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Il y a deux semaines, je vous ai fait parvenir une lettre intitulée « Ne laissez plus jamais vos pieds s’abîmer  [1]». Vous avez été nombreux à réagir et à poser de nouvelles questions, merci ! Je vous propose donc de nouveaux éléments de réponse dans les quelques lignes ci-dessous.

Tout d’abord, les mycoses.

Les mycoses peuvent surgir à différents endroits de votre corps, mais elles sont particulièrement friandes de vos pieds et de leurs orteils. Si une personne sur cinq serait touchée, certaines mycoses, comme la mycose vaginale, sont souvent mieux traitées que d’autres. Les pieds, malheureusement, sont rarement une priorité.

Pourtant, ici comme ailleurs, plus le traitement est commencé rapidement, moins il y a de chance que la mycose ne se propage et devienne résistante.

Une infection qui pousse comme un champignon

C’est normal, la mycose est justement due à un champignon. C’est un champignon microscopique qui profite de différents facteurs pour agresser votre organisme. Parmi tous ces champignons, le plus répandu s’appelle candida albicans. En temps normal, il n’est pas bien méchant et vit tranquillement à l’intérieur de notre tube digestif. Et puis un jour – il suffit de pas grand-chose : un mauvais équilibre entre la chaleur et l’humidité (terrains qui lui sont favorables), une alimentation déséquilibrée (évitez les sucres !), un état de stress prolongé, etc. –, candida albicans devient incontrôlable.

Deux réflexes à avoir

Il existe des crèmes et tout un tas de produits en pharmacie, plutôt efficaces, mais qui n’empêchent pas nécessairement la mycose de revenir. Souvent, le premier réflexe si vous souhaitez vous débarrasser des mycoses sur le long terme est donc de réensemencer votre flore intestinale. Les probiotiques sont des alliés de choix, mais l’alimentation permet déjà d’obtenir de nets progrès. Il faudra dire adieu aux aliments qui ont un index glycémique trop élevé et consommer plus volontiers ceux qui sont alcalins (ail, brocoli, asperge, chou, avocat, gingembre, etc.) ou riche en chlorophylle.

L’autre réflexe concerne votre hygiène corporelle. Lavage quotidien et séchage obligatoire sont le strict minimum. Pour optimiser vos efforts, faites régulièrement des bains de pieds d’une quinzaine de minutes, auxquels vous ajouterez 2 poignées de sel de mer et 4 cuillères à soupe de bicarbonate de soude. Le sel empêche le développement des champignons et le bicarbonate de soude régule l’acidité et l’humidité de votre peau. Si vous avez un dispersant à la maison, vous pouvez l’utiliser pour rajouter 10 gouttes d’huile essentielle de tea tree [2], un antifongique réputé.

Dans l’idéal, changez régulièrement de chaussures. Si vous avez plusieurs paires, ne les portez pas plus de deux jours d’affilée. Lavez-les régulièrement avec de l’eau savonneuse et faites-les bien sécher avant de les utiliser de nouveau.

Traitement de la mycose des ongles

Pour lutter contre la mycose unguéale, je vous propose la solution suivante.

Mélangez à parts égales ces trois huiles essentielles dans un flacon codigoutte de 15 ml :

  • HE d’origan
  • HE de cannelle
  • HE de lavande vraie

Vous appliquerez 1 goutte de ce mélange 3 fois par jour sur l’ongle malade, jusqu’à disparition de la mycose.

Traitement de la mycose des pieds

La mycose des pieds, aussi appelée pied d’athlète, est moins voyante que celle des ongles, mais elle est plus embêtante. Logée entre les orteils, elle gratte et crée des petites lésions qui peuvent s’avérer douloureuses. Là encore, il est possible d’agir grâce aux pouvoirs des huiles essentielles.

Le mélange est constitué de :

  • 78 % d’huile d’olive
  • 10 % d’HE de cannelle rameaux
  • 5 % d’HE de niaouli à cinéole
  • 5 % d’HE de palmarosa
  • 2 % d’HE de clous de girofle

Vous utiliserez ce mélange 2 à 3 fois par jour sur vos pieds quand ils sont bien secs, à l’aide d’un pinceau. Insistez bien entre les orteils.

Précisions concernant l’hallux valgus

Cette lettre sur les mycoses m’a été inspirée par vos commentaires sur mon article concernant les soins des pieds. Vous y parliez aussi d’hallux valgus et j’en profite pour répondre à vos questions.

Effectivement, si l’utilisation de chaussures trop étroites est une cause fréquente de déformation des orteils, ce n’est pas la seule cause possible de l’apparition de l’hallux valgus. C’est en réalité une forme d’arthrose, favorisée par des affaiblissements osseux, articulaires et musculaires. Ces affaiblissements peuvent être dus à des déficits hormonaux – je pense notamment à l’hormone de croissance et l’IGF-1, un autre facteur de croissance ressemblant à l’insuline, ainsi qu’à la testostérone et aux œstrogènes.

En cause également, un apport potentiellement insuffisant en aliments riches en protéines. Si c’est votre cas, consommez-en environ 180 grammes par jour. Toujours au niveau alimentaire, la consommation de produits sucrés semble plus problématique encore. À fuir, donc !

Peut-être aussi êtes-vous en déficit d’acides aminés et de vitamine D. Voici, a priori, les axes sur lesquels il faudra travailler, en cuisine, avant d’envisager la chirurgie.

Bien sûr, privilégiez toujours les chaussures larges, même s’il faut parfois compter dix ans pour constater une amélioration. Plus rapide, le port d’une orthèse peut parfois redresser l’hallux valgus en six mois à peine.

Pour ce qui est des traitements hormonaux, je sais que le Dr Hertoghe y a consacré une de ses lettres et je préfère vous renvoyer vers ses travaux, n’étant moi-même pas spécialiste en la matière.

Amicalement,

Manon Lambesc



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Je ne veux pas vous stresser, mais c’est bientôt la rentrée. La fin des vacances scolaires approche, c’est le moment de se préparer à ranger les maillots de bain, à accueillir l’automne… et à mettre toutes les chances de notre côté pour négocier ce virage dans les règles de l’art.

Pour mieux vous y préparer, voici 5 réflexes que j’ai depuis longtemps adoptés pour une rentrée tout en douceur.

