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Prononcez le mot « belle-mère » et déjà tout le monde ricane, s’attend à des méchancetés.

Mais mes beaux-parents vivent (la plupart du temps) chez nous et j’en suis très heureux.

Pour la vie en communauté

Mes beaux-parents sont trop vieux, fatigués, et malades pour travailler à l’extérieur.

Mais à deux, ils ont largement assez de force pour nous aider à surveiller nos enfants. Et nos enfants adorent ! C’est mille fois mieux qu’une nounou, une babysitter !!

Mes beaux-parents, eux, sont ravis aussi.

Plutôt que de s’ennuyer, regarder la télévision, ou rester en face à face avec leurs amis qui commencent, eux aussi, à vieillir, ils passent beaucoup de temps avec leurs petits-enfants.

Ils vont les chercher à l’école, leur donnent leur goûter, surveillent leurs devoirs, les emmènent au parc.

Mon beau-père, médecin, enseigne l’anatomie, la physiologie et la thérapeutique à ma fille Carine qui se prépare aux études de médecine. Il lit mes lettres sur la santé et m’en parle souvent en riant.

Ma belle-mère, professeur de lettre, aide mon autre fille à préparer son bac français.

Ils nous aident également, pour les courses, les repas, le ménage. Cela nous fait économiser beaucoup de temps et d’énergie.

Réciproquement, ils font d’importantes économies à vivre chez nous car ils n’ont pas d’assurances, de factures, ou de réparations à payer.

Tout le monde est gagnant.

En fin de compte, ce système mutuellement bénéfique n’est qu’un retour à ce qui s’est fait depuis des millénaires dans toutes les civilisations, à toutes les époques. Les anciens aidaient les jeunes.

La solitude pire pour la santé que l’obésité et le tabac

Dans une étude qui a fait beaucoup de bruit cette année, et dont j’ai déjà parlé, Julianne Holt-Lunstad, professeur de psychologie à l’Université Brigham Young (USA), a montré que les relations sociales sont absolument indispensables pour la santé.[1]

La solitude multiplie par deux le risque de décès précoce.

« L’effet est comparable au risque de fumer jusqu’à 15 cigarettes par jour », explique-t-elle. « Il dépasse le risque de la consommation d’alcool, de la sédentarité, de l’obésité, et de la pollution. »[2]

Pour mes beaux-parents aussi, je m’aperçois tous les jours combien le contact avec leurs petits-enfants, et, oserais-je dire, avec nous, leur fait de bien.

Ils sont moins souvent malades, plus enjoués, sortent plus souvent, sont donc en meilleure forme physique, mangent mieux puisqu’ils suivent le rythme des repas familiaux, etc.

Cela fait partie des avantages de vivre à trois générations sous le même toit.

Gérer les conflits

Ce tableau idyllique des relations avec mes beaux-parents doit bien comporter des ombres ?

Evidemment, oui.

Mes beaux-parents, comme tous les beaux-parents, ont leurs défauts, leurs manies, leurs phobies, leurs humeurs…

Comment gérer ?

Un studio avec sa propre entrée

D’abord, une chose très importante :

Nous avons la chance considérable d’avoir un studio indépendant, avec sa propre entrée, où ils logent. Ce qui veut dire qu’ils n’habitent pas réellement chez nous, même s’ils sont sous le même toit.

Ni moi ni mon épouse n’allons jamais dans ce studio (nos enfants par contre, oui, et ils adorent car là ils ont le droit de tout faire !).

J’écris « chance considérable » mais ce n’est pas complètement un hasard non plus.

Nous avons toujours eu le projet d’habiter une maison qui aurait un petit logement à part, justement pour loger mes parents ou mes beaux-parents.

Ce fut un critère de choix important quand nous avons acheté notre maison.

Je conseille à ceux qui ont le projet d’accueillir leurs parents ou beaux-parents chez eux de faire la même chose. Et pour ceux qui ont des moyens importants, c’est encore préférable d’avoir une petite maison séparée. Par exemple, un bungalow dans le jardin.

Echange de bons procédés

Ensuite, vous l’avez compris, nous sommes dans un système où nous nous rendons vraiment service mutuellement.

Ce système gagnant-gagnant est très important pour surmonter les inévitable frustrations de la cohabitation.

Je sais que ça ne durera pas toujours. Viendra un jour où ils ne pourront plus nous aider du tout, au moins d’un point de vue pratique.

Cependant, d’ici là, nos enfants j’espère auront grandi. Et ils pourront nous aider à nous occuper de leurs grands-parents avec qui ils auront construit de solides liens d’affection.

Je pense que la charge sera supportable. Nous serons heureux de rendre à mes beaux-parents les services qu’ils ont eux aussi rendus, sans autre contrepartie que l’affection, à ma femme quand elle était petite.

Poser des limites

Mes beaux-parents prennent soin régulièrement de nous laisser seuls, et de faire des activités de leur côté.

En particulier le week-end, les vacances, le soir quand tout le monde est là, ils s’absentent même si, au fond, ils auraient parfois envie de rester et de participer aux joyeuses activités de la famille.

Ces petits « sacrifices » permettent de maintenir intact la joie de se retrouver.

Autre limite importante : dès qu’ils sentent une tension s’installer dans la famille (par exemple, entre mon épouse et moi, ou entre un de nos enfants et nous), ils s’éclipsent, plutôt que d’essayer de s’interposer.

Cette neutralité est extrêmement saine. Elle évite la contagion, et l’escalade, dans les conflits.

Etre honnête, de bonne foi

Mes beaux-parents ne prétendent pas être parfaits. Nous non plus.

Nous savons qu’ils ont des choses à nous reprocher, et vice versa.

Des explications sont parfois nécessaires, et alors nous n’hésitons pas à les avoir, sans crainte de porter atteinte à l’image si tentante, mais idéaliste et irréaliste, de la famille parfaite.

Cette honnêteté dans les rapports a beaucoup fait pour nous permettre de surmonter les difficultés.

Et enfin

Et enfin, un dernier point. Je l’ai gardé pour la fin parce que c’est sans doute le plus difficile à aborder… pour mon épouse et moi.

Mais c’est important d’avoir le courage et l’honnêteté d’en parler.

Mes beaux-parents n’essayent pas, et n’ont jamais essayé, de devenir chefs de la famille… à notre place.

C’est là une tentation souvent irrésistible pour les parents. Ce sont eux qui ont toujours eu l’autorité. Eux qui savent. Eux qui ont l’expérience. L’antériorité. Alors ils s’attendent à pouvoir n’en faire qu’à leur tête, et à exiger que leurs enfants non seulement les laissent faire, mais les approuvent !

Mais lorsque les enfants sont devenus adultes, cette « autorité » devient vite de la tyrannie.

Et c’est alors que les relations deviennent insupportables.

Pour s’entendre durablement avec leurs enfants devenus adultes, les parents doivent comprendre que les enfants, à leur tour, ont droit à leur autonomie.

Oui, il est écrit dans les Dix Commandements que les enfants doivent « honorer » leurs parents.

Mais honorer ses vieux parents, quand on est adulte, veut dire être bienveillant avec eux, les aider. Cela ne veut pas dire qu’on doit leur obéir au doigt et à l’œil comme lorsqu’on avait cinq ans.

Non, les parents n’ont pas toujours raison. Non, il arrive parfois, et même souvent, que leurs enfants devenus adultes sachent mieux qu’eux ce qu’ils veulent et doivent faire.

Mes beaux-parents respectent cela. Et nous leur en sommes d’autant plus reconnaissants que cela n’est pas si fréquent, si j’en juge par les histoires horribles que nous racontent nos amis, ou dont nous avons été témoins dans notre entourage proche.

Lorsque les parents refusent cela et cherchent par diverses stratégies plus ou moins sournoises (chantage affectif, autoritarisme, mauvaise foi, chantage à l’héritage), à contester l’autonomie de leurs enfants, le conflit est assuré et peut aller jusqu’à l’explosion de la famille.

Mes beaux-parents ont compris cela et y ont toujours fait très attention, aussi loin que je me souvienne. C’est un des points les plus importants, qui fait qu’ils sont si bienvenus chez nous !

Et si j’ose donner un conseil aux autres parents, faites comme eux.

C’est tout bête. Mais cela pourrait faire, pour les relations entre les générations et donc pour la santé et le bien-être des personnes âgées dans notre société, plus de bien que toutes les campagnes de vaccination contre la grippe (et le reste), réunies.

 

Sources :

[1] So Lonely I Could Die

[2] Why loneliness can be as unhealthy as smoking 15 cigarettes a day

 

 

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La petite ville indienne sans démences séniles

Je suis récemment tombé sur une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Pittsburgh, aux Etats-Unis. Ils ont découvert une petite ville au fin fond de l’Inde, où :

  • les habitants vivent exceptionnellement longtemps ;
  • et semblent vaccinés contre Alzheimer et les démences séniles.

L’explication de ce mystère est… ou plutôt, non, voyons si vous parvenez à deviner.

Un indice : les Rois Mages qui venaient d’Orient, et qui suivaient l’Etoile leur indiquant la crèche à Bethléem, connaissaient probablement la réponse déjà.

Les habitants de Ballabgarh gardent leurs capacités mentales jusqu’à un âge avancé

Ballabgarh est un petit village rural. Il n’avait pas été répertorié jusqu’à présent parmi les « zones bleues », ces zones qui comptent un nombre exceptionnel de centenaires en bonne santé.

Pourtant, le taux d’Alzheimer à Ballabgarh est le plus bas jamais répertorié. Il est trois fois plus bas que dans les villages américains équivalents.

Un reportage a été fait pour la télévision anglaise (BBC) :

« Lorsque le soleil se couche sur l’horizon à Ballabgarh, les anciens du village se rendent à leur lieu de rencontre habituel pour échanger des nouvelles et partager le hookah, la pipe traditionnelle. Ces sexagénaires et septuagénaires portent sur leur visage les marques d’une vie laborieuse, mais leurs esprits sont encore aiguisés. »

(Une remarque au passage : fumer régulièrement la pipe ne semble pas si désastreux pour eux. Il s’agit de tabac non transformé, sans additif, mais surtout ils n’avalent pas la fumée, contrairement à nos cigarettes qui, pour cette raison, sont une catastrophe pour les poumons et donc pour le sang, le cœur et les artères.)

Les chercheurs ont étudié toutes les causes de ce taux exceptionnellement bas de démence.

Bien sûr, ils ont commencé par rechercher le « gène magique » qui expliquerait le mystère – sans succès. Ils ont ensuite étudié une batterie d’autres facteurs : cholestérol, pression artérielle, fonction thyroïdienne, pulsations cardiaques et même taux d’alphabétisation.

