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Un médecin spécialiste de la fertilité est accusé d’avoir inséminé une cinquantaine de patientes avec… sa propre semence [1].

Le pot aux roses a été découvert lorsqu’un de ses enfants a fait un test ADN. Il s’est aperçu qu’il n’avait aucun lien avec le « donneur » qui était mentionné sur les documents.

Le médecin a expliqué avoir agi ainsi pour « aider les femmes ». Tel un patriarche de l’Ancien Testament, il se retrouve à 77 ans père d’une cinquantaine d’enfants !

Il va y avoir procès.

  • Imaginez les mères : « Je croyais que j’étais enceinte de Monsieur Durand. En fait, pas du tout, mon enfant est le fils de mon médecin ! »
  • Les enfants : « Je croyais que j’étais le fils de Monsieur Durand, mais je suis le fils du médecin de ma mère, c’est un scandale ! »

Mais il y a pire : au Canada, des dizaines de mères se sont aperçues qu’elles avaient été inséminées avec de la semence récoltée… dans un asile psychiatrique [2] !!

Comment contrôler son médecin

Cette affaire nous ouvre les yeux sur l’extraordinaire asymétrie, c’est-à-dire inégalité, entre un patient et son médecin.

En général, quand vous faites intervenir un professionnel, vous parvenez à peu près à savoir s’il a fait son travail ou non.

Mais quand vous confiez votre corps à des médecins qui vous endorment, vous ouvrent, puis vous referment, qui vous injectent des produits avec des noms bizarres, vous font avaler des comprimés ou des liquides dont vous n’avez pas la moindre idée, ou vous insémine avec des gamètes sortis de leur éprouvette, il faut une sacrée dose de confiance.

99,9 % des médecins sont au-delà de tout soupçon. Peut-être même 99,99 %.

Mais si vous tombez sur le chirurgien qui fait partie des 0,1 % non fiables…

Si vous tombez sur le 0,01 % instable, fragile psychologiquement, le 0,01 % qui a trop bu ou qui peut-être a pris d’autres substances…

Vous n’avez aucun moyen de vous protéger.

Vous n’allez pas vous réveiller pendant l’anesthésie pour dire « Stop, ne coupez pas mon pancréas de cette façon » ou « Recommencez, vous avez mal recousu mon cœur ! ».

Comme ces enfants qui sont mis devant le fait accompli, ils peuvent toujours aller en justice, ils sont les enfants du médecin… ou d’un déséquilibré.

Avantage à la santé naturelle

C’est encore un risque que vous ne courrez jamais avec la santé naturelle.

La santé naturelle est une médecine pour les personnes libres, indépendantes, qui prennent leur propre santé en main.

Cela ne veut pas dire que vous êtes seul(e).

Au contraire, plus que quiconque, vous vous faites aider : vous lisez, vous vous documentez, vous consultez. Vous écoutez les avis des uns et des autres, et vous observez.

Vous vous observez vous-même. Vous jugez vous-même si votre douleur augmente ou diminue, si vous allez mieux ou moins bien.

C’est pourquoi je suis tant attaché à la santé naturelle. Mon mode de vie, mon alimentation, ma stratégie de supplémentation nutritionnelle, je peux la choisir moi-même. C’est moi qui suis dans le siège du pilote. Je fais en sorte de rester aux commandes le plus longtemps possible, et de livrer mon corps le plus tard possible à la médecine.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Le bouton de fièvre est vraiment la terreur des sourires. Pour ne rien arranger, il est extrêmement contagieux. Il paraîtrait d’ailleurs que 70 % de la population serait atteinte du virus de l’herpès, lui-même responsable de cette abomination qui défigure vos jolies lèvres. Heureusement, le virus HSV1 est souvent dormant, c’est-à-dire qu’il vous a bien contaminé, mais ne déclenche pour autant aucun symptôme. Ne vous réjouissez pas trop vite. Un coup de stress, de la fatigue qui s’accumule et allez savoir si vous ne venez pas de le réveiller…

D’autant que le plus embêtant, avec le bouton de fièvre, c’est qu’il vous embêtera à vie. C’est comme ça… Même les médicaments usuellement prescrits ne parviennent pas à l’éradiquer. Il est juste possible de le renvoyer dans vos ganglions nerveux, où il attendra patiemment la prochaine crise. Du coup, s’il faut se soigner à vie, autant se soigner de façon naturelle. Et une fois de plus, la nature est bien faite. Voici deux remèdes particulièrement efficaces contre les boutons de fièvre.

La Rolls-Royce anti-bouton de fièvre

Je ne connais pas meilleures alliées contre les boutons de fièvre que les huiles essentielles. Vous trouverez souvent des synergies mais en réalité une simple goutte est largement suffisante. Utilisées pures, il en est deux qui fonctionnent vraiment bien. La première est celle de tea tree. C’est l’huile essentielle antibactérienne par excellence ! La seconde est l’huile essentielle de niaouli. Antibactérienne également, c’est une antivirale dont la réputation n’est plus à faire. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’elles soient utilisées ensemble, notamment pour leur activité radioprotectrice, c’est-à-dire qu’elles vont aider à revitaliser en douceur les peaux brûlées par la radiothérapie en cas de cancers.

Ici, dès les premiers picotements, choisissez une des deux et appliquez-la à raison de 1 goutte directement sur l’endroit où le bouton de fièvre pousse.

Si le bouton est déjà sorti, je vous conseille une formule plus douce. Vous pouvez par exemple mélanger 1 goutte d’huile essentielle de tea tree à 1 goutte de macérât huileux de calendula (excellent anti-inflammatoire pour les peaux sensibles) ou de millepertuis (son action est assez proche du calendula et ses actifs antibactériens en font une bonne base). Faites-le directement sur le doigt, juste avant l’application.

Merci les abeilles !

Peut-être que certains d’entre vous ne sont pas sans savoir que le miel aussi est réputé contre l’herpès. Sur Internet, je ne serais pas étonnée que vous trouviez encore des recettes de baumes maison à base de cire d’abeille. Mais il y a encore mieux parmi les produits de la ruche : la propolis.

La propolis est une sorte de résine très collante, récoltée par les abeilles sur différents bourgeons. Les abeilles s’en servent pour boucher les trous et purifier la ruche, mais elle est capable d’assainir bien d’autres choses, dont vos lèvres.

C’est ainsi que dès la fin des années 1980, des chercheurs ont testé l’efficacité d’une pommade concentrée à 50 % de propolis sur des lésions provoquées par l’herpès, mais aussi par le zona [1]. Dans 97 % des cas (!), un effet bénéfique a pu être constaté. Je précise que ce ne sont pas des cas isolés puisqu’en 2002, d’autres chercheurs ont voulu tester les effets de la propolis sur la prolifération de l’herpès. Cette fois, ils ont utilisé une solution dosée à seulement 0,5 % de propolis. Malgré ce faible pourcentage, le développement du virus a été diminué de 50 %. Ils ont alors cherché à vérifier leurs résultats sur des animaux, et avec une solution dosée à 5 % de propolis, ils ont réussi à empêcher complètement l’infection [2] !

Si vous avez la chance d’avoir une ruche vous pouvez récolter la propolis en grattant directement les bords où elle se dépose. Sinon, il faudra investir. Vous pouvez trouver de la propolis sous différentes formes, les plus adaptées à cet usage sont la teinture mère ou la solution huileuse (à raison de 1 goutte sur le bouton de fièvre), ainsi que le gel.