  • Retrouver une alimentation saine : Rien ne sert de vous en vouloir si vous avez un peu abusé du barbecue, du rosé et des glaces entre juillet et août. Ce qui est fait est fait, l’important c’est de se focaliser désormais sur ce qu’il reste à faire. Conseil du jour : une petite cure de détox avec une tisane adaptée à vos besoins. Si par exemple vous avez un peu trop sollicité votre foie, pensez au romarin, excellent tonique de cet organe, ou encore à la racine de bardane, dépurative réputée qui agit aussi bien sur les reins que l’intestin et le foie. Prévoyez 15 jours minimum à raison d’une tisane quotidienne. Pour vos menus, pensez aux légumes lactofermentés pour redonner un coup de pouce à votre système immunitaire : navet, chou-fleur et chou-rave s’y prêtent bien en ce moment. Vous pouvez aussi essayer le citron, du côté des fruits, qui vous donnera un résultat intéressant notamment pour un tajine (miam !). D’une manière générale, faites le plein de vitamines avec tous les fruits et légumes de saison : figues, framboises, grenades, prunes, artichauts (encore un stimulant du foie !), choux de Bruxelles, cèpes, etc.
  • Reprendre un bon rythme de sommeil : La fiesta, c’est sympa, mais encore faut-il savoir s’arrêter ! Si vous avez pris l’habitude de vous coucher tard cet été, vous pouvez simplement commencer par décaler d’une petite heure le moment d’aller au lit, mais aussi celui d’en sortir. En fonction, il faudra peut-être réajuster à nouveau vos habitudes et plus vous vous y prenez tôt, moins vous vous rendrez compte de ces petits changements.
  • Chouchouter ses cheveux : À la fin de l’été, même si j’ai pris soin de protéger et d’hydrater ma peau, je suis souvent plus laxiste avec mes cheveux. Entre le chlore de la piscine, le sel de la mer et le soleil tout simplement, je dois bien avouer que je les ai déjà connus en meilleure forme. Couper les pointes dévitalisées est une solution (mais je la garde pour le point n°4).

En attendant, je vous propose un petit soin miracle pour cheveux désespérés : le bain d’huile régénérant.

 Mélangez les ingrédients suivants :

 • 1 cuillère à soupe d’huile de noix de coco

 • ½ cuillère à soupe d’huile d’olive

 • ½ cuillère à soupe d’huile d’argan

 • 2 gouttes d’huile essentielle de sauge sclarée

 • 2 gouttes d’huile essentielle de bois de rose

Le soin s’applique sur cheveux humides une fois par semaine, jusqu’au retour de vos beaux cheveux soyeux. Je l’utilise sur des cheveux essorés, une mèche après l’autre en massant généreusement (mais tendrement) mes pauvres pointes [1]. Comptez 30 minutes de pause au minimum (ou vous pouvez aussi comme moi le garder toute la nuit) et un (voire deux) shampoing(s) doux pour bien éliminer l’huile.

Voilà en ce qui me concerne, en espérant que ces conseils vous soient utiles également. Pour d’autres ce sera les lèvres gercées, la peau mal hydratée… À chacun de corriger les petits défauts accumulés par le si agréable laisser-aller estival.

  • Le changement, c’est maintenant : Donnez-vous l’impression que vous êtes décisionnaire en cette période de changement. Profitez-en par exemple pour essayer une petite séance de relooking ou une nouvelle coupe de cheveux tout au moins. Si vous êtes bien dans vos baskets, vous pouvez peut-être tout simplement planifier vos prochaines vacances ou encore vous essayer à une nouvelle recette comme celle du gel douche maison que je vous proposerai très prochainement ;).
  • La positive attitude : La rentrée est parfois accompagnée d’un moral en berne. Ne vous laissez pas dominer par cette sensation désagréable. Prenez le taureau par les cornes et profitez-en pour choisir de bonnes résolutions comme à la nouvelle année. Perso, je me suis promis que j’allais intensifier mon entraînement sportif. Le sport est aussi un allié détox particulièrement efficace. Bon, j’avoue, je ne m’y tiens pas tous les jours, mais quand je me motive je me sens mieux dans mon corps, mais aussi dans ma tête. Je vous livre une petite astuce : avec une bande de copines on s’est créé un groupe sur les réseaux sociaux pour générer une émulation. Et ça marche ! Les jours où l’une d’entre nous a un coup de mou, les autres sont là pour la stimuler. Dans tous les cas, rien ne vous oblige à tenir ces bonnes résolutions sur la longueur, mais cela occupera votre attention et vous aidera à reprendre du poil de la bête.

Enfin, souriez tout simplement ! Vous allez voir, c’est contagieux… Et puis vous avouerez que cela vous va mieux qu’une tête d’enterrement. C’est aussi ça la positive attitude !

Bonne rentrée à toutes et à tous, et n’hésitez pas à partager avec moi et les autres lecteurs vos astuces bien-être et beauté pour attaquer le mois de septembre.

Manon Lambesc

PS : vous pouvez retrouver tous les ingrédients nécessaires aux recettes sur le site de la Slow cosmétique



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Une bataille acharnée se déroule en ce moment autour de la maladie de Lyme, une maladie transmise par les tiques.

D’un côté, des personnes atteintes de la maladie chronique de Lyme ont lancé une action judiciaire contre l’Etat français. Elles l’accusent de masquer l’ampleur de l’épidémie et de refuser les traitements aux malades. Elles sont largement relayées par la grande presse. Leur leader est le Pr Christian Perronne, chef du Service d’infectiologie à l’hôpital de Garches, membre du Haut comité de santé publique [1].

De l’autre, des experts qui dénoncent un coup monté pour faire vendre du papier et, plus grave, augmenter artificiellement la consommation d’antibiotiques [2].

Le Pr Perronne a été rémunéré par l’industrie des antibiotiques

En effet, le principal traitement réclamé contre la maladie chronique de Lyme est un « traitement prolongé d’antibiotiques ».

Or, le leader du mouvement, le Pr Christian Perronne, a déclaré avoir eu des « conflits d’intérêts sur les antibiotiques [3] ». Autrement dit, l’industrie pharmaceutique fabricant des antibiotiques lui a donné de l’argent et/ou des avantages matériels.

Un récent rapport (28 mars 2014) du Haut conseil de la santé publique, auquel il a lui-même participé, indique que :

« l’industrie pharmaceutique sponsorise des études sur le traitement antibiotique de la maladie [de Lyme] [4]. »

Il semble qu’on ait retrouvé un revolver fumant sur les lieux du crime, un revolver marqué aux initiales de Big Pharma.

Danger des traitements antibiotiques au long cours

Le traitement aux antibiotiques est parfaitement reconnu en cas de maladie de Lyme « classique ».

Les recommandations officielles sont un traitement aux antibiotiques pendant quinze jours en cas d’« érythème migrant », c’est-à-dire une zone rouge, chaude, irritée, en forme de cercle autour de la piqûre de tique ou en cas de syndromes grippaux, d’arthrite de Lyme, et de divers symptômes neurologiques suite à une piqûre de tique.

Mais ce que veulent les malades et certains médecins, dont le Pr Perronne, c’est autoriser et rembourser les traitements aux antibiotiques pendant plusieurs mois, en cas de maladie chronique de Lyme.