Toujours rien de spécial à Ballabgarh.

Ils sont donc rentrés bredouille aux Etats-Unis.

Mais tandis qu’ils se grattent encore la tête et se caressent le menton en se demandant quel peut bien être la clé de l’énigme, il suffit de lire leur article pour s’apercevoir qu’il y a un facteur qu’ils ont complètement oublié d’étudier.

Et il s’agit de… l’alimentation !!

La solution était là, évidente, exposée à la vue de tous :

La clé du mystère était en évidence

La plupart des gens dans ces zones rurales traditionnelles cuisinent au curcuma, l’épice d’or de l’Inde. Le curcuma est une racine qui appartient à la famille du gingembre, une autre épice orientale.

Comme je vous l’ai déjà souvent indiqué, le curcuma est une des épices médicinales les plus efficaces et les plus polyvalentes. Elle figure dans plus de 6000 études scientifiques, qui ont révélé plus de 600 effets bénéfiques pour la santé.

En particulier, des études médicales de première importance ont montré que le curcuma prévient et inverse la dépression, le diabète de type 2, les maladies cardiaques et même certains cancers. Elle aide aussi à guérir les plaies ouvertes.

Mais les effets du curcuma pour le cerveau sont particulièrement clairs.

Le curcuma contre l’Alzheimer

Une revue de plusieurs études scientifiques a examiné en détail les effets du curcuma sur l’Alzheimer. Les éléments sont si nets que les chercheurs ont conclu que cette épice orientale « allait conduire à un traitement prometteur de la maladie d’Alzheimer. »

On note que c’est un polyphénol jaune vif, la curcumine, qui donne au curcuma sa couleur.

Comme souvent dans la médecine botanique, les pigments de couleur vive indiquent que la plante possède une activité biologique forte. En d’autres termes, plus la couleur d’une plante est éclatante, plus elle a d’effets sur la santé.

C’est une règle générale, qui contient bien sûr de nombreuses exceptions ; mais vous pouvez vous en servir quand vous composez vos menus. Plus il y a de couleurs dans l’assiette, mieux c’est.

Consommer le curcuma entier

Beaucoup de produits naturels sur le marché contiennent de la curcumine. Mais il ne faut pas oublier que la plupart des études scientifiques, réalisées depuis des décennies, se sont penchées sur le curcuma entier, inclus dans une alimentation de type traditionnelle.

Dans la mesure où la plante entière contient de nombreux autres actifs agissant de façon synergique, je recommande en priorité de consommer le curcuma dans la cuisine, comme le font les habitants de Ballabgarh.

Vous pouvez en consommer en quantité sans redouter une quelconque toxicité

Le seul risque du curcuma sont les taches jaunes redoutables sur les tissus. C’est un colorant d’une puissance exceptionnelle. Comme les Indiens, qui sont souvent habillés tout de blanc, apprenons à manger avec une extrême propreté pour ne jamais tâcher ni nos habits ni nos nappes !

Vous pourrez alors sans crainte en ajouter à toutes vos soupes, purées, plats de légumes, viandes mijotées.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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L’erreur à éviter en cas d’insomnies

Chère lectrice, cher lecteur,

La chambre est calme, à bonne température, les rideaux sont tirés. Vous avez bu votre camomille au miel pour favoriser le sommeil et vous vous glissez sous l’édredon. Les draps frais caressent votre peau.

Vous posez avec délice votre tête sur l’oreiller parfumé à la lavande, l’huile essentielle du sommeil.

Vous vous préparez à une longue nuit d’un sommeil réparateur. Ça tombe bien : vous êtes épuisé(e) et une grosse journée vous attend demain.

Sauf que

Sauf que vous avez le malheur de souffrir d’insomnie.

Vous le savez déjà : malgré l’épuisement, vous n’allez pas réussir à dormir. Vous allez vous réveiller dans la nuit bien avant d’avoir dormi le minimum pour être à peu près bien.

Poursuivi d’angoisses, d’idées fixes, transpirant, vous allez vous tourner et vous retourner jusqu’à vous résigner à quitter votre lit, car « ça ne sert plus à rien » d’espérer.

Ce sera l’attente des premières lueurs du jour, avec le désespoir de vous sentir pire encore que la veille : irritable, susceptible, parfois à la limite de la paranoïa, vos yeux piqueront, vos pensées seront embrouillées, votre moral sera au plancher. Peut-être aussi souffrirez-vous d’un pénible mal de tête tandis que vos membres seront mous comme du coton.

Alors surgit la tentation, bien compréhensible, d’un petit somnifère : Stilnox, Imovan, Zopiclone, Donormyl, Havlane… La solution pour quelques heures de bon sommeil dont vous avez tant besoin, n’est-elle pas à portée de main ?

Eh bien, malheureusement pas, confirment les nouvelles recherches sur le sommeil.

Ces pilules vous assomment, mais elles ne reposent pas.

Des chercheurs de l’université de Berkeley (Californie) ont constaté que les somnifères ne provoquaient pas les ondes lentes ni le sommeil paradoxal qui sont indispensables au repos du cerveau [1].

Le cerveau produit aussi, durant le sommeil, de la galanine, un produit neurochimique qui fait dormir, puis de l’orexine, qui réveille. C’est l’alternance subtile de l’un puis de l’autre qui nous permet de passer, normalement, de l’état de sommeil à l’état éveillé, si opposés.

Bien entendu, les somnifères ne sont pas capables de reproduire ni les ondes ni les substances neurochimiques.

La médecine ne sait pas comment vous faire dormir

La triste vérité est là : la médecine la plus moderne sait vous anesthésier, vous faire perdre conscience, vous paralyser, vous plonger dans un coma artificiel.

Mais elle ne sait toujours pas comment vous faire dormir.

Avec les somnifères, ce qui se passe dans votre cerveau na rien à voir avec le cycle normal du sommeil.

C’est pourquoi les personnes sous somnifère se sentent si mal la journée, perdent la mémoire, et ont un risque multiplié d’Alzheimer.

Elles ne se reposent pas vraiment la nuit. Les notices des somnifères, d’ailleurs, avertissent d’éviter d’innombrables activités comme conduire un véhicule ou manipuler des outils dangereux après la prise de ces médicaments.

La seule solution pour vous reposer est donc de retrouver le sommeil naturel.

Solutions pour retrouver un sommeil naturel

Avant de recourir à des solutions médicinales, même à base de produits naturels, pensez à chercher en vous ce qui ne va pas.

Si, par exemple, vous avez des angoisses trop fortes, provoquées par des problèmes réels, alors toutes les plantes, compléments, huiles essentielles du monde ne serviront à rien.

Vous n’obtiendrez pas le « sommeil du juste » tant que vous n’aurez pas résolu, au moins partiellement, vos problèmes.

En effet, nous sommes programmés pour être en alerte et rester éveillés lorsque nous nous sentons en danger. Si vous vous sentez très menacé (dans votre vie affective, votre travail, ou autre), votre corps met en route des mécanismes de survie. Ils vont vous tenir éveillé pour vous protéger, et vous donner le temps et l’énergie de trouver la solution.

Si ces mécanismes sont actifs chez vous, vous n’avez pas le choix : profitez du temps éveillé pour régler votre problème. De toute façon, votre corps ne vous accordera pas le repos tant que ce ne sera pas fait.

Les solutions douces, type camomille, tisane de passiflore ou même mélatonine et autres vitamines, échoueront.

Si vous ne faites rien, si vous restez dans la situation inconfortable où vous êtes, ces mécanismes de survie vont vous réveiller encore et encore et encore. Ils détraqueront votre horloge biologique.

« Plus facile à dire qu’à faire ! »

« Plus facile à dire qu’à faire », me répondrez-vous. « Mes angoisses sont profondes, insurmontables, et mes problèmes ne se régleront pas d’un claquement de doigts. »

Vous avez raison.

Bien souvent, ce n’est malheureusement pas en quelques instants que l’on peut retrouver un sommeil lourd, paisible, réparateur, pour des décennies.

Il faut que la vie soit en ordre. Il faut avoir la conscience tranquille. Il ne faut pas se sentir comme un oiseau sur la branche, ni comme une feuille morte qui va là où le vent la pousse.

Il faut avoir un toit, solide, sur sa tête, et ne pas craindre d’être enseveli à tout instant par sa maison qui s’écroulerait parce que bâtie sur le sable !

Il faut avoir quelques économies sur un compte en sécurité. Il faut avoir des assurances qui nous protègent en cas de pépin. Il faut pouvoir compter sur un réseau familial, d’amis, de voisins.

Parfois, ce sont des semaines, des mois de travail ou des années pour réaliser cela. Souvent, il faut se faire aider par des personnes vraiment bienveillantes, aimantes, qui ont à cœur votre bien.

Cela demande aussi de réfléchir, de lire des livres de sagesse et, régulièrement, de faire une retraite au calme, ou même en silence total, quelques jours, pour s’arrêter, faire le point, et s’assurer que l’on va dans la bonne direction.

C’est compliqué, tout ça, bien sûr.

Mais finalement, c’est cela, vivre.

Faire toutes ces choses, ou la plupart d’entre elles si possible. C’est ainsi qu’on bâtit une vie équilibrée, durable, et c’est comme cela que reviendra, miraculeusement, le sommeil, le repos bien mérité.

Ce sera alors le moment de donner le « coup de pouce » bien agréable des plantes et compléments qui font dormir… encore mieux.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources de cette lettre : 

[1] http://ift.tt/2CpZsef

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Piégé par son cerveau, il meurt de froid

Chère lectrice, cher lecteur,

Je vais vous raconter une triste histoire. Celle d’un marin pris au piège de son cerveau.

Elle se passe dans les années 50. Sur un bateau anglais.

Un homme entre dans une chambre froide. Et quelques secondes plus tard, « CLAC ! » La porte s’est refermée.

L’homme se retourne. Il essaye d’ouvrir la porte, tape, hurle. Mais personne ne lui répond. Il est coincé dans la chambre froide !

Il sait deux choses : en quelques heures, avec cette température, il va mourir de froid. Et personne n’ouvrira la porte avant plusieurs jours.

Il trouve alors un petit bout de métal grâce auquel il va écrire ce qu’il ressentira heure par heure.

Quelques jours plus tard, ses collègues ouvrent le réfrigérateur et le trouvent mort de froid.

À côté de lui, le récit détaillé de son agonie.

Il est emmené à la morgue, où il présente tous les signes d’une personne morte de froid.