Petite précision, si vous êtes enceinte, il faut savoir que les huiles essentielles et la propolis vous sont déconseillées. Vous pouvez vous rabattre sur une légère application de gel d’aloe vera (il a aussi des propriétés anti-infectieuses), c’est un peu moins efficace mais plus sécurisant.

Amicalement,

Manon Lambesc



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Une plante adaptogène est une plante qui augmente la capacité du corps à gérer toutes les sortes de stress, quelle que soit son origine.

  • Stress physique
  • Stress moral, intellectuel
  • Stress provoqué par la maladie
  • Stress provoqué par un changement (professionnel, déménagement, retraite, séparation…)
  • Stress provoqué par le bruit
  • Stress cellulaire provoqué par la pollution, les médicaments, etc.

Il est difficile de croire qu’une seule plante puisse ainsi nous aider à tous les niveaux.

Et pourtant.

On attribue le concept de plante « adaptogène » au toxicologue russe Nicolaï Lazarev, en 1947. Il testa les effets de certaines plantes sur des hommes soumis à des conditions de vie extrêmes en URSS, notamment des mineurs de l’est de la Russie. En quelques années, Lazarev a établi que la consommation régulière de certaines plantes pouvait augmenter la résistance de l’organisme humain à tous types de stress, qu’il soit émotionnel ou physique.

Les hommes consommant ces plantes étaient par exemple moins touchés par les maladies infectieuses et par le vieillissement de leurs cellules.

Une action correctrice, régulatrice

Mieux encore, les plantes adaptogènes auraient l’étonnante faculté d’exercer une fonction régulatrice sur l’organisme, à savoir :

  • élever ou abaisser la tension artérielle, selon que celle-ci est trop basse ou trop élevée ;
  • élever ou abaisser la température, selon les mêmes critères ;
  • stimuler, ou calmer, le système nerveux ;
  • faire grossir ou mincir.

Elles auraient donc l’étonnante faculté d’aider le corps à retrouver son état normal, naturel et sain.

Extrême rareté

Ce sont bien sûr des cas rares.

Parmi les 386 000 espèces de plantes recensées, la fiche Wikipédia ne relève que six plantes adaptogènes ! Il s’agit de :

  • le panax ginseng, plus connu sous le nom de « ginseng » (panax signifie « soigne tout », en grec, c’est la racine du mot « panacée ») ;
  • l’éleuthérocoque [1] (Eleutherococcus senticosus), aussi connu sous le nom de « ginseng sibérien » ;
  • la rhodiole (Rhodiola rosea) ;
  • l’astragale (Astragalus membranaceus) ;
  • le lapacho, un arbre d’Amérique du Sud ;
  • et la Schisandra chinensis.

Mais il n’y a pas de liste officielle.

Certains auteurs en excluent certaines et en ajoutent d’autres :

  • l’ashwagandha (Withania somnifera) ;
  • la salsepareille (Smilax aspera) ;
  • la codonopsis (Codonopsis pilosula) ;
  • la tulsi (Ocimum sanctum, O. gratissimum) ;
  • le tribulus ;
  • le cordyceps ;
  • le maca.

En tout, une bonne douzaine donc, tout de même.

Dans la médecine traditionnelle chinoise, la notion d’« adaptogène » existe sous le concept de « toniques supérieurs». Les « toniques supérieurs » sont les substances qui régularisent les diverses fonctions du corps et augmentent l’énergie, favorisant globalement la santé sans traiter pour autant de maladies spécifiques.

Mettez une plante adaptogène dans votre vie

Si vous ne le faites pas encore, pourquoi n’exploiteriez-vous pas pour votre bien personnel la force des plantes adaptogènes ?

Selon l’herboriste Christophe Bernard, les plantes adaptogènes sont « indispensables à l’heure actuelle [2] ».

Vous serez moins stressé, tendu, physiquement et moralement, mais plus énergique et efficace.

Ce n’est pas contradictoire. Le stress a un effet paralysant. Il a été montré par exemple que le stress au travail diminue le niveau d’attention et de mémoire [3].

Vous pouvez choisir une ou plusieurs plantes adaptogènes. On trouve dans le commerce des ampoules, avec des mélanges. Mais mon conseil est d’aller au plus simple, et au moins cher.

Choisissez la plante que vous trouvez le plus facilement, dans la plus haute qualité possible, au prix le plus bas possible.

En général, ce sera le ginseng, ou l’éleuthérocoque, simplement parce que ce sont les plantes adaptogènes les plus connues, donc les plus répandues, et donc les mieux distribuées.

Il se peut cependant, si vous avez un bon herboriste près de chez vous, qu’il soit bien approvisionné en rhodiola, en lapacho, en maca ou en ashwagandha.

Ces noms peuvent vous paraître exotiques. Ne vous y fiez pas. Ce sont des plantes d’une banalité presque affligeante, dès qu’on met son nez dans l’herboristerie.

Elles ressortent tout le temps. Tout le monde vous en parle, tout le monde les recommande.

C’est une raison de plus pour essayer.

Même si ce n’est pas original. N’avoir jamais essayé la rhodiola, quand on s’intéresse aux plantes, c’est comme n’avoir jamais vu un James Bond quand on aime le cinéma.

Personne n’est obligé de voir des James Bond. Malgré tout, cela ferait bizarre de rencontrer un cinéphile qui n’aurait jamais vu aucun James Bond.

Dites-vous que c’est pareil avec les plantes adaptogènes. Le ginseng, c’est Goldfinger. L’éleuthérocoque, c’est Jamais plus Jamais.

Si vous n’aimez que le cinéma français, c’est l’équivalent alors de La Grande Vadrouille et des Bronzés. Des classiques incontournables.

Choisissez celle dont le goût vous plaît le plus. Ou faites votre propre mélange. Je ne peux prévoir, pas plus que quelqu’un d’autre, comment vous réagirez, vite ou non, fort ou non.

C’est à vous de faire votre expérience. Vous avez toute une gamme à disposition.

Précautions à prendre

Les plantes adaptogènes donnent un coup de fouet. Votre corps et votre esprit vont mieux fonctionner.

Cela veut dire que vous allez consommer plus de nutriments essentiels parce que vos cellules vont plus « carburer ».

Le risque, alors, est de pousser votre organisme à fond, au-delà de ses capacités, sans vous en rendre compte, et de vous approcher ainsi dangereusement du burn-out. C’est toujours Christophe Bernard, cité plus haut, qui met en garde contre cela.

Je recommande donc, pendant votre cure d’adaptogène, la prise d’un bon complément en multivitamines et minéraux, surtout de bons apports en magnésium. C’est encore plus important que d’habitude.

Malgré tout, ça peut ne pas suffire. Arrêtez la cure si vous avez l’impression, au bout de quelques mois, que l’effet est en train de s’inverser. C’est classique. C’est le gros « inconvénient », si je puis dire, des plantes adaptogènes : elles ne peuvent pas vous stimuler toujours et partout.

Elles sont là pour vous accompagner dans les moments difficiles, les temps d’épreuve, de changement, de conversion ou de reconversion. Pas pour mener une vie de fou permanente.

Les dosages à respecter

Pour l’éleuthérocoque, vous pouvez le prendre sous forme de teinture, 60 à 100 gouttes deux fois par jour, ou sous forme de racine en poudre, que vous préparez en décoction : mettre 1 à 2 cuillères à café bien remplies dans un demi-litre d’eau, faites frémir dix minutes, puis laissez reposer une heure avec un couvercle, et buvez.

