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Nouveau remède à l’obésité et au diabète : la transition écologique

 

En 1950, il n’y avait pratiquement pas de gros en France. Le diabète ne touchait que 1 % des hommes, 2 % des femmes. Chez les enfants, le diabète de type 2 comme l’obésité étaient inconnus.

Entre temps, nous avons eu :

  • les supermarchés, les plats préparés, le Coca et la malbouffe…

et surtout :

  • la voiture ;
  • le chauffage central.

Aujourd’hui, la moitié de la population française est en surpoids ou obèse. La France compte près de 5 millions de diabétiques, avec une augmentation rapide et constante.

Allons-nous atteindre – ou dépasser ? – la situation des Etats-Unis et du Mexique ?

Sur 10 adultes américains, 3 sont en surpoids, 4 sont obèses et 1 est grand obèse, soit 8 adultes sur 10. Le Mexique, lui, détient le triste record du monde de l’obésité des jeunes, qui touche un enfant sur deux.

Mais voilà qu’arrive… la transition écologique.

Il va falloir se bouger

Il est difficile de suivre tous les changements qu’on nous annonce, que ce soit pour cause de transition écologique ou de guerre en Ukraine (mais les deux phénomènes vont dans le même sens).

Le gaz, le pétrole vont se renchérir, le charbon disparaître. Le nucléaire sera de plus en plus encadré. On va manquer de blé, d’engrais, d’huiles alimentaires. Les pénuries vont se multiplier sur les machines, les matériaux de construction, du fait de ruptures dans la chaîne d’approvisionnement.

En même temps, on interdit le diesel, et bientôt les voitures à essence (en 2035). Les chaudières à mazout sont de plus en plus mal vue, et la France est en train d’interdire la location de logements mal isolés, ce qui concerne 6 millions de logement (1 sur 4 en France).

Dans les villes, la circulation devient impossible, les parkings prohibitifs. Dans les campagnes, les radars quasiment impossible à éviter renchérissent le coût de la circulation, quand ils ne débouchent pas sur des retraits de permis.

Ceux qui ne l’ont pas encore fait vont devoir rapidement s’équiper de vélos, de bonnes chaussures, de poêles à bois, de pull-overs.

Ceux qui voudront s’offrir des produits frais de qualité auront intérêt à les produire eux-mêmes, dans leur potager.

Le mode de vie de nos grands-parents va rapidement s’imposer comme une évidence, et une obligation.

Et cela va brûler des calories, et faire fondre les kilos superflus.

Petit retour en arrière

On l’a oublié mais la plupart des maisons n’avaient pas le chauffage central, ni même l’eau chaude, en 1950.

Cela faisait une différence considérable dans les dépenses énergétiques, et donc le poids des habitants.

On se chauffait surtout en s’activant : couper du bois, à la hache, réchauffe plus qu’un feu de cheminée.

Faire la lessive, au lavoir du village, fait transpirer. Les mains sont certes plongées dans l’eau glacée, mais on s’exténue à donner de grands coups de battoir, frotter, essorer.

Au marché du village, autrefois, on ne passait pas avec un immense caddie roulant sur du carrelage bien lisse : il fallait porter des cabas, qui sciaient les mains et les bras. Il y avait une limite “naturelle” à la quantité de nourriture qu’on pouvait rapporter à la maison.

Les rationnements, instaurés pendant la Guerre, avaient été maintenus jusqu’en décembre 1949 : pain, sucre, lait, beurre, œufs, charbon. C’était le “Ministère du Ravitaillement” qui gérait tout ça.

Pratiquement aucun enfant n’allait à l’école en voiture, ni même par les transports en commun : c’était à pied et, pour les plus chanceux, à vélo.

Il n’y avait pas de week-ends puisque tout le monde, y compris les élèves, travaillait le samedi (après-midi aussi).

Les “vacances” ne servaient pas à se reposer, mais au contraire à participer aux travaux des champs : moissons, vendanges, du petit matin jusqu’à tard le soir.

On ne se prélassait pas dans des bains chauds : la toilette se faisait tout nu avec un gant de toilette ; exceptionnellement, on prenait un bain de pieds avec de l’eau bouillante prise dans le poêle à bois.

Sans chauffage central, le corps brûle des calories pour se maintenir à 37 °C. Rien que cela rendait beaucoup plus difficile d’accumuler des “réserves” dans les cuisses ou le ventre.

La vraie vie au grand air

J’ai une bergerie dans la montagne qui n’a ni électricité, ni gaz. Juste de l’eau dans un abreuvoir et une cheminée.