Jusqu’ici, l’histoire n’est pas extraordinaire. Un détail avait cependant échappé au défunt : le système de réfrigération de la chambre froide n’était pas en marche !

L’homme était tellement persuadé qu’il allait geler qu’il en est mort. [1]

 

Notre inconscient, l’électron libre de notre cerveau

Cette histoire en dit long sur les capacités de notre inconscient.

Les scientifiques le savent. Pour cette raison, beaucoup d’expériences sont menées en double aveugle. Ni le médecin ni le patient ne savent si la pilule que le premier donne au second est un placebo (faux médicament) ou le vrai médicament.

Et, la plupart du temps, les personnes ayant pris un placebo observent des améliorations (et, certains, même des effets secondaires) : dans 20 à 80 % des cas selon les maladies !

L’inconscient est difficile à contrôler. En revanche, vous pouvez l’apprivoiser.

S’automanipuler avec la PNL

Vous pouvez apprivoiser votre inconscient avec une technique employée en PNL.

La Programmation Neuro-Linguistique est une approche psychologique développée dans les années 70. [2]

Elle peut être utilisée pour s’automanipuler et repose sur quatre techniques :

  • le recadrage ;
  • l’ancrage ;
  • la dissociation ;
  • la synchronisation.

Celle qui nous intéresse aujourd’hui est « l’ancrage », qui est une réponse automatique de notre corps à une situation donnée. En particulier, apprendre à nous détendre face à une situation stressante.

Cachés dans notre quotidien, les ancrages sont partout

Permettez-moi de me répéter : l’ancrage est une réponse automatique de notre corps à une situation donnée.

Nous avons tous des ancrages. Ça peut être un souvenir marquant. Par exemple, quand je repense à ma grand-mère, son parfum me revient. Et je me remémore mon enfance heureuse avec mes cousins, mes oncles et mes tantes…

Marcel Proust, dans son livre À la recherche du temps perdu, décrit la texture, le goût et l’odeur de la madeleine de son enfance. C’est la célèbre « madeleine de Proust ». [3]

D’autres ancrages peuvent se créer à force de répétitions. Le scientifique russe Pavlov l’a prouvé dans « l’expérience de la cloche ».

Tous les jours, Pavlov donnait à manger à son chien en faisant sonner une cloche. Après quelques semaines, il lui suffisait de faire retentir la cloche pour que le chien se mette à saliver.

Pour le chien de Pavlov, le son de la cloche était devenu synonyme de nourriture.

Nous pouvons nous servir du principe de l’ancrage pour nous automanipuler. Nous créer nous-même des ancrages. Cela afin de vivre différemment les situations pénibles.

Vous pouvez le faire pour vous donner confiance en vous, pour vous déstresser. Mais vous pouvez aussi y recourir pour lutter contre les maux de tête ou les douleurs, par exemple.

Les cinq étapes pour reprogrammer votre cerveau

Voici les étapes pour créer un ancrage puissant.

Dans un premier temps, commencez par vous mettre dans un endroit calme, dans lequel vous vous sentirez en sécurité.

L’idéal est de vous tenir assis dans un endroit familier et rassurant.

Étape 1 : La préparation

Asseyez-vous sur une chaise avec le dos bien droit. Le menton, le plexus et le bas-ventre bien alignés. Posez votre main droite sur votre ventre et mettez la gauche dans votre dos. Si vous êtes gaucher, vous pouvez inverser les mains.

Fermez les yeux et respirez doucement par le nez. Concentrez-vous et prenez conscience du mouvement de votre ventre qui se gonfle et se dégonfle.

Faites bien attention à ne bouger que le ventre. [4]

Étape 2 : La visualisation

Pensez à un moment particulièrement heureux de votre vie. Celui qui encore maintenant vous fait vibrer. Un moment où vous n’aviez aucune douleur.

Étape 3 : Ressentez l’émotion 

Repassez dans votre tête toute cette expérience. Ce que vous avez senti à ce moment-là. À quoi pensiez-vous ? Qui était présent ? Quelles étaient les odeurs ? Quelles étaient les couleurs ?

Il faut que vous puissiez revivre toute la scène comme si vous y étiez.

Étape 4 : Le stimulus

Choisissez un geste qui sera votre stimulus. Ça peut être faire claquer ses doigts, se frotter les mains, jouer avec son alliance, etc.

C’est sur ce stimulus que vous allez ancrer votre émotion.

Étape 5 : L’ancrage

Remémorez votre souvenir et associez-y votre stimulus. Faites-le plusieurs fois pour que le moment et votre stimulus soient bien associés. [5]

Pour que l’ancrage soit profond, il faut que vous le répétiez régulièrement pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Cet exercice est efficace pour lutter contre le stress, l’angoisse, la déprime.

Au moment où vous toucherez votre anneau, par exemple, surgiront dans votre esprit les joyeux moments de votre enfance, qui viendront faire « concurrence » dans votre cerveau aux pensées négatives.

Mais vous pouvez aussi l’utiliser pour lutter contre la douleur.

Plus le point d’ancrage sera fort, plus la douleur s’atténuera. C’est ainsi que les maîtres yogi, et les « fakirs », sont capables de résister aux grandes douleurs comme les brûlures de charbons ardents, ou les incisions d’objets acérés dans la peau.

Dans Le Lotus bleu, Tintin admire les performances d’un fakir. Même avec un bon ancrage, je vous déconseille d’essayer d’en faire autant.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources de cette lettre : 

[1] : Encyclopédie du savoir relatif et absolu de Bernard Werber.

[2] : http://ift.tt/1LSnrAd

[3] : http://ift.tt/2lchFVP

[4] : http://ift.tt/1ocahlI

[5] : http://ift.tt/1zFlT5H

http://ift.tt/2l0q67c

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10 merveilleux contes de Noël

Chère lectrice, cher lecteur,

À une époque où tout est rapide, éphémère, individualiste… reste une pause les 24 et 25 décembre.

Se retrouver en famille. Voir les yeux des enfants pétiller de bonheur en ouvrant les cadeaux. Sentir les grands-parents tressaillir de joie. Écouter des chants de Noël. Partager un bon repas.

Pour moi, ces moments ont toujours été magiques.

Régulièrement, des lecteurs reconnaissants de Santé Nature Innovation m’envoient un pot de miel de leur production personnelle, des herbiers de fleurs médicinales séchées, un dessin, un poème…

Mais les plus beaux cadeaux que je reçois, ce sont ces messages qui arrivent au fil de l’eau de lecteurs qui témoignent avoir retrouvé la santé. Alors, pour Noël, je voulais partager avec vous certains de ces cadeaux.

Joyeux Noël et… À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

71 ans et toujours en pleine forme

« Je pense très souvent à la dose de courage qu’il vous faut pour nous apporter ces connaissances que je considère comme vitales.

Depuis que j’y ai accès, beaucoup de choses ont changé dans ma vie. Mon corps de 71 ans ne me pose plus aucun problème.

J’ai même réussi à me sortir d’un très mauvais pas il y a 2 ans et demi. J’ai eu la malaria + typhoïde (contractée à la clinique) avec un coma, le tout compliqué par une encéphalopathie. […]

J’ai décidé de vivre jusqu’à 120 ans sur mes deux jambes et avec toute ma tête. […]

Bien amicalement. »

Micheline V.

Il arrête le gluten suite aux lettres de SNI

« Grâce aux lettres de Jean-Marc Dupuis, j’ai d’abord grandement amélioré mes performances sportives. Puis je me suis aperçu que mon bien-être quotidien s’était amélioré significativement. […]

En réduisant le gluten, moi qui étais un gros mangeur de pain, j’ai retrouvé l’énergie que j’avais il y a 20 ans. […]

Mes affections cutanées momentanées et mes désagréments digestifs […] ont complètement disparu.

Mon avis est que la majorité des personnes intervenant sur le site de Santé Nature Innovation […] méritent largement leur coin de paradis avec tout le confort s’il vous plaît ! »

Tom E.

Plus de cholestérol, ni d’effets secondaires

« Bonjour à tous,

Il y a environ 25 ans, on m’a prescrit des médicaments anticholestérol.

Progressivement j’ai eu les effets secondaires. Et douze ans plus tard, j’avais des douleurs musculaires presque incessantes, des crampes ainsi que les articulations très sensibles.

Ces douleurs me sont devenues insupportables.

J’ai donc commencé à chercher des solutions. […]

Depuis, mes douleurs musculaires ont disparu. Y compris les crampes, les articulations douloureuses, les problèmes de digestion, les problèmes respiratoires et de sinusites. […]

Merci à SNI pour l’information qui m’a permis de faire de meilleurs choix pour ma santé. » 

Maurice B.

La vie de Gildo change suite à une simple recommandation

« Je suis un lecteur fidèle et assidu de Santé Nature Innovation. C’est une mine d’or de conseils simples pour vivre en bonne santé.

Récemment mon attention a été attirée par une recommandation : « manger plus de légumes que de fruits ». C’est bénéfique comme prébiotique pour le maintien d’une bonne flore intestinale.

J’ai appliqué cette recommandation et en quelques jours j’ai constaté une amélioration de mon transit.

En effet, j’avais remarqué à plusieurs reprises, le matin, des débuts de constipation. Pourtant, je mangeais « intégral » pour le pain et le riz, un peu de légumes et énormément de fruits. Je bougeais quotidiennement : marche, vélo, QI Gong, étirements…

Une autre amélioration à laquelle je ne m’attendais pas : je dors mieux. Et je ne me lève plus qu’une seule fois la nuit pour uriner alors qu’avant je devais me lever pratiquement toutes les heures… »

Gildo P.

Le meilleur médecin du monde

« J’avais 14 ans quand, chez un médecin, j’ai soulevé le petit volet d’un tableau de la salle d’attente.

Il était écrit « voici le meilleur médecin du monde ». Derrière le volet, un miroir…

J’ai pris conscience que notre santé est d’abord entre nos mains. Laisser les autres jouer un rôle qui nous revient est absurde.

Un médecin est là pour nous aider à nous soigner. Nous sommes les 1ers acteurs de notre santé. C’est parfois très difficile et nous ne pouvons pas tout gérer seuls, c’est évident.

Les lettres de Jean-Marc Dupuis apportent un éclairage différent et essentiel, tout comme l’image que m’a renvoyée le miroir chez le médecin quand j’avais 14 ans.

Ces lettres nous font grandir et mieux nous connaître.

Merci ! Merci ! »

Géraldine G.

« Je [vous] recommande à toutes les personnes que je rencontre »

« J’étais depuis des années fâchée avec le système de santé. Je le voyais bien mal adapté, dépassé par la quantité et la diversité de maux émergents.

Grâce à SNI j’ai compris d’où venaient ces problèmes et ce décalage avec la médecine « classique ». Je me sens rassurée d’avoir à mes côtés des experts pour presque tous les maux.

Depuis SNI, avec mon mari, nous faisons du préventif. Nous avons changé notre alimentation et notre mode de consommation.

Depuis, nous nous portons bien mieux !!

Je recommande ce site à tout le monde. Je l’ai conseillé à tous mes proches et à tous les gens que je rencontre. […]

Bienvenue à tous les éveillés ! »

Pascale B.

« La phytothérapie marche vraiment ! »

« Étant moi-même soignante, je suis consciente des impacts parfois négatifs des médicaments chimiques sur le corps humain.

Et c’est la raison pour laquelle, je me suis tournée vers la phytothérapie et l’aromathérapie pour soigner les maux quotidiens et cela marche vraiment ! »

Daniella R.

Emma retrouve ses petits-enfants

Suite à ma lettre « Rendez visite à votre maman » (à retrouver ici), une de mes fidèles lectrices m’a écrit ce beau mail. (http://ift.tt/2DI1hEV)

« D’abord, un grand merci.

Je commence à recevoir l’attention dont j’avais besoin, de mon fils et de mes 2 petits-enfants.

Je vais avoir 90 ans. Depuis 2 ans, je suis dans une maison de retraite.

Mon fils travaille beaucoup et comme je me sentais trop isolée, je lui ai envoyé l’article « Rendez visite à votre maman ».

Quelque chose commence à bouger. […]

La directrice de la résidence à qui j’en ai parlé, m’a demandé de le lui envoyer.

Ça va changer aussi ici et transformer la froideur en bienveillance.

Donc, encore merci ! C’est un miracle ! »

Emma Z.

Le commentaire le plus drôle de l’année

Enfin, je vous livre le commentaire de ce lecteur facétieux et plein d’humour. Il fait partie de ceux qui m’ont autant fait rire que touché.

Monsieur Dupuis,

Vous êtes un véritable puits (sans vouloir faire de jeu de maux ! 😉 ) de connaissances et de conseils utiles !

Vous méritez d’être ministre de la santé sous un président digne de vous et respectueux de nous !

Vous m’avez soufflé de manière implicite et très talentueusement ! Chapeau bas Messire !

Votre valeur nous fait honneur !

Votre démarche altruiste et votre humble dévouement à notre bien-être n’est que glorieux !

Je lève mon verre à votre santé !

William B.

 

Merci pour les messages que vous m’écrivez chaque jour. N’hésitez pas à m’en envoyer. Même si j’y réponds rarement, chacun d’entre eux me fait chaud au cœur.

Ça m’encourage à me dépasser pour vous dénicher les meilleures infos santé.

À votre santé et encore…

Joyeux Noël !

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Le nouveau cadeau de Noël

Nous n’avons plus eu de guerre en Occident depuis 72 ans, ce qui ne s’était jamais vu.

Or la guerre, ce sont des morts, mais aussi des destructions. Après chaque guerre, il fallait reconstruire et se procurer les objets personnels disparus, perdus, volés.

Le jour de Noël, donc, mais aussi les anniversaires, les communions, étaient l’occasion de reconstituer la collection des objets personnels nécessaires : un canif, une montre, des chaussons, une encyclopédie, des jumelles, un rasoir, un petit bijou, un miroir, un tourne-disque, une lampe de bureau, un livre ou un jouet pour des enfants qui n’en avaient pas, ou peu, etc.

Mais actuellement, nous avons tant accumulé qu’il est devenu difficile de trouver des objets que les gens n’ont pas encore… en plusieurs exemplaires.

Au pied du sapin, revendre ses cadeaux sur son iPhone

Les commerçants se sont engouffrés dans la brèche en prévoyant, pour la période de Noël, de sortir de nouveaux gadgets : la nouvelle console de jeu, le nouvel iPhone, le nouveau drone…

Cela fonctionne ainsi depuis 20 ans environ. Mais le phénomène s’essouffle.

Devant la montagne de cadeaux inutiles qui s’accumulent, les gens s’aperçoivent que cela devient aberrant. Un Français sur deux, et 63 % des jeunes de 18 à 34 ans, tentent de revendre des cadeaux de Noël sur Internet, selon une étude OpinionWay.

Grâce au téléphone mobile, c’est au pied du sapin de Noël familial que la grande braderie commence :

« Dès le 24 décembre au soir, nous voyons apparaître des annonces avec les mentions comme neuf, cadeau jamais ouvert ou reçu en double », témoignait déjà à Noël dernier Olivier Mathiot, le président cofondateur de PriceMinister, un site de vente en ligne. [1]

Mais cette année, on observe un nouveau phénomène, encore plus incroyable :

Le magasin pour ceux qui ne savent absolument plus quoi acheter

Le phénomène n’est pas encore arrivé en Europe, mais il se répand aux Etats-Unis comme une traînée de poudre.

Puisque les gens ne savent plus quoi acheter, des grandes chaînes de magasin ont décidé de vider les rayons, et d’installer à la place des fauteuils et canapés pour recevoir les clients qui n’ont aucune idée de ce qu’ils pourraient bien acheter pour Noël !!!

On leur propose un café, un verre de vin, une manucure ou une séance de relooking gratuite même, à partir du moment où ils s’engagent à acheter quelque chose (sans même savoir quoi, à l’avance). [2]

Pendant qu’on s’occupe de vous, un vendeur vient s’asseoir à côté avec un iPad, et engage la conversation. Le but : vous donner des idées de ce que vous pourriez acheter.

« Avez-vous déjà pensé à ceci, cela, cela, vous pourriez offrir tel robot ménager, jouet-laser, tablette électronique extraordinaire », etc.

Du coup, le client n’a plus à réfléchir, il a juste à dire oui ou non, et à sortir sa carte de crédit à la fin de la séance. Le vendeur confirme la commande sur Internet et vous recevez le colis chez vous un ou deux jours plus tard.

Ce sont les courses de Noël façon 21e siècle.

« On n’arrête pas le progrès », disait ma grand-mère.

Ma suggestion pour un nouveau cadeau de Noël

De mon côté, je suis un peu sidéré. Sans revenir à l’époque où beaucoup d’enfants ne recevaient, pour Noël, qu’une orange ou une poupée de chiffon, j’ai une suggestion aux personnes qui ne savent plus quoi offrir :

Une jolie enveloppe avec, à l’intérieur, une belle carte de Noël avec un « bon pour une journée à deux sans téléphone mobile, sans tablette, sans jeu vidéo ni télévision. Une journée entière pour se retrouver dans un endroit beau et paisible, la nature, la forêt, pour se parler, se dire des choses essentielles, évoquer les souvenirs et les projets d’avenir. »

Quand j’étais petit et que nous faisions des promenades en famille, ma mère promettait à celui qui aurait le mieux marché, sans se plaindre, un bon pour un repas seul avec elle dans un chalet de montagne qui faisait de bonnes omelettes et de grosses crêpes au pomme délicieuses.

Je ne me souviens pas bien de l’omelette ni des crêpes. Mais je me souviens du tendre regard de ma mère, et de son sourire tandis qu’elle me parlait d’une voix douce, et qu’elle était toute pour moi.

De toute mon enfance, c’est le plus beau cadeau qu’elle m’ait offert.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

**********

Sources :

[1] Les cadeaux de Noël revendus sur Internet, c’est «mieux que les soldes»

[2] ‘Our kids were just so ungrateful’: Why some families are boycotting presents this year

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Au secours ! Ce monde devient fou

Chère lectrice, cher lecteur,

À mon âge (je ne vous dirai pas lequel…), on a vu les décennies passer, les modes se succéder.

La beauté féminine, en particulier, a changé de critères pendant ma vie comme jamais dans l’histoire de l’humanité – du moins, me semble-t-il.

Regardez Kim Kardashian, la star du moment :

N’est-ce pas extraordinaire, pour des « vieux » comme nous qui avons connu la gloire de Claudia Schiffer !!!

Souvenez-vous…

Pour nous, Claudia Schiffer était l’incarnation de la beauté féminine absolue. Ses jambes, ses yeux, ses cheveux, ses mains… On se disait qu’il était normal que le monde entier l’admire. Que voulez-vous ? Elle avait « tout » !!!

Claudia Schiffer écrabouillée par Kim Kardashian

Eh bien, figurez-vous que Claudia Schiffer, dans toute sa gloire et toute sa célébrité, n’arriva jamais à la cheville de l’actuelle popularité de Kim Kardashian.

En termes d’admirateurs, de « followers » sur Facebook ou Twitter, c’est une naine par rapport à Kim Kardashian.

En termes financiers, presque une clocharde ! Dans toute sa carrière, elle a gagné 43 millions, tandis que le seul jeu vidéo sur mobile de Kim Kardashian lui a rapporté 72 millions de dollars pour la seule année 2016 [1].

On vit dans un monde de fous.

Mais souvenez-vous encore…

Le phénomène Kate Moss et le choc Britney Spears

Entre ces deux « icônes » aux styles opposés, nous avons eu le phénomène Kate Moss, qui déjà nous avait surpris : au lieu d’une « belle plante » aux formes harmonieuses comme celles de Claudia Schiffer ou de Cyndy Crawford, qui faisait florès au même moment, on nous a expliqué que le dernier chic était en fait la maigreur extrême, limite (ou carrément) anorexique :

Ce qui ne veut pas dire qu’elle n’avait pas un charme fou, ou du moins une beauté fascinante.

Mais la vraie surprise, pour nous les anciens, c’est quand nous avons découvert dans les années 90 qui était la nouvelle idole des jeunes.

La fameuse Britney Spears :

Indéniablement, une certaine « limite » avait été franchie.

Je ne dis pas qu’elle n’ait pas de belles cuisses (on ne voit que ça !) ni qu’elle ne soit pas, d’une certaine façon, excitante pour certains.

Mais tout de même, c’est à cette époque que j’ai commencé à me sentir comme un dinosaure en voie d’extinction, dans un monde qui avait évolué plus vite que moi, et que je n’arrivais plus à suivre complètement.

Peut-être étais-je le seul, je n’en sais rien…

Mais bon…

Après Britney Spears, puis Lady Gaga, nous sommes entrés dans une ère nouvelle où la notion de « beauté féminine » n’avait plus le même sens.

Pour les femmes « normales » – si j’ai encore le droit d’utiliser ce terme –, il était devenu impossible d’entrer en compétition avec des personnes soutenues par des armées de techniciens pour leur assurer leur look toujours plus extrême.

Mais la concurrence déloyale s’aggrava, puisque bientôt, plus aucune photo, puis plus aucun film, ne sortait sans que chaque image ne soit méthodiquement retouchée par ordinateur, pour accentuer telle courbe ici, effacer là telle imperfection, modifier légèrement, mais significativement, la couleur des yeux, le volume des cheveux ou la forme des lèvres…

On en est arrivé au cas Angelina Jolie, qui se trouvait être à la fois une star (et une maman) dans la vie réelle… et, en même temps, une créature de jeu vidéo (Lara Croft) !!

Puis ce fut la course à la chirurgie esthétique, à tel point qu’on lit désormais dans les manchettes des journaux qu’une femme a pu décéder au cours d’une opération d’agrandissement de son derrière [2], ou des hommes mourir dans des opérations plus invraisemblables encore, du rallongement d’une partie de leur corps que je vous laisse deviner [3].

Mais nous n’étions pas au bout de nos surprises…

Aujourd’hui fleurissent les articles, surtout sur les sites Internet, selon lesquels la nouvelle mode, le plus grand chic, serait désormais de se choisir une compagne ou un compagnon entièrement artificiel, fait d’un squelette de métal et de chair de silicone.

Vous pouvez ainsi « commander » votre star préférée [4], votre partenaire idéal, répondant à tous vos critères sur catalogue, et même l’offrir comme cadeau de Noël. On nous explique que c’est fantastique, plus vrai que nature, on nous promet qu’ils seront bientôt capables de parler, de réagir, de s’animer !

On peut désormais acheter la star Justin Bieber en poupée de silicone pour l’avoir chez soi [5].

Je m’arrête là, nous sommes trop loin de la santé naturelle, et ça commence à faire mauvais goût.

Mais là où cela rejoint nos préoccupations, c’est que l’humanité semble ne plus savoir où donner de la tête.

La santé, un état d’équilibre général, y compris sur le plan affectif

La santé, selon la définition de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), est un état de plénitude, de satisfaction, notamment sur le plan affectif.

On n’est pas en parfaite santé mentale et affective quand on est éloigné de l’idéal d’équilibre, de santé, et donc de beauté, de son époque.

Alors je préfère être entièrement transparent.

Quand je parle, dans Santé Nature Innovation, d’être bien, de se sentir bien, d’avoir une belle peau, un beau corps, de beaux cheveux en pleine santé, je me réfère aux modèles… de ma jeunesse.

C’est peut-être complètement décalé, aujourd’hui.

Mais je dois être honnête avec vous. Mon style, c’est plutôt Claudia Schiffer, voire… plus ancien encore.

Qui se souvient, par exemple, de la délicieuse Colleen Corby, qui fit toutes les couvertures des magazines de mode dans les années 70 ?

Je ne peux pas vous dire pourquoi… mais pour moi, c’est plutôt ça, la vie naturelle, l’art de vivre sain.

Bien sûr, tout le monde n’a pas ce corps-là, et il y a autant de façons d’être belle… que d’être femme.

Mais quand je parle à mes enfants de faire attention à leur corps, de respecter leurs besoins naturels pour être heureux et en pleine santé, de faire de l’exercice pour rester en forme, c’est plutôt ce modèle-là que j’ai en tête.

Après, personne n’est obligé de me suivre. Il faut vivre avec son temps, aussi ! Et qui sait ce qui viendra après Kim Kardashian ?

Bien souvent, l’histoire se répète, tourne en rond et, après quelques excès, revient au point de départ !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources de cette lettre : 

[1] http://ift.tt/2BfbirJ

[2] http://ift.tt/2BUXuGg

[3] http://ift.tt/2udfxzz

[4] http://ift.tt/2kmpBo2

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Mes 10 conseils pour ne pas tomber malade cet hiver

Chère lectrice, cher lecteur,

Pour éviter de passer Noël au fond de votre lit, il faut vous protéger contre les infections hivernales (rhume, bronchite, otite…).

Voici quelques conseils faciles à mettre en œuvre.

Soignez votre hygiène

Les améliorations de l’hygiène, et en particulier de l’eau courante, ont joué un rôle beaucoup plus grand dans l’élimination des maladies infectieuses depuis le 19e siècle, que tous les vaccins et les antibiotiques réunis.

Se laver les mains en particulier a fait une différence énorme.

La plupart du temps en effet, nous attrapons nos virus par les mains. Les virus ne peuvent traverser la peau, mais ils pénètrent lorsque nous portons nos mains à nos yeux, notre nez, nos oreilles, où des muqueuses perméables (qui laissent passer les virus) servent de portail d’entrée aux maladies.

Je vous recommande donc de vous laver les mains régulièrement avec du savon traditionnel et de l’eau. Lavez-vous doucement quinze secondes, sans frotter trop fort pour ne pas causer d’irritation, qui offriraient elles aussi une porte d’entrée aux virus.

Après vous être lavé, séchez-vous les mains avec une serviette en papier, et servez-vous de cette serviette pour saisir la poignée de la porte de sortie si vous êtes dans des toilettes publiques.

La poignée de la porte est en effet l’endroit préféré des virus. Imaginez toutes les personnes sortant des toilettes sans s’être lavé les mains.

Les serviettes en tissu humides sont des nids à bactérie, de même que beaucoup de souffleries qui ne servent qu’à disséminer les microbes dans toute la pièce.

Les lotions antibactériennes à base d’alcool peuvent servir dans les cas où vous n’avez pas accès à de l’eau, mais elles sont moins efficaces.

Attention aux endroits que vous touchez

Souvenez-vous des conseils de votre maman et de votre instituteur : pas de doigt dans le nez, dans les oreilles, ni dans la bouche.

Outre que ce soit un spectacle peu appétissant pour votre entourage, les microbes pénètrent facilement dans le corps par les voies respiratoires et gastro-intestinales qui, contrairement au reste du corps, sont faites pour absorber les corps étranger (air, nutriments).

Se ronger les ongles présente les mêmes risques.

Ayez votre propre stylo

Vous souvenez-vous de l’époque où chacun avait son propre stylo dans sa mallette, son veston, sa poche de chemise, ou sur l’oreille, selon les professions ?

C’était une habitude qui limitait les contagions. Les stylos qui se trouvent sur les comptoirs des banques, de la poste, des magasins, sont hautement contaminés, de même que les claviers des distributeurs d’argent, les boutons d’ascenseur et les poignées des pompes à essence.

Tout le monde les touche après s’être mis les doigts on ne sait où. Des gants sont proposés dans les pompes à essence mais peu de gens les utilisent.

Je recommande aussi de passer un mouchoir sur la barre de votre caddie avant de le saisir. Et sans tomber dans la paranoïa méfiez-vous aussi des menus dans les restaurants qui sont rarement, ou jamais, nettoyés par les propriétaires et sont tripotés par les clients à longueur d’année.

Eviter les foules dans les espaces confinés… et prendre quelques compléments

Les trains, bus, avions bondés, les lieux publics surchauffés et bourrés de monde (grands magasins pour les courses de Noël), sont le rêve des microbes pour se propager.

Il n’est évidemment pas toujours possible de les éviter.

Lorsque vous avez pris toutes ces précautions, les compléments nutritionnels, pris quotidiennement, pourront faire une différence majeure pour votre immunité :

  • Vitamine C : vous en trouvez dans les baies, les brocolis, les agrumes, les poivrons, les tomates, l’avocat, le kiwi. Je recommande d’en prendre 250 mg deux fois par jour ;
  • Vitamine D : Vous trouvez de la vitamine D alimentaire dans les œufs (un tout petit peu), le foie, les poissons gras comme le thon et le saumon. Mais la vitamine D ne s’obtient en grande quantité qu’en exposant votre peau au soleil. Sinon, en complément alimentaire (1500 UI par jour au minimum) ;
  • Vitamine E : les meilleures sources de vitamine E sont les noix, les graines, les épinards et les jaunes d’œufs. Je recommande 50 mg par jour ;
  • Sélénium : les meilleures sources de sélénium sont les noix du Brésil, le thon, la volaille, l’ail, les œufs et les brocolis. (100 mcg par jour) ;
  • Zinc : ce n’est pas par hasard que l’on mange des huîtres à Noël, les huîtres étant très riches en zinc, un oligo-élément essentiel au système immunitaire. Les autres fruits de mer et le poisson doivent être consommés deux fois par semaine pour les mêmes raisons. Le problème est que les Apports Journaliers Recommandés en zinc sont aujourd’hui scandaleusement bas (10 mg), j’estime qu’il en faut au moins cinq fois plus pour une bonne protection contre la grippe. Il n’y a aucun danger jusqu’à 150 mg par jour.

Mangez équilibré

Efforcez-vous de respecter certains conseils nutritionnels de base : des légumes, surtout verts et colorés, à la vapeur douce, comme base principale, des fruits, des noix, des œufs, du poisson et de la viande sans excès.

Des produits fermentés comme la choucroute et les cornichons.

Des petits poissons gras des mers froides, au moins trois fois par semaine (sardines, maquereaux, harengs, anchois).

Des huiles vierges, crues, en favorisant l’huile d’olive, de coco, l’huile de colza pour les assaisonnements, et en éliminant les huiles industrielles (maïs, tournesol, germe de blé, soja).

Faites circuler votre sang

Malgré le froid, la pluie, la neige, continuez à sortir aussi souvent que possible. Toutes les activités physiques renforcent l’organisme et aident à lutter contre les infections.

Bien sûr, veillez à être équipé convenablement, en protégeant votre tête et votre cou, car c’est là que passent les carotides et les jugulaires, des artères et des veines de première importance. Elles peuvent vous faire perdre beaucoup de chaleur s’il fait froid.

Si vraiment vous ne pouvez pas sortir, trouvez une piscine couverte ou faites de l’exercice à l’intérieur de chez vous.

Pour un programme d’activités douces pour reprendre le sport chez vous sans équipement particulier, suivez le Dr Tran, médecin française d’origine vietnamienne, qui donne des cours de Qi Gong.

Maîtrisez votre stress

Le stress perturbe les équilibres hormonaux, ce qui affecte le système immunitaire et notre capacité à combattre les infections.

Les approches corps-esprit comme la cohérence cardiaque, la méditation en pleine conscience, l’EDMR, le Qi Gong sont des moyens efficaces de réduire votre niveau de stress.

Parfois (souvent), vous devrez toutefois accepter de prendre de grandes décisions pour changer de vie, au sens propre (déménagement, changement de carrière professionnelle, choix familial ou conjugal) pour retrouver la sérénité.

Blottissez-vous dans votre lit

Si vous accumulez le manque de sommeil, vous serez incapable de lutter contre la grippe et le rhume.

Les personnes qui dorment moins de sept heures par nuit ont trois fois plus de risque de tomber malades. Je reviens très souvent sur le sujet du sommeil dans Santé Nature Innovation car il est crucial.

Restez à l’écoute si vous avez des problèmes de ce côté-là car je vous enverrai bientôt de nouveaux conseils très importants pour mieux dormir !

Buvez thé vert et tisanes

Buvez du thé vert, des tisanes, et ajoutez-y des épices ! Badiane (anis étoilé), gingembre, clous de girofle, cannelle, cardamome… c’est le moment d’oser, avec une cuillerée de miel de forêt. Délicieux.

Ces petits plaisirs de l’hiver vous apporteront une couche supplémentaire de protection grâce aux composés anti-infectieux qu’ils contiennent.

Préparez-vous ainsi bien à Noël et…

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Ne finissez pas avec les dents de Jacquouille la Fripouille

Chère lectrice, cher lecteur,

L’état de vos dents et de vos gencives est une composante essentielle de votre santé.

Vous le savez instinctivement :

Lorsqu’une personne s’approche de vous et découvre des dents jaunies, abîmées, pourries, vous avez un mouvement de recul :

Jacquouille la Fripouille, interprété par Christian Clavier dans le film Les visiteurs

C’est logique :

Les problèmes de dents et de gencive ont des effets systémiques sur le reste de votre corps.

Ils sont un indicateur de l’état des tissus mous et de ce qui se passe partout ailleurs. Les mauvaises dents et les gencives irritées, saignantes, sont un signe précurseur important de maladies cardiaques. En effet, elles provoquent une inflammation chronique facteur d’athérosclérose, et laissent entrer dans le flux sanguin des bactéries dangereuses (streptoccocus sanguis) qui peuvent provoquer l’infarctus. [1]

Rien à voir avec le fluor

Les caries sont associées dans la publicité et les emballages de dentifrice à un manque de fluor.

Rien n’est plus éloigné de la vérité.

La santé de vos dents dépend essentiellement de votre régime alimentaire, qui influence votre microbiome (flore intestinale) qui détermine à son tour votre flore buccale (les bactéries dans votre bouche).

Ensuite, c’est une question d’hygiène buccale : brossage et fil dentaire, jet dentaire éventuellement.

La plante chinoise contre les caries

Des scientifiques chinois ont récemment découvert qu’un extrait aqueux d’une plante appelée Galla Chinensis avait de forts effets anti caries, en inhibant la production d’acide par les bactéries associées au caries, et en renforçant la résistance des dents à l’acide.

Cette plante, également appelée Wu Bei Zi, était traditionnellement utilisée contre la diarrhée et les problèmes intestinaux.

Indications pour des dents solides et saines

Si vous voulez des dents saines et solides, il faut commencer par vous soigner de l’intérieur.

L’étude des tribus primitives par le scientifique Weston A. Price, spécialiste de nutrition et dentiste de formation, a permis de déterminer les modes de vie qui, sans Colgate ni même Tonigencil, permettent aux hommes de garder de bonnes dents sans caries :

  • Se nourrir d’aliments naturels, sans transformation industrielle, et sans sucre à l’exception d’un peu de miel ou de sirop d’érable, occasionnellement ; pas de caramel, pas d’acide citrique…
  • Se nourrir d’aliments de saison et ayant poussé dans l’environnement direct ;
  • Pas de produits laitiers pasteurisés, et consommation d’aliments fermentés ;
  • Manger une majorité de produits crus
  • Toutes les cultures mangeaient certains produits animaux : graisses animales, organes.

En analysant ces découvertes, Price s’est aperçu que ce mode d’alimentation apporte environ dix fois la quantité de graisses liposolubles (solubles dans la graisse), et quatre fois plus de calcium, de minéraux et d’autres vitamines que le régime occidental moderne.

Leur régime était aussi riche en enzymes parce qu’ils mangeaient des aliments fermentés et crus, non stérilisés (la cuisson tue l’essentiel des bactéries et détruit certaines vitamines).

Plus important encore, sans doute, les indigènes mangeaient au moins dix fois plus d’acides gras oméga-3 et beaucoup moins d’oméga-6 (présents dans l’huile de tournesol, de maïs, de germe de blé). Aujourd’hui, on sait qu’une alimentation pauvre en oméga-3 et trop riche en oméga-6 est le plus court chemin vers la catastrophe.

Ne comptez pas sur le fluor

Le fluor a longtemps été présenté au public comme le minéral des dents solides. On croyait qu’il stimulait la reminéralisation des dents qui se produit par dépôt des minéraux présents dans la salive.

Aujourd’hui, on sait que cet effet du fluor est environ 100 fois plus faible qu’estimé autrefois. Le fluor transforme le principal minéral de l’émail dentaire, l’hydroxyapatite, en un matériau plus résistant aux caries appelé fluorapatite. Cependant, cette couche ne fait que 6 nanomètres d’épaisseur, autrement dit 10 000 fois moins que les cheveux, et ne protège pratiquement rien.

En revanche, l’apport de fluor, qui est à la base un poison, a de nombreux effets néfastes sur l’organisme humain. C’est un perturbateur endocrinien, il est néfaste pour les os, le cerveau, la glande thyroïde, et la glande pinéale… Il est connu comme neurotoxique, et diminue le QI des enfants.

La première cause de caries dentaires

On ne le dira jamais assez, la première cause de caries dentaires est le sucre.

Manger des bonbons, des biscuits ou boire une boisson sucrée avant de se coucher est particulièrement néfaste. L’habitude des enfants de boire un biberon de Nesquik avant de s’endormir est à proscrire absolument.

Mais cela vaut aussi pendant la journée. Le sucre est l’aliment favori des bactéries qui se trouvent sur les dents et le transforment en un acide redoutable pour l’émail.

Il est important en revanche d’augmenter vos apports de magnésium et de vitamine K2, qui fixe le magnésium et le calcium dans les os et les dents.

L’hygiène dentaire enfin est essentielle :

Les aliments qui combattent la mauvaise haleine

La mauvaise haleine ou halitose est provoquée par une mauvaise hygiène buccale. L’odeur désagréable est provoquée par des bactéries qui prolifèrent entre les dents et dans les plis microscopiques de la langue, et qui se nourrissent de restes de nourriture.

La mesure la plus importante est d’utiliser du fil dentaire ou, si vos dents sont trop serrées, un jet dentaire. Personnellement, je le fais au moins trois fois par semaine.

Je commence par un brossage de dents rapide (1 à 2 mn maxi) pour nettoyer la plaque dentaire et que mes dents soient propres. Je passe ensuite un fil dentaire avec soin entre mes dents, en veillant à bien nettoyer chaque face de chaque dent.

Puis je me brosse à nouveau les dents avec une brosse souple et un bon dentifrice à la menthe fraîche.

C’est très efficace.

Contre l’haleine à l’ail

Mais les mauvaises odeurs peuvent aussi remonter de plus profond.

L’odeur d’ail provient à l’origine des intestins : les molécules soufrées, qui donnent l’odeur caractéristique de l’haleine aillée, sont en fait passées dans les intestins, puis dans le sang, puis dans les poumons. C’est de là qu’elles sont évacuées, par le souffle, vers la bouche !

C’est pourquoi fil dentaire et brossage de dent, ainsi que bains pour la bouche, sont inefficaces contre l’haleine d’ail.

La solution est de manger du persil, de la pomme et des épinards, qui contiennent des polyphénols qui détruisent les molécules sulfurées.

Vous améliorerez le résultat en buvant de l’eau, du thé vert qui contient lui aussi des antioxydants, des fraises riches en vitamine C et de la cannelle. La cannelle contient de l’aldéhyde cinnamique qui aide à détruire les molécules odorantes.

Bain de bouche à l’huile de coco vierge

En termes de bain de bouche, enfin, je déconseille fortement les produits de supermarché qui déséquilibrent la flore bactérienne. Sur le coup, cela stérilise la bouche, mais les bactéries malodorantes reviennent en force ensuite.

Le meilleur bain de bouche se fait avec de l’huile de coco vierge, que vous gardez dans la bouche le matin, ou le soir avant de vous coucher, le plus longtemps possible, si possible 15 mn.

Faites circuler l’huile dans votre bouche, massez vos dents et vos gencives avec votre langue, c’est le meilleur moyen de rétablir l’équilibre dans votre bouche. En complément du fil dentaire mentionné ici, c’est le moyen idéal d’avoir des dents et des gencives saines et solides.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources de cette lettre : 

[1] http://ift.tt/2AqDPyd

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N’attendez pas Alzheimer pour chouchouter votre cerveau

Chère lectrice, cher lecteur,

Les souvenirs accumulés pendant votre vie constituent votre trésor.

Mais n’oubliez jamais que l’essentiel se trouve uniquement dans votre tête.

Les joies de votre enfance, les goûts et les odeurs de la maison de vos grands-parents, vos amis de jeunesse, les moments les plus fous de vos amours, votre service militaire (pour ceux qui l’ont fait), tout cela vous paraît gravé pour toujours dans votre conscience.

Nous avons l’habitude de convoquer ces souvenirs à tout moment, à la demande. Nous avons l’impression de compagnons fidèles.

Mais c’est faux.

Vos souvenirs peuvent disparaître comme des mots sur le sable

Viendra un jour où, peut-être, vos souvenirs disparaîtront de votre mémoire comme des mots tracés sur le sable et que la mer efface, ou comme de l’eau qui s’écoule par le trou du lavabo, si vous ne prenez pas soin de votre cerveau.

Ce sera alors une catastrophe. Comme si votre vie elle-même avait été passée au Round-Up.

La fresque de votre vie, naguère riche de centaines de personnages colorés, d’événements spectaculaires, de musiques, de bruits, de saveurs et de sensations, d’expériences douces ou amères, se changera peu à peu en une terre stérile, nue, désertique.

Votre vie vous paraîtra comme un trou noir. Comme si vous n’aviez jamais vécu.

Notre époque malmène nos cerveaux

Car nos cerveaux souffrent, en cette époque.

Ils sont soumis à la pollution, aux ondes électromagnétiques, à l’aluminium.

Ils subissent le bruit (40 % des personnes habitant des villes de plus de 50 000 habitants souffrent du bruit) et le manque de sommeil (chaque nuit, nous dormons une heure de moins en moyenne que nos grands-parents : cela fait 3 650 HEURES DE SOMMEIL EN MOINS par décennie).

Ils vivent dans un bain permanent d’hormones du stress, ce qui les fait vieillir prématurément.

D’où l’épidémie de démences séniles et de maladies d’Alzheimer.

Prenez soin sans tarder de votre cerveau

Ne sous-estimez pas ce qui arrivera si un jour vous perdez la tête.

Oubliées, vos expériences fascinantes, vos connaissances si difficilement acquises à l’école, pendant vos études, puis tout au long de votre carrière. Comme si vous aviez enduré tout ça pour rien.

Disparus, vos souvenirs de voyages, de vacances, de fêtes et autres bons moments, qui illuminent votre imagination quand vous êtes seul.

Dans la maladie d’Alzheimer, c’est vos rencontres, vos amitiés et même votre conjoint, vos enfants, vos parents, vos frères et sœurs, que vous oubliez.

C’est pourquoi je vous invite à prendre soin dès aujourd’hui de votre cerveau. Nourrissez-le, irriguez-le, exercez-le pour le maintenir en forme.

Mesures diététiques pour le cerveau

Les premières mesures à mettre en place pour préserver votre cerveau sont d’ordre alimentaire.

Le nutriment le plus efficace pour le cerveau, c’est l’acide docosahexaénoïque (DHA), un type d’oméga-3 à longue chaîne.

Vous en trouvez dans les poissons gras. Mais je vous recommande vivement d’en prendre quotidiennement sous forme de gélules, au moins 1 à 2 grammes par jour. Sinon, le risque est trop grand de rester sous la dose minimale.

Les études scientifiques ont prouvé encore et encore l’importance cruciale du DHA pour les fonctions cognitives et la structure du cerveau [1].

Le second nutriment le plus nécessaire pour le cerveau,c’est la vitamine B9, ou folate.

Une étude norvégienne a montré qu’un apport suffisant de folate (vitamine B9), combiné avec d’autres vitamines du groupe B (en particulier, la cobalamine ou vitamine B12) augmentait les capacités cognitives chez les personnes âgées souffrant d’une tendance à la démence [2].

On sait de longue date que les folates sont indispensables également à la formation du cerveau du nourrisson. Cela figure même dans les recommandations officielles faites aux femmes enceintes : les futures mamans sont invitées à en prendre en compléments alimentaires dans les quatre mois qui précèdent la grossesse, puis pendant toute la grossesse (400 mcg par jour) [3].

Vous pouvez, par ailleurs, protéger votre cerveau par une alimentation riche en flavonoïdes, ces composés chimiques dits « aromatiques » qui donnent leur couleur et leur odeur aux plantes.

Dans le cerveau, les flavonoïdes ont des effets « neuroprotecteurs » (c’est-à-dire protecteurs pour les neurones, les cellules du cerveau), qui mènent à la neurogenèse, ou « naissance » de nouveaux neurones, et améliorent l’irrigation sanguine du cerveau.

Mieux irrigué, le cerveau est mieux nourri et mieux oxygéné : les neurones fonctionnent plus vite, vivent plus longtemps.

À noter que les flavonoïdes ont aussi des effets anti-inflammatoires, anticancer, et protecteurs pour le cœur.

Le resvératrol du raisin, les procyanidines oligomères de l’écorce de pin (vendues sous l’appellation « pycnogénol » dans les compléments nutritionnels) sont des flavonoïdes bien connus en santé naturelle.

Mais vous en trouvez partout dans les légumes, les fruits et les fleurs, en particulier les plus colorés, les plus odorants, comme les petits fruits rouges et noirs (myrtille, cassis, groseille…).

Mangez des noix

Vous savez déjà que les noix sont un bon aliment pour le cerveau.

En naturopathie, on fait remarquer la troublante ressemblance entre la forme de la noix et celle du cerveau pour souligner que ce dernier ne peut fonctionner sans la première.

La noix et le cerveau présentent une similitude de forme étonnante, souvent soulignée par les naturopathes. 

Une nouvelle étude américaine, parue le 15 novembre 2017, a montré que les noix renforçaient les ondes du cerveau, accroissaient la capacité d’apprendre, de se souvenir, de résoudre des problèmes, de percevoir [4].

À noter que ce que les Américains appellent « noix » (nuts) ne se limite pas à nos noix. Ils parlent en fait de tous les oléagineux, en l’occurrence dans cette étude la noix de cajou, la noix de Grenoble, la noix de pécan, la pistache, la cacahuète, l’amande.

Toutes ces noix ont de fortes concentrations en flavonoïdes capables dentrer dans les zones de lhippocampe responsables de lapprentissage et de la mémoire (l’hippocampe est une zone du cerveau).

Bien entendu, certaines noix stimulent plus certaines fréquences dans le cerveau. Par exemple, les pistaches produisent l’effet le plus fort sur les ondes gamma, qui sont déterminantes pour l’apprentissage, les mouvements rapides des yeux pendant le sommeil (qui aident à fixer les souvenirs), les perceptions.

Les cacahuètes, qui sont en fait des légumineuses (comme les haricots), mais qui faisaient partie de l’étude, produisent le plus d’effet sur les ondes delta, qui sont associées à l’immunité (défenses naturelles), au sommeil profond et aux processus d’auto-guérison.

Exercice physique

L’exercice physique améliore l’irrigation sanguine du cerveau et à son oxygénation.

De plus, il développe les neurones grâce aux mouvements complexes et aux efforts de coordination entrant dans de nombreux sports d’adresse.

Si vous avez l’occasion de pratiquer la danse, allez-y ! C’est excellent pour les fonctions cérébrales, en plus du fait d’apporter du plaisir et d’établir des relations sociales qui, elles aussi, favorisent la santé du cerveau.

À noter qu’il a été prouvé que la consommation d’oméga-3 de type DHA accroissait les bienfaits de l’exercice physique sur le cerveau [5].

Mots croisés

Selon les experts de l’école de médecine de l’université d’Exeter et du King’s College de Londres au Royaume-Uni, les énigmes verbales permettent d’abaisser l’âge du cerveau de dix ans [6].

Mais toutes les activités cérébrales (mots croisés, échecs, lectures, visites, conférences…) sont bénéfiques. Le cerveau est un muscle : il se renforce lorsque vous le faites travailler.

Dormez

Enfin, et surtout, veillez à bien dormir.

Les souvenirs se fixent dans le cerveau durant les périodes de sommeil paradoxal la nuit.

Dès que vous passez une mauvaise nuit, vos neurones ralentissent, vous perdez le fil de vos idées, vous commencez à oublier des choses.

L’accumulation de mauvaises nuits de sommeil pendant des mois, voire des années, représente une catastrophe pour le cerveau.

Si vous avez du mal à dormir, prenez de la mélatonine et des plantes qui font dormir (houblon, tilleul, verveine, passiflore), changez de volets et de rideau pour que votre chambre soit bien obscure : idéalement, vous ne devez même pas voir votre main lorsque vous la mettez à 30 cm de votre visage.

Si possible, votre chambre doit être dans un calme absolu, avec une température fraîche (16 à 17 °C).

Si nous devions recevoir une « note de santé », nous Occidentaux du 21e siècle, ce serait celle des pires cancres en matière de sommeil.

Nous dormons de moins en moins, et cela a évidemment un triste effet sur notre moral et notre mémoire. C’est LE domaine sur lequel je vous invite à agir au plus vite, si vous avez en moyenne moins de sept heures de bon sommeil par nuit.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources de cette lettre :

[1] McCann J.C., Ames B.N. « Is docosahexaenoic acid, an n-3 long-chain polyunsaturated fatty acid, required for development of normal brain function ? An overview of evidence from cognitive and behavioral tests in humans and animals ». Am. J. Clin. Nutr., 2005, 82 : 281-295.

[2] Nilsson K., Gustafson L., Hultberg B. « Improvement of cognitive functions after cobalamin/folate supplementation in elderly patients with dementia and elevated plasma homocysteine ». Int. J. Geriatr. Psychiatry, 2001, 16 : 609-614.

[3] http://ift.tt/2BOuvQI

[4] http://ift.tt/2zIdDgX

[5] Wu A., Ying Z., Gomez-Pinilla F. « DHA dietary supplementation enhances the effects of exercise on synaptic plasticity and cognition ». Neuroscience.

[6] http://ift.tt/2BOuyvS

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Ces bactéries tueuses tapies dans les collectivités

Chère lectrice, cher lecteur,

Imaginez-vous en vacances à Disneyland. Vous terminez une journée merveilleuse.

C’est la grande parade du soir. Tous les personnages de Disney dansent dans leurs costumes colorés. La nuit tombe. Les feux d’artifice retentissent et illuminent le château. C’est magique.

En repartant, vous emportez de belles photos souvenirs, les fameuses oreilles de Mickey et une invitée surprise : la légionellose…

Car, oui, à Disneyland, la légionellose est reine. Et elle est plus dangereuse que la sorcière de Blanche-Neige.

Le parc Disneyland de Floride a coupé sa climatisation car il y a eu deux morts et une dizaine de malades à l’heure actuelle. [1]

Cachée dans votre clim, elle cherche sa proie

Si vous avez entendu parler de cette maladie, vous savez qu’elle aime les systèmes de climatisation qui équipent la plupart des bâtiments de collectivité : magasins, bureaux, hôpitaux, maisons de retraite, crèches, hôtels, avions, trains ou même bus ou voitures équipés de souffleries.

Une fois installée, elle a tout le loisir de vous contaminer grâce à l’air expulsé.

Entre deux à cinq jours plus tard, commence le calvaire des « heureux élus ».

D’abord, ils se sentent fiévreux. Des vagues de frissons leur parcourent le corps et un mal de tête s’installe.

Une sorte d’état grippal (appelé « maladie de Pontiac ») va durer entre deux à cinq jours.

« Pas trop grave », me direz-vous. C’est la forme la moins grave de la légionellose.

Si vous cumulez ces quatre symptômes, courez à l’hôpital

Les moins chanceux contractent la forme pulmonaire. Dans ce cas, la bactérie se manifeste, en général, entre deux à dix jours plus tard. Mais elle peut attendre jusqu’à seize ans avant d’agir !

Ceux qui en sont atteints commencent par se sentir fiévreux, avec des migraines et une perte d’appétit. En même temps, ils éprouvent une absence totale de motivation.

Si vous présentez ces symptômes, que vous commencez à tousser et, pire encore, à tousser du sang, courez immédiatement à l’hôpital le plus proche. Vous avez contracté la légionellose ! [2]

Légionellose : êtes-vous la cible ?

Sans traitement, vous avez 40 à 80 % de risque d’y passer. Si vous suivez le traitement adapté, ce taux chute à 5 à 10 %.

Si vous êtes un homme, que vous avez plus de 50 ans, que vous êtes fumeur, diabétique ou que vous avez des problèmes respiratoires, alors méfiez-vous : vous êtes sa cible privilégiée.

Dans ce cas, fuyez tout endroit climatisé.

Si même Disneyland, en principe irréprochable sur l’hygiène, est touché par la légionellose. On n’a pas fini d’entendre parler de cette bactérie.

Le syndrome des bâtiments malsains

Aujourd’hui, tout est climatisé : nos hôpitaux, nos magasins, certains de nos lieux de travail, nos voitures et bientôt nos maisons. Nous passons de plus en plus de temps dans des endroits confinés où les bactéries prolifèrent.

J’espère que la folie de la climatisation va s’arrêter, car les études ont révélé que nous nous adaptions moins bien aux écarts de températures qu’à l’époque où la climatisation n’existait pas. [3]

Le taux de mortalité grimpe en flèche dès que se produit une vague de chaud ou de froid. Cela justifie d’étranges campagnes d’information à la télévision qui auraient beaucoup surpris nos grands-parents !!

Mon astuce contre les maladies virales

Il faut songer que l’air que nous respirons dans les bâtiments climatisés se renouvelle peu, et parfois pas du tout dans les bâtiments trop bien isolés.

C’est pourquoi il est particulièrement important de se souvenir d’aérer.

Ouvrez les fenêtres, pas trop longtemps pour ne pas gaspiller d’énergie. Cinq minutes suffisent pour que la pièce s’aère. Je le fais chez moi, tous les jours, dans chacune des chambres et dans les espaces de vie commune.

Sur mon lieu de travail, j’essaye d’arriver un peu plus tôt ou de partir un peu plus tard que mes collègues pour aérer.

Ils ne le savent pas, mais je veille sur leur bien-être à eux-aussi !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources de cette lettre:

[1] : http://ift.tt/2AYZj4T

[2] : http://ift.tt/29Bprnq

[3] : Total Health, Morton Walker

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Je ne suis pas motivé

Chère lectrice, cher lecteur,

Nous sommes en décembre et les journées raccourcissent. Le froid s’est installé et, dans certaines régions, les premiers flocons ont même commencé à tomber.

Dans ces conditions, il est particulièrement difficile de se motiver pour sortir et faire une activité sportive, surtout si elle se pratique en extérieur.

C’est que nous a raconté Valérie en répondant à notre questionnaire :

« J’ai pratiqué de la danse (modern jazz) assez longtemps. Les salles avec appareils, je n’aime pas. J’essaie d’aller courir doucement de temps en temps, mais avec les mois d’hiver et la nuit qui tombe rapidement, c’est difficile. J’ai une carte de piscine, mais seule pas très motivant. »

Pour faire du sport, il faut une bonne dose de motivation. C’est ce qui permet d’être régulier dans son activité physique et ne pas laisser tomber au moindre prétexte : la fatigue, le manque d’énergie, le mauvais temps, un petit rhume…etc.

Si vous avez du mal à vous motiver pour faire du sport, je vous rassure tout de suite : VOUS N’ÊTES PAS SEUL(E).

La motivation, c’est justement ce qui semble manquer aux participants de notre Projet Santé Active :

« Je pratique du cardio-vasculaire et de la musculation 3 fois par semaine mais je commence à m’ennuyer et je commence à manquer de motivation. »

 

Philippe

 

« Depuis 5 ans je ne pratique pas d’activité physique j’en ai pratiqué plusieurs : marche, natation, fitness, marche nordique, etc. J’allais bien, corps et esprit c’est vrai, mais en ce moment je ne suis pas motivée, je suis paresseuse, je renvoie toujours à demain et encore et encore. Et de cela je prends du poids et la motivation n’est pas là. »

 

Ginette

 

 

« Je pratique le Pilates (2 h/ semaine), l’aquabiking (1h par semaine), et du renforcement musculaire (2 h par semaine). Je marche énormément et j’habite un troisième étage sans ascenseur. Mais depuis plusieurs mois, je me sens vidée d’énergie et sans motivation. Je me force littéralement à faire du sport. Mais j’ai beaucoup moins de plaisir qu’avant à y aller. »

 

Martine

« Je me sens bien après une activité physique. Mais je n’arrive pas à trouver de la motivation pour en faire de façon régulière. »

 

Louis-Bertrand

« Je suis incapable de maintenir sérieusement un programme »

 

Jean-Luc

« Je suis abonnée depuis plusieurs années à une salle de sport. J’étais assidue pour effectuer au minimum 30 minutes par jour. Je suis en train de décrocher. Je ne m’explique pas pourquoi ma motivation est en berne. »

 

Gisèle

 

Mais je voudrais aussi partager avec vous les moyens que d’autres participants ont trouvés pour se motiver et pratiquer régulièrement une activité physique :

  • La joie de promener son chien au grand air et de partager un moment complice avec lui ;
  • Le plaisir de faire une activité à plusieurs pour renforcer les liens sociaux et avoir la sensation de faire partie d’un groupe;
  • La nécessité d’avoir un programme à respecter ou un horaire strict pour s’obliger à sortir de chez soi ;
  • L’importance de prendre vraiment du plaisirlors d’une activité sportive et de ne jamais s’ennuyer ;
  • La sympathie d’un professeur ou d’un coach qu’on est heureux de retrouver à chaque cours.

Tous ces facteurs de motivation (ou au moins une bonne partie d’entre eux) doivent se retrouver dans le programme d’entraînement qui naîtra du Projet Santé Active. Sinon vous risquez de passer à côté de l’objectif.

Je suis sûr que les autres lecteurs apprécieront vos conseils.

Surveillez bien votre messagerie,

Matthieu Conzales

PS : Si vous n’avez pas lu l’article précédent, rendez-vous ici.

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Arrêtez de manger ces trois types de médicament

Chère lectrice, cher lecteur,

Les maladies cardiaques constituent la plus grosse source de revenus de l’industrie pharmaceutique.

Depuis vingt ans, les médicaments anti-cholestérol, anti-hypertension, anti-coagulants, anti-angine de poitrine, caracolent en tête des ventes.

À l’échelle mondiale, cela représente 200 milliards de dépenses chaque année.

Problème : ces médicaments ne soignent jamais la cause de la maladie. Ils ne servent qu’à en masquer les symptômes.

C’est pourquoi ils sont si inefficaces.

Pourquoi les médicaments pour le cœur sont des pièges

  • Les médicaments anticholestérol (statines) font bel et bien baisser votre taux de cholestérol. Mais ils ne prolongent pas votre vie d’un seul jour. Bien au contraire, ils provoquent des effets néfastes (pertes de mémoire, douleurs musculaires, rhabdomyolyse – une maladie mortelle) qui dégradent la vie quotidienne des patients. Les années qui leur restent à vivre peuvent ainsi être gâchées.
  • Les médicaments contre l’hypertension (bêtabloquants) réduisent la pression artérielle. Mais ils provoquent simultanément une baisse d’énergie qui fait que votre vie est ralentie. En revanche, ils ne soignent rien du tout. Tout au contraire, vous risquez l’accident à tout moment si vous cessez de les prendre, car ils créent une dépendance.
  • Les médicaments anticoagulants réduisent le risque de caillot, et donc d’infarctus. Moyennant quoi, ils élèvent fortement celui d’AVC. Car, si votre sang ne coagule plus, la moindre hémorragie dans le cerveau peut devenir fatale.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des produits naturels simples et bon marché qui maintiennent votre cœur en pleine forme.

Des produits naturels efficaces pour le cœur et les artères

Ces produits naturels ne font la fortune de personne. Mais ils peuvent vous assurer une vie plus longue et en meilleure santé.

Si vous avez eu des décès cardiaques dans votre entourage et que vous ne prenez aucun produit naturel pour le cœur, je vous invite très fortement à vous tourner vers :

1. L’huile de poisson

Les études ont montré que les acides gras oméga-3 présents dans l’huile de poisson pouvaient faire baisser le risque de maladies cardiaques jusqu’à 52 %.

Les huiles de poisson agissent en réduisant l’inflammation des artères et en assouplissant leur paroi. Car ce sont des chaînes souples qui structurent la paroi des cellules, qui deviennent elles aussi moins rigides. On distingue, parmi les meilleurs oméga-3, l’EPA et la DHA. Pour votre système cardio-vasculaire, choisissez une huile de poisson riche en DHA, à une dose quotidienne de 1 000 à 3 000 mg.

2. Le CoQ10 (coenzyme Q10)

Cet antioxydant se trouve partout dans le corps. Il sert à la production d’énergie cellulaire. Le cœur étant un des muscles les plus gourmands en énergie, et travaillant en permanence, il a besoin de CoQ10 pour battre efficacement.

Mais le CoQ10 a, lui aussi, un effet anti-inflammatoire. Il ralentit la formation des caillots et aide à réguler le rythme cardiaque (contre l’arythmie et les fibrillations). C’est le complément alimentaire phare de la santé cardio-vasculaire.

3. Vitamine C

N’oubliez jamais que nous sommes le seul mammifère à avoir perdu notre capacité de produire de la vitamine C. Probablement parce que nos ancêtres mangeaient tant de baies, de feuilles et de végétaux riches en vitamine C qu’il était inutile d’en produire en plus, de façon autonome.

Mais aujourd’hui, la malbouffe a remplacé les légumes et fruits frais, la teneur nutritionnelle des produits s’est fortement appauvrie et, sans complément de vitamine C, il est peu probable que vos apports soient suffisants. La vitamine C est, elle aussi, antioxydante et entre dans la synthèse du collagène, nécessaire à la souplesse des artères.

4. Autres antioxydants

D’une façon générale, vous lutterez contre la sclérose des artères par une forte consommation d’antioxydants comme la vitamine A, C et E et de phytonutriments comme les caroténoïdes, les polyphénols et les flavonoïdes.

Vous pouvez, par exemple, prendre des extraits de thé vert (appelés EGCG pour « épigallocatéchine gallate »), de raisin rouge (resvératrol), de pin (pycnogénol), de feuille d’olivier, de la curcumine, etc.

5. Aubépine

C’est la plante traditionnellement tout indiquée pour l’entretien de la santé du cœur : elle fait baisser la pression sanguine et renforce le muscle du cœur. L’aubépine est pleine de flavonoïdes et assure une protection antioxydante supplémentaire.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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