Pour le ginseng, c’est très simple car on trouve facilement des ampoules dans le commerce. J’ai recommandé une fois le ginseng blanc, le rouge étant traité à la vapeur haute température. Il se trouve que, selon toute probabilité, les deux se valent. Vous pouvez prendre 50 gouttes de teinture tous les matins ou alors 2 gélules de 500 mg de racine en poudre, une à deux fois par jour (jamais le soir).

Pour l’ashwagandha, 40 gouttes de teinture trois fois par jour, ou alors ½ à 1 cuillère à café de racine en poudre sous forme d’infusion deux fois par jour, matin et soir.

Pour les autres plantes, vous pouvez vous référer aux posologies indiquées sur des sites sérieux comme Passeport-sante.net ou le site de Christophe Bernard [4].

Vous ressentirez les effets des plantes adaptogènes après trois ou quatre semaines. La rentrée scolaire est le moment idéal pour commencer. Je dis cela à tout hasard…

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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En 2002, une grande étude américaine a montré que le traitement hormonal substitutif (THS, pour la ménopause) provoque le cancer [1].

Depuis, les femmes qui atteignent la ménopause n’osent plus rien faire !

Mais c’est dommage.

Le traitement n’était pas le même en France

L’étude a seulement montré que le THS examiné dans cette étude était dangereux. Or, cette étude ne portait que sur des femmes américaines obèses et cardiaques.

De plus, il s’agissait d’un traitement très particulier : un authentique remède de cheval à base d’urine de juments enceintes (le Premarin) !!!

Le Premarin est une sorte de bombe à œstrogènes, absolument pas adapté à la physiologie des femmes. Personne n’a été surpris que l’étude confirme qu’il provoque la « flambée » des cancers du sein.

Quand, dans la presse, tous les THS ont été condamnés sur la base de cette seule étude, les spécialistes ont voulu protester.

Ils ont souligné que ce traitement « de jument » n’était utilisé qu’aux États-Unis. Que le traitement utilisé en France, mieux adapté (car contenant un autre type d’œstrogènes et de progestérone), ne donnait pas le cancer [2].

Qu’importe. Personne n’a voulu les entendre. À notre époque d’information mondialisée, il faut une seule information, claire, simple (et fausse), qui puisse convenir à tout le monde.

Surtout ne pas donner l’occasion à la population de réfléchir. Cela pourrait être dangereux.

Bref, les THS, y compris à base d’hormones naturelles bio-identiques (et donc sans aucun danger), se sont cassé la figure en France aussi, sur la base de cette étude américaine qui n’avait rien à voir.

Une « happy end » inattendue

Il se trouve néanmoins qu’il y a une « happy end » à l’histoire. L’affaire a permis de remettre au goût du jour les traitements à base de plantes contre les désagréments de la ménopause.

Je vais parler aujourd’hui de la sauge contre les bouffées de chaleur – qui ont enfin été étudiées avec un minimum de sérieux.

Les scientifiques ont pu confirmer que :

La sauge est efficace contre les bouffées de chaleur

Selon une étude scientifique publiée en 2011 [3] :

Les patientes ont pris une tablette confectionnée à partir de feuilles fraîches de sauge (Salvia officinalis) pendant huit semaines et :

– Les bouffées de chaleur légères ont diminué de 46 %

– Les bouffées de chaleur modérées ont diminué de 62 %

– Les bouffées de chaleur sévères ont diminué de 79 %

– Les bouffées de chaleur très sévères ont diminué de 100 %

100 % !

Vous trouverez difficilement mieux !

Ne pas sous-estimer le problème des bouffées de chaleur

À ceux qui n’ont jamais eu de bouffées de chaleur et qui estimeraient qu’il ne s’agit pas d’un gros problème, je dis halte !

C’est que vous n’en avez jamais souffert vous-même.

Il est perturbant de se sentir soudain rougir, chauffer, transpirer, sans raison apparente. Si vous étiez alors en conversation, en réunion, en rendez-vous, votre entourage se demande ce qui vous prend. Vous vous retrouvez trempée comme une soupe, obligée de partir vous changer précipitamment. La nuit, c’est la chemise de nuit, les draps qui se retrouvent trempés et vous grelottante.

Vous vous sentez comme une cocotte-minute qu’on allume et qu’on éteint. Et cela peut se reproduire toutes les deux ou trois heures.

Si vous n’avez pas de sauge dans votre jardin

Si vous n’avez pas de feuilles fraîches de sauge dans votre jardin, achetez de l’huile essentielle de sauge sclarée. Il faut en diluer quelques gouttes dans une huile végétale et masser le bas-ventre ou bien déposer deux gouttes sur une cuillère à café de miel deux fois par jour et l’avaler.

L’actée à grappes noires

L’autre plante importante contre les bouffées de chaleur est l’actée à grappes noires (Actea racemosa).

Son efficacité est reconnue par les autorités allemandes (Commission E) et par l’Organisation mondiale de la santé.

C’est une plante que vous ne trouverez normalement pas dans votre jardin car elle vient d’Amérique. Vous serez en principe obligée d’en acheter en herboristerie ou dans une boutique en ligne spécialisée.

On trouve des extraits normalisés d’actée à grappes noires en comprimé de 20 mg. En prendre deux gélules, deux fois par jour.

Cette solution a l’avantage de réduire aussi d’autres symptômes parfois liés à la ménopause : l’anxiété et la dépression. L’actée à grappes noires est d’ailleurs recommandée en association avec le millepertuis lorsqu’on utilise celui-ci contre la dépression. Elle est toutefois à éviter en cas de maladie hépatique.

L’homéopathie

Je ne parle pas souvent de l’homéopathie dans Santé Nature Innovation car c’est une médecine très particulière, complètement personnalisée, selon le terrain du patient. Il est en général contradictoire de recommander un traitement homéopathique valable pour n’importe qui, en toutes circonstances.

Néanmoins, je me dois de signaler cette piste dans le traitement des bouffées de chaleur car des résultats spectaculaires ont été observés lors d’une grande étude observationnelle française en 2008 [4].

99 médecins homéopathes et 438 femmes ménopausées (âge moyen 55 ans) ont été mobilisés : 90 % des participantes ont signalé une diminution ou une disparition de tout symptôme deux semaines après le début du traitement !

Courez donc chez votre médecin homéopathe en cas de bouffées de chaleur récalcitrantes.

Comme spécifié ci-dessus, je ne peux donner le traitement standard (il n’y en a pas, par définition), mais on sait que la majeure partie des remèdes homéopathiques prescrits furent Belladonna (plante herbacée vivace Belladone), Lachesis mutus (obtenu à partir du venin d’un serpent vivant en Amérique du Sud), Sepia officinalis (élaboré à partir de l’encre noire de la seiche), Sulphur (le soufre comme élément de base du médicament homéopathique) et Sanguinaria canadensis (la plante sanguinaire du Canada).

Aussi efficaces contre les bouffées de chaleur chez les hommes

À noter que les hommes qui prennent un traitement anti-hormonal contre la prostate peuvent eux aussi souffrir de bouffées de chaleur et on vient de confirmer que la sauge est alors efficace également [5].

En prenant par voie orale 150 mg d’extrait de sauge officinale trois fois par jour, leur score moyen de bouffées de chaleur est passé de 112 à 59, soit une division par deux. Les bouffées de chaleur ont commencé à diminuer de façon significative dès la première semaine jusqu’à la troisième semaine, puis restèrent stables.

Ce traitement n’a aucun effet secondaire.