Pour y vivre, il faut dépenser au moins trois fois plus d’énergie que d’habitude, tout en mangeant beaucoup moins.

  • La nourriture est souvent froide, cuisinée de façon rudimentaire ; les plaisirs de la table sont limités, on mange pour se nourrir mais pas par plaisir ; faire la vaisselle à l’eau froide dissuade de multiplier les plats et les assiettes…
  • il fait si aigre le soir qu’on pense plus à rejoindre son lit qu’à s’attarder à table pour un dessert ;
  • Sans frigo, moins de tentation de grignotage ; les aliments se conservent mal et sont souvent rances, tournés, moisis. Cela coupe l’appétit.
  • Sans électroménager, il faut s’activer une bonne partie de la journée pour maintenir la maison propre, laver, entretenir le feu.
  • Quand le soleil brille, impossible de rester tranquillement assis au soleil : on brûle immédiatement ; on se met à l’abri à l’intérieur mais il fait sombre et humide ; alors on sort et on se cherche une activité, comme bricoler, planter, arroser, reconstruire un muret, etc.
  • Quand on se couche le soir, les couettes sont froides et humides, même si on les a fait sécher comme on pouvait au soleil : c’est encore une dépense de calories pour se réchauffer.

En quelques jours de cette vie au grand air, on se sent changer physiquement et psychologiquement.

Le corps s’assèche. La peau se tanne. On boit beaucoup d’eau fraîche la journée, du thé chaud le soir et quand il fait froid, de temps en temps un petit verre d’eau-de-vie qui débouche tout.

Quand on réfléchit au fait que les gens autrefois vivaient ainsi toute leur vie, on comprend que le risque de prendre des kilos en trop et d’attraper des maladies métaboliques était faible ou inexistant.

Les bienfaits sociaux de la transition écologique

Pour ma part, je me réjouis des bienfaits sociaux de la transition écologique. Allons-nous bientôt voir réapparaître les grappes d’écoliers courant dans les rues, cartable sur le dos, à la place des embouteillages de voitures avec de pauvres enfants ceinturés dans d’énormes sièges auto ?

Les couples vont-il renoncer aux vacances aux Caraïbes ou aux Seychelles, et redécouvrir les joies de la promenade à pied, sac-au-dos, dans la campagne alentour, ou alors en tandem comme en 1936 ?

Nos centres commerciaux à la sortie des villes vont-ils tomber en ruines ? Nos supermarchés rétrécir, et redevenir des épiceries vendant dans des sacs en papier quelques produits locaux et “de saison”, ce qui, en hiver, signifie des choux, des poireaux, des endives, des pommes de terre germées ?

Va-t-on voir la viande disparaître de nos tables ?

Chaque année, nous mangeons moins de viande et de poisson que la précédente. En Angleterre, la consommation de viande est déjà un tiers inférieure à la nôtre. En Suisse, les élus du parti écologiste n’ont plus le droit de manger de viande du tout.

Bien sûr, on ne peut pas souhaiter que les choses deviennent comme au Venezuela, où la “transition sociale” a déclenché une perte de 11 kg par habitant, en 2017, et la fuite de 7 millions d’habitants, dans ce pays qui était plus riche que les Etats-Unis dans les années 60, et le plus avancé de tous les pays d’Amérique latine dans les années 1980.

Mais ce qui est sûr, c’est que, en France, au rythme où vont les choses, les problèmes que l’on croyait inéluctables, comme la surconsommation et toutes les maladies qui s’ensuivent, pourraient bien n’être, bientôt, qu’un lointain souvenir.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Dialogue de sourd

 

J’essaye de me faire une opinion sur le cas de François Champart.

Vous l’avez certainement lu dans la presse, il s’agit d’un menuisier près de Bézier poursuivi par la Justice.

Il lui est reproché d’avoir menacé par courriel l’institutrice qui avait forcé son fils de 7 ans à porter un masque, malgré ses contre-indications médicales.

Un nouveau Samuel Paty ???

Le Procureur Daudens, chargé de l’affaire au Tribunal de Bézier, prend l’affaire très au sérieux :

“François Champart estime que la règle ne s’applique pas à son fils. C’est grave car cela met à mal le pacte Républicain. On a désigné une enseignante comme étant le mal. Nous sommes dans une logique sectaire.”

Il a requis une peine de 6 mois de prison avec sursis probatoire de 18 mois. La protection de l’institutrice en évitant tous messages haineux et en interdisant tout contact avec le prévenu.

Il a demandé l’affichage du jugement dans les écoles “pour rappeler les principes de la vie commune.

Puis il a requis l’annulation des droits civiques et civils durant trois mois. “C’est une réquisition de l’ordre du symbole pour dire à la société ce qu’est la citoyenneté.

Évidemment la mort de Samuel Paty est encore aujourd’hui dans tous les esprits”, commente un journaliste de France-Bleu.

Samuel Paty ???

Le Professeur sauvagement décapité par un Islamiste hurlant Allah Akbar ???

Peut-on raisonnablement craindre que François Champart aurait pu en arriver là ??

Le contenu de ses menaces à la maîtresse

François Champart ne se cache pas d’être radicalement opposé à l’ordre imposé aux écoliers de porter le masque en classe (sur ce point, je le rejoins totalement).

Il avait obtenu que son fils de 7 ans puisse porter une simple visière en plastique, certificat médical à l’appui. Mais voici que l’élastique lâche. L’enseignante décide d’imposer au petit de porter un masque.

Apprenant la chose, François Champart demande à l’institutrice de le recevoir. Elle refuse.

Dans un second message, il s’énerve :

N’imaginez, même pas en rêve, lui remettre cette muselière en papier “… “Ne nous forcez pas à intervenir c’est dans l’intérêt de personne.” 

Et encore :

“Vous ne pourrez pas vous cacher éternellement derrière un protocole criminel. Obéir à un ordre criminel (qui est un vulgaire protocole sans aucune valeur juridique!) est par nature un crime. Votre responsabilité pénale est déjà engagée. Vous êtes coupable de maltraitance aggravée sur mineurs de moins de 15 ans. C’est 30 ans de prison dont 20 ans fermes que vous encourez. La route tourne. Je vous le dis, on se rencontrera, avec beaucoup d’autres parents qui n’en peuvent plus, et veulent défendre l’intérêt supérieur de leurs enfants , et nous viendrons reprendre notre pouvoir”.

Sur cette base, et malgré le fait que François Champart admette être navré et être prêt à s’excuser, les Autorités ont décidé de montrer la plus grande fermeté.

François Champart est-il un citoyen ?

De son côté, François Champart répond que, de toute façon, Emmanuel Macron a déclaré qu’il “n’était plus citoyen”.

“Je suis d’accord avec le procureur, la citoyenneté a été cassée en janvier 2022 par le président qui a décidé que je n’étais plus un citoyen. À partir de là je ne suis plus dans le pacte citoyen. La seule chose qui me motive, c’est le bon sens général et remettre les enfants au cœur du problème. Nous, les parents, nous portons la douleur de nos enfants. Le masque ne sert à rien. Il est nocif. Mon seul combat est de ne plus jamais vivre ça.”

En effet, dans son discours du 4 janvier 2022, le Président de la République avait déclaré :

Un irresponsable n’est plus un citoyen… J’ai très envie de les emmerder, donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie… Limiter autant que possible l’accès aux activités de la vie sociale » des personnes qui ne sont pas à jour de leurs vaccins.

Ce qui est surprenant dans l’affaire

Ce qui me surprend dans cette affaire, c’est que la presse lui est favorable.

Je ne vois que des articles qui le présentent plutôt comme un homme courageux et droit.

C’est étonnant parce que, actuellement, ce type de personnes est désigné dans les médias comme extrémiste, complotiste, anti-science, anti-vax et dangereux pour la société.

Le vent est-il en train de tourner ?

C’est l’impression que j’ai depuis quelque temps, et que j’avais partagée avec vous.

Ce qui me semble clair, c’est que l’institutrice qui prétend se sentir en danger, le Procureur qui parle de dérive sectaire menaçant le Pacte républicain, et le journaliste de France-Bleu qui compare l’affaire au terrorisme islamique, passent pour des nigauds.

Ils jouent un rôle. Peut-être arrivent-ils à se persuader eux-mêmes qu’ils défendent héroïquement la République menacée.

Mais soyons sérieux : la leçon du Covid, c’est au contraire que les Français dans leur immense majorité se sont soumis avec une facilité déconcertante aux ordres émanant des hautes sphères du pouvoir. Le doigt sur la couture du pantalon, ils se sont confinés, ont mis leurs masques, masqué leurs enfants, ils ont subi les tests, accepté les vaccins, montré leur passe sanitaire, etc.

Des résistants, il y en a eu. Mais si peu. Alors aujourd’hui, personne n’a envie que la Justice mette un énorme coup de gourdin sur la tête d’un des seuls pères de famille dans le pays, qui ait vraiment osé crier son indignation.

On se sentirait vraiment trop honteux.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Don’t worry, be happy

Mowgli, Baloo, Bagheera : ce qu’ils nous apprennent sur le stress et les insomnies

Nous avons tous, quelque part dans notre tête, l’idée que nous pourrions, si nous le voulions, nous détendre, profiter de la vie, être heureux. Il suffirait d’arrêter de s’en faire, de se prendre la tête.

Ainsi nos problèmes, notre stress, nos angoisses pourraient disparaître ! Nous pourrions, à nouveau, dormir d’un sommeil profond !

Et comme, en plus, le stress augmente le risque cardiaque, le risque de grignotage (et donc d’obésité et de diabète), le risque d’hypertension, nous détendre pourrait aussi nous faire gagner des années de longévité !

Alors, qu’est-ce qui nous retient ?

Nous ne sommes pas maîtres dans notre propre maison (Sigmund Freud)

Ce qui nous retient, évidemment, c’est que le stress et les angoisses ne sont pas quelque chose que nous décidons. C’est quelque chose qui nous tombe dessus, comme la pluie, ou l’orage, et nous ne pouvons rien y faire pour l’arrêter.

Le Dr Sigmund Freud disait : “ Vous n’êtes pas le maître dans votre propre maison.

Certaines personnes naissent avec un tempérament anxieux, pessimiste, dépressif. Elles broient du noir, s’inquiètent, paniquent à toute occasion. Leur intimer de se détendre ne sert à rien. Aussi sympathique que soit la chanson “Don’t worry, be happy” (ne t’en fais pas, soit heureux), elle ne leur procure qu’une détente bien passagère qui cessera dès que ressurgit la réalité de leur vie. Les psychologues savent aujourd’hui mesurer cette tendance à l’inquiétude qu’ils appellent “neuroticisme”, ou tendance à la neurose.

Des années d’effort sur soi-même, de réorganisation de votre vie peuvent vous apaiser un peu, mais il est vain d’espérer passer du tout au tout.

Alors, pour mieux accepter cette fatalité, et voir le bon côté des choses, je vous propose de relire le Livre de la Jungle, de Rudyard Kipling. A travers les aventures du jeune Mowgli, il traite merveilleusement de la question du stress et des insomnies, et apporte des réponses bien réconfortantes.

Le Livre de la Jungle nous donne les réponses sur le stress

Vous vous souvenez en effet que Mowgli, qui a été recueilli bébé par une meute de loups. Il a désormais grandi, et les animaux ont décidé qu’il était temps pour lui de rejoindre le village des hommes.

De façon symbolique, cela représente le moment où l’enfant doit quitter le monde imaginaire de ses animaux en peluche, et accéder au monde des adultes. Car dans la “vraie” jungle, évidemment, avec de “vrais” animaux, un bébé humain ne fait pas long feu…

Pour parvenir au village des hommes, Mowgli est guidé par Bagheera, la panthère. Bagheera est particulièrement habile, musclée, compétente, prudente… et soupe-au-lait. Elle est capable d’anticiper tous les dangers, connaît le chemin, sauve d’ailleurs Mowgli en de multiples occasions. Mais elle ne parvient pas à nouer avec Mowgli une relation d’affection authentique et de confiance. Malgré tout ce qu’elle fait pour lui, Mowgli ne lui manifeste aucune gratitude. Bien au contraire, il ne songe qu’à lui désobéir, lui fausser compagnie. Il n’est absolument pas prêt, ni capable, de profiter de ses leçons, qui lui seraient pourtant bien utiles.

Bagheera représente, dans la vraie vie, le grand-père moralisateur, l’instituteur sourcilleux, le petit patron râleur. Ils sont travailleurs, compétents, expérimentés. Mais ils énervent tout le monde. De leur côté, comme ils accomplissent tous leurs devoirs à fond, et qu’ils ont l’impression que les autres ne sont jamais assez sérieux, ils développent un sentiment d’injustice qui les rend aigris et les coupe des autres.

Divine surprise, voilà que surgit l’ours Baloo. Mowgli n’hésite pas une seconde, et se précipite sans ses bras. Immédiatement, il considère Baloo comme son “ami”, alors que celui-ci n’a rien fait de concret pour lui.

C’est que Baloo sait rire, s’amuser, faire le pitre, danser, se déguiser. Il est le prototype de la personne décomplexée (il ne se soucie pas le moins du monde de sa silhouette pourtant annonciatrice de problèmes cardiovasculaires et de prédiabète). Il ne maîtrise pas sa force et assomme Mowgli en voulant “jouer”. Mais celui-ci ne lui en tient pas rigueur. Baloo l’emmène dans la mauvaise direction, oublie de veiller sur lui, s’endort, et le met en grave danger lorsque Mowgli se fait enlever les singes Bandar-Log. Ses tentatives pour le libérer échouent et tournent à la catastrophe lorsqu’il déséquilibre le temple qui s’effondre sur eux. Mowgli et Baloo ne sont sauvés, de justesse, que par l’intervention de Bagheera, une fois de plus.

La signification symbolique de cette histoire est, évidemment, que tout a un prix dans la vie.

Certes, on rit, on danse, on rigole avec Baloo, qui a d’ailleurs exactement la voix qu’il faudrait pour chanter “Don’t worry, be happy”. Mais on n’est pas en sécurité. Dans la jungle, autrement dit dans la vie, on vous présente très vite la facture. Et celle-ci est souvent disproportionnée avec ce que l’on avait fait. J’avais “juste” oublié de mettre de la laine de verre autour de mes tuyaux, et voilà que toute ma tuyauterie a éclaté lorsqu’il y a eu une vague de froid. J’avais juste bu un petit verre de trop avec mes amis, et je me retrouve handicapé à vie après un terrible accident…

Baloo est sympa et attirant. Mowgli se laisse entraîner. Mais tous les deux doivent bien vite payer le prix de leur insouciance.

Baloo est dangereux

Autre remarque sur Baloo : à première vue, il paraît “cool”, donc “gentil”, et Mowgli, qui n’a pas encore l’expérience de la vie, imagine qu’il n’a pas besoin de se méfier.

En réalité, Baloo est surtout immature et n’a pas conscience de sa propre force, et ne maîtrise pas son agressivité.

Cela se voit une première fois lorsqu’il apprend à Mowgli à crier. Le Baloo si sympa pousse soudain un rugissement effrayant, découvrant de grandes dents acérées (rappelons que les ours sont des fauves) qui, à juste titre, terrorise Mowgli. Il en va ainsi des personnes immatures qui n’ont pas encore découvert leur “ombre”, selon l’expression de Carl G. Jung, c’est-à-dire leur face sombre. Elles se croient donc inoffensives, et elles ne savent pas qu’elles peuvent faire du mal, ce qui les pousse à manquer de vigilance et donc à devenir redoutable pour les autres.

A une autre occasion très symbolique, Baloo va révéler qu’il est vraiment très dangereux. Cela se produit dans la scène chez les singes, où il affronte le roi des Bandar Log, qui est un orang-outan. Celui-ci incarne le roi décadent, le chef qui, au lieu de régner et assumer ses fonctions au service de son peuple, ne songe qu’à s’amuser et à se battre. Toutefois, lorsque le temple menace de s’effondrer (temple qui symbolise l’ordre établi, la civilisation), il est rattrapé par un scrupule. Il abandonne tout et se sacrifie pour sauver l’édifice. Au sens propre, il sert à nouveau de pilier à la société des singes, puisqu’il remplace une colonne et tient le temple sur ses bras. Mais Baloo, le voyant les bras en l’air, est à nouveau saisi par ses instincts de gamin. Il ne peut résister à la tentation d’aller lui faire des chatouilles sous les aisselles, ce qui est totalement irresponsable et, vous vous en souvenez, provoque l’effondrement final.

Quand vous vous réveillez à 4 heures du matin

Alors voici une bonne pensée consolatrice, lorsque vous vous réveillez, angoissé, à quatre heures du matin.

Certes, vous n’êtes pas en train de “profiter du moment présent”. Ni de vous amuser.

Vous êtes de mauvaise humeur, comme Bagheera, et peut-être avez-vous à côté de vous un “Baloo” qui ronfle comme un bienheureux. Vous aimeriez être à sa place. Pouvoir, vous aussi, ne plus vous en faire.

Mais ces moments où votre esprit vous réveille la nuit ne sont jamais perdus. Ce sont des moments où vous ressassez des problèmes qui doivent être ressassés. Car votre cerveau n’est pas idiot. S’il préfère vous réveiller plutôt que de prendre un repos bien nécessaire, c’est parce quîl y a urgence pour vous. Vous devez chercher une solution, et ces moments d’activité cérébrale intense peuvent vous aider à prendre une meilleure décision le matin venu.

Si vous ne trouvez pas la solution

Et ce n’est pas parce que vous ne trouvez pas la solution que ça ne sert à rien d’y avoir passé des nuits d’insomnies

Non, au contraire, ces moments d’efforts nocturnes sont nécessaires pour arriver, le cas échéant, à la certitude que votre problème est insoluble, et que donc il va falloir prendre des décisions douloureuses pour apprendre à vivre avec.

Cela vous permet d’arriver donc à l’état de résignation, ce qui est un moindre mal, comme la fin d’un deuil. Mais vous ne pouvez atteindre cet état que lorsque vous êtes certain d’avoir épuisé tout le spectre des solutions possibles.

Le mot de la fin

Bagheera ne peut dormir que bien en sécurité en hauteur sur une branche d’arbre.

Baloo, lui, dort comme un bienheureux en se laissant emporter par le courant d’une rivière, qui l’entraîne vers des dangers qu’il n’a pas anticipés. A court terme, la vie de Baloo paraît plus facile. Mais c’est bien grâce à Bagheera que Mowgli arrivera, sain et sauf, au village des hommes.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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A 52 ans, Dr Sinclair estime avoir 42 ans d’âge biologique

Votre corps a un permis à point, et vous avez intérêt à savoir où vous en êtes

Le Dr David Sinclair est professeur de génétique et codirecteur du Centre Paul F. Glenn de recherche biologique sur le vieillissement à Harvard (Ecole de Médecine de Harvard).

Il fait partie des chercheurs qui croient dur comme fer à la notion d’âge biologique. Pour lui, chacun de nous vit avec une sorte de “permis à point” pour notre corps.

Le Dr David Sinclair est âgé de 52 ans officiellement, mais selon ses propres estimations, son âge biologique est de 42 ans.[1] Il est à la tête d’une société qui développe des tests pour évaluer l’âge biologique.

Analyses de sang, de salive et d’organes

Certains scientifiques font leurs estimations en analysant des marqueurs dans le sang et la salive.

Ils mesurent alors le niveau d’inflammation et d’insuline dans le corps, vérifient le bon fonctionnement des reins, du foie.

D’autres comparent l’état des organes d’une personne, et ses performances physiques et mentales, avec la moyenne de la population.

Les facteurs qui influencent l’âge biologique sont bien connus : sommeil, stress, exercice physique, stimulation intellectuelle, régime alimentaire, tabac, alcool, médicaments, yoga, méditation et les supplémentations nutritionnelles.

Toutefois, nous avons tous un patrimoine génétique différent, qui nous fait réagir différemment.

C’est la raison pour laquelle deux personnes qui ont strictement le même mode de vie ne vont pas évoluer de la même façon, tomber malade ni mourir au même moment. Pour certaines personnes, l’idéal est de faire 10 000 pas par jour, mais pour d’autres, c’est plutôt 6000.

Obtenir le plus d’effet possibles, avec le moins d’efforts possible

D’où l’intérêt de connaître les facteurs sur lesquels vous pouvez agir pour obtenir le plus d’effets, avec le moins d’efforts possibles.

Les scientifiques qui étudient le vieillissement espèrent que, ultimement, chaque personne pourra mesurer de façon précise son âge biologique, déterminer quelles sont les maladies qui risquent le plus de la toucher (cancer, Alzheimer, maladies cardiaques…) pour pouvoir ensuite se focaliser sur les facteurs qui peuvent produire la plus grande différence.

Grâce à l’épigénétique, activer ou stopper l’expression de nos gènes

Les lecteurs de Santé Nature Innovation sont bien placés pour connaître la longue liste des choses à faire pour améliorer notre santé naturellement. Il n’est pas réaliste, pourtant, de passer toute son existence, et ses ressources, à travailler pour essayer de l’allonger.

L’espoir, aujourd’hui, se place dans le domaine de l’épigénétique, la science qui étudie les facteurs environnementaux qui influencent l’expression des gènes. C’est ce que fait le Dr Sinclair, qui a créé des tests mesurant les changements chimiques dans l’ADN de cellules prélevées dans la bouche, par simple frottement d’un bâtonnet contre la joue.

En effet, les changements de mode de vie, comme se mettre au sport ou arrêter le sucre, ne font pas que nous faire perdre du poids et gagner du muscle. Ils déclenchent une réaction en chaîne qui augmente la production d’une protéine qui améliore la mémoire. Selon le Dr Michael Roizen, un anesthésiologiste qui a créé il y a 25 ans le premier questionnaire destiné à évaluer l’âge biologique, notre façon de gérer notre stress peut mettre en route ou bloquer l’expression de plus de 250 gènes.

Les progrès rapides réalisés dans ce nouveau domaine de la médecine nous permettront donc peut-être bientôt de mieux orienter nos efforts, pour plus de résultats.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources:

[1]  https://www.wsj.com/articles/how-old-are-you-really-meet-your-biological-age-11653388802

 



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Tiens, tiens, tiens…

Le monstre marin est-il en train de remonter à la surface ?

  • Le Pr Didier Raoult ayant été opportunément évacué du débat, en lui collant toutes sortes d’enquêtes, de procès et autres incriminations ;
  • les personnes posant des questions sur le Covid et les vaccins ayant été discréditées en leur collant l’étiquette d’antivax et de complotistes

On pouvait imaginer que les autorités avaient gagné la bataille de la communication autour du Covid.

Sans la moindre preuve que leurs mesures avaient réduit le nombre de morts, sans aucun signe d’ailleurs que le Covid soit vaincu, ni sur le point de l’être, on allait passer au sujet d’actualité suivant, et oublier ainsi les questions gênantes, comme de savoir par exemple si oui ou non il avait été bénéfique de confiner la population, d’imposer le masque aux écoliers, de vacciner la population avec des vaccins en phase expérimentale.

Je m’attendais, donc, à ne plus voir aucune trace dans les médias d’une quelconque controverse sur ces sujets.

Mais voici que, le 16 mai, je tombe par hasard sur un gros reportage sur France 3, donc la télévision officielle, intitulé “Vaccin anti-Covid : la descente aux enfers d’Éloïse”.[1]

Éberlué, je découvre un reportage en tout point semblable aux témoignages que je ne lisais, jusqu’à présent, que sur les réseaux “interdits” que je fréquente par ailleurs… Le journaliste ne mâche aucun de ses mots et fait une description effrayante de la descente aux enfers d’Eloïse suite au vaccin :

 

“ A partir de là, et en quelques semaines, la vie d’Éloïse bascule. Une cascade de pathologies importantes s’abat sur elle. Dès la fin de l’été, le 23 août 2021, Éloïse contracte une pyélonéphrite aiguë – une infection bactérienne du rein. Elle la traite avec des antibiotiques, puis retourne travailler. En septembre 2021, elle finit par faire un malaise sur son lieu de travail. C’est là que le médecin de la cour d’appel de Paris lui détecte une arythmie cardiaque. “Je ne l’ai, à demi-mot, pas prise au sérieux. J’en avais même rigolé alors. Je sortais de ma pyélonéphrite aigüe et là, un problème au cœur”, indique-t-elle.

Dans les semaines qui suivent, Éloïse développe des phlébectomies des veines profondes dans les jambes. “A cause de la souffrance de mes jambes, mon médecin m’a envoyé faire un doppler. En voyant les résultats, on s’est rendu compte que j’étais en incontinence totale. Comme une personne qui atteint les cent ans”, dit-elle. Éloïse subit deux opérations chirurgicales sous anesthésie générale les 5 et 19 novembre 2021.

Elle continue toutefois à enchaîner les malaises, les essoufflements, et à avoir des oppressions au niveau de la poitrine. On lui diagnostique une myocardite le 1er mars 2022. “Elle a atrophié une partie de mon cœur”, dit-elle. S’ajoutent à cela une grande fatigue, des problèmes neurologiques, “une vingtaine de malaises, des maux de têtes, des pertes de mémoire des mécanismes de la vie quotidienne”, nous dit-elle. Son cycle menstruel est aussi affecté : absence de règles depuis onze mois.

(…)

Cette avalanche de pathologies entraîne une avalanche de traitements à suivre, amenant donc des frais financiers de plus en plus importants. Et pour cette mère divorcée, ce n’est pas facile tous les jours. “J’en suis pour l’instant à 8000 euros dépensés en frais médicaux, et je ne suis pas du tout en fin de parcours”, nous confie-t-elle. “J’ai une infection longue durée, reconnue récemment par la sécurité sociale”. “J’ai des abattements sur mes traitements depuis plusieurs mois maintenant, et quand on est seule avec un enfant et un crédit immobilier”, dit-elle.

Surprise des surprises, le journaliste relaie le compte Instagram du comité créé par Eloïse sur Instagram, recensant plus de 500 témoignages similaires au sien !

Je ne savais pas que penser de cette anomalie, dans un paysage médiatique habituellement si parfaitement verrouillé.

Mais voilà que je tombe, quelques jours plus tard, toujours sur une chaîne d’information publique (France Bleu), sur l’histoire stupéfiante d’un père de famille assigné en justice pour avoir écrit trois mails à l’enseignante de son enfant de 7 ans, la priant de ne pas lui faire porter le masque (l’enfant avait une contre-indication médicale).

Cette fois encore, l’article est manifestement en défense de ce père de famille, nullement décrit, ainsi que c’est habituellement le cas, comme un extrémiste, un fou, un illuminé.[2]

Et à peine ai-je terminé que je tombe sur encore un autre article, cette fois sur un site très intellectuel (actualitte.com, site de critique littéraire), intitulé : “Les effets boomerang du vaccin anti-Covid”, où un auteur de roman raconte l’enfer qu’il vit depuis qu’il s’est fait vacciner.[3]

Extrait :

“Je me suis donc fait injecter ce fameux vaccin en mai 2021, made in Pfizer. Deux doses espacées sur trois semaines d’ARNm. Hormis une petite douleur à l’épaule la première fois, tout s’est passé comme sur des roulettes. « Tu vois, m’a dit toute souriante mon amie de l’époque, il n’y avait pas de quoi en faire toute une histoire. »

En fait si. L’histoire a commencé à ce moment-là.

D’abord avec l’apparition de légères paresthésies aux mains. J’avais du mal avec l’index de ma main droite, par exemple pour couper un morceau de viande avec mon couteau. Je n’y ai pas trop prêté attention jusqu’à ce que les douleurs s’étendent aux doigts des deux mains, assorties de sensations électriques, notamment au niveau de la pulpe lorsque je devais écrire sur mon smartphone. Peu à peu, il m’est devenu difficile de saisir, de tirer, de pousser des objets, tandis que j’observais une atrophie modérée des muscles de mes mains. La peau, elle non plus n’était pas en reste : hypersensible au frottement, elle s’est mise à rougir et faire mal pour tout et n’importe quoi. Comme si je n’avais plus de « couche » de protection, les cartilages et ligaments mis à nu. C’est à partir de là que j’ai dû porter des gants pour conduire ou laver les cheveux de mon fils. Aujourd’hui, ça ne suffit même plus et je dois endurer pendant deux jours des sensations de brûlure sur mes paumes que seul le contact avec l’eau froide peut soulager.

Puis les pieds sont entrés dans la partie. Avec le même genre de paresthésies, de sensation de brûlure, de tensions et de douleurs qui, avec le temps, m’ont rendu difficile la station debout statique. J’ai noté là aussi une atrophie légère des muscles, au point qu’il m’arrive de perdre l’équilibre. Le problème s’est étendu aux chevilles, qui se font douloureuses quand je suis emmené à marcher plus d’une heure, avec la crainte toujours présente de m’en fouler une : mon pied droit « glisse » parfois sur le côté, chose qui n’arrivait jamais auparavant.

J’ai remarqué également que ma peau marquait longtemps et profondément. Elle rougit très vite, parfois jusqu’à la douleur, simplement en étant appuyée sur un support quelconque. Une manche de pull contre ma main, mon PC appuyé sur les cuisses, mon téléphone en main peuvent me laisser des traces profondes, parfois comiques, un peu comme si ma peau s’était transformée en pâte à modeler. Ces marques finissent par disparaître au bout de trente minutes à une heure, sans laisser d’hématome. Je ne quitte presque plus mes chaussettes, car la chair de mes pieds supporte difficilement le contact nu du sol. Même d’un vulgaire tapis. L’été dernier, j’ai dû mettre des chaussures pour marcher sur le sable. Moi qui adorais plonger mes pieds dans le sable chaud et courir le long de la plage, je reste désormais assis sur ma serviette à regarder mon fils jouer jusqu’à temps de devoir repartir.”

 

Je vous invite à lire ces trois articles en entier, ils sont en accès libres et gratuits si vous cliquez en bas de mon message sur les références.

Pour moi, c’est le signe clair qu’il se passe quelque chose.

Comme si la révolte qui gronde ne pouvait plus être totalement passée sous silence.

Comme si la manipulation avait été tellement grosse, que plus personne n’y croit, et qu’il devient impossible aux médias de continuer à faire “comme si”.

Comme si le mur du silence, et de la honte, était, enfin, en train de se fendiller.

Je suis peut-être trop optimiste.

Mais croyez-moi, je reste en veille sur ce dossier explosif.

Restez à l’écoute.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources:

Sources:

[1] https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-et-marne/vaccin-anti-covid-la-descente-aux-enfers-d-eloise-2543656.html

[2] https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-pere-de-famille-poursuivi-pou[…]rois-mails-a-l-enseignante-de-son-fils-a-olargues-1652878128

[3] https://actualitte.com/article/106136/humeurs/vaccin-anti-covid-les-effets-boomerang



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