La maladie chronique de Lyme est un autre stade de la maladie, qui peut apparaître et durer des années ou des décennies après la piqûre et qui se manifeste par des symptômes extrêmement variés mais parfois extrêmement graves, allant jusqu’au handicap ou même à la folie [5].

Or, les études cliniques sur le sujet, et en particulier la dernière étude de grande ampleur sur le sujet, publiée le 31 mars 2016 dans le New England Journal of Medicine [6] concluent que :

  • Le traitement aux antibiotiques, dans ce cas, est inefficace
  • Les effets indésirables des antibiotiques sont fréquents.

De notre côté, nous avons maintes fois dénoncé les effets indésirables des traitements d’antibiotiques au long cours. Nous avons même expliqué qu’ils augmentent le risque de cancer [7].

Rester calme et raisonnable

Je ne vais pas jouer les arbitres ni distribuer les bons points. Pour être franc avec vous, je n’ai aucune idée de qui a raison dans ce débat. La maladie de Lyme est une maladie parasitaire compliquée. La forme « chronique » dont il est question ici l’est plus encore.

Les malades se plaignent d’une grande diversité de symptômes : douleurs, fatigue, dépression, infections. Les tests en laboratoire (Elisa, Western-Blot) ne semblent pas fiables et il faudra certainement des années de recherches pour trancher ce débat.

Pour autant, aucune paranoïa, aucune psychose ne doit être déclenchée au sujet de la maladie de Lyme.

En particulier, des voix s’élèvent pour mettre en garde les populations contre les promenades dans les bois, dans les campagnes, pour éviter les tiques. Des reportages alarmistes sont diffusés par la télévision sur des personnes dont la vie a été ruinée par une piqûre de tique.

Rien ne saurait justifier une telle psychose.

Il faut garder la tête froide. La maladie de Lyme n’est pas la peste.

Même si vous habitez l’Alsace, la région qui compte le plus fort taux de tiques infectées par la maladie de Lyme (18 %), il reste plus dangereux pour votre santé de rester l’après-midi dans votre canapé plutôt que d’aller vous promener en forêt.

Ne renoncez jamais à une sortie qui vous ferait du bien sous le (mauvais) prétexte que vous cherchez à vous prémunir contre la maladie de Lyme.

Il existe des mesures simples, efficaces, peu coûteuses, pour se protéger contre la maladie !

Evitez de vous faire piquer

Je vais sans doute vous paraître idiot mais la mesure la plus efficace contre la maladie de Lyme est d’éviter de se faire piquer par une tique.

Lorsque vous partez en promenade dans la nature, et autant que la météo le permet, portez des vêtements longs, clairs, des chaussures fermées et mettez votre pantalon dans vos chaussettes.

Appliquez-vous un spray anti-tique, contenant du DEET (diéthyltoluamide), en évitant les yeux et la bouche.

En général, les tiques ne piquent pas immédiatement comme le feraient une vipère ou un moustique : elles recherchent les zones humides et chaudes du corps, là où la peau est la plus fine : aine, aisselle, nuque, gorge, région près du nombril. Elles vont donc en général se déplacer un certain temps sur votre corps.

Inspectez-vous régulièrement et vous aurez probablement la chance d’attraper la tique et de vous en débarrasser avant qu’elle ne vous pique.

En prenant votre douche le soir de la promenade, inspectez-vous pour vérifier qu’aucune tique ne vous a piqué.

Pour qu’une tique vous transmette la maladie, encore faut-il qu’elle soit porteuse de la bactérie responsable, appelée « borrelia ».

Ce n’est pas toujours le cas : en Europe, selon les régions, 80 à 90 % des tiques ne sont pas porteuses de la maladie et vous ne risquez donc rien si elles vous piquent. Les forêts les plus infectées sont en Alsace, où 18 % des tiques sont porteuses de la maladie de Lyme.

Si vous en découvrez, ne paniquez pas : la transmission de la borrelia n’est pas immédiate.

La bactérie se situe dans le tube intestinal de la tique. Une fois piqué, il faut du temps pour que la bactérie remonte le tube intestinal et passe dans votre sang : au moins 24 heures.

Il est en revanche important d’enlever la tique avec une pince à tique sans l’écraser, et sans lui mettre de produit pour la tuer comme de l’alcool ou de l’éther. Sinon, elle risque au cours de l’opération de « vomir » tout ce qu’elle contient dans votre plaie, et augmenter les risques de contamination.

Une fois la tique retirée, par contre, désinfecter la plaie soigneusement. Faites votre possible pour ne pas laisser la tête (en fait, le crochet) de la tique dans votre peau. Si c’est le cas malgré tout, il sera très difficile de le retirer. Laissez-le en place et attendez la cicatrisation.

Dans le cas où vous auriez eu la malchance d’être contaminé par la bactérie, sachez toutefois que votre système immunitaire, dans la plupart des cas, l’éliminera sans que vous ayez besoin de faire quoi que ce soit.

Que faire en cas de morsure ?

Si vous allez chez le médecin, il vous prescrira « par mesure de sécurité » deux semaines d’antibiotiques. Est-ce utile, raisonnable ? Les effets bénéfiques sont-ils supérieurs aux effets indésirables ?

Mon avis est qu’il faut agir avec prudence et raison. En dehors de tout symptôme, et si vous avez retiré la tique avant 24 heures, votre médecin devrait vous recommander de ne rien faire. Au pire, s’il décide quand même de vous donner des antibiotiques, veillez bien à prendre des probiotiques (type Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus bulgaricus, Bifidobacterium bifidum, Streptococcus thermophilus) pour réensemencer votre tube digestif avec les bonnes souches bactériennes.

Si vous avez attrapé une grosse tique dans une région très infectée et que vous avez tardé à l’enlever (plus de 24 heures), il est probablement nécessaire de traiter (prenez alors également les probiotiques).

Que faire si vous souffrez des symptômes de la maladie chronique de Lyme

Maintenant, si vous êtes victime d’un enchaînement malencontreux de circonstances, que vous attrapez malgré tout la maladie chronique de Lyme, et que la cure de 15 jours d’antibiotiques a été inefficace pour vous, vous n’aurez pas le choix.

Le traitement prolongé aux antibiotiques sera probablement inefficace lui aussi.

Votre seul moyen de lutter contre les bactéries qui vous infecteront sera de renforcer votre système immunitaire et de traiter vos symptômes avec les moyens suivants. Il s’agit d’une complémentation complexe, c’est vrai, mais la maladie de Lyme peut être redoutable, invalidante. Ces produits sont présentés en détail dans le numéro de Plantes & Bien-Être consacré à la maladie de Lyme [8] :

  • Magnésium sous forme chélatée : glycinate, bisglycinate ou taurinate de magnésium, à des doses de 300 à 600 mg par jour. C’est un incontournable de la maladie de Lyme, qui aide à réduire l’anxiété et l’excitation neuromusculaire.
  • Un bon complément de vitamines et minéraux, pour parer les déficits fréquents au cours de la maladie. Optez pour un complexe contenant de la vitamine E et du bêta-carotène naturels, du potassium, de la choline, de l’acétyl-L-carnitine, de l’acide alpha-lipoïque et de la coenzyme Q10 antioxydante.
  • L’extrait de griffe du chat (Uncaria tomentosa) stimule l’immunité à la dose de 200 à 600 mg par jour : elle augmente le nombre de macrophages et lymphocytes (globules blancs), réduit l’inflammation et soulage les douleurs articulaires.
  • L’effet de cette plante est renforcé par d’autres qui stimulent l’immunité : 400 mg d’andrographis, 2 à 3 fois par jour (extrait normalisé contenant de 4 % à 6 % d’andrographolide) ; 750 à 100 mg d’extrait sec d’astragale par jour, en deux ou trois prises ; 200 à 600 mg d’éleuthérocoque en extrait sec par jour.
  • En cas de problème digestif (type dyspepsie), le chardon-Marie est réputé. On prescrit souvent un extrait normalisé à 70 % ou 80 % de silymarine, 150 à 200 mg une à trois fois par jour.
  • La fatigue chronique et les éventuels problèmes cardiovasculaires sont soulagés par la coenzyme Q10 (s’il n’y en a pas dans votre multivitamines) à 120 mg par jour ; l’effet est renforcé avec un champignon qui diminue la fatigue et possède des propriétés anti-inflammatoires et immunostimulantes : le reishi (Ganoderma lucidum), 500 mg par jour.
  • Notre substance anti-inflammatoire préférée, les oméga-3 (dans les huiles de poisson, les graines de lin, de chia et le pourpier) favorisent aussi la bonne santé cardiovasculaire et la régénération nerveuse. Ils sont à consommer quotidiennement, si possible en quantité égale aux oméga-6 présents dans l’huile de maïs, de tournesol.
  • Pour aider les cellules à se détoxifier et lutter contre l’inflammation, la N-acétyl-cystéine est prescrite en général à la dose de 200 à 600 mg par jour.
  • En cas d’arthrite de Lyme (inflammation des articulations), les produits recommandés sont les mêmes que pour les arthrites ayant une autre cause (voir la lettre récente sur les rhumatismes).
  • Idem pour les autres symptômes possibles de la maladie chronique de Lyme : dépression, fièvre, maux de tête, nuque raide, fatigue chronique, douleurs, paralysie faciale, radiculite, myélites, inflammation des nerfs crâniens, chorée, encéphalite, palpitations, vertiges, douleurs thoraciques, problèmes de peau (acrodermatite atrophiante chronique) : il faudra alors traiter les symptômes de ces maladies indépendamment de la cause (maladie de Lyme).

Une quête que chaque malade devra entreprendre

Pour conclure, la maladie de Lyme doit être prise très au sérieux, mais il ne faut pas non plus se faire d’illusions : personne ne semble aujourd’hui avoir à coup sûr la clé de l’explication de la maladie.

La maladie étant mal comprise, mal identifiée, les traitements le sont tout autant. Ils s’apparentent à une quête que chaque malade devra entreprendre, avec d’autant plus de détermination que ses symptômes seront graves et forte sa détermination à s’en sortir.

Inutile d’attendre que les pouvoirs publics et les grands experts qui « lancent des alertes » dans les journaux se soient mis d’accord.

La solution aujourd’hui ne peut être qu’à l’échelle de chaque patient, qui n’a pas d’autre choix que de se prendre en main, si possible avec l’aide d’un médecin ouvert, attentif, et conscient des limites de la médecine dans son domaine.

Sans me faire d’illusions, j’espère avoir malgré tout apporté une petite aide aux personnes qui se trouvent aujourd’hui dans cette douloureuse situation. N’hésitez pas à me tenir au courant des suites.

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis



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Tranches de pomme de terre, rondelles de concombre, glaçons au thé vert… Ce ne sont pas les astuces qui manquent pour vous débarrasser de vos cernes. Si ces remèdes de grand-mère offrent généralement des résultats plutôt satisfaisants, ils ont aussi leurs limites. Quand vos yeux sont si cernés que vous avez l’air d’un panda déprimé, il est grand temps de passer à la vitesse supérieure.

On pense souvent que les cernes sont dus à l’absence de sommeil. C’est avant tout un problème de circulation. La zone en dessous de l’œil est par ailleurs très fragile, c’est pourquoi il faut rester prudent et ne pas la maltraiter en cherchant à réactiver la microcirculation.

Voici, pour l’avoir testée avec succès, la recette d’un excellent sérum anticernes que j’emprunte à Julien Kaibeck, dans son livre Adoptez la Slow Cosmétique [1].

Mélangez dans un flacon codigoutte de 20 ml :

  • 1 cuillère à soupe d’huile végétale de calophylle
  • 1 cuillère à soupe d’huile végétale de son de riz (je viens de la découvrir et j’adore ! J’essaie des recettes anti-âge avec. Affaire à suivre…)
  • 2 gouttes d’huile essentielle d’hélichryse italienne

Une simple goutte de ce mélange en massage au niveau des cernes 2 fois par jour, au réveil et au coucher, vous rendra votre regard des beaux jours (et des nuits réparatrices). Pensez bien à mettre la goutte sur votre doigt et non directement sous l’œil, car avec l’huile essentielle vous risqueriez d’avoir une mauvaise surprise si vous visez mal. De même, soyez précis dans le dosage, la dose maximale en HE préconisée à cet endroit étant de 0,5% de la formule finale.

Si vous en êtes à votre premier essai de soin maison, il est peut-être plus prudent d’opter pour cet autre mélange, moins contraignant. Mélangez à parts égales de l’eau florale de rose, de bleuet et de camomille avec du jus d’aloe vera et de grenade. Vous bénéficierez ainsi des propriétés hydratante, astringente, décongestionnante et relaxante de cette synergie. N’en préparez pas une grosse quantité car ce soin se conserve mal. Placez-le au frais. Vous en imbiberez des cotons à démaquillage pour une pose quotidienne de 20 minutes.

Après, soyons honnêtes, le meilleur des arsenaux ne fera pas de miracles si vous n’y mettez pas un peu du vôtre. Cela commence par de bonnes nuits de sommeil, environ deux litres d’eau par jour pour une bonne hydratation, une alimentation saine dans l’idéal avec de l’exercice physique et moins d’alcool, de cigarettes et de cafés.

Sans ces quelques efforts, je crains qu’il ne vous reste, en dernier recours, que le tour de passe-passe du maquillage.

Amicalement,

Manon Lambesc



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Le Dr Laurent Schwartz, cancérologue et chercheur à l’Ecole Polytechnique, sort un nouveau livre intitulé « Cancer, un traitement simple et non toxique ».

Ce livre n’est pas encore en librairie. Mais l’éditeur me l’a envoyé pour que je puisse en prendre connaissance au plus tôt, et vous en faire part.

En effet, le traitement du cancer est souvent une question de semaines, ou de jours : 50 % des personnes frappées par le cancer du poumon, du pancréas, du foie ou du rein meurent dans les six mois.

D’où l’urgence de vous parler des révélations sensationnelles de ce nouveau livre.

Elles peuvent sauver des vies.

Il s’agit d’une nouvelle approche qui pourrait révolutionner le traitement du cancer.

Soigner le cancer grâce à l’effet Warburg

L’effet Warburg, du nom du prix Nobel de médecine Otto Warburg (1931) est un phénomène bien connu des médecins.

C’est le fait que les cellules cancéreuses fermentent pour produire de l’énergie.

Le fonctionnement normal des cellules saines est de brûler le glucose avec de l’oxygène. Mais les cellules cancéreuses font fermenter le glucose, ce qui était le mode de fonctionnement de la vie primitive, il y a 3,5 milliards d’années.

L’avantage de la fermentation est qu’elle est possible sans oxygène. L’inconvénient est que la fermentation produit peu d’énergie, par unité de carburant consommée.

Les cellules cancéreuses sont donc très gourmandes en glucose, ce qui permet de les repérer. C’est ce qu’on appelle l’effet Warburg.

Affamer le cancer en le privant de sucre

L’effet Warburg est utilisé pour repérer les tumeurs, avec la technologie du « PET-scan ». On injecte au patient du glucose radioactif et l’on observe les endroits où celui-ci va se concentrer : c’est là que se trouve le cancer.

D’où l’idée d’affamer le cancer en cessant de manger du sucre, ou tout produit se transformant en sucre.

Le Dr Laurent Schwartz recommande un régime « cétogène », c’est-à-dire constitué de produits gras et de quelques protéines, mais très peu de glucides (sucres).

« Le régime cétogène se révèle une solution thérapeutique sérieuse et encourageante », estime-t-il [1].

Mais cela n’a rien de révolutionnaire. La grande nouveauté vient maintenant…

Lutter contre l’acidité provoquée par la tumeur

Le Dr Laurent Schwartz a aussi observé que la fermentation provoque une acidification des tissus autour de la tumeur.

Il explique que cette acidification permet aux cellules cancéreuses de mieux « lacérer » les tissus environnants, pour les envahir.

En revanche, pour acidifier son environnement, la tumeur, elle, doit perdre son acidité et devenir basique.

C’est d’ailleurs le fait d’être basiques qui permet aux cellules tumorales (cancéreuses) de se multiplier si rapidement.

Cette constatation toute simple est à l’origine d’une idée toute simple elle aussi, mais qui pourrait être la clé pour vaincre le cancer : diminuer l’acidité autour de la tumeur pour bloquer la multiplication des cellules cancéreuses.

Et de fait, le Dr Schwartz rapporte que des chercheurs ont essayé de diminuer l’acidité autour des tumeurs, et ils ont constaté une régression des cancers.

C’est une nouvelle fantastique. Car il se trouve que l’on dispose de plusieurs médicaments bien connus et peu coûteux pour lutter contre l’acidité, des médicaments simples, bon marché, peu dangereux.

Une équipe de chercheurs espagnols qui a travaillé sur ce sujet rapporte plusieurs cas de rémissions inattendues en donnant aux patients cancéreux un cocktail de médicaments anti-acides, très peu toxiques par rapport aux chimiothérapies « normales ».

Le Dr Laurent Schwartz donne la posologie, qui est la suivante (il ne l’a pas testée lui-même mais considère que c’est une « approche logique et porteuse d’espoir ») :

  • Amiloride : 10 à 40 mg trois fois par jour
  • Un inhibiteur de la pompe à protons, par exemple l’oméprazole : 20 à 40 mg par jour
  • Un inhibiteur de l’anhydrate carboxylase, par exemple l’acétalozamide (Diamox) : 250 mg par jour.

Mais après avoir bloqué la reproduction des cellules cancéreuses, peut-on faire en sorte qu’elles redeviennent saines et ainsi se débarrasser vraiment de la maladie ?

Oui, répond le Dr Schwartz.

Grâce à la stratégie suivante…

Redémarrer le fonctionnement (métabolisme) normal des cellules

Pour traiter le cancer, le Dr Schwartz recommande un traitement qui permette de redémarrer la combustion normale du glucose dans les cellules, et ainsi mettre fin à la fermentation et à l’acidification des tissus autour de la tumeur.

Pour cela, il faut « remettre en route » les mitochondries, les petites usines à brûler le glucose qui sont dans les cellules.

Cette fois, le Dr Laurent Schwartz a lui-même sélectionné les médicaments capables de faire cela, et il a lui-même observé des rémissions chez plusieurs de ses patients, cancéreux de longue date.

Dans son protocole, la posologie est la suivante :

  • Acide lipoïque : 600 mg en injection intraveineuse lente
  • Hydroxycitrate : 500 mg en comprimés, matin, midi et soir.

L’hydroxycitrate est en vente libre, considéré comme « complément alimentaire ». L’acide lipoïque en intraveineuse est un médicament. Il est vendu en Allemagne et en Amérique du Nord mais pas en France. Mais il a été prescrit à des centaines de milliers de patients sans causer de problèmes.

Ces produits ne présentent aucun danger, et tout médecin doit pouvoir les prescrire à son patient.

« Ce traitement n’a pas d’effet secondaire toxique lourd », explique le Dr Laurent Schwartz.

« Près de 2 ans ½ plus tard, sur les onze premiers patients, cinq sont encore en vie. C’est un exploit si l’on considère que tous avaient été renvoyés à leur domicile pour y mourir ! [2] »

 

Renforcer les effets par d’autres médicaments

Le Dr Schwartz souligne toutefois que ces deux substances ne suffisent pas en elles-mêmes et sont plus efficaces si elles sont prises en combinaison avec une radiothérapie et une chimiothérapie.

Il signale en outre avoir obtenu de meilleurs résultats encore en y associant de la metformine à forte dose (jusqu’à 3 g par jour).

La metformine est le traitement de base contre le diabète de type 2.

Votre pharmacie en vend tous les jours et n’importe quel médecin peut la prescrire.

La guérison à portée de la main

La conclusion du Dr Laurent Schwartz est que nous sommes en train de faire une erreur monumentale en allant vers des traitements toujours plus compliqués et coûteux du cancer (plus de 100 000 euros par cycle de traitement).

Ses décennies d’études l’ont convaincu au contraire que le cancer est une maladie simple.

Ce sont les cellules qui fonctionnent mal, et il existe des mesures simples et peu coûteuses, ainsi que des médicaments courants et non toxiques qui permettent de faire beaucoup pour les malades.

Il pense donc que « nous pouvons proposer aux malades de nouvelles avancées thérapeutiques, dont l’efficacité pourrait être supérieure à celle de la chimiothérapie tout en entraînant bien moins d’effets secondaires. [3] »

Ses pistes de traitement sont d’autant plus intéressantes qu’il estime qu’elles permettraient également de soigner l’Alzheimer et Parkinson.

Il s’agit donc d’une possible révolution médicale qui est en train de se produire sous nos yeux.

Ce que vous pouvez faire

Je suis conscient que, même si vous êtes vous-même actuellement traité contre le cancer, cette simple lettre vous paraîtra insuffisante pour démarrer un traitement alternatif. Elle sera en outre complètement insuffisante pour convaincre votre oncologue (cancérologue) et même votre médecin traitant de l’intérêt de ces avancées.

Mais ne désespérez pas.

Attendez simplement quelques jours, si vous le pouvez, que le livre soit sorti en librairie.

Vous aurez tous les éléments en main. Vous pourrez le donner à votre médecin s’il a le moindre doute sur la véracité et le sérieux de ces nouveaux traitements contre le cancer qui, je le répète, sont simples, non toxiques et peu coûteux.

Voici la couverture du livre, afin que vous ne perdiez pas de temps pour le trouver :

En attendant, je vous redis combien je compatis avec vous si vous êtes en train de combattre une grave maladie. Surtout, ne baissez pas les bras, continuez à vous soigner et à rester en alerte sur les progrès des traitements.

Nous sommes dans une période de grands bouleversements, dans le mauvais sens parfois (malheureusement !) mais aussi, il ne faut pas l’oublier, dans le bon sens.

Ce livre est peut-être un bon exemple de ces progrès qui se produisent parfois et qui peuvent aider des millions de personnes.

Bien à vous, et

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Pourquoi faire son propre après-rasage quand on peut facilement l’acheter au supermarché ? Si j’étais vous, je me poserais la question différemment : Pourquoi acheter du poison quand on peut facilement préparer un soin naturel à la maison ?

Avez-vous déjà étudié la composition d’un après-rasage du commerce ? Je l’ai fait récemment et si cela peut varier d’un produit à l’autre, on s’étonnera par exemple de pouvoir y trouver de l’Ethylhexyl Methoxycinnamate, un filtre à UV bien chimique qui n’est pas réservé qu’au marché des produits solaires. J’en trouve d’ailleurs parfois dans des vernis à ongles. Réputé allergène, il fait partie des fameux perturbateurs endocriniens. À éviter !

Bien sûr, il n’est pas le seul à venir parasiter les après-rasage de supermarchés. J’y ai rencontré un silicone pas très sympa nommé Cyclopentasiloxane, du Propylparaben, un parabène comme son nom l’indique, ou encore du Methylisothiazolinone, un conservateur destiné à remplacer les parabènes, mais qui peut donner de l’eczéma. Un joli cocktail toxique à s’appliquer directement sur la figure !

Pourtant, ce n’est vraiment pas compliqué de faire son propre après-rasage.

Pour preuve, j’ai décidé d’en fabriquer une version éthique pour mon chéri. Mes objectifs : une durée de vie assez longue car mon homme ne se rase pas tous les jours et en utilise au final assez peu, un bon rapport qualité/prix et un moindre impact sur l’environnement.

Dans un récipient en verre hermétique que j’ai recyclé, j’ai simplement mélangé :

  • 100 ml de vodka pour avoir une base astringente et désinfectante. De quoi également faire le tri dans les placards et me débarrasser enfin d’une bouteille rescapée d’une lointaine soirée (si votre peau ne supporte pas l’alcool ou si vous êtes un habitué des petites coupures, vous pouvez remplacer la vodka par du vinaigre de cidre, ça marche aussi et aucun risque au niveau de l’odeur grâce aux huiles essentielles).
  • 100 ml d’hydrolat d’hamamélis. Un astringent à nouveau, mais beaucoup plus doux pour la peau. J’en ai toujours à la maison puisque j’en utilise contre l’acné en nettoyant visage et aussi parfois contre les cernes après les nuits difficiles. C’est un hydrolat très frais qui se prête vraiment bien à la réalisation d’un après-rasage.
  • 1 bonne cuillère à soupe de glycérine végétale, un émollient indispensable puisque ce produit est destiné à la peau du visage.
  • 8 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée, pour le parfum, la fraîcheur et le côté anesthésiant (en cas de coupures par exemple).
  • 15 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus, un classique qui se marie très bien avec la menthe.

Il n’y a plus qu’à bien agiter et mon après-rasage maison est prêt à être utilisé. Avant de le lui donner, je l’ai quand même essayé sur mes aisselles, pour être sûre. Test concluant, c’est très frais ! Effet tonique garanti même avec une petite dose.

Je lui ai aussi acheté une huile d’amande douce à appliquer avant le rasage, mais il n’a pas aimé : « Ça ne mousse pas ! » s’est-il insurgé. Du coup, j’ai commencé à l’utiliser cet été pour nourrir ma peau après les bains de soleil et la prochaine fois j’essaierai de lui faire un savon à barbe ; comme ça, il aura la panoplie complète du rasage écolo… et vous aussi j’espère.

Amicalement,

Manon Lambesc



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Quand l’âge, la maladie nous guettent, nous renonçons trop souvent et trop vite à nos rêves d’enfance.

C’est dommage.

Les études scientifiques montrent au contraire qu’il y a un cercle vertueux entre :

  • Maintenir une bonne santé pour accomplir nos projets ;
  • Maintenir l’espoir d’accomplir nos projets pour rester en bonne santé.

Si vous me le permettez, je voudrais partager avec vous une expérience que j’ai faite dans ce domaine, tout récemment.

J’ai profité du beau soleil des 2 et 3 août pour réaliser un de mes plus vieux rêves : escalader le « Doigt de Dieu », le plus beau pic des Alpes.

 

Le Doigt de Dieu, ci-dessus, est pour moi le plus beau sommet des Alpes.

Le Doigt de Dieu se trouve en France, près de Grenoble. Il culmine à 3973 mètres.

Il faut deux jours d’escalade pour l’atteindre. Vous franchissez des glaciers effrayants, marchez en équilibre sur des crêtes vertigineuses, en suspens sur des gouffres de plus de 1000 mètres de profondeur.

Vous dormez dans un refuge minuscule, accroché à la paroi.

L’ascension est si longue que vous devez vous lever à 3 heures du matin. Il faudra marcher 15 heures de suite pour espérer revenir dans la vallée avant la tombée de la nuit.

Crampons, casque, piolet…

Vous êtes équipé de crampons, piolet, cordes et casque… mais ça ne suffit pas toujours.

Beaucoup sont morts foudroyés sur ce sommet connu pour attirer la colère du ciel. Tant d’autres ont disparu, emportés dans des crevasses ou engloutis dans l’abîme.

Mais ça vaut la peine !

Bienvenue dans un autre monde :

Quand vous êtes en haute montagne, vous entrez dans un autre monde. Tout est plus grand, plus puissant, plus violent, à commencer par la beauté et les sensations.

Votre horizon s’élargit. La semaine dernière, au sommet du Doigt de Dieu, nous pouvions voir à plus de 200 km, dans toutes les directions.

L’horizon est clair, le ciel au-dessus de vous est d’un bleu profond, presque noir. Vous êtes comme en avion – sauf que vous êtes dehors, dans la nature la plus sauvage, la plus indomptée par l’homme.

Le soleil brûle les yeux et la peau. Des bruits d’explosion éclatent chaque fois que des rochers se détachent des parois ou que des séracs (d’énormes morceaux de glace) s’effondrent sur les glaciers qui vous entourent.

La montagne vit !

Mais c’est ce qui se passe en vous-même qui est le plus étonnant…

Ce qui se passe en vous-même est étonnant :

Vous réalisez que votre corps, si petit, est capable d’incroyables prouesses.

Qui eut cru que, fourmi au fond de cette vallée des Alpes, vous parviendriez à atteindre cette altitude fabuleuse, un petit pas après l’autre ??

C’est une leçon de vie incroyable : avec du temps, de la persévérance, en acceptant aussi de fermer les yeux sur nos petits bobos (ampoules, égratignures, fatigue), nous pouvons aller au delà de nos rêves.

Oui, votre sac à dos est trop lourd, il scie les épaules, vos genoux souffrent à la descente, vous avez soif, faim.

Mais vous êtes là ! Vous respirez. Et sans avoir besoin d’être un surhomme, un athlète, ni même d’être en parfaite santé, vous pouvez, peu à peu, vous élever.

Vos ressources incroyables :

Vous découvrez que votre corps possède des ressources insoupçonnées.

Il y a trois heures déjà, vous pensiez être « à bout de force ». Eh bien non ! Vous êtes toujours là, et vous continuez à marcher, simplement parce qu’il le faut. Votre corps est plus fidèle que vous ne le pensiez. Il ne vous lâchera pas !

C’est aussi, surtout, une grande leçon de confiance face à la vie :

Vous découvrez qu’il ne faut jamais vous écrier au pied de la falaise : « je n’y arriverai pas ! »

Car en vérité vous n’en savez rien. Vous ne le voyez peut-être pas, mais dans cette falaise il y a un passage, minuscule, que vous pourrez emprunter.

Il faut y croire quand vous vous élancez, et parfois c’est dur !!

Une montagne réputée « impossible » à escalader

C’est le cas en particulier de l’escalade jusqu’au Doigt de Dieu. Elle passe par un autre sommet appelé la Meije, qui fut le dernier sommet des Alpes à être vaincu (en 1877, soit un siècle après le Mont-Blanc).

Jusque là, tout le monde avait pensé que c’était impossible.

Le grand Pic de la Meige, ci-dessus, doit d’abord être escaladé pour parvenir au « Doigt de Dieu ». Les plus grands alpinistes ont renoncé, convaincus que c’était impossible. En 1876, toutes les grandes montagnes des Alpes avaient été gravies, sauf elle.

Le passage fut découvert par un jeune garçon qui, contrairement aux autres, a cru un jour que c’était possible.

Dans un pur acte de foi, c’est-à-dire de confiance, il a essayé, réessayé, jusqu’à trouver. Et c’est en suivant son chemin à travers les parois que j’ai eu le bonheur, moi aussi, d’atteindre ce sommet.

Bref, vous imaginez, bien chère lectrice et cher lecteur, combien j’ai pensé à vous pendant ces deux jours passés entre ciel et terre.

Ces dernières années, on voit moins de personnes dans les hautes montagnes.

Beaucoup se sont tournées vers le rafting, le VTT, la course à pied dans les alpages (trail).

C’est mieux pour les grandes montagnes, redevenues plus calmes, plus sauvages.

Et c’est bien mieux pour les personnes qui réalisent combien il est important de se ressourcer, loin du fracas et de la folie du monde !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Cela va peut-être vous surprendre mais je vais pour une fois prendre la défense d’une grande entreprise pharmaceutique :

Les autorités australiennes ont imposé de lourdes amendes à la société pharmaceutique Reckitt-Benckiser [1].

Elles lui reprochent d’avoir vendu de l’ibuprofène (Nurofen) dans différentes boîtes, de différentes couleurs, indiquant :

  • Nurofen douleurs de migraine
  • Nurofen céphalée de tension (mal de tête)
  • Nurofen douleurs menstruelles
  • Nurofen mal de dos
Packaging Nurofen couleur

Ces médicaments prétendument spécialisés étaient vendus plus cher que le simple Nurofen « de base ».

Or, il se trouve que ces boîtes contenaient toutes la même quantité de la même substance chimique, de l’ibuprofène lysine.

« Arnaque », « scandale », « tromperie » ont déclaré la presse, les autorités, les associations de consommateurs [2]. Et de condamner Reckitt-Benckiser à rembourser des millions de clients et à payer de lourdes amendes pour pratiques commerciales trompeuses.

Je ne doute pas que les chiens de garde aient eu raison sur le plan de la chimie. Mais ils se trompent sur le plan de la psychologie.

Oui, la présentation des médicaments est importante !

Pour un scientifique en blouse blanche, les yeux rivés sur son microscope, il peut paraître scandaleux de vendre un même produit sous différents emballages.

Mais pour le malade, ce n’est pas la même chose : la présentation des médicaments est importante.

  • On sait que les pilules de couleur marchent mieux que les pilules blanches [3]
  • Qu’injecter un médicament antidouleur à un malade est plus efficace de 50 % si un médecin en blouse blanche se tient à côté de lui à ce moment là [4]
  • Qu’une fausse injection marche mieux qu’une fausse pilule [5]
  • Que les grosses pilules marchent mieux que les petites [6]
  • Que plusieurs pilules marchent mieux qu’une, y compris si elles sont fausses (placebo) [7]
  • Qu’un médicament présenté au malade comme très coûteux marche mieux qu’un médicament présenté comme bon marché [8].

Et on peut aller encore plus loin dans le détail !

Selon l’article de The Atlantic que j’ai cité ci-dessus :

  • Les pilules bleues marchent mieux comme sédatifs (calmants)
  • Les pilules rouges et orange sont stimulantes
  • Le jaune rend les antidépresseurs plus efficaces (à cause de la couleur du soleil ?)
  • Le vert réduit l’anxiété (couleur de l’espoir ; on connaît aussi l’effet apaisant des promenades dans la nature verdoyante)
  • Le blanc apaise les douleurs
  • Si vous vous brûlez la peau, une crème rouge vous soulagera moins qu’une crème blanche.

De plus, un médicament qui porte le nom écrit dessus fonctionne mieux.

Différences culturelles

Il existe toutefois des différences selon les cultures.

Par exemple, des chercheurs ont observé que l’effet calmant du bleu ne marche pas chez les Italiens. Leur explication est que le bleu est associé dans leur esprit à leur équipe nationale de football (« gli Azzuri », les Bleus), provoquant chez eux un jet d’adrénaline !

Le jaune est réputé en Afrique être plus efficace pour les médicaments antimalaria, dans la mesure où le blanc des yeux devient jaunâtre chez les malades.

L’objectif est de soigner, pas d’avoir raison

Certains jugeront cela triste, décevant, que les malades soient si « bêtes » en cet âge de raison scientifique.

Mais l’objectif de la médecine est de soulager les patients, pas de prouver qu’elle a « raison sur le plan scientifique ». Tant mieux si l’on obtient l’effet recherché avec d’aussi inoffensifs tours de passe-passe !

Les bons médecins de famille ont tous utilisé l’effet placebo pour guérir des patients : prendre un air sérieux, froncer les sourcils, écouter soigneusement avec son stéthoscope, donner un petit bonbon qui ressemble à un médicament – et déjà le malade se sent mieux.

Tous les parents connaissent l’effet du « bisou magique » qui calme si efficacement les douleurs des enfants.

Mais comme la fessée (ou bien plus souvent la menace de fessée, outil pédagogique indispensable !), je peux témoigner d’expérience que, si vous êtes « crédible » vis-à-vis de vos enfants, vous n’avez jamais besoin de lever la main sur eux ; par contre, il faut qu’ils vous croient capable de le faire… on nous interdira peut-être bientôt la pratique du « bisou magique », pour cause d’atteinte à la vérité scientifique ?!

Enfin, je reconnais qu’il est « super gonflé » de la part de Reckitt-Benckiser de vendre plus cher un produit qui contient la même chose.

Mais que voulez-vous, là encore, c’est une question de psychologie humaine ! Je connaissais un médecin qui, à l’époque où la Sécu n’avait pas encore tout verrouillé, s’était arrangé avec le pharmacien du coin pour proposer à ses malades deux potions, une rose et une bleue.

L’une comme l’autre ne contenaient qu’un mélange d’eau, de sucre, d’acide citrique et quelques colorants naturels. Mais, selon les moyens financiers des patients, il adaptait le prix.

Si la potion était trop bon marché, elle ne marchait pas. Si elle était trop chère, c’était un poids trop lourd pour le budget du malade. Il a fonctionné comme ça pendant 44 ans, et jurait que ça marchait !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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C’est le 15 août, fête de l’Assomption de la Vierge Marie, et beaucoup de malades seront à Lourdes aujourd’hui pour l’occasion.

J’entends souvent des médecins se moquer de Notre-Dame de Lourdes.

Ils trouvent ridicules que des personnes prétendent aller mieux, ou espèrent aller mieux en se rendant en pèlerinage.

Est-ce normal ?

Refuser d’être enfermé dans la fatalité, pour guérir

Aller à Lourdes, pour les personnes qui ont la foi, c’est se donner une chance que les règles cessent de s’appliquer. Que l’évolution « normale » de leur maladie puisse être suspendue.

C’est donc s’ouvrir la possibilité d’échapper à la fatalité.

Et je dis qu’elles ont raison !!

Non seulement il n’y a aucun mal à cela. Mais c’est au contraire une excellente chose :

Car la conviction que vous pouvez guérir est la première condition pour guérir effectivement.

Maintenir ouverte la porte de l’espérance

Ce sont les personnes qui se moquent et se gaussent des malades qui sont dans le déni.

Elles oublient que les malades ne sont pas des machines.

Que les êtres humains sont trop complexes pour que quiconque puisse prévoir de façon certaine ce qui va leur arriver. Que, par conséquent, il est logique et normal de toujours maintenir ouverte la porte de l’espérance.

Et je ne parle pas des autres bienfaits, parfaitement objectifs ceux-là, dont bénéficient les pèlerins de Lourdes (ou d’ailleurs) :

  • Ils voient des personnes encore plus malades qu’eux-mêmes, et apprennent ainsi à relativiser leurs souffrances.
  • Ils voient des foules de personnes handicapées, souffrantes, et se souviennent ainsi que la maladie, la détresse, la souffrance font partie de nos vies. Ce sont des choses qui nous arrivent à tous, et c’est au contraire notre société du divertissement et de la publicité qui ment en ne nous présentant que des personnes en pleine santé, toujours « au top de leur forme » et l’éternel sourire aux lèvres ; qui nous ment en cachant les malades dans des instituts, les vieux dans des maisons de retraite, et qui cherche à évacuer la maladie et la mort parce que cela dérange le confort des vivants.
  • Ils entendent parler de cas de guérisons miraculeuses et se souviennent alors qu’il n’y a jamais aucune fatalité dans l’existence ; c’est ainsi qu’ils peuvent reprendre espoir, retrouver une nouvelle énergie.
  • Ils découvrent, ou redécouvrent, des moments intenses de joie, de communion, d’amitié avec les autres malades mais aussi avec toutes les personnes bénévoles qui viennent à Lourdes pour donner de leur temps et de leur attention aux autres.

Mon expérience à Lourdes

Je vous avoue que je n’écris pas tout cela innocemment.

J’ai moi-même un souvenir ému et très intense du jour où je suis allé à Lourdes avec une personne très proche, très malade, dont j’espérais fortement la guérison.

Cette personne est malheureusement décédée quelques temps après.

On peut se moquer de moi, de ma « superstition », de mon « obscurantisme » : « Ha ha, tu vois, ça n’a pas marché ! tu as perdu ton temps !! »

Mais ce ne serait pas juste de dire ça.

Ce voyage à Lourdes, avec cette personne que j’aimais tant, fut un grand moment pour nous. C’était en été, il faisait beau, les montagnes étaient magnifiques. Tout le monde souriait, semblait heureux, plein d’espoir malgré tout.

Nous avons fait ensemble tous les rites traditionnels (la grotte, les chants, le passage dans la « piscine » d’eau glacée, jusqu’au cou, la veillée avec des bougies…) et il est certain qu’en revenant nous étions fortement apaisés, elle comme moi. Nous avons tous deux gardé de grands souvenirs de ces forts moments passés ensemble. C’est un trésor que nous avons partagé et qui nous a unis, jusqu’au bout, et même d’ailleurs jusqu’aujourd’hui.

L’épreuve de la maladie nous a paru moins inhumaine ensuite, plus normale.

Nous avons vu tant de visages souriants, éclairés, qui pourtant n’avaient pas été épargnés par la vie. Cela nous a rappelé que