Si vous allez sur les sites de santé sur Internet, on vous explique que cette efficacité tient à la richesse de la sauge en hormones (phyto-œstrogènes, issus des plantes). Autrement dit, la sauge apporterait les œstrogènes que votre corps a cessé de produire !

Ce serait une sorte de pilule ! Pas rassurant pour les hommes. Et pas rassurant non plus pour les femmes qui se méfient des perturbateurs endocriniens.

Mais je ne crois pas beaucoup à cette explication. La quantité d’hormones produites et contenues dans un brave plant de sauge n’a rien à voir avec celle produite par une femme en pleine période de fécondité, et encore moins dans une pilule. La vérité, c’est que personne ne sait pourquoi la sauge a cet effet si efficace contre les bouffées de chaleur.

On le constate. On en profite. C’est déjà énorme.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Les personnes qui n’ont plus mangé de biscuits Prince depuis les années 1980 seront tout étonnées de la texture des Princes nouvelle génération : ils s’émiettent, ne nourrissent pas, ressemblent à du polystyrène expansé et sont beaucoup plus sucrés.

De fait, les Princes actuels sont beaucoup plus légers qu’avant, et les ingrédients ne sont plus les mêmes : avant l’été 2008, le célèbre paquet de Prince LU pesait 330 g. À la rentrée, suivante, il ne pesait plus que 300 g, mais coûtait toujours le même prix. [3]

Le chocolat qui, jadis, touchait les bords, ne forme plus qu’un petit rond à l’intérieur à peine plus grand qu’une pièce de 2 euros.

Sur le paquet, il n’est d’ailleurs plus écrit « Prince au chocolat »… mais au « goût chocolat ».

C’est comme les pizzas de supermarché qui étaient autrefois faites avec du fromage et qui sont maintenant recouvertes de « préparation fromagère ». On imagine la « mama » avec toutes les éprouvettes dans la cuisine.

Cherchez partout sur l’emballage, il n’est plus nulle part indiqué « yaourt » sur les Paniers de Yoplait. Il est vrai que ce qu’il y a dedans n’a plus rien à voir avec du yaourt, et ne mérite que l’appellation de : « spécialité laitière à l’arôme artificiel de fruit », écrite en caractère minuscule :

Sur les forums, les consommateurs s’accordent à dire qu’un des produits qui s’est le plus dégradé, en dehors des Princes, est la Danette. [4]

Il y a les Mars aussi : la nouvelle recette de Mars appelée Cœur fondant, introduite en 2007 soi-disant « afin de s’adapter aux nouvelles demandes des consommateurs » [5], a perdu 16 % de son poids, mais est restée au même prix.

Jouer avec la taille

Danone a imaginé une stratégie assez rusée pour ses crèmes dessert :

Vendus par quatre, les pots de crème vanille ou chocolat pèsent 125 g. Vendus par douze ou par seize, ils ne pèsent plus que 115 g. « Réduire les portions, c’est réduire l’impact en termes de calories », explique Danone.

Autrement dit : « On vous arnaque… mais c’est pour votre bien ! Cela vous évite de trop manger de nos produits qui sont mauvais pour votre santé. »

Le pot de Jockey de 1 kg ne pèse plus que 850 g, les 4 petits pots de 100 g ne pèsent plus que 90 g.

Les nouvelles crèmes Mont-Blanc soi-disant avec « encore plus de saveur » sont devenues immangeables. Ne reste que du sucre, du colorant et de la farine pour épaissir.

Poisson pané : où est le poisson ??

Quand j’étais petit, ma maman me faisait parfois du poisson pané (avec les yeux dans le coin). Je me rappelle très nettement que, lorsque je « l’ouvrais », je voyais des sortes de lamelles comme dans du vrai poisson. Ce n’est plus le cas aujourd’hui où seules des raclures de poisson sont agglomérées pour faire ce genre d’aliment.

Les « croquettes » de poisson de mon enfance, qui étaient rectangulaires, ont en outre été remplacées par le format « bâtonnet » permettant de mettre proportionnellement beaucoup plus de panure… et moins de poisson.

Autres « astuces » de l’industrie agro-alimentaire

  • Les barres de céréales style Grany ont considérablement « maigri ». Elles flottent dans leur emballage qui, lui, est resté identique.
  • Ce n’est pas parce qu’un fromage a une forme de fromage de chèvre (cylindre, pyramide…) qu’il est fait avec du lait de chèvre ! Beaucoup de fromages de chèvre sont en fait fabriqués à partir de lait de vache aromatisé au chèvre.
  • Pour la plupart des marques, l’eau minérale est passée de 1,5 l à 1,25 l, l’eau Saint-Amand est passée à 1 l, la Badoit à 0,75 l.
  • Le sucre en poudre, qui s’était toujours vendu au kilo, est aujourd’hui conditionné dans des sachets en plastique aux couleurs chatoyantes. C’est bien plus pratique pour verser le sucre, il y a un bouchon… mais il n’y a plus que 750 g de sucre dedans.
  • Il n’y a plus que 16 dosettes de café au lieu de 18 dans les paquets L’Or intense de Carte Noire… mais l’apparence du paquet et le prix sont restés les mêmes.

Nestlé et les consommateurs dyslexiques

Vous connaissez la dyslexie, un problème qui se répand dans la population où les gens confondent et échangent des lettres.

Il faut croire qu’un as du marketing de Nestlé a eu l’idée d’exploiter cette faille.

La tablette Nestlé Noir Dessert, qui existait depuis 1971, est passée brutalement en 2013 de 250 g à 205 g, un véritable « trompe-l’œil ». Mais l’avantage pour Nestlé est double : économiser sur le chocolat, et surtout vous obliger à en acheter deux puisque les recettes traditionnelles sont faites pour 250 g de chocolat ! Génial, tout simplement.

Le chocolatier Côte d’Or n’a pas fait mal non plus. Les plaquettes de chocolat Noir Orange 70 % de cacao ont subi une discrète modification en 2014 : l’image (avec l’orange) était toujours la même. Mais le « 70 % » avait disparu. Il faut pratiquement une loupe pour s’apercevoir, dans la liste des ingrédients, qu’il n’y a plus que 56 % de cacao.

Les emballages : des économies qui coûtent cher à l’environnement

Sous prétexte de « garder la fraîcheur » de vos biscuits, la plupart sont désormais rangés par deux sous film plastique.

Sachant que ces sachets sont eux-mêmes dans une barquette en plastique, elle-même dans une boîte en carton, elle-même emballée dans un film plastique… vous remplissez votre poubelle pour huit malheureux biscuits, tandis qu’on vous serine sur Arte qu’il faut « lutter contre le gaspillage » pour protéger la planète.

Les pots de rillettes Bordeaux Chesnel sont, avec leur fond plusieurs étages, leur double fond, leur couvercle multidimensionnel et leur épaisse couche de gras blanc (saindoux), des chefsd’œuvre d’illusionnisme. Vous achetez un pot qui, extérieurement, semble toujours avoir la même taille. Mais la quantité de rillettes a fondu.

Un lecteur repenti « balance »

Un lecteur repenti de Santé Nature Innovation m’a écrit le message suivant :

« J’ai assumé des responsabilités au niveau direction générale d’une grande marque de produits pour la maison et ces pratiques sont courantes.Exemple, un produit pour laver la vaisselle à la main se compose essentiellement d’eau, d’un agent nettoyant à base de détergent ou de teepol (le produit actif, qui est le plus cher dans la formule), d’un colorant et d’un parfum associé (le colorant jaune sera associé au citron par exemple, le vert à une senteur pin…).Pour lancer un nouveau produit, le fabricant va doser largement l’agent qui lave et dégraisse vraiment. Les consommateurs vont trouver génial ce produit qui dégraisse bien. Une fois fidélisé, le fabricant économise sur la formule en diminuant progressivement le détergent.Les plus vicieux vont jusqu’à introduire un agent moussant qui ne coûte quasiment rien, mais donne à la ménagère l’impression que son produit « marche«  toujours !Autre truc : autrefois, les flacons ménagers étaient ronds et contenaient un litre. On les aplatit et réduit à 75 cl. Il y a plus de place sur l’étiquette visible (le facing) pour vanter la qualité du nouveau produit ! Plus efficace encore, le flacon de forme « goutte d’eau«  qui donne l’impression visuelle qu’il y a plus de produit dedans, à cause de l’effet loupe.Signalons enfin les paquets de mouchoir carrés, qu’on nous a vendus en nous expliquant que le nouveau format « entrait mieux dans la poche« .

Moins encombrant, certes, mais avec 9 mouchoirs au lieu de 12 auparavant, et une taille plus petite qui oblige à les jeter plus vite. »

Ce que j’ai dit pour l’alimentation est donc vrai aussi pour les produits ménagers.

Self-défense

Ma technique de self-défense au supermarché est donc simple : n’achetez que des produits non transformés, qui sont les plus proches possible de leur forme d’origine.

Vous ferez vous-même les mélanges, préparations, cuissons qu’il faut, et vous saurez ce qu’il y a dedans.

Le prix de beaucoup de produits semble être resté stable. Mais la qualité s’est effondrée pour la plupart des objets qui nous entourent : meubles en aggloméré, tuyauterie en plastique, outils en simili-métal, lampes en tube de fer-blanc, tapis et moquettes synthétiques, et ne parlons pas des survêtements et baskets qui tiennent lieu d’habits à la majorité de la population.

Cela explique pourquoi les autorités ne cessent d’annoncer que « l’inflation est nulle » actuellement, alors qu’en fait, vous constatez au contraire que tout est de plus en plus cher et que, à revenu égal, vous vivez de moins en moins bien.

Quand ils calculent l’évolution des prix, les pouvoirs publics prennent soin de ne pas tenir compte de la qualité.

Ainsi ils considèrent que le prix des voitures est stable, alors que les voitures actuelles qui sont tout en plastique et fabriquées par des robots devraient coûter bien moins cher que celles d’autrefois qui étaient en métal, bois, cuir ou tissu, et qui étaient largement fabriquées à la main.

De même pour vos légumes, il n’est pas logique de dire que leur prix est stable s’ils sont au même prix que ceux de votre maraîcher qui les cultivait lui-même amoureusement à la main il y a trente ans, alors que ceux qu’on achète aujourd’hui sont industriels et donc aqueux, fibreux et insipides.

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis



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santé nature innovation

Ce serait une sinistre farce si les conséquences ne commençaient pas à être très concrètes dans nos assiettes.

L’association Familles Rurales calcule une hausse de 10 % du prix des légumes cette année, et de 18 % pour les fruits.

Cette hausse vertigineuse reflète bien l’impression de panique, de boule dans la gorge, d’incrédulité, de révolte, que l’on éprouve de plus en plus souvent au rayon fruits et légumes dans les supermarchés (mais aussi dans les marchés et les hard-discounts : la hausse y est encore plus forte).

Des patates au prix des cerises (d’autrefois)

Les plus fortes hausses : la pomme de terre (+ 36,9 % ; à 1,78 euro/kg), la fraise (+ 36,6 % ; à 7,72 euros/kg).

Et bizarrement, alors qu’il faudrait sonner le tocsin, l’association Familles Rurales s’empresse d’ajouter :

« Certaines hausses sont à relativiser, dans la mesure où elles font suite à des baisses les années précédentes, comme par exemple pour la pomme de terre. »

Cela m’a fait bien rire.

Je me souviens très nettement que les pommes de terre (je reviens à mon sujet préféré !) ne coûtaient que quelques centimes (de francs !) par kilo, encore dans les années 1990.

On ne donnait d’ailleurs jamais leur prix au kilo. On calculait par 10, 25, 50 kg, même quand on était à la campagne !

La pomme de terre était l’assurance tous risques absolue anti-famine.

Vous saviez que, quoi qu’il arrive, vous alliez toujours pouvoir vous nourrir pour rien, ou presque rien, avec la pomme de terre. Et les oignons, les carottes, les poireaux, sans parler des choux, des haricots ! C’était la nourriture du pauvre ! La soupe au chou, la « fin des haricots ». Les poireaux ne se vendaient pas à l’unité ! Ils se vendaient par botte : « Donnez-moi une botte de poireaux », disions-nous chez l’épicier. L’idée ne serait venue à personne de demander un poireau. Cela aurait fait rire tout le monde, à cause du sous-entendu.

Pour revenir aux pommes de terre, je me souviens d’avoir trouvé comiques les petits sacs de 5 kg quand ils sont apparus au début des années 1990.

Mais bientôt, ce furent les sacs de 2,5 kg, et aujourd’hui, les pommes de terre sont vendues au kilo ; bientôt on nous donnera le prix aux 100 grammes pour ne pas nous effrayer !!

De la filouterie

Famille Rurale affirme que « En 10 ans, les tarifs des fruits ont ainsi grimpé de 24,9 % et ceux des légumes de 15 %, alors que dans le même temps, l’inflation (c’est-à-dire la hausse générale des prix, toutes catégories confondues) n’était que de 11,5 % ».

C’est une filouterie.

Les prix ont évidemment augmenté beaucoup plus que ça. Ils ont été multipliés par 4, 6, par 10, parfois.

Cette année, les fraises et les cerises dépassent 7 euros le kilo en conventionnel et 11 euros en bio.

11 euros, nous parlons bien de 72 francs le kilo de fraise ; on est évidemment dans l’hyper-inflation.

Les prix des fruits et légumes ont tellement augmenté que, riches ou pauvres, nos habitudes d’achat ont évolué, vont évoluer, dans le mauvais sens.

Vous le sentez, cela m’énerve. Cela m’inquiète.

Faire soi-même ses légumes

Je reviens constamment dans SNI sur le plaisir, mais aussi l’intérêt – je dirais même désormais la nécessité – d’envisager de faire soi-même ses légumes.

Les gens imaginent que c’est une mode. Certains même se moquent en prétendant que c’est « bobo » de vouloir avoir un potager bio.

Erreur.

Je prédis que cette « mode » est en fait le début d’un vaste mouvement de retour à la normale.

Un retour à la normale peu réjouissant, où la question de la nourriture va redevenir un problème, y compris pour les citoyens des pays « riches », « avancés », « développés », et qui ne le sont plus tant que ça, qui le sont de moins en moins.

La pénurie alimentaire est l’état naturel de l’homme

On ne veut pas y croire. On ne peut pas y croire.

Mais la pénurie alimentaire est l’état naturel de l’homme. C’est celui qui a prévalu depuis les origines de l’humanité, notre époque n’étant qu’une simple exception, et probablement une courte parenthèse.

Sur le long terme, seuls les plus prudents, les plus actifs, les plus chanceux aussi auront dans leur assiette des légumes et des fruits de bonne qualité, en bonne quantité.

Ce discours va mal passer, je le sais. Très peu de personnes acceptent aujourd’hui de reconnaître la réalité de la situation. Nous sommes toujours biberonnés au mythe selon lequel une « croissance » plus ou moins magique ferait que tout irait forcément de mieux en mieux, d’année en année, au moins sur le plan matériel.

Dire le contraire, c’est s’exposer à la moquerie, au dénigrement.

Mais moi, je dis, je pense, que des décennies de gaspillages, de mauvaises décisions économiques, écologiques, financières, vont avoir des conséquences catastrophiques.

Trop longtemps dans le déni

Depuis trop longtemps nous sommes dans le déni, dans la gabegie. La nature ne va pas continuer automatiquement, indéfiniment, à nous assurer une abondance qui n’a pas de fondement solide.

Après nos rayons poissonnerie, où les prix ont explosé au point de ne plus faire partie de l’itinéraire de la majorité des pousseurs de caddies dans nos supermarchés, ce sont nos rayons fruits et légumes qui sont en train de devenir zones interdites.

Autant à cause des prix que de la qualité : je n’ai pas touché une pêche ni un brugnon mangeables cette année. Des cerises, une fois. Des abricots, aucun. Des fraises, quelques-unes. Et je ne suis pourtant pas défavorisé, loin de là.

Créer un potager bio

Alors une nouvelle fois, à l’approche du mois de septembre, considérez toutes les options pour disposer d’un petit jardin potager l’année prochaine.

Même à petite échelle, dans des pots, sur votre balcon. L’année d’après, vous ferez mieux et l’année suivante, encore mieux.

Faire pousser des légumes n’est pas si simple. Il y a les mauvaises herbes, les maladies, les insectes, le manque ou l’excès d’eau, de lumière, de chaleur. Il faut en général s’y reprendre plusieurs fois pour trouver le truc.

Plus vous commencerez tôt, mieux vous serez préparé.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Quel bel animal ! mais on a trouvé jusqu'à 200 tiques sur un bel animal comme ça ! C'est peut-être celui-là qui m'en a offert une belle. Me voilà de retour, mais dans un triste état. J'espère pour vous que vos vacances se sont bien passées, parce que...

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santé nature innovation

Désolé de plomber l’ambiance, mais cette fois, j’explose.

Vous avez entendu parler du prétendu « nouveau » scandale de la Dépakine.

La Dépakine est un médicament contre l’épilepsie.

Malheureusement, chez les femmes enceintes, il détruit les tissus du fœtus, provoque de graves malformations dans 10 % des cas, des troubles du comportement (autisme notamment) dans 30 à 40 % des cas.

Ce fait est connu depuis des décennies.

Il y a exactement trente-quatre ans, un article scientifique paraissait dans la plus grande revue médicale du monde, The Lancet. Il signalait des malformations sur les bébés. Il montrait que les enfants de femmes traitées au premier trimestre de leur grossesse avaient un risque de spina-bifida multiplié par 30. Le spina-bifida est une très grave malformation de la colonne vertébrale [1].

Il y a exactement vingt-sept ans, deux publications signalaient des troubles du comportement chez les enfants, et cinq ans plus tard, on dévoilait aussi des cas d’autisme [2].

Tout cela a été porté à la connaissance des autorités médicales, qui n’en ont pas tenu compte.

Cette fois, les autorités sont responsables et coupables

On peut accuser le fabricant, Sanofi, mais ces gens sont des commerçants : tant qu’on les autorise à vendre, ils vendent !

D’autant plus qu’ils sont en quelque sorte couverts par les autorités médicales. Tant que ces dernières disent « pas de problème », alors il n’y a pas de moyen pour les victimes de se retourner contre les commerçants.

On peut accuser aussi les médecins prescripteurs, évidemment. Eux aussi auraient pu ou dû s’informer sur les dangers de ce médicament, et arrêter d’eux-mêmes de les prescrire.

Mais tout a été fait au contraire sur les notices pour les décourager :

Le RCP (Résumé des caractéristiques du produit) expliquait jusqu’en 2006 : « Il est important de ne pas arrêter le traitement en cas de grossesse. »

Puis, parce que les signalements d’autisme se multipliaient, la notice a été légèrement amendée en 2006 : « Quelques cas isolés d’autisme et de troubles apparentés ont été rapportés chez les enfants exposés in utero au valproate de sodium. Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ou infirmer l’ensemble de ces résultats. »

Mais aucune véritable mise en garde. Autrement dit : « Dormez, braves gens ! Et surtout, continuez à prescrire ! »

Cette fois, les autorités sont donc responsables et coupables !

Faire payer ses erreurs par les autres

La grande majorité des médecins attendent les instructions des autorités. Si les autorités n’émettent pas de mise en garde, ils font confiance.

On peut le regretter, mais c’est comme ça que notre système fonctionne.

D’où l’importance cruciale que les autorités de santé fassent leur travail de surveillance avec un minimum de sérieux.

Ce n’est pas le cas.

Elles sont dans cette situation inacceptable où elles peuvent faire n’importe quoi et, en cas de problème, faire payer le contribuable pour leurs erreurs.

C’est exactement ce qui est en train de se passer.

Le 24 août, la ministre de la Santé Marisol Touraine a annoncé, la bouche en cœur, que plus de 14 000 femmes enceintes ont été exposées à la Dépakine entre 2007 et 2014, mais que, ne vous inquiétez pas, ce n’est pas grave, elle allait faire voter par le Parlement :

  • un « dispositif d’indemnisation des victimes de la Dépakine » ;
  • un « dispositif permettant de prendre en charge en totalité par l’assurance maladie » (c’est-à-dire les autres assurés) les soins des victimes ;
  • et demander qu’un « pictogramme alertant sur les dangers de ce traitement chez les femmes enceintes » soit apposé sur les boîtes de médicament.

Le 29 août, un député socialiste a proposé de créer une nouvelle taxe sur les produits de santé pour alimenter le fonds d’indemnisation des victimes de la Dépakine. Et le rapporteur du budget de la Sécurité sociale a annoncé au journal Les Échos son intention de déposer un amendement en ce sens au projet de loi de financement de la « Sécu » pour 2017 [3] !

Vous et moi allons donc être mis à contribution… immédiatement ! C’est nous qui allons payer pour l’incurie de nos pseudo « responsables ».

Que font-ils des budgets que nous leur donnons ?!

Je rappelle que les experts, les ministres, les autorités, ne sont pas bénévoles.

Nous leur consentons des budgets (60 millions d’euros par an pour la Haute Autorité de Santé [4]), des rémunérations et un pouvoir gigantesques.

Un pouvoir dont ils se servent bien souvent à mauvais escient pour persécuter des médecins, des patients, des chercheurs innovants.

La moindre des choses, en contrepartie, serait qu’ils fassent le minimum minimorum qui justifie leur existence, à savoir vérifier avec sérieux la littérature médicale lorsqu’ils donnent des autorisations à des médicaments.

Responsables de souffrances immenses

J’ai décidé de ne pas publier de photos de ce qu’on appelle les « bébés Dépakine » dans cet article. Par respect pour les victimes, leurs familles. Mais je vous garantis que les malformations peuvent être atroces.

Voici un témoignage à ce sujet :

« Je suis la grand-mère d’une enfant de 14 ans victime de la Dépakine, à savoir cécité totale, agénésie radiale bilatérale avec mains botes, malformation cérébrale avec autisme, problèmes pulmonaires. Cette enfant ne parle pas, ne voit pas, ne marche qu’avec une aide, porte une stomie gastrique, bref sera dépendante à vie de sa famille et de la société ; […] nous n’avons reçu de Sanofi et des autres personnes impliquées que du déni, du mépris. Nous étions des illuminés. Nous avions pourtant raison, hélas ! [5] »

Qui entendra cette souffrance, cette injustice ?

Et si nos « responsables » continuent à faire payer aux autres leurs erreurs, que faut-il faire ?

Les menacer de rétablir le bagne s’ils recommencent une nouvelle fois ?

Prendre au sérieux les médecines naturelles

La seule solution pour l’instant est toujours la même : prendre au sérieux les traitements naturels et passer maintenant aux médecines alternatives, chaque fois que possible, pour éviter de nous retrouver victimes du prochain scandale qui se produira bientôt, n’en doutons pas.

Parce que, comme par hasard, pour l’épilepsie, il y a un traitement parfaitement naturel, dont nous avons souvent parlé, le régime cétogène. Qui le sait, qui le dit aux patients ?

Pourquoi un tel silence ? Qui leur parlera de tout ce que nous publions, mois après mois, telle la « voix qui crie dans le désert » ?

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis



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Je reviens de chez des amis qui avaient loué une maison au bord de la mer.

C’est une maison neuve, avec trois chambres, une petite cuisine, une jolie vue mais, au fond, rien d’une villa de millionnaire.

J’ai pourtant été impressionné, choqué même, par le nombre de pièces d’eau, et plus précisément le nombre de robinets.

Chaque chambre a sa salle de bains. Et dans chaque salle de bains, on trouve une baignoire, une douche, un lavabo, un bidet, des toilettes.

Des toilettes, donc, pour chaque chambre, plus encore des toilettes communes, à côté du salon.

Il faut compter encore une petite piscine extérieure chlorée avec sa douche, son lavabo, ses toilettes, à nouveau.

Cela paraissait normal à tout le monde. Personne ne s’en étonnait (à part moi).

Mais je pense que, dans quelques générations, les historiens qui étudieront notre époque ne manqueront pas de remarquer cette véritable folie de l’hygiène.

Je ne parle pas des conséquences écologiques de consommer tant d’eau (d’autant plus que nous étions dans une zone notoirement menacée par la sécheresse).

En restant strictement dans le domaine de la santé, je m’inquiète des conséquences catastrophiques pour nos systèmes immunitaires, nos allergies, de passer ainsi notre temps à nous laver, nous savonner, nous désinfecter.

Les mains sales

Excusez-moi d’évoquer constamment le passé mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi : quand j’étais petit, beaucoup de personnes autour de moi avaient les mains sales.

En utilisant cette expression, « mains sales », je m’aperçois que les jeunes de notre époque ne peuvent même plus imaginer ce que cela veut dire.

Pour eux, avoir les mains sales, c’est avoir les mains pleines de Nutella, ou de confiture. Ou avoir mis les doigts dans son nez morveux. On se passe les mains à l’eau claire et, déjà, elles sont propres.

Mais ce n’est pas ce qui s’appelait les « mains sales », dans mon enfance.

Les mains sales de ma jeunesse, c’était une crasse noire, incrustée, qui ne pouvait pas s’enlever. Le savon était impuissant, l’eau de Javel elle-même ne servait à rien. Les gens qui travaillaient de leurs mains les plongeaient constamment dans la terre, dans le cambouis, dans le fumier, ils se servaient de leurs mains comme d’outils, pour toutes sortes de choses que nous n’imaginons même plus aujourd’hui. Les ongles notamment, étaient entourés d’un liseré noir particulièrement tenace.

Il m’est encore arrivé, il y a vingt ans, de voir de telles mains quand j’ai voyagé dans des zones particulièrement reculées d’Asie centrale.

C’est devenu une curiosité aujourd’hui. Mais autrefois, toute la population était comme ça.

Les gens n’avaient pratiquement jamais les mains « propres », c’est-à-dire immaculées, au sens de notre société où la plupart des gens travaillent sur des ordinateurs.

Voyez-vous par exemple les veines bleues qui courent sur vos mains ? Autrefois, seule une infime partie de la population, les aristocrates, qui ne travaillaient pas la terre, avaient les mains assez propres pour qu’on puisse remarquer chez eux ces veines bleues. C’est pourquoi on les appelait aussi les « sangs bleus ». Les gens croyaient que ce n’était pas normal !

Mais tous les autres… Et pensons aux hommes des tribus qui s’enduisaient le corps de boue, de glaise, d’argile.

Enfants aborigènes ayant passé l’après-midi à jouer dehors, pour de vrai !

Trop d’hygiène donne des maladies

Certains experts pensent que c’est le manque de contact avec la crasse, la poussière, les pollens et autres bactéries qui explique la montée des allergies.

Et certains scientifiques relient la hausse des maladies chroniques, comme les maladies auto-immunes, les dépressions, l’hyperactivité, à un défaut de contact avec les micro-organismes vivant naturellement dans les sols.

En fait, les études montrent que les enfants qui sont en contact avec des animaux domestiques, notoirement porteurs de « parasites », et qui sont mis au contact des microbes du sol, comme les bactéries, champignons, levures, protozoaires, et des insectes ou des petits animaux, comme les vers de terre, ont un meilleur système immunitaire et un meilleur développement psychologique.

Un petit peu de crasse ne nuit pas

Ce n’est pas parce que vous n’avez plus l’âge de faire des pâtés de sable que vous ne pouvez plus bénéficier du contact avec la terre.

Le mois de septembre approche et ce sera le moment de réfléchir à l’endroit où vous allez préparer votre potager pour l’année prochaine (si vous n’en avez pas encore un).

Le nouveau numéro de Plantes & Bien-être, notre journal sur les plantes, donne des astuces pour faire un jardin, y compris si vous habitez en ville, en appartement.

Faire pousser vos légumes vous apportera de nombreux autres bienfaits, dont le plaisir de manger enfin, à nouveau, des produits qui ont du goût.

Cela vous permettra de faire pousser vos propres plantes médicinales, en plus de vous procurer les herbes aromatiques fraîches qui exalteront le goût de vos plats, et vous procureront les antioxydants et phytonutriments nécessaires à une bonne santé.

Travailler à l’extérieur vous permettra de respirer de l’air frais et de vous exposer plus souvent au soleil. Vous aurez un meilleur taux de vitamine D, votre peau sera plus belle et votre moral plus solide. La vue du vert, et du ciel bleu, régule le taux de sérotonine (l’hormone de la bonne humeur) et votre rythme circadien (cycle du sommeil) s’harmonisera avec la lumière du jour : votre sommeil sera plus profond, et plus réparateur.

Certains expliquent en outre que le contact avec la terre permettra de décharger l’électricité statique de votre corps, tout en vous connectant avec l’énergie géophysique de la Terre.

Une bactérie dans le sol qui vous veut du bien

On trouve dans le sol un micro-organisme appelé Mycobacterium vaccae qui active lui aussi la production de sérotonine, ce qui aide à réguler la libido, la mémoire, l’humeur, le sommeil et le comportement social.

Et quand vous récoltez vos légumes, que vous vous réjouissez de remplir votre panier des fruits de votre labeur, votre cerveau s’inonde de dopamine, un autre neurotransmetteur qui produit des bouffées de bonheur !

Ce phénomène, aussi connu sous le nom d’instinct de cueillette, a été développé par notre espèce il y a plus d’un million d’années. Trouver des légumes mûrs, et les cueillir, provoque un flux de dopamine qui « récompense » notre cerveau, créant un sentiment d’euphorie.

C’est un antidépresseur qui se trouve à votre disposition, dans votre propre jardin !

Et n’oubliez pas d’en faire profiter vos enfants et petits-enfants si vous en avez.

Faites-les jouer avec les vers de terre, les escargots, les chenilles, les bâtons, les cailloux, le chien, etc. Demandez-leur de vous aider à semer les graines, à désherber, arroser, biner, sarcler.

Laissez-les se salir. Sauter dans les flaques. Jouer avec la boue. Et même se piquer aux ronces et aux orties. Ou encore tomber et s’égratigner un peu les genoux, les mains.

N’ayez pas peur du tétanos. Ils ont, on le sait maintenant, bien plus de risque de tomber malade à force d’être trop restés dans les effluves chimiques des désinfectants, plastiques, vernis d’intérieur ; à force d’être trop lavés, frottés, désinfectés !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Connaissez-vous les éléments qui constituent votre gel douche ? Bien souvent, ce n’est pas le cas et il est difficile de vous blâmer :

  • Sodium laureth sulfate,
  • PEG-7 Glyceryl Cocoate,
  • méthylparabène,
  • Methylchloroisothiazolinone…

Qui a envie de les apprendre par cœur ? Pourtant, si on ne les connaît pas, impossible d’identifier lesquels sont potentiellement dangereux pour notre santé. On est alors obligé de se fier à l’odeur et au visuel, mais les équipes de marketing sont malignes, elles orientent vers le côté naturel et le bio, laissant supposer que tous les composants le sont également. Malheureusement, c’est loin d’être le cas. Pire, en général, ces gels douche ne contiennent qu’une infime partie d’éléments naturels, noyés sous de très nombreuses molécules synthétiques.

D’autres encore se présentent comme des gels douche novateurs aux vertus issues de plantes et provenant d’une recherche poussée en laboratoire. Honnêtement, pensez-vous vraiment que les effets d’un produit voué à être rincé instantanément puissent être absolument incroyables pour votre peau ? De plus, on oublie généralement de vous signaler que ces gels douche contiennent bien souvent des conservateurs chimiques. On est donc loin d’un gel douche naturel, mais comme la recherche s’est décarcassée, les grands groupes vous refourguent leurs innovations et souvent à un tarif onéreux.

 

Votre gel douche maison

Libre à vous de continuer à les entretenir, mais sachez qu’il existe une solution simple pour obtenir des gels douche faits maison. Je veux parler d’une méthode totalement naturelle et tout aussi efficace qu’un gel douche vendu dans le commerce, à ceci près que vous connaîtrez enfin sa composition exacte puisque vous l’aurez créé chez vous.

Pour commencer, il vous faudra partir d’un savon naturel.

Les deux plus répandus sont les savons d’Alep et de Marseille. Ils sont reconnus dans le monde entier et il est possible d’en trouver des versions ancestrales et naturelles partout en France. Attention tout de même, cette réputation florissante peut vous jouer des tours car, victimes de leur succès, on en trouve désormais majoritairement des imitations.

Ce n’est pas tant le fait qu’ils soient fabriqués ailleurs qui pose problème mais plutôt que leur recette n’est plus toujours naturelle. Le vrai savon de Marseille par exemple est idéalement composé de 72 % d’huile végétale (olive généralement), de soude et… c’est tout. Pensez une fois de plus à regarder l’étiquette pour vous assurer que le produit choisi est bien 100 % végétal et biodégradable.

Votre choix fait, vous commencerez par râper le savon que vous ferez chauffer dans une casserole avec un litre d’eau (sur la base d’un savon pesant 200 gr en moyenne).

Une fois qu’il sera dissous, vous y ajouterez 15 gouttes d’huile essentielle de lavande bio ainsi que qu’une cuillère à soupe de glycérine, cette substance très grasse qui a la propriété d’hydrater efficacement la peau et de lui garantir sa teneur en eau pour qu’elle reste souple.

Enfin, vous ajouterez également 15 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse, un conservateur naturel qui vous permettra d’utiliser ce gel douche jusqu’à deux mois après sa fabrication. Il n’y a plus qu’à laisser refroidir le tout et vous aurez là un savon totalement home made, respectueux de votre peau et de la planète.

Je préfère vous prévenir d’emblée, votre gel douche ne moussera pas, mais il sera très efficace pour faire votre toilette et rendre votre peau sublime. Au fond, n’est-ce pas là le plus important ?

Amicalement,

Manon Lambesc



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Vous êtes nombreux à m’écrire au sujet de la blancheur de vos dents. Je ne suis pas dentiste, mais je tiens tout de même à partager avec vous trois astuces simples et tout à fait saines pour avoir un sourire éclatant [1]. Je les pratique moi-même depuis belle lurette, et je vous avoue que même si je bois beaucoup de thé et de café, on m’a plus d’une fois félicité pour mes dents blanches au naturel.

Optez vous aussi pour l’un des gestes suivants en fonction de vos possibilités. En revanche, ne les combinez pas dans la même semaine. Les effets n’en seraient pas plus rapides et vous risqueriez d’en faire trop.

Astuce 1 : ajoutez une goutte d’huile essentielle à votre dentifrice

Quatre fois par semaine (pas plus), on peut ajouter à sa dose de dentifrice une goutte d’huile essentielle de tea tree ou de citron bio. L’essence de citron bio est réputée assainissante pour la sphère buccale. Elle blanchit les dents en quelques semaines seulement. Cette simple goutte de zeste d’écorce de citron bio, mêlée à une dose de dentifrice, s’avère plus efficace qu’une autre astuce que vous connaissez peut-être et qui consiste à frotter sur les dents l’intérieur de la peau d’un citron. L’huile essentielle de tea tree quant à elle préserve efficacement la blancheur des dents ainsi que l’hygiène de la bouche. Elle assainit rapidement et durablement, mais je ne vous cache pas que son goût est moins agréable. Si vous optez pour cette solution, choisissez une huile essentielle pure et 100 % naturelle uniquement [2].


Astuce 2 : ajoutez une pincée de bicarbonate de soude

Une à deux fois par semaine, on peut ajouter une toute petite pincée de bicarbonate de soude alimentaire à sa dose de dentifrice. Certains dentifrices en contiennent d’ailleurs déjà dans leur formule. Cette poudre alimentaire légèrement abrasive révèle la blancheur des dents. Au contact de l’eau, de la salive et du dentifrice, le bicarbonate « polit » l’émail des dents sans l’abîmer. Contrairement à ce qui est dit parfois, il fond rapidement et ne peut donc pas endommager sérieusement les dents. Il convient cependant de pratiquer un brossage très doux et de ne pas utiliser le bicarbonate plus de deux fois par semaine. Petit bonus : le bicarbonate assainit la bouche et prévient la mauvaise haleine !

Astuce 3 : faites un bain de bouche à l’hydrolat

Votre dentiste vous a déjà certainement recommandé un bain de bouche régulier pour prévenir les caries et assainir au mieux les dents et la bouche. Il a bien raison ! Oui mais voilà, beaucoup de formules sur le marché sont alcoolisées ou truffées d’ingrédients synthétiques. Pour une version plus douce, plus naturelle, mais tout aussi efficace, saviez-vous qu’on peut utiliser un hydrolat de menthe poivrée bio ou de laurier noble bio ? L’hydrolat est l’eau, très faiblement chargée en molécules aromatiques, qui a servi à distiller une huile essentielle. Cette eau aromatique est fréquemment utilisée en cosmétique. Si on opte pour un bon hydrolat de menthe rafraîchissante ou de laurier assainissant [3], on a là un excellent bain de bouche à utiliser comme n’importe quel produit du rayon dentaire, mais en mieux. 😉

Julien Kaibeck



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