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Présence et silence : vos meilleures armes pour réconforter

Chère lectrice, cher lecteur,

Suite à mes lettres sur le Tao et sur Saint-Georges, qui évoquaient le combat contre la maladie, et ce qu’on peut essayer d’en tirer de positif, une fidèle lectrice a réagi vivement :

« Vous écrivez qu’on progresse grâce aux épreuves ; mais que faire face à une maladie dégénérative qui finit forcément mal ?? Où est le « progrès » quand on perd chaque jour un peu plus de ses moyens ?? »

C’est en effet l’ultime défi.

Face à la tragédie absolue, qui est la certitude de la souffrance et de la mort, il vaut souvent mieux ne rien dire du tout.

Savoir se taire

Le silence face à la douleur, c’est ce qu’enseigne l’histoire de Job, dans l’Ancien Testament.

Job est un homme riche, en bonne santé et heureux. Mais soudain, il perd tout et tombe gravement malade. « Job se grattait ses ulcères avec des tessons de bouteille, et les chiens venaient lécher ses plaies… », est-il écrit.

À l’annonce de ses malheurs accourent ses trois amis.

Quand ils le voient, ils déchirent leurs vêtements, se couvrent la tête de cendres, s’assoient à côté de lui, et se mettent à pleurer. Ils ne diront rien, pendant trois jours et trois nuits, ce qui est la façon la plus profonde d’exprimer leur compassion.

Danger des « bons conseils »

Les choses se gâtent cependant quand ils prennent la parole pour « conseiller » Job.

  • L’un d’eux lui explique qu’il a dû faire quelque chose de mal, pour mériter une telle punition.
  • L’autre essaye de le réconforter en minimisant les problèmes.
  • Le troisième lui promet, contre toute évidence, que bientôt cela ira mieux

Job, à juste titre, s’énerve. Il sait qu’il n’a rien fait pour mériter ça. Il sait que ses malheurs sont terribles, qu’il est cruel de les sous-estimer, et aberrant de lui promettre qu’il va s’en sortir alors que tout indique le contraire !

Donner de bons conseils aux personnes qui sont dans le malheur est rarement une bonne idée.

On fait cela pour aider. Mais cela peut facilement donner l’impression qu’on se croit supérieur. « À ta place, voici ce que je ferais… »

On s’efforce de trouver la solution que l’autre n’a pas trouvée. Mais la personne qui nous écoute peut facilement comprendre : « Si j’étais à ta place, je m’en sortirais mieux que toi… » et se sentir encore plus seule et désespérée.

« Comme cela doit être dur pour toi… »

S’il faut dire quelque chose, les meilleurs mots à prononcer sont sans doute « Comme cela doit être dur pour toi », « Comme tu dois souffrir », « Quel terrible malheur tu rencontres », « Comme je suis triste de cette situation et comme j’aimerais, moi aussi, que cela aille mieux… ».

On peut aussi faire des gestes comme tenir la main, regarder avec bienveillance, sourire, serrer dans ses bras, appliquer des compresses, humecter les lèvres, offrir quelque chose ou même, quand les conditions le permettent, prodiguer un bon massage. Tout ce qui montre qu’on est là, et que ce que vit l’autre personne est important pour nous. Tout ce qui est un don gratuit qui montre à la personne qu’elle n’est pas seule.

Mais reste la question de l’espoir, si nécessaire pour vivre. Qu’est-il permis d’espérer, quand la maladie ne laisse aucun espoir de guérison ?

Osons dire, même si c’est dur, qu’il nous reste malgré tout la possibilité de continuer à chercher la paix là où elle se trouve, à savoir dans la pureté de notre cœur, qui est le seul domaine où nous puissions décider, indépendamment des contraintes physiques qui nous entourent, de choisir notre chemin.

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis

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Ce symbole vous aide à affronter la maladie

Chère lectrice, cher lecteur,

Vous connaissez, bien sûr, le signe du Tao (Image ci dessus).

Ses significations sont multiples et très profondes. Mais commençons par celle qui nous concerne directement : la santé et la maladie.

La partie blanche est la santé, la partie noire, la maladie.

Le point noir dans la partie blanche indique que, même si votre santé est excellente, vous avez toujours, quelque part, un petit problème. « Dans la vie, il y a toujours un os » est l’expression qui correspond en français.

Cela peut paraître un peu pessimiste, mais regardons maintenant le point blanc dans la partie noire.

Cette fois, c’est l’inverse : même si la maladie paraît totale, la situation désespérée, il existe toujours un espoir. « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir », dit-on chez nous. « Tous les nuages noirs ont leur frange d’or » est une autre expression qui dit la même chose.

Le signe du Tao doit être vu comme un symbole dynamique : le point blanc a vocation à s’étendre, le point noir également, et donc les deux parties à s’inverser. Cela représente nos vies, qui alternent entre plénitude et maladie, mais sans jamais atteindre le blanc ni le noir total.

Rien de très extraordinaire jusque-là, me direz-vous.

Vous avez raison.

Mais attendez la suite :

Là où ça devient intéressant

Cette histoire de « rien n’est complètement blanc, rien n’est complètement noir » n’est pas le message principal du signe du Tao.

Avant tout, il faut regarder la ligne sinueuse qui traverse le cercle, à la frontière entre le blanc et le noir.

Cette ligne représente le chemin de votre vie.

Tao, ou plus exactement dao 道, signifie, en effet, « la voie » ou « le chemin ».

Et c’est là que ça devient intéressant.

La découverte du signe du Tao est une des plus grandes percées jamais réalisées par l’Homme pour comprendre comment mener une vie réussie.

Il nous enseigne que le chemin d’une vie réussie passe juste à la limite entre la sérénité, la santé idéale (partie blanche) et le chaos (partie noire).

En effet, quelqu’un qui traverserait toute sa vie en restant bien confortablement installé dans la partie blanche, qui serait constamment en bonne santé, en paix, dans la sérénité, et donc n’affronterait aucune épreuve, ne peut incarner l’idéal de l’Homme.

Trop tranquille, la vie en lui s’étiolerait. Il n’accumulerait ni expérience, ni sagesse, ni force. La vie a besoin d’être soumise à un certain niveau de tensions, d’épreuves, pour être intéressante. Il n’y a pas de héros sans épopée. Pas d’Hercule sans les « 12 travaux ». Pas d’Ulysse sans tempêtes, pas de Jésus sans crucifixion.

Réciproquement, celui qui passerait toute sa vie dans le chaos, la maladie totale (partie noire), serait tellement accablé de souffrance et de malheurs qu’il ne pourrait construire quoi que ce soit.

Il faut parvenir à mettre à distance la maladie ou le handicap. Ils ne doivent pas représenter toute notre vie, notre seule et unique préoccupation. C’est l’épreuve que nous devons franchir pour quitter la zone noire et rejoindre le chemin sinueux, riche de progrès et d’enseignements, qui se trouve à la limite entre le blanc et le noir, et qui nous permet d’avancer dans la vie.

La force des symboles

Autrefois, les gens ne lisaient pas, ne philosophaient pas, n’analysaient pas les choses comme nous le faisons aujourd’hui.

Symboles et récits sont la façon naturelle pour l’être humain de connaître et de comprendre les choses. C’est pour cela qu’on raconte des histoires aux enfants.

Le signe du Tao, donc, a permis d’enseigner une sagesse très profonde à des millions d’hommes durant les millénaires de la civilisation chinoise.

Pour mes fidèles lecteurs qui ont lu ma récente lettre sur saint Georges et le Dragon, c’est la même idée qui s’exprime.

Saint Georges s’ennuie, en réalité, dans sa forteresse. Il s’étiole. Le calme absolu d’une vie trop bien réglée ne lui convient pas. Mais il ne doit pas non plus être emporté par le Dragon dans sa caverne sombre, où il disparaîtrait. Là où saint Georges est à sa place, vit, « s’éclate » même – diraient les jeunes –, c’est dans son combat victorieux contre le Dragon.

C’est cela qui va lui valoir la belle princesse et le trésor.

De même, dans nos vies, et face à la maladie, le « chemin » se trouve là où nous décidons de nous prendre en main et de lutter, enfin, sérieusement, contre les maux qui nous menacent.

C’est, si j’ose dire, ce que vous faites quand vous lisez un de nos dossiers et que, courageusement, vous passez à l’action ! Vous êtes alors de retour sur la ligne sinueuse du Tao, le chemin de la vie qui vous permet d’avancer !

À votre santé !

JM Dupuis

P.-S. : Pour mes lecteurs que cela intéresse, je remets une illustration de saint Georges ci-dessous et un rappel de la symbolique santé/maladie.

La vie de saint Georges ne se passe pas dans le calme ennuyeux d’un château isolé (santé parfaite).

Il ne se laisse pas non plus dévorer par le Dragon (maladie).

Il trouve le bonheur, le sens de sa vie, dans ce subtil équilibre où il a un pied dans le chaos, le combat (les problèmes de santé), mais où l’autre est déjà dans la paix, le bonheur auprès de sa princesse (la guérison).

Ayant mené ce combat victorieux, saint Georges, fier chevalier à l’armure étincelante, chevauchant un magnifique cheval blanc, incarnera aux yeux de tous l’héroïsme, l’aventure, la gloire.

Le combat est exaltant. On sent qu’il y met le meilleur de lui-même, qu’il déploie toutes ses forces. Les angoisses, le temps, n’existent plus. Il est dans l’action bien orientée, celle qui tend non à détruire mais à rétablir la paix, le calme, l’ordre et, dans notre cas, la santé.

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A lire si vous vous réveillez à 3h du matin

Le foie est cet organe bizarre. Il est :

  • central dans la médecine traditionnelle chinoise (le Foie est l’organe le plus important car il gère l’énergie et la répartit harmonieusement dans l’organisme)
  • central dans la mythologie occidentale : Prométhée, l’homme qui osa voler le feu à Jupiter pour le donner aux hommes, est condamné à se faire dévorer le foie par un aigle, supplice affreux car chaque jour son foie repousse et l’aigle recommence ;
  • central en naturopathie, qui rappelle que le foie est notre premier « émonctoire » (organe filtre contre l’encrassement) ;
  • central pour notre santé, car c’est lui qui filtre, purifie et détoxifie le sang, fonction encore plus importante quand vous respirez des polluants et prenez des médicaments.

Pourtant, le foie est le grand oublié de la médecine. On n’en parle que lorsqu’il est malade (cirrhose, hépatite, cancer), qu’il faut le couper ou le greffer.

Autrefois pourtant, les gens prenaient soin de leur foie activement, et pas seulement lorsqu’ils avaient mangé trop de chocolat (ce qui n’arrivait guère, le cacao étant une denrée de luxe).

Vous réveillez-vous à 3 heures du matin ?

Quand le foie sature, par un trop plein de toxines et de déchets, apparaissent la fatigue, un teint gris et terne, une digestion difficile…

Mais le réveil nocturne au beau milieu de la nuit est le symptôme par excellence d’un foie saturé.

En effet, le corps suit un rythme biologique d’environ 24 heures (cycle circadien) pendant lesquelles l’énergie circule d’un organe à un autre.

Entre 23 h et 1 h du matin, l’énergie domine dans la vésicule biliaire. Elle passe ensuite dans le foie où elle agit jusqu’aux alentours de 3 h. Un réveil nocturne répété dans cette tranche horaire traduit le plus souvent un engorgement du foie.

Plutôt que de recourir à des somnifères qui n’apporteraient qu’une réponse symptomatique, ces insomnies vous annoncent qu’il est temps de faire un drainage hépatique.

Qu’est-ce que le drainage hépatique ?

Le drainage hépatique est la détoxification du foie par une cure de plantes médicinales et de produits naturels adaptés (par exemple, la sève ou eau de bouleau).

Toutes les plantes amères sont réputées pour stimuler le foie : pissenlit, chicorée, endive, concombre et melon amer.

Il est important de les consommer régulièrement. En cas de crise, on se tournera cependant vers des plantes médicinales à l’action spécifique puissante sur le foie.

Le desmodium est la plus remarquable.

C’est une plante des côtes ouest de l’Afrique, qui s’enroule autour des palmiers ou des cacaoyers. Elle fut introduite en France dans les années 1970 par le docteur Pierre Tubéry qui avait observé au Cameroun des guérisseurs qui l’employaient contre les hépatites (inflammation du foie). Ils la rapportèrent en France pour l’étudier sur des personnes souffrant d’hépatite aigüe et s’aperçurent que leur taux de transaminases baissait significativement et, dans plus de deux tiers des cas, leur état clinique s’améliorait de manière rapide et visible : les symptômes (jaunisse, perte d’appétit, fatigue) disparaissaient en 1 à 2 semaines.

Le desmodium est donc devenu très populaire en Europe. Victime de son succès, cette plante se fait malheureusement de plus en plus rare dans la nature et il devient difficile de trouver du desmodium sauvage de qualité. De nombreux herboristes sont obligées de la retirer de leur catalogue.

Vient ensuite l’artichaut, très célèbre également comme stimulateur de bile. On parle d’effet « cholérétique » (qui stimule la bile). La bile est la substance jaune-verte fabriquée par le foie à partir de tous les déchets qu’il ramasse. Plus vous produisez de bile, plus vous vous détoxiquez, du moins en théorie. L’artichaut n’est bien sûr pas en voie de disparition et c’est un légume excellent à déguster surtout en été. Si vous trouvez de tout petits artichauts bien tendres (appelés poivrade), vous pouvez les couper en fine lamelle et les manger crus en salade.

Ma plante favorite pour le foie

C’est évidemment le chardon-Marie. Il s’agit pour le coup d’une plante que l’on trouve chez nous en abondance, bien qu’elle soit originaire d’Egypte. C’est ce chardon dont les feuilles sont striées de blanc : la légende rapporte que la vierge Marie, fuyant l’Egypte justement, laissa tomber sur ce chardon une goutte de son lait. Ce lait miraculeux donna à la feuille du chardon à la fois ses stries blanches et ses vertus médicinales. C’est de là que vient la curiosité grammaticale de ce mot composé avec une majuscule après le tiret : Marie est un prénom.

Aujourd’hui, les chercheurs ont analysé le chardon-Marie et identifié la présence d’un principe actif appelé la silymarine, qui est surtout concentrée dans les graines. La silymarine favorise le fonctionnement des cellules et les protège des dommages provoqués par les toxines naturelles ou chimiques. Elle est capable de régénérer les tissus abîmés du foie, notamment par l’alcool, le venin les champignons).

En injection, la silymarine sert d’ailleurs à traiter les intoxications à l’amanite, un champignon vénéneux qui peut être mortel. Plus communément, on l’utilise en cas de dyspepsie, c’est-à-dire de digestion difficile.

Il existe un médicament pour le foie appelé Legalon®, qui est un extrait normalisé de silymarine.

Pour les troubles du foie (jaunisse, calculs biliaires, hépatite, cirrhose), on préconise la prise d’extrait normalisé du chardon-Marie (70 % à 80 % de silymarine) à raison de 140 mg à 210 mg, 3 fois par jour. Ce traitement doit toutefois être pris en complément du traitement médical classique. En usage quotidien, elle freine le développement de la cirrhose.

Voilà : plantes amères, artichaut, desmodium, et chardon-Marie, vous connaissez les plantes qui font du bien à votre foie. Les premières sont à consommer régulièrement, deux ou trois fois par semaine si possible. Le desmodium et le chardon-Marie se prennent sous forme d’extrait lorsque vous ressentez les symptômes de troubles digestifs liés à un possible engorgement de votre foie.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Ou que le malheur menace de vous emporter

Chère lectrice, cher lecteur,

« Allô, Béatrice, mauvaise nouvelle, j’ai un cancer… »

Quand la maladie vous tombe dessus, le pire n’est pas la souffrance, mais l’incertitude qui s’abat sur nous :

« C’est grave, docteur ? Ai-je des chances de m’en sortir ?? » Vos doigts tremblent, votre gorge est nouée, vous angoissez en attendant la réponse.

Pendant ce temps-là, en vous, c’est la tempête. Vos plans d’avenir s’effondrent, vous perdez toute visibilité sur votre vie. Vos habitudes, vos rendez-vous, vos projets : tout doit être annulé ou, du moins, réorganisé. Vous perdez vos repères.

La maladie grave est comme l’accident sur la route des vacances

C’est comme l’accident de voiture sur la route des vacances.

Les valises, le pique-nique, les réservations, les visites et les excursions : tout était prévu. Dans votre tête, vous aviez une image claire des semaines à venir, faites de découvertes, de repos, d’activités, de soleil…

Et soudain, vous voici ceinturé sur une civière, votre voiture en miettes au bord de la route, peut-être même votre conjoint gravement blessé ou déjà décédé.

Vous n’avez plus de prise sur votre vie, tout n’est que chaos à l’intérieur de vous et autour de vous. Vous ne savez pas si vous allez « plonger » définitivement, mourir peut-être, ou si vous avez encore un avenir.

À la rigueur, vous oubliez la souffrance causée par les blessures ou la maladie. Ce qui vous trouble le plus, c’est l’incertitude.

Redécouvrir la sagesse de nos ancêtres

Nos ancêtres, aussi loin que l’on puisse remonter dans le Temps, avaient compris cela.

Au lieu de parler en termes scientifiques ou psychologiques, ils racontaient des histoires pour s’aider à affronter les épreuves, leur donner un sens, et s’en sortir.

Quand la maladie ou le malheur les frappaient, ils invoquaient le combat de saint Georges contre le Dragon, une des images les plus populaires de la civilisation ancienne européenne :

L’histoire de saint Georges nous paraît incompréhensible, et sans grand intérêt.

Pour nous, ce chevalier qui transperce le dragon avec sa lance, n’a aucun sens. Nous imaginons que c’est une légende, une superstition, une mythologie, qui ne nous concerne pas.

En réalité, je suis convaincu qu’il s’agit d’une façon extrêmement profonde de représenter le défi de la maladie. C’est une image qui peut très concrètement nous aider, tous autant que nous sommes, en 2018, à affronter nos épreuves.

Cela vous semble fumeux ? C’est normal.

Une explication s’impose.

Commençons par ouvrir les yeux

Commençons par ouvrir les yeux.

Que voyons-nous sur les représentations du chevalier saint Georges ?

Saint Georges sur son cheval, le Dragon, mais aussi :

  • une grotte obscure, près du Dragon ;
  • une princesse ;
  • une forteresse dans le lointain.

Vous retrouvez toujours ces éléments dans les différentes représentations comme celle ci-dessous :

La forteresse représente notre vie habituelle, au calme et en sécurité.

La forteresse est entourée de murs, qui représentent toutes les protections que nous avons érigées autour de nous, et qui nous sont nécessaires pour mener notre existence tranquillement, à notre idée : les murs de notre maison qui nous protègent des intempéries et des voleurs, nos économies, notre contrat de travail, notre contrat de mariage, notre corps lui-même avec ses « défenses immunitaires »… Tout cela constitue un ensemble stable qui nous permet de vivre paisiblement.

Cependant, la forteresse n’existe pas toute seule. Elle est dans la Nature, représentée par le paysage qui l’entoure. Et, dans ce paysage agréable, il y a une grotte obscure. Car, en effet, la Nature cache en son sein des menaces pour nous. Nous ne savons pas quand, nous ne savons pas quoi. Mais nous savons qu’il y a une part d’inconnu et de danger que nous ne pouvons pas contrôler, et qui peut surgir des coins sombres.

L’Homme servait autrefois de pâture aux grands reptiles

Dans la chaîne alimentaire, l’Homme servait autrefois de nourriture aux grands reptiles.

C’est pourquoi le danger est représenté par le Dragon. Dans la vie moderne, nous ne craignons plus d’être dévorés par un serpent, mais nous restons menacés par de nombreux « serpents » tapis dans l’ombre : c’est l’accident, la maladie, le licenciement, l’incendie, la tromperie d’un conjoint que l’on croyait fidèle, la trahison d’un ami. C’est la mauvaise nouvelle.

Nous les redoutons sourdement en permanence, mais ils ne se concrétisent qu’occasionnellement : c’est alors que surgit de la grotte le Dragon. Il crache des flammes, il représente le chaos qui cherche à s’emparer de nous et à nous attirer dans son monde souterrain, littéralement l’enfer sur terre.

Ne pas rester aveugle et passif quand surgit la menace

Si nous laissons le Dragon en liberté, il fera des ravages.

Il s’approchera de la forteresse et dévorera ses habitants, d’autant plus facilement qu’il a des ailes. Même les plus hauts remparts ne sont pas un obstacle pour lui.

C’est ce qui se passe lorsque nous restons aveugles et passifs face à nos problèmes. Cela nous attire, à coup sûr, des problèmes plus graves.

Mais nous pouvons aussi partir à l’attaque du dragon, et le plus tôt sera le mieux. L’idéal est de le tuer dès qu’il sort de sa grotte.

Affronter la maladie en face

Sur l’image, vous remarquez que la visière du casque de Saint-Georges est relevée, son visage apparent : il montre sa face découverte au Dragon, ce qui lui permet de mieux le voir, et donc d’enfoncer sa lance plus précisément dans son cœur pour s’en débarrasser, d’un geste qui paraît, au fond, facile.

Cela symbolise la possibilité qui nous est donnée d’ouvrir les yeux, de regarder nos défis en face. Si nous affrontons l’ennemi à visage découvert, nous avons plus de chances de gagner.

Lorsque nous sommes malades, mieux vaut en prendre conscience et nous soigner, même si cela peut faire peur de mettre des mots aussi terribles que « tumeur maligne », « sclérose en plaques », « diabète » ou « Parkinson » sur nos symptômes. Un nombre incroyable de personnes renoncent à aller se faire diagnostiquer par peur qu’on leur trouve quelque chose de grave !

C’est la pire chose que l’on puisse faire quand on est malade.

Mais attendez, la symbolique continue, et elle est encourageante et positive.

Conquérir la princesse et le trésor caché par le Dragon

Le Dragon – c’est bien connu – cache dans son antre un coffre rempli d’or. Et il retient prisonnière une belle princesse. Cela signifie que les personnes qui osent affronter la réalité s’attirent la richesse et le bien absolu qu’est l’Amour.

Le message est clair pour nous.

Lorsque surgit le Dragon dans nos vies, surgit aussi la possibilité pour nous de gagner quelque chose de plus précieux que ce que notre vie présente nous offrait. Une fois le combat mené, il nous sera donné la chance d’entrer dans une vie nouvelle, en laissant derrière nous les choses qui nous retenaient en arrière. Le combat est occasion de purification.

Un symbole de la vraie vie active, engagée, qui nous plaît

La forteresse dans le lointain est, d’une certaine façon, ennuyeuse.

La vraie vie aventureuse, qui nous plaît, a lieu sur le beau cheval blanc, avec l’armure étincelante du beau chevalier saint Georges et la belle princesse aux cheveux d’or.

Cela signifie que nous ne vivons et ne progressons réellement que dans l’épreuve.

Mais encore faut-il que nous mobilisions toutes nos forces pour combattre le Mal. Car le dragon voudrait bien nous désarçonner. Il emporterait alors notre dépouille dans les souterrains du désespoir… Et c’est cela qu’il faut éviter !

Cette représentation de saint Georges et du Dragon me paraît donc comme tout sauf une légende dépassée et archaïque.

Depuis des centaines d’années, elle symbolise les épreuves que tous les êtres humains doivent affronter. Et cela est valable aujourd’hui comme ça l’était hier, et je dirai même plus : elle est encore plus valable aujourd’hui qu’hier. En effet, il est de plus en plus fréquent que les gens affrontent leurs épreuves dans la solitude, l’anonymat, sans le soutien d’une communauté de vie (famille, village, communauté religieuse…) pour les entourer et les soutenir.

Le combat est donc encore plus rude. La tentation de se laisser emporter par le Dragon, dans le gouffre, encore plus grande.

Lorsque la maladie arrive, que nos repères disparaissent, lorsque nos plans d’avenir s’effondrent en poussière, nous avons bien deux voies qui s’ouvrent devant nous :

  • la première est celle du désespoir, de l’« à quoi bon ? », de l’effondrement, du renoncement à vivre, à espérer ; c’est la voie des ténèbres. Le dragon nous emporte dans la grotte, et là se trouve le véritable enfer ;
  • la seconde est celle de la lumière : prendre l’épreuve comme une occasion de se laisser transformer, dans le bon sens ; de se débarrasser de nos démons, de nos mauvaises attaches, de nos mauvais penchants. Reconstruire notre avenir avec les éléments de nos vie que nous choisissons librement ; laisser derrière nous les mauvais aspects de notre vie, pour ne garder que les meilleurs.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Vitamine D : Il vous reste 3 mois pour faire vos réserves de soleil

Chère lectrice, cher lecteur,

C’est le moment ou jamais de faire le plein de vitamine D. Pour cela, n’écoutez surtout pas les conseils de certains dermatologues alarmistes qui voudraient vous priver complètement de soleil.

Votre corps a besoin de prendre le soleil, en particulier au moment où ses rayons sont les plus forts.

S’exposer quelques minutes, entre midi et 16 heures : 10 min de chaque côté, au début, si votre peau n’a plus vu le soleil depuis longtemps ; puis augmenter très progressivement le temps d’exposition sans jamais atteindre le coup de soleil. Arrêtez-vous dès que vos doigts laissent une marque blanche sur votre peau quand vous appuyez dessus.

Ce conseil doit vous surprendre, car partout on vous dit de faire l’inverse : surtout ne pas s’exposer aux heures les plus chaudes de la journée.

Mais c’est une méconnaissance du problème.

C’est, en été, entre 12 et 16 heures que les rayons du soleil frappent la peau avec la puissance nécessaire à la fabrication de la vitamine D active.

La vitamine D est une substance indispensable, impliquée dans la biologie de toutes vos cellules, de tous vos tissus et organes et, en particulier, de toutes vos cellules immunitaires.

Ne mettez de la crème solaire que si vous êtes obligé de vous exposer plus longtemps que 15 min, au départ. Mais préférez, si possible, les solutions alternatives pour vous protéger du soleil :

  • des vêtements longs, mais amples et légers (lin ou coton écru), chapeau de paille à large bord, et rester autant que possible à l’ombre ;
  • un bronzage naturel et progressif qui vous permettra de rester plus longtemps exposé sans être brûlé.

La crème solaire, en effet, pourrait avoir un effet de perturbateur endocrinien. Selon une étude de l’université de Zurich [1] effectuée sur des bébés rats, certains ingrédients contenus dans les filtres solaires – entre autres, le 4-MBC et le 3-BC – agiraient comme des hormones (œstrogènes) une fois appliqués sur la peau.

Quel niveau de vitamine D viser ?

Les autorités de santé considèrent que 20 ng/mL de vitamine D circulante sont suffisants.

En fait, de nombreuses études montrent que ce n’est qu’à partir de 40 ng/mL que vous entrez dans la « zone de confort » où la vitamine D a un réel effet protecteur contre les maladies. Et ce n’est qu’à 60 ng/mL que vous bénéficiez à plein de tous les bienfaits de la vitamine D.

Par exemple, pour obtenir un effet préventif contre les maladies cardiovasculaires, le diabète et les maladies du poumon, 30 ng/mL est le minimum absolu.

Quelle quantité de vitamine D devez-vous prendre ?

Pour la plupart d’entre nous, obtenir un tel niveau de vitamine D par la simple exposition au soleil est utopique.

Nous vivons dans des zones où le climat ne le permet pas. Les jours où les bains de soleil sont possibles sont l’exception plutôt que la règle. Et même quand les conditions atmosphériques sont réunies, nous avons des obligations et des contraintes qui nous empêchent de sortir la chaise longue et de nous mettre à paresser en maillot de bain.

Mes fidèles lecteurs savent que j’ai longtemps recommandé 1 500 UI (unités internationales) de vitamine D3 par jour, sous forme de complément nutritionnel naturel (huile biologique).

Mais j’écris aussi régulièrement que l’on peut sans danger en prendre 5 000 UI par jour, voire même 10 000.

Comment s’y retrouver ? Et pourquoi ces apparentes contradictions ?

C’est que le taux d’absorption de la vitamine D fluctue d’un facteur de 1 à 6 d’une personne à l’autre. La couleur de la peau, l’âge, l’état de santé, ont de grosses influences.

De plus, le lieu d’habitation et, surtout, le mode de vie ont un impact énorme : les personnes qui se trouvent souvent à l’extérieur, exposées au soleil du sud, ont a priori beaucoup moins besoin de vitamine D que celles qui s’y exposent peu.

La peau sombre bloque la fabrication de vitamine D. Les personnes à peau très claire en produisent beaucoup plus vite que les autres. On pense même que la peau claire des peuples du Nord est une adaptation au manque de soleil, qui leur permet de fabriquer de la vitamine D beaucoup plus vite que les peuples à peau mate ou sombre.

Donc, plus vous êtes bronzé, plus vous devrez vous exposer longtemps.

Une récente étude publiée dans Anticancer Research a conclu qu’il faudrait que tout le monde prenne 9 600 UI de vitamine D par jour pour que 97,5 % de la population atteigne les 40 ng/mL, dont nous avons vu plus haut que c’était un niveau raisonnable, mais pas encore optimal !

Le meilleur conseil que je puisse vous donner, c’est de faire mesurer une fois par an votre taux de vitamine D dans le sang, et d’ajuster votre dose quotidienne en fonction. Plus vous êtes éloigné des 60 ng/mL, plus vous devez en prendre quotidiennement, et ce jusqu’à 10 000 UI par jour.

Et le cancer ??

Les coups de soleil à répétition augmentent le risque de cancer de la peau, mais pas des autres cancers.

Ce n’est donc pas le soleil en lui-même qui donne le cancer. D’ailleurs, la vitamine D3 produite par la peau sous l’effet du soleil diminue le risque de plusieurs cancers, notamment le cancer colorectal et le cancer du sein.

Rappelons que le cancer de la peau est un cancer très particulier, qui se présente sous deux formes : les carcinomes et les mélanomes.

Les carcinomes représentent 90 % des cas de cancer de la peau et ne sont pratiquement jamais mortels. Seuls les carcinomes « spinocellulaires », qui constituent 20 % des cas de carcinomes, peuvent être mortels, pour 1 % d’entre eux.

C’est le mélanome qui est dangereux, en particulier le mélanome malin. Toutefois, même ce cancer de la peau-là n’est pas mortel s’il est pris en charge assez tôt. Ne sont mortels, finalement, que les cancers de la peau « mélanome malin » non traités et qu’on laisse évoluer trop longtemps.

En France, cela représente 1 800 décès par an. Cela en fait un des cancers les moins mortels (il est à la 16e place sur la liste).

Or, pour l’éviter, de trop nombreuses personnes se cachent du soleil, alors que le soleil est anticancer pour plusieurs autres types de cancers beaucoup plus fréquents.

Le soleil est également bon pour le moral (évidemment !). Il encourage les gens à sortir, et donc à se rencontrer, à s’aimer, à profiter de la vie…

Présenter aux gens le soleil comme un danger est donc un attentat contre le plaisir de vivre. Alors, cette année, évitez les coups de soleil, surtout parce que c’est désagréable et que ça fait mal, mais surtout n’évitez pas le soleil !

À votre santé !

JM Dupuis

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Comment arrêter de se comparer aux autres

Chère lectrice, cher lecteur,

Quand j’avais 19 ans, je m’entraînais pour le « Raid Gauloises ». C’était une course folle qui n’existe plus aujourd’hui. Il s’agissait de traverser un pays entier à pied, en rafting et à cheval, par équipe de cinq.

Je croyais avoir atteint un bon niveau sportif. Tous les matins à 7 heures, j’étais à la piscine. Tous les soirs, je courais au moins une heure. Je faisais des « parcours du combattant » avec des pompes, des tractions, et de l’alpinisme, du ski, de l’aviron, etc. Je me considérais vraiment en superforme.

Cependant, je ne faisais jamais de véritable compétition. Un jour, un ami me proposa de m’inscrire au « Cross du Figaro ». C’est une course d’endurance qui avait lieu dans le Bois de Boulogne à Paris. J’acceptai avec enthousiasme, et m’inscrivis dans la course la plus longue, avec les « forts ».

Au moment du départ, je fus surpris de voir une telle foule. Au signal, je m’élançai à toutes jambes. Mais en quelques secondes, des centaines (ou des milliers !) de personnes étaient déjà devant moi !

Je ne me décourageai pas, confiant de rattraper mon retard. Et en effet, je doublai de nombreux participants pendant la course.

Alors que j’entamais le dernier tour, j’étais convaincu d’atteindre bientôt la tête du peloton. C’est alors que je vis à proximité de l’itinéraire un étrange spectacle. Il y avait trois hommes sur un podium, et une foule de photographes et de gens qui les applaudissaient. Ils portaient des médailles au cou.

Je mis quelques secondes à réaliser que c’était… les vainqueurs de la course à laquelle je participais.

Ils avaient terminé depuis 20 minutes déjà. La cérémonie de remise des prix s’achevait !

A vrai dire, je fus tellement surpris que je n’éprouvais même pas de déception. J’avais plutôt envie de rire… de ma naïveté.

Mais cela me plongea dans de profondes réflexions, que j’ai continuées par la suite. Peut-être cela peut-il intéresser certains de mes fidèles lecteurs ou lectrices :

Autrefois, quand nous vivions dans des villages, chacun pouvait assez facilement être le meilleur dans son domaine.

L’un était le meilleur bûcheron ; l’autre le meilleur joueur de boules, chanteur à la chorale, boulanger ou meilleur conteur de farces.

Chacun avait sa place. Chacun pouvait éprouver une légitime fierté, le sentiment d’être utile et la satisfaction d’être reconnu dans la communauté.

Aujourd’hui dans les grandes villes, c’est une autre histoire. Si vous êtes le meilleur sur 100 000, il y a au moins 100 personnes comme vous dans une grande ville comme Paris.

Mais seuls les premiers sont reconnus, et récompensés. Ils ne prennent pas toutes les places, mais ils prennent les meilleures places, et elles sont rares. Tous les autres doivent se contenter d’une relative obscurité.

Le phénomène est renforcé sur Internet où vous êtes en compétition avec 7 milliards de personnes.

Ainsi, vous avez l’impression que des tas de gens ont acquis une célébrité facile grâce à Internet. Mais c’est une pure illusion d’optique. On ne voit que ceux qui ont réussi à se faire connaître, et on ne remarque pas les millions et les millions de personnes qui n’arrivent jamais à se constituer une audience.

Si vous vous entraînez à jouer de la guitare, et postez votre vidéo sur Youtube, vous n’attirerez l’attention que si vous dépassez les meilleurs guitaristes du monde. Bonne chance !

Aussi fort que vous soyez, il y a quelqu’un à côté de qui vous paraîtrez incompétent.

Dans tous les domaines, c’est la même chose. La plus éclatante carrière professionnelle ne vous apportera probablement pas le dix-millième de la fortune de Jeff Bezos, PDG d’Amazon, ou Mark Zuckerberg, PDG de Facebook. (Un dix-millième de leur fortune représente plus de 10 millions d’euros).

La meilleure tarte au pomme de ma grand-mère, aussi appréciée qu’elle était dans ma famille, ne retiendrait l’attention de personne mise dans les pâtisseries du centre de Lyon, Bordeaux ou Paris.

Le meilleur acteur de votre ville laissera tout le monde indifférent comparé à l’hystérie déclenchée par un Brad Pitt ou une Sophie Marceau dès qu’ils apparaissent à l’écran.

Mon jardin, aussi soigné soit-il, n’a aucun intérêt à côté des jardins de Bagatelle à Paris ou de Kew à Londres.

Dans le monde moderne, il est devenu extrêmement difficile d’obtenir la « médaille d’or ». Si vous arrivez dans les mille premiers au marathon de New-York, c’est déjà une performance spectaculaire. Pour autant, votre photo ne sera jamais publiée dans les journaux pour cela.

La solution est-elle de nous lamenter de ce que nous sommes, de nous sentir éternellement médiocre parce que, quelque part, il existe des gens infiniment plus forts que nous ? Des gens à côté de qui notre « réussite », aussi éclatante soit elle, paraîtra toujours dérisoire ?

Faut-il écouter cette voix intérieure qui nous dénigre, et nous fait paraître « vers de terre à côté d’une étoile », comme le pauvre domestique Ruy Blas lorsqu’il voyait passer la Reine d’Espagne dans toute sa splendeur, couverte de diamants ?

Bien sûr que non.

  • Si vous avez l’impression de jouer à un jeu où vous n’avez aucune chance de gagner ;
  • Si vous avez l’impression que les dés sont pipés et les règles toujours à votre désavantage ;
  • Si vous avez une voix qui vous susurre, dans votre cœur, que vos efforts ne servent à rien ;
  • Si vous avez un mauvais génie qui vous suggère que votre vie, ou peut-être même la vie elle-même, est absurde

Il est peut-être temps de changer de cadre de référence.

Au lieu de vous comparer au groupe des personnes les meilleures du monde dans tel ou tel domaine, la seule comparaison qui a du sens pour vous est de vous demander où vous en êtes par rapport à là où vous étiez hier.

Avez-vous progressé, ne serait-ce qu’un tout petit peu, au moins dans un domaine qui vous tient à cœur ?

Si oui, vous êtes sur la bonne voie, vous méritez de vous sentir bien, d’être satisfait de vous-même, de vous sentir heureux.

Cela n’a aucun sens de mettre un cheval devant un obstacle qu’il ne peut pas sauter. C’est cruel. Inutile. Destructeur.

Pour vous aider à vous débarrasser de cette petite voix méchante qui vous dit que vous êtes nul, prenez conscience de la tactique malhonnête qu’elle emploie pour vous blesser :

D’abord, elle sélectionne arbitrairement un domaine de comparaison (beauté, célébrité, puissance…).

Ensuite elle agit comme si ce domaine était le seul qui avait de l’importance.

Ensuite, elle établit une comparaison défavorable entre votre niveau, et celui des personnes qui sont absolument hors-norme dans ce domaine.

Elle peut faire un pas supplémentaire, en se servant du fossé impossible à combler entre vous et ces gens, pour vous persuader que la vie est fondamentalement injuste.

De cette façon, votre motivation à faire quoi que ce soit peut être totalement détruite.

Pour le cheval qui apprend à sauter, le point de comparaison rationnel n’est pas l’obstacle le plus haut jamais sauté par un cheval. C’est l’obstacle qu’il a réussi à franchir hier.

Et il ne faut pas l’obliger à essayer de sauter beaucoup plus haut. C’est dangereux.

De même dans votre vie, agissez à petite échelle. Visez bas.

Tenez compte de votre tendance naturelle à éviter les difficultés, remettre les choses au lendemain, fuir les responsabilités, minimiser vos efforts.

Demandez-vous quelle est la chose minimale que vous puissiez faire pour être satisfait de vous-même. Sortez du cercle infernal des obligations que vous vous imposez, mais dont vous savez à l’avance qu’elles ne vous satisferont pas.

En effet, bien souvent, nous sommes trop durs avec nous-même. A chaque progrès que nous faisons, nous oublions où nous étions auparavant, nous prenons pour acquis la nouvelle situation plus favorable où nous sommes, et nous exigeons de nous même d’atteindre un nouvel objectif plus lointain, avant même d’avoir pris le temps de goûter la satisfaction d’avoir réussi quelque chose.

Arrêtez d’agir avec vous-même comme un tyran irréaliste et cruel.

Prévoyez de vous accorder une récompense, une bonne tasse de café sur votre balcon par exemple, si vous parvenez à votre objectif, plutôt que d’exiger de vous-même de passer aussitôt à la tâche suivante, dans une course éternelle et épuisante.

Quoi que ous fassiez, votre maison sera toujours moins belle que le château de Chambord, votre silhouette toujours moins sexy que celle de Sharon Stone, votre voiture toujours moins étincelante que celle de la Reine d’Angleterre.

Mais cela ne veut absolument pas dire que vous êtes en train de rater votre vie. Ce qui est triste, c’est d’être à l’arrêt, ou de reculer.

C’est en choisissant les domaines où vous avez la possibilité de progresser, et en posant des actes aussi modestes soient-ils, dans la bonne direction, que votre vie prendra du sens et vous apportera satisfaction.

Jour après jour, vous remporterez de petites victoires. Jour après jour, vous placerez la barre un peu plus haut. Et les choses allant en se cumulant, le progrès ira de plus en plus vite. Un jour, vous fixerez un objectif vraiment élevé, mais réaliste. Un jour, vous viserez les étoiles.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : cette lettre étant déjà très longue, j’ai mis à part les réflexions complémentaires suivantes, qui continuent sur le même sujet.

J’ai insisté sur le fait que nous sommes tous médiocres dans la plupart, sinon toutes, nos activités.

Mais qu’en est-il de ceux qui réussissent vraiment ?

Il y a bien des gens, qui arrivent à être « champions du monde », « Miss France », « Miss Monde », des PDG, des Présidents, des Rois…

Alors, comment ces personnes là se sentent-elles ? Serions-nous heureux si nous étions à leur place ?

Réfléchissons à leur situation avec réalisme.

Vous ne pouvez pas devenir PDG d’une multinationale si vous n’acceptez pas de travailler 80 heures par semaine, de négliger votre conjoint, votre famille, votre santé. Votre maison devient pour vous un hôtel comme les autres, car vous passez votre temps dans les avions à faire le tour du monde. Ce mode de vie plaît à certaines personnes particulières, mais il est inacceptable pour la plupart des gens.

Vous ne pouvez pas devenir actrice célèbre à Hollywood sans vous mêler (et plus que ça) à une population de producteurs, scénaristes et autres, dont les mœurs peu recommandables s’étalent désormais dans tous les journaux.

Vous ne pouvez pas devenir champion olympique sans tout sacrifier à votre entraînement, vos compétitions, et, sauf très rares exceptions, abandonner tout investissement dans un autre domaine d’excellence.

Enfin, même si vous arrivez très haut, Président des Etats-Unis par exemple, le fait est que se profile très rapidement une élection qui peut tout remettre en cause. Les Jeux Olympiques ont lieu tous les quatre ans.

Et l’expérience montre que les gens supportent encore plus mal de « tomber », après avoir connu la « réussite ».

C’est pourquoi il est si difficile d’être une personne à « succès » :

  • L’acteur le plus admiré d’Hollywood, Johnny Depp, est alcoolique, ruiné, et a été quitté par toutes les femmes qui ont cherché à vivre avec lui ;
  • Les plus belles actrices vivent dans l’angoisse de vieillir et savent que ceux-là mêmes qui les adoraient seront les premiers à se moquer d’elles lorsqu’elles perdront leurs attraits ;
  • Le plus célèbre champion de foot, Diego Maradona, est détruit par la cocaïne, le plus célèbre chanteur, Mickaël Jackson, n’était plus qu’un fantôme à la fin de sa triste vie ;
  • Ceux qui arrivent à se faire élire présidents de la République, ne finissent jamais aimés de tous, mais au contraire détestés. Savez-vous qu’Obama était, à la même période, aussi impopulaire que Donald Trump ? [1] Que Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont tous les trois fini parmi les personnalités les plus détestées de France ?

La vérité, c’est que nous sommes tous dans le même bateau : partout, la médiocrité nous rattrape.

Cela vaut pour nous les Hommes, mais aussi pour les choses : la plupart des maisons sont un peu mal fichues, la plupart des airs de musique sont mal joués, la plupart des plats sont mal cuisinés, la plupart des vêtements mal ajustés, la plupart des accessoires sont démodés, la plupart des outils sont rouillés, la plupart des arbres n’ont pas poussé comme il auraient pu.

Puisque c’est ainsi que fonctionne le monde, la nature, les Hommes et les choses, cela nous confirme qu’il est aberrant de prendre comme référence les idéaux de réussite absolue. Regardons où nous étions hier, où nous sommes aujourd’hui, et essayons, demain d’avoir fait un petit pas dans la bonne direction.

Prenons comme référence nous-même. Cela nous permet de reprendre pied, reprendre le contact avec la réalité, retrouver une dynamique positive.

Alors, qu’allez-vous faire aujourd’hui pour, par exemple, améliorer un petit peu votre santé, votre nutrition ?

JMD

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Les 8 vitamines et nutriments qui donnent des ongles solides

Chère lectrice, cher lecteur,

Nous avons tous des ongles différents, même si ces différences sont moins visibles que pour les cheveux ou les yeux.

Tous ne poussent pas (du tout !) à la même vitesse. Certains sont durs, d’autres mous, fendillés, cassants, surtout chez les femmes.

Certains ont des taches blanches, d’autres non. Ces taches restent d’ailleurs à l’heure actuelle un mystère. Elles ne sont, en tout cas, pas causées par un manque de calcium, ainsi qu’on le raconte souvent. J’en parle plus loin.

Alors voici ce que vous devez savoir sur les ongles, et ce que vous pouvez faire pour leur donner une bonne santé.

Les ongles sont utiles

Nos ongles protègent le bout de nos doigts des chocs, des blessures, des objets coupants ou pointus. Ils sont extrêmement sensibles car très innervés (plein de nerfs). L’avantage est qu’ils nous aident à repérer et à attraper les tout petits objets. L’inconvénient, c’est qu’ils font extrêmement mal quand on les pince ou les écrase !

Sans eux, nous ne serions pas aussi habiles pour les petits travaux manuels.

Nos ongles de pied, eux aussi, sont importants : ils augmentent la sensibilité et la stabilité de nos orteils, nous aidant à tenir en équilibre.

Sans toujours en mesurer l’importance, nos ongles nous permettent de « bien » nous gratter, c’est-à-dire d’enlever les choses qui nous gênent sur notre peau. On s’en aperçoit quand on essaye de se gratter avec autre chose : c’est désagréable et moins efficace.

Les ongles poussent à des vitesses différentes

Plus nos doigts et nos orteils sont longs, plus nos ongles poussent vite. Autre curiosité : les femmes enceintes ont les ongles qui poussent plus vite.

Ils poussent à partir de la base, sous la peau, dans une zone appelée « matrice de l’ongle ». Pour cela, ils ont besoin de vitamines, de minéraux et d’autres nutriments, que nous allons voir plus loin, pour former de la kératine et du collagène, les principaux composants des ongles.

Thyroïde, psoriasis ou malnutrition ?

Si vous avez les ongles qui poussent très (trop) vite, vérifiez votre thyroïde. C’est un signe possible d’hyperthyroïdie (glande thyroïde qui marche trop fort). Cela peut aussi être lié à un psoriasis : un renouvellement trop rapide des cellules de la peau, qui tombent en plaque et forment des plaques rouges douloureuses.

À l’inverse, des ongles qui poussent trop lentement et qui sont de mauvaise qualité sont signes de malnutrition.

Voici les nutriments à prendre pour corriger le problème [1].

1) Biotine

La biotine est une vitamine du groupe B, connue sous le nom de vitamine B7, coenzyme R et vitamine H.

Elle participe au métabolisme des acides aminés essentiels à la croissance des ongles.

Dans une étude sur 35 personnes souffrant d’ongles cassants, 2,5 mg de biotine par jour pendant une longue période (entre 6 semaines et 7 mois) ont amélioré les symptômes chez 63 % des participants [2].

Les carences en biotine sont rares et il n’y a pas d’apport journalier recommandé. Cette vitamine se trouve dans le jaune d’œuf, la levure, l’avocat, la patate douce et les noix, mais elle est surtout concentrée dans les abats, en particulier le foie.

2) Autres vitamines

D’autres vitamines du groupe B sont aussi importantes pour la santé des ongles.

La vitamine B12 joue un rôle dans l’absorption du fer et le développement des globules rouges. Si vous manquez de vitamine B12 (fréquent chez les végétaliens), vos ongles prennent une teinte bleutée, avec une pigmentation brune.

Les folates, ou vitamine B9, sont aussi nécessaires pour la formation de nouvelles cellules et la croissance des ongles. Un manque de folates rend les ongles cassants [3].

Pour en prévenir les carences, les adultes doivent prendre 2,4 microgrammes de vitamine B12 et 400 microgrammes de folates.

Vous trouvez les folates dans les légumes verts, les haricots et pois, les lentilles, les noix et les avocats. La vitamine B12 se trouve dans la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers.

3) Fer

Le fer permet aux globules rouges de transporter l’oxygène jusqu’aux ongles. Si vous manquez de fer, la matrice de vos ongles est mal oxygénée. Cela provoque des stries verticales sur les ongles, ou bien ceux-ci peuvent prendre une forme concave, en forme de cuillère [4].

Les carences en fer sont rares pour les hommes, mais fréquentes chez les femmes, surtout si elles ont des règles abondantes. Il est difficile de faire des recommandations générales sur la quantité de fer à prendre, car cela dépend du statut de chacun. Trop de fer provoque un stress oxydatif néfaste dans l’organisme.

Les compléments en fer ne doivent être pris qu’en cas de déficit avéré, validé par une prise de sang.

Le fer se trouve dans la viande, le poisson, les œufs, les légumes verts, les arachides et les haricots, mais son absorption augmente avec la prise de vitamine C.

Vous pouvez, par exemple, manger des oranges, des kiwis ou des avocats (très riches en vitamine C) au même repas que les aliments riches en fer cités ci-dessus.

4) Magnésium

Le magnésium est un minéral très important. Il est impliqué dans plus de 300 réactions dans votre corps, dont la synthèse des protéines, nécessaire pour faire pousser les ongles.

Les stries verticales sur les ongles peuvent être le signe d’un manque de magnésium.

Il faut en prendre 400 à 420 mg par jour pour les hommes, 310-320 mg par jour pour les femmes. Vous en trouvez dans les céréales complètes, les amandes, le cacao, les bananes, le quinoa, les noix de cajou, les haricots noirs, les légumes verts.

À noter que les déficits en magnésium sont extrêmement répandus. Environ 75 % de la population française est touchée [5].

5) Protéines

Les ongles sont faits essentiellement d’une protéine fibreuse appelée la kératine. C’est elle qui donne à nos ongles leur solidité et leur capacité à se déformer sans se casser.

Manger beaucoup de protéines est essentiel pour augmenter la production de kératine : viande, poisson, légumineuses, noix, graines.

C’est un conseil de santé très utile, qui vous servira aussi pour maintenir et augmenter votre masse musculaire.

Les recommandations nutritionnelles pour les protéines sont sous-estimées. Sauf maladie des reins, elles peuvent représenter 25 à 35 % de votre alimentation.

6) Acides gras oméga-3

Les ongles ont besoin d’être lubrifiés pour être souples et brillants, et ce sont les oméga-3 qui font cela.

Les oméga-3 sont anti-inflammatoires et protègent la matrice de l’ongle. Le manque d’oméga-3 peut contribuer à rendre les ongles secs et cassants [6].

Il faut en absorber 1,5 g par jour pour les hommes, 1,1 g pour les femmes. Cela semble peu, mais ces acides gras sont rares dans la nourriture, et surtout dans la diète occidentale moderne.

Les oméga-3 se trouvent dans les poissons gras (saumon, maquereau, hareng, sardine, anchois), mais aussi dans les œufs de poules nourries aux graines de lin, dans les noix, l’huile de colza, l’huile de lin et le pourpier.

7) Vitamine C

La vitamine C est essentielle à la synthèse du collagène, une protéine qui donne leur forme et leur solidité à de nombreux tissus, et qui forme la brique de base des ongles, des cheveux et des dents.

Le manque de vitamine C donne des ongles cassants et ralentit leur croissance [7].

L’être humain est le seul « animal » incapable de produire sa propre vitamine C. Celle-ci provient forcément de notre nourriture : dans les agrumes, les kiwis, les fraises, les tomates, les poivrons et les légumes verts.

Les poivrons rouges contiennent deux fois plus de vitamine C que les oranges.

8) Zinc

Le zinc est nécessaire à de nombreuses réactions dans le corps, dont la division des cellules.

Les ongles sont faits de cellules qui grandissent et se divisent rapidement. Ils ont donc besoin de beaucoup de zinc [8].

Il faut 11 mg de zinc par jour pour les hommes, 8 mg pour les femmes.

Les protéines animales, les amandes, le soja, les petits pois en sont riches.

Si vous avez des taches blanches sur les ongles, il est possible que le zinc les fasse disparaître. Ce n’est pas sûr, cependant, ces taches étant encore aujourd’hui un mystère pour la médecine. Chez les personnes en bonne santé, les taches blanches ne sont associées à aucun problème physique ni psychologique connu.

Privilégiez l’alimentation

Beaucoup de sociétés proposent des compléments alimentaires pour renforcer les ongles. Mais seuls les compléments de biotine ont, pour l’instant, montré un effet possible.

Il est important cependant de noter que le manque de vitamines, de minéraux et de nutriments essentiels peut influencer négativement votre santé, et pas seulement la qualité de vos ongles.

Essayez de soigner votre alimentation pour augmenter vos apports en nutriments. Ce n’est pas si compliqué car, en lisant ma lettre d’aujourd’hui, vous avez certainement remarqué que ce sont un peu toujours les mêmes aliments qui sont conseillés pour leur richesse nutritionnelle.

Si vous vous apercevez malgré tout que vous n’y arrivez pas, il sera alors nécessaire de prendre un bon complément multivitamines et minéraux, plus du magnésium et des oméga-3 sous forme de gélules.

Pour les protéines, envisagez de prendre un complément hyperprotéiné en même temps que votre repas de midi, sauf si vous parvenez à manger assez de viande, de poisson, d’œufs, de légumineuses et de noix.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Hé non, c’est le contraire : être trop maigre est, en réalité, pire qu’être trop gros !

Chère lectrice, cher lecteur,

Une étude qui vient de sortir montre qu’une personne sur deux aux États-Unis [1] cherche à maigrir. Cette folie de la maigreur fait aussi des ravages chez nous.

Cette obsession des kilos en trop occulte les recherches qui prouvent qu’un léger « surpoids » augmente l’espérance de vie [2].

Elle occulte un autre problème qui est pour moi aussi grave, sinon plus :

l’homme (et la femme) n’est pas attiré par les angles, les os, les tendons, la dureté… Il préfère les courbes, la douceur, la chaleur et la tendresse des chairs !

Pour la santé, il est meilleur d’avoir des réserves !

Les personnes « fortes » ont plus de protéines et de graisses qui leur servent à lutter contre les maladies.

En effet, le système immunitaire (défenses naturelles) est un gros consommateur de protéines (muscles). C’est avec elles qu’il fabrique les anticorps qui luttent contre les microbes.

Les réserves de protéines (muscles) servent aussi à cicatriser, à fabriquer des enzymes, des hormones, des acides aminés nécessaires au fonctionnement du cerveau (fabrication des neurotransmetteurs).

Cela est d’autant plus important que les maladies infectieuses coupent l’appétit.

Une personne qui a de la fièvre, se recroqueville. Elle lutte contre les microbes, mais elle ne mange plus. Elle « tape » dans ses réserves. C’est pour ça qu’on maigrit quand on est malade.

Les personnes qui ont des réserves luttent mieux et soutiennent le combat plus longtemps.

C’est la même chose pour le cancer. Tuer les cellules cancéreuses sollicite très fortement le système immunitaire. D’importantes quantités de protéines sont consommées, provoquant un amaigrissement rapide du patient, aggravé par la chimio et la radiothérapie qui compliquent ou stoppent l’assimilation des nutriments.

Notons enfin que les maladies digestives (reflux, ulcères, maladie de Crohn, rectocolite) compliquent l’alimentation. Elles freinent l’assimilation des nutriments.

On comprend que le surpoids, dans toutes ces situations, est un avantage.

Les femmes qui font le mauvais choix

Et, pourtant, notre société encourage la maigreur excessive.

Beaucoup de femmes, surtout les jeunes, sont convaincues qu’elles seraient plus belles si elles avaient moins de formes.

Dans la plupart des cas, c’est une erreur. L’image qu’elles voient dans le miroir ne correspond pas à la réalité, au regard des autres.

Et l’attirance pour la maigreur fait le lit d’une maladie répandue chez les personnes âgées : la sarcopénie.

Sarcopénie : dès 30 ans, muscles et os commencent à fondre

Les vieux médecins ne vous parleront pas souvent de « sarcopénie ».

C’est, en effet, un terme médical nouveau. Il n’a été « inventé » qu’en 1989, et sa définition « officielle » ne date que de 2010.

Il s’agit de la baisse de la force musculaire et des performances physiques liée à la fonte des muscles et du squelette. La sarcopénie dégrade l’état physique général, avec :

  • une augmentation du risque de chute, et donc de fractures, d’hémorragies, de handicap ;
  • un ralentissement des réflexes, avec risques d’accidents de la route, d’accidents ménagers ;
  • une incapacité progressive à effectuer des gestes quotidiens et de l’exercice physique, avec une baisse de la qualité de vie et une vulnérabilité face à la dépression ;
  • une perte d’autonomie, une dépendance.

La fonte musculaire commence dès 30 ans

La fonte musculaire commence dès 30 ans. C’est donc dès cet âge qu’il faut en prendre conscience et compenser par un mode de vie et une alimentation adaptés.

Mais l’accélération est brutale à partir de 50 ans.

Le nombre des fibres musculaires diminue de 30 à 40 % entre 50 et 80 ans, expliquant l’étonnant changement physique qui a lieu à ce moment-là, la personne pouvant devenir pratiquement méconnaissable.

Lutter contre la sarcopénie et la maigreur excessive

Dès 50 ans, il est indispensable de lutter contre la fonte osseuse et musculaire en veillant à ses apports en protéines.

La quantité idéale de protéines à manger est de 1,5 g par kilo, ce qui représente 90 g pour une personne de 60 kg.

Les œufs, la viande, le poisson, les crustacés, les légumes secs (lentilles, haricots, pois cassés, pois chiches), les oléagineux (noix, noisettes, amandes), le fromage et les yaourts de chèvre ou de brebis sont d’excellentes sources de protéines. Attention, toutefois : comme tous les aliments, ils contiennent de l’eau, des glucides, des graisses ; donc, évidemment, vous n’ingurgitez pas 100 g de protéines quand vous mangez 100 g de viande.

Sachez que tous ces aliments « riches en protéines » ne contiennent, en réalité, que 1/5 de protéines, soit 20 g pour 100 g. Il vous faut donc manger 450 g par jour de tous ces aliments pour atteindre la cible de 90 mg.

Faites un bon mélange équilibré (végétal/animal/œufs et laitages) pour maximiser l’assimilation et garantir un apport des onze acides aminés essentiels, qui sont ceux que notre corps ne peut pas produire lui-même et dont il a absolument besoin (d’où leur nom d’« essentiels »). Ils sont en quantités variables dans les aliments cités ci-dessus, d’où la nécessité de consommer des sources variées de protéines.

Mangez des légumes et fruits frais, riches en potassium. Ils sont « basiques », ou « alcalins », et sauront compenser l’acidité produite par la digestion des protéines.

Les compléments hyperprotéinés

Si vous ne mangez pas assez de protéines, vous pouvez prendre des compléments hyperprotéinés. Ils ont mauvaise réputation. On les accuse de provoquer des blocages des reins, une acidification du corps.

Il est vrai que vous devez vous en méfier si vous avez une maladie des reins (consultez votre médecin).

Néanmoins, si vos reins fonctionnent normalement et que vous mangez des légumes et des fruits, vous n’avez pas à vous inquiéter. Vous pouvez prendre sans aucun problème un complément hyperprotéiné au déjeuner, car c’est dans la journée que vous solliciterez et régénérerez vos muscles. L’excès de protéines risque, sinon, d’être stocké sous forme de graisses.

Autres compléments nutritionnels

Pour combattre la sarcopénie, vous devez renforcer vos os et vos muscles par un apport adéquat de vitamine C (au moins 500 mg par jour, réparti en plusieurs prises) et de vitamine D (5 000 UI par jour).

Prenez, en plus, 100 à 500 mg de leucine par jour – c’est une acide aminé qui stimule la croissance des muscles –, de la créatine, du coQ10, qui augmente l’énergie cellulaire (et donc celle des cellules musculaires).

Prenez enfin du zinc (10 à 15 mg). Vous améliorerez votre immunité et consommerez moins de protéines en cas d’infection.

Exercices à haute intensité

Arrive maintenant le moment des bonnes nouvelles.

Non, vous n’allez pas être obligé de courir, de faire du vélo ou de nager pendant des heures et des heures.

Certes, les études ont montré que les entraînements d’endurance (20 à 40 min, quatre fois par semaine) augmentaient le volume musculaire des personnes de plus de 60 ans.

Mais ce n’est pas la seule solution.

Pour gagner du volume de muscles, vous pouvez aussi choisir de faire des efforts courts et intenses, répétés 6 à 8 fois : par exemple, sprinter 30 secondes, marcher 30 secondes pour récupérer, et recommencer 6 à 8 fois.

Soulever des poids 12 à 15 fois de suite, arrêter 40 secondes, puis recommencer 3 ou 4 séries semblables.

Etc.

Ces exercices sollicitent énormément les muscles, même s’ils prennent beaucoup moins de temps. Ils sont adaptés aux personnes qui n’ont pas le temps, ou le goût, de faire de longues séances de sport.

Apprêtez-vous à redécouvrir la vie

Lorsque vous commencez votre programme d’entraînement, vous devez évidemment vous contenter d’efforts modérés. Mais, au fur et à mesure des semaines, vous pourrez vous permettre de monter en intensité : sprinter plus vite, soulever des poids plus lourds. C’est ainsi que vos muscles prendront du volume le plus rapidement possible.

Vous regagnerez votre équilibre, vous aurez à nouveau de bonnes réserves pour lutter contre les maladies (infectieuses, cancer) ou passer au-dessus de problèmes digestifs provisoires.

Votre silhouette paraîtra plus énergique, plus agréable à regarder.

Vous vous tiendrez plus droit. Votre moral, lui aussi, se redressera.

C’est une des choses les plus importantes que vous puissiez faire pour gagner en longévité. Alors ne perdez plus de temps !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Une soirée barbecue = 200 000 cigarettes ??

Chère lectrice, cher lecteur,

La saison des barbecues bat son plein, et peut-être ressentez-vous déjà, confusément, que toute cette graisse brûlée, ce sel, ces chips, ces boissons sucrées ne font pas de bien à votre corps.

Vous avez raison : le charbon du barbecue dégage des dioxines, des hydrocarbures aromatiques polycycliques et des acides aminés hétérocycliques toxiques, et ce en grande quantité.

Selon l’association écologiste Robin des Bois :

« La combustion des deux kilos de charbon de bois utilisés au cours d’une soirée barbecue de deux heures, avec une grillade de quatre steaks, une grillade de quatre morceaux de dinde et une grillade de huit grosses saucisses, génère de douze à vingt-deux nanogrammes de dioxines, soit l’équivalent de cent vingt mille à deux cent vingt mille cigarettes. » [1]

Bien entendu, cette comparaison suppose d’avaler toute la fumée d’un barbecue pendant deux heures, ce qui est évidemment impossible.

Il n’empêche que le barbecue, tel qu’il est habituellement pratiqué, procure une quantité énorme de produits de glycation avancés (ou AGE), des composés toxiques qui se forment sous l’effet de la chaleur intense des braises sur les protéines de la viande.

Les AGE augmentent le risque d’Alzheimer et de démence. [2] Les hydrocarbures ont des effets cancérigènes.

Alors voici cinq conseils utiles pour des barbecues sains, plus réussis et plus agréables :

1) Faites mariner vos viandes dans du vin ou de la bière avant de les faire griller.

Le vin, rouge en particulier, est riche en antioxydants, qui pénètrent dans la viande et neutralisent pour partie les radicaux libres produits par la cuisson au barbecue.

Vous renforcerez l’effet en ajoutant dans votre marinade des épices et herbes aromatiques riches en antioxydant : poivre, curcuma, paprika, thym, curry, thym, estragon, ail, etc.

Les marinades servaient autrefois surtout à attendrir la viande, lui ôter son goût lorsqu’elle était trop « avancée », alors que n’existait pas le réfrigérateur. Néanmoins, laissez toujours vos marinades au frais.

2) Faites précuire votre viande à la vapeur ou au four à basse température (80 °C)

Si vous sortez vos viandes du frigo pour les mettre directement sur le barbecue, vous devrez les laisser plus – trop – longtemps pour qu’elles soient chaudes à l’intérieur.

Faites précuire vos viandes à la vapeur ou au four basse température, et n’utilisez le barbecue que pour les finir. Vous éviterez de les carboniser, mais aussi de les dessécher.

3) Utilisez un barbecue vertical

Le barbecue classique est horizontal : la grille est posée au-dessus des braises. Vos viandes ne récoltent donc pas que la chaleur : elles se gorgent aussi des hydrocarbures cancérigènes de la combustion.

Dans les rôtisseries professionnelles, vous remarquez que les viandes sont mises à côté, et non au-dessus des flammes.

Le barbecue à cuisson vertical est la solution.

À noter que, en l’absence de broches ou de grilles en fer, il est probable que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs déposaient leur nourriture à côté du feu, posées sur de grosses pierres chaudes, plutôt qu’au-dessus.

4) Prévoyez à l’avance tout ce dont vous avez besoin

Il s’agit là d’un conseil tout simple, mais c’est peut-être le plus important de la liste.

Assurez-vous d’avoir tout sous la main avant de commencer : la viande, les marinades, les légumes, les plats, le combustible, les ustensiles, les herbes, le tablier, les protections, serviettes, sopalin et maniques, et même des boissons fraîches à portée de main.

Le but est d’éviter de vous absenter et ainsi d’abandonner le barbecue en cours de route.

Le barbecue est toujours délicat. Il doit être suivi comme le lait sur le feu. L’expérience montre que c’est en général au moment où vous partez que tout se met à flamber et que vous retrouvez votre viande carbonisée, donc particulièrement toxique.

5) Que manger et boire avec la viande ??

Vous devinez déjà ce que je vais dire : si le barbecue est si mauvais pour la santé, c’est aussi, et peut-être surtout, à cause de toutes les « cochonneries » que l’on mange et boit avec.

Trop souvent, toute l’énergie est mise à l’allumer, griller, et on se contente pour le reste de déboucher des cannettes de bière ou de soda, ouvrir un paquet de chips ou de biscuits d’apéritifs.

Le plaisir du barbecue sera pourtant multiplié si les viandes grillées sont agrémentées de bonne salade verte au citron, huile d’olive et herbes fraîches, de tomates, poivrons, aubergines, oignons éventuellement grillés eux-aussi, olives, thé glacé maison, melon, pastèque, etc.

Vous ne sacrifierez rien de l’esprit festif du barbecue en mangeant toutes ces bonnes choses. Au contraire, ce sera l’occasion de le faire plus souvent, sans scrupule ni arrière-pensée car vous mangerez sain.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Les manifestants se divisent. Qui pourra les réconcilier ?

Chère lectrice, cher lecteur,

Je vous propose de quitter ce matin le sujet des vitamines, nutriments et plantes naturelles pour méditer sur un sujet de santé plus large.

Il s’agit d’un incident qui a eu lieu la semaine dernière à la Gay Pride de Londres, dimanche 7 juillet 2018. [1]

Cet incident est une illustration extraordinaire des espoirs, débats et conflits provoqués par les nouvelles possibilités de la médecine moderne.

Franchement, vous m’en auriez parlé il y a 10 ans, j’aurais refusé de croire que cela serait un jour possible. Et pourtant :

Les « transgenres » accusés de détruire les lesbiennes

Tout a commencé lorsqu’un groupe de femmes lesbiennes ont réussi à prendre la tête du défilé avec une bannière accusant les actives « transgenres » de vouloir les détruire : [2]


En tête du défilé de la Gay Pride de Londres
 du 7 juillet 2018, des lesbiennes féministes accusent les militants transgenres d’ « éradiquer les lesbiennes » et font scandale.

Pour elles, le problème est si grave qu’elles appellent désormais toutes les lesbiennes à ne plus participer à aucune manifestation « LGBT » comme la Gay Pride ! [3]

Explications

Les « activistes transgenres » sont les personnes qui revendiquent le droit pour les femmes qui le souhaitent de se déclarer hommes, et vice versa, mais aussi de changer de statut sexuel à volonté (pour devenir bi, indéterminé, neutre, etc.)

Mais cela pose, selon ces lesbiennes féministes, plusieurs graves problèmes pratiques qui vont contre le droit des femmes lesbiennes : [4]

1) « Les lesbiennes disparaissent »

Le premier problème est que l’activisme transgenre ferait, selon elles, disparaître les lesbiennes.

En effet, chaque fois qu’une femme lesbienne change de genre pour devenir homme, le couple anciennement constitué de deux femmes lesbiennes devient un banal couple constitué d’un homme et d’une femme !

Cela fait donc deux lesbiennes qui disparaissent, puisque la lesbienne qui reste en couple avec une femme devenue homme ne peut plus être authentiquement désignée comme lesbienne !!

Mais ce n’est pas leur seul motif de colère. Le second va au-delà des questions de principe :

2) Les lesbiennes qui veulent devenir hommes subissent des procédures médicales « mutilantes », « inutiles », « homophobes » et « misogynes »

Ces femmes, qui militent au nom des valeurs du féminisme et du lesbianisme, accusent les militants transgenres de promouvoir :

« la transition médicale des lesbiennes et le recours à des médicaments dangereux (bloqueurs d’hormones non testés, Lupron, etc.) ainsi que des opérations chirurgicales non nécessaires sur des corps de femmes parfaitement sains. »

Les traitements hormonaux et la chirurgie transgenre peuvent provoquer, dénoncent-elles, de dramatiques mutilations chez les femmes, surtout lorsqu’elles rejettent dans un second temps leur identité « trans ».

Ces « traitements » ne sont pas du tout des façons de guérir, affirme Max Robinson, une femme de 21 ans qui s’était précédemment identifiée comme homme, et qui regrette aujourd’hui d’avoir pris des hormones mâles et de s’être fait amputer des seins. [5]

Les hormones pour changer de sexe prises après la puberté peuvent provoquer de graves problèmes de santé. Prendre de la testostérone à haute dose pour une femme augmente le risque de kyste ovarien et provoque une modification irréversible des cordes vocales.

Ces lesbiennes féministes estiment donc qu’il s’agit d’« une forme d’abus médical misogyne contre les lesbiennes. »

Pourquoi, en effet, pousser une femme lesbienne à devenir un homme, si ce n’est parce qu’être une femme serait problématique ? Et pourquoi vouloir créer des spécimens nouveaux du genre « homme » oppressif ?

Les efforts des militants transgenres s’apparentent donc selon elles à une attaque pour détruire l’identité homosexuelle et lesbienne mais aussi une atteinte au combat des féministes pour promouvoir le droit d’être une femme.

3) Certains transgenres exagèrent (et on se demande s’ils ne se moquent pas du monde !!)

Enfin, ces femmes relèvent un problème nouveau, dont le grand public évidemment n’était sans doute pas conscient.

Accrochez-vous :

Elles s’inquiètent de la multiplication des cas d’hommes hétérosexuels qui s’identifient comme femmes lesbiennes.

Ce sont des « transgenres » d’un nouveau genre, justement. Des hommes qui restent hommes, gardent leurs parties génitales, mais déclarent qu’ils sont des « femmes lesbiennes » et ainsi…. revendiquent le droit de prendre comme partenaires sexuelles des femmes lesbiennes !!

Cela paraît incroyable mais pourtant, le principe même des transgenres est que chacun est libre de déclarer l’identité de genre qu’il souhaite, sans aucune restriction. Selon eux, rien ne doit donc interdire à un homme de se déclarer lesbienne.

Moyennant quoi, ces personnes « forcent les lesbiennes à accepter le pénis comme un organe sexuelle féminin, et ainsi promeuvent l’accouplement entre des parties génitales mâles et femelles comme une forme de sexualité lesbienne. »

On ne saurait évidemment accepter un tel scandale !!

Le maire de Londres entre dans la bagarre

Le maire de Londres Sadiq Khan, qui défilait à la Gay Pride a virulemment pris position contre ces femmes, qu’il accuse de « transphobie ».

« La Gay Pride consiste à célébrer les différences et la formidable communauté LGBT+ de Londres », a déclaré son porte-parole au journal Pinknews.

« Cela consiste à montrer aux gens du monde entier que dans notre belle ville, vous êtes libre d’être qui vous avez envie d’être et aimer qui vous avez envie d’aimer. La grande majorité des personnes présentes à la manifestation d’aujourd’hui respectent et soutiennent cela, et le Maire condamne la petite minorité qui ne le fait pas. » [6]

Ces déclarations sont issues du magazine LGBTI+ « Pinknews ».

Mon point de vue sur le sujet

Personne ne me demande mon avis sur la question mais, vous me connaissez, je me laisse souvent aller à le donner malgré tout.

Ici à Santé Nature Innovation, nous ne sommes pas des spécialistes des théories transgenres, même si nous suivons cela d’un œil curieux.

Il s’agit après tout de la santé des gens, et de plus en plus il y a des implications médicales et chirurgicales.

Notre principe fondamental, c’est d’essayer d’éviter les médicaments, les opérations, les ablations d’organes, etc.

Maintenant, ce n’est qu’une règle générale qui, comme toutes les règles, ouvre le champ à de nombreuses exceptions.

Je rejoins les lesbiennes féministes qui estiment que les militants transgenres prennent des risques en encourageant les interventions médicales potentiellement nocives, surtout quand elles sont irréversibles.

Pour le reste, leurs arguments me paraissent tirés par les cheveux.

Elles ont ouvert un débat qui ne me paraît offrir aucune possibilité de réconciliation avec leurs adversaires. Leur seule solution est de se tenir éloignés les uns des autres, autrement cela ne peut que dégénérer en bataille rangée.

Les problèmes ont déjà commencé d’ailleurs. Les organisateurs de la Gay Pride sont aujourd’hui mis en cause et appelés à démissionner pour avoir permis à ces femmes de prendre la tête du défilé. [7] Ils vont devoir statuer sur la présence de ces militantes féministes lesbiennes, réunies dans le collectif “Get the L out” (« Sortir le L d’ici », qui est une allusion au L de lesbienne dans LBGTI+), à la prochaine manifestation.

La Gay Pride revendique être le lieu d’expression de toutes les différences et de lutter contre toutes les exclusions. Je ne sais comment ils vont gérer cet épineux problème.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Bonjour, pour cette chronique, une évidence : une bactérie est un procaryote. Sans vous vouloir faire de fixation obsessionnelle, nous poursuivons sur les ions métalliques (encore des surprises !). Nous ferons un petit détour vers la médecine traditionnelle...

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Activez vos organes « camion de poubelle »

Les émonctoires sont nos organes « camion de poubelle », qui évacuent les déchets de notre corps, et les sécrétions surabondantes ou nuisibles.

Nos principaux émonctoires sont les suivants :

  • Le foie détruit les poisons du sang, notamment les substances ammoniaquées toxiques issues du métabolisme, les polluants et les restes de médicaments. On appelle cela la « clairance hépatique » ; les déchets du foie entrent dans la bile, qui est envoyée dans les intestins pour être évacués.
  • Les reins filtrent le sang : urée, minéraux, divers acides et restes de médicaments ;
  • Les intestins évacuent les déchets de notre alimentation et les cellules mortes de nos organes internes ; des masses de substances toxiques peuvent stagner dans l’intestin, se putréfier, voire former de véritables « plaques de vernis » ; une bonne flore intestinale et un transit régulier témoignent au contraire d’intestins en bonne santé ;
  • La peau évacue elle-aussi toxines et des sels minéraux, semblables à celles des urines, mais aussi des hormones et des graisses via les glandes séborrhées ;
  • Les poumons filtrent les éventuelles bactéries et petits caillots du sang pour éviter qu’elles n’aillent se loger dans le cœur ou le cerveau ; ils servent aussi bien sûr à décharger le dioxyde de carbone du sang.

L’insuffisance des grands émonctoires, tels que le rein et le foie, entraîne une auto-intoxication de l’organisme.

Stimuler et nettoyer les émonctoires

La naturopathie préconise de stimuler nos émonctoires, mais aussi de les nettoyer :

  • Foie et pancréas : augmenter la production de bile et de sucs pancréatiques par la consommation de plantes médicinales adaptées ;
  • Intestins : purifier via des cures régulières d’aliments hypotoxiques (fuir les produits laitiers de vache, les sucres, farines, grillades) voire de jeune, lavements aux tisanes ;
  • Reins : empêcher la formation de cristaux venant bouchers les canaux des reins (calculs) grâce à une alimentation riche en potassium (légumes et fruits, surtout pomme de terre avec la peau, avocat, haricots, banane) et en calcium. En cas de prédisposition aux calcul rénaux, éviter les aliments les plus riches en oxalate : épinard, rhubarbe, bette, arachide, betteraves, chocolat, thé ;
  • Poumons : favoriser la circulation du sang et les échanges gazeux des poumons par le sport dans une environnement pur, éviter bien sûr les fumées (tabac, gaz d’échappements, bougie, papier d’Arménie), produits irritants (produits d’entretien ménager) ;
  • Peau : faire des activités qui font transpirer (sport, bains de vapeur, sauna), pour éliminer les déchets cristaloïdaux (sueur) et colloïdaux (sébum) de a peau.

Alimentation

Le régime hypotoxique (Dr Seignalet) est le régime par excellence pour purifier les émonctoires. Mais vous obtiendrez un effet choc par un jeune hydrique actif (jeune avec eau et tisane, et exercices sportifs) dans la nature sauvage.

Si vous n’êtes pas assez en forme pour un tel changement de régime, suivre dans tous les cas un régime à index glycémique (IG) le plus bas possible. L’acné, qui est une affection typique d’encrassage, classée par la naturopathie parmi les maladies à « colles », diminue fortement grâce à un régime à IG faible.

Une étude randomisée a été effectuée à ce sujet auprès de 43 adolescents et adultes souffrant d’acné. Au bout de 3 mois, le groupe « IG bas » a connu et une atténuation significative de son acné, et perdu en moyenne 3 kg. [1]

Le régime à IG faible consiste tout simplement à manger des aliments à IG faible. Il y en a énormément. Ce sont tous les aliments qui ne se transforment pas trop vite en glucose quand vous les mangez, et qui ainsi évitent de provoquer une montée trop rapide de votre niveau de glucose sanguin au moment des repas.

Vous trouverez en référence de ce message un tableau qui classe les aliments selon leur IG. Les aliments en vert sont ceux qu’il faut favoriser. Ceux en orange sont ceux qu’on peut se permettre parfois. Ceux en rouge doivent être évités. [2]

Le système du classement IG est amusant car très contre-intuitif. Vous découvrez avec étonnement que la bière (IG = 110) fait monter le taux de glucose dans le sang bien plus vite qu’une gaufre au sucre (IG = 75). Que la brioche (IG = 70) est bien mieux classée que la farine de riz (95) ou que le céleri rave cuit (IG = 85).

Dépuration printanière et automnale

En accompagnement du régime IG, prévoir une dépuration printanière ou automnale, surtout si le régime n’est pas respecté.

Une dépuration est une procédure pour débarrasser le corps de ses impuretés. Les médecins d’autrefois purgeaient les malades pour « dépurer le sang ». [3]

Je vous livre ici les conseils du célèbre naturopathe Didier Le Bail : [4]

En pratique :

 Draineur général : Gemmo-complexe spécial drainage sur une base de sève de bouleau  Draineur général : Gemmo-complexe spécial drainage sur une base de sève de bouleau
Draineur cutané : Orme champêtre bourgeon (Ulmus campestris) en extrait concentré 10 gouttes à diluer dans la c. à soupe du gemmo-complexe spécial drainage.
Draineur hépatique : Extraction intégrale de végétaux bio (brocoli, romarin, artichaut, chardon-Marie, curcuma, citron, carotte…) 3 gélules le soir avant le dîner
3 gélules le soir avant le dîner 1 à 2 gélules le matin à jeun (2 si troubles intestinaux

La gemmothérapie est la médecine des plantes fondée par le Dr Pol Henry, qui recourt aux tissus les plus jeunes des plantes en croissance : bourgeons, radicelles, jeunes pousses. Ils sont préparés par macération dans un mélange d’eau, de glycérine et d’alcool, pour obtenir un extrait qu’on nomme « macérat glycériné ».

Selon la théorie du Dr Pol Henry, le tissu végétal formé par les cellules se divisant rapidement et qui constitue la zone de croissance des plantes, contient toute l’énergie informative nécessaire au développement des arbres. Les bourgeons posséderaient donc à la fois les propriétés médicinales du fruit, de la fleur, des feuilles, de l’écorce, etc.

Cette cure est à démarrer au moment de l’équinoxe du printemps (19-21 mars) et de celui d’automne (22-23 septembre), pendant 10 jours.

Des émonctoires sains, grâce à une bonne hygiène de vie et une cure régulière de dépuration, doivent vous apporter :

  • Plus d’énergie, moins de fatigue et d’anxiété ;
  • Une peau douce, une chevelure abondante, des ongles sans craquelures ;
  • De meilleures défenses naturelles ;
  • Une meilleure assimilation des aliments ;
  • Moins de problèmes de transpiration, ballonnements, mauvaise haleine ;
  • Un meilleur sommeil ;
  • une sexualité active.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Le cannabis légal n’est pas le cannabis drogue

Chère lectrice, cher lecteur,

C’est la folie du cannabis « légal » en ce moment.

Des boutiques ouvrent partout. Des fêtes s’organisent. Bientôt, ce seront des spots publicitaires à la télévision, il y en aura à la kermesse dans les écoles primaires, si l’on en croit les promoteurs du mouvement !

Alors, bientôt toute la société « droguée », avec l’approbation de la police ??

Pas du tout.

Car ce cannabis « légal » n’a rien à voir avec le cannabis « drogue » qui se trafique dans les rues.

Voici ce qui se passe vraiment

Vous avez peut-être entendu dire que le cannabis était une plante utilisée depuis des millénaires dans la médecine chinoise, présente par les rites védiques (médecine traditionnelle indienne), que dans la Bible elle était recommandée, etc [1].

Qu’elle aurait d’innombrables vertus thérapeutiques, qu’elle avait malheureusement été interdite par les autorités, mais qu’enfin, cette interdiction ridicule venait d’être levée.

Que vous avez de la chance de pouvoir maintenant acheter un médicament à base de cannabis (le Sativex) et de vous en procurer dans des boutiques qui affichent la fameuse feuille pointue, symbole de la révolution sexuelle et culturelle des années 60 et 70.

En réalité, le cannabis « légal » qui est désormais autorisé à la vente n’est tout simplement pas du cannabis, tel qu’on l’entend à la Brigade des stupéfiants.

De nombreuses sous-variétés de cannabis ne contiennent pas la substance qui fait planer

Le cannabis est une espèce végétale plus connue en Europe sous le nom de « chanvre ».

Il est inutile d’essayer de vous « envoyer en l’air » en fumant du chanvre européen traditionnel, plante agricole fibreuse qu’on cultivait pour fabriquer des cordes, des sacs en toile, du papier.

Le chanvre qui fait « planer » est une sous-espèce originaire d’Inde. Il est riche en THC (tétrahydrocannabinol). Le THC est une substance « psychotrope », c’est-à-dire qu’elle modifie profondément le fonctionnement du cerveau. Plus la plante est riche en THC, plus l’effet psychotrope est fort.

C’est pourquoi le cannabis riche en THC est classifié comme drogue. Celui qui en consomme n’est plus en possession de tous ses moyens. En général, au début, le THC désinhibe, détend, apporte du bien-être. Mais ce n’est pas toujours le cas, car il provoque, au contraire, parfois de terribles nausées et angoisses. La personne sous emprise du THC n’est plus en mesure de conduire une voiture ni de manier des outils dangereux.

Sur le long terme, elle risque la dépression. Et même, le THC augmente le risque de schizophrénie, une très grave (et incurable) maladie mentale.

C’est pourquoi il est néfaste qu’un jeune enfant se mette à fumer du cannabis riche en THC. Cela augurerait mal de ses études et de son avenir.

Le chanvre (ou cannabis) sans THC n’est pas une drogue

Mais le chanvre européen pauvre en THC n’est pas vraiment une drogue.

Il n’altère pas le fonctionnement du cerveau. Vous ne « planez » pas quand vous le fumez.

Par contre, il est considéré comme une plante médicinale, puisqu’il contient du CBD, un autre actif qui, lui, aurait des effets antischizophrénie et antipsychotiques selon des études réalisées sur des rongeurs.

Le CBD aurait même l’étonnante faculté d’atténuer les effets du THC grâce à ses vertus neuroprotectrices [2]. Le CBD serait donc une sorte d’anticannabis.

Retour au bon sens

Lorsque les autorités ont interdit la « drogue » cannabis, elles n’ont pas fait dans la dentelle. Elles ont interdit tous les types de chanvres.

Après des décennies de controverses, les défenseurs des plantes médicinales sont enfin parvenus à leur faire entendre raison : à partir du moment où le chanvre contient peu de THC, il est normal de le légaliser. En effet, non seulement il n’est pas dangereux pour la santé, non seulement il ne fait pas « planer », mais en plus il a des applications thérapeutiques intéressantes grâce à sa teneur en CBD !!

Selon l’autorité suisse de santé (Swissmédic), le CBD « réduirait leffet psychotrope du THC. Dun point de vue thérapeutique, il pourrait avoir des effets antioxydants, anti-inflammatoires, anticonvulsifs, antiémétiques (saignements), anxiolytiques, hypnotiques ou antipsychotiques [3] ».

À l’issue d’intenses négociations, les autorités ont donc accepté de légaliser le chanvre (ou cannabis) riche en CBD et très pauvre en THC.

Pour être légaux, les extraits de cannabis riches en CBD doivent contenir moins de 0,2 % de THC, ce qui est une dose négligeable.

En pratique, les Autorités françaises sont encore plus sévères et n’autorisent que les extraits de cannabis qui contiennent du CBD mais aucune trace détectable de THC.

De multiples effets thérapeutiques intéressants

Le cannabis riche en CBD (et pauvre en THC) a une efficacité prouvée, ou des effets prometteurs, pour aider à lutter contre [4] :

  • les nausées (d’où son usage en accompagnement des chimiothérapies) ;
  • les douleurs ;
  • la sclérose en plaques ;
  • l’épilepsie ;
  • les problèmes neuropsychiatriques.

Dans un récent communiqué de l’université de Wollongong (Australie), le Dr Katrina Green affirme que le CBD n’a pas d’effets positifs sur la mémoire et la capacité d’apprentissage des personnes en bonne santé mentale, mais pourrait les améliorer chez les personnes victimes de maladies cognitives, dont la maladie d’Alzheimer, la méningite, l’encéphalopathie hépatique.

Le cannabis riche en CBD (et pauvre en THC) pourrait, en outre, réduire le syndrome de Tourette, qui se caractérise par des tics physiques et verbaux involontaires très handicapants socialement.

Une étude préliminaire, menée par des chercheurs de l’université de Toronto, a montré que les personnes qui avaient inhalé du cannabis riche en CBD avaient connu une diminution de leurs tics de 60 %, et 18 des 19 participants de l’étude ont constaté une « forte amélioration » de leur état [5].

Faut-il essayer tout de suite ?

Le marché du « cannabis légal » étant tout jeune, il est surtout occupé aujourd’hui par des acteurs « opportunistes » dont il est difficile de mesurer le sérieux.

Il faut savoir qu’États-Unis, qui a plus de recul que nous sur la légalisation du CBD, seuls 30 % des produits vendus sur Internet contenaient la quantité de CBD indiquée sur l’étiquette (étude du Journal of the American Medical Association, novembre 2017) [6] !

Bien que le CBD ne soit pas dangereux, il est néanmoins essentiel de savoir quelle quantité vous en absorbez.

De plus, beaucoup de produits à base de cannabis contenaient, en réalité, plus de THC qu’indiqué. C’est un problème qui peut valoir un retrait de licence en cas de contrôle et, bien sûr, avec tous les accidents et problèmes de santé possibles qui sont liés au cannabis drogue.

Je reste donc en alerte sur ce sujet et vous donnerai plus d’informations sur les sources fiables de cannabis plante médicinale (riche en CBD, pauvre en THC) dès que j’en aurai connaissance de façon sûre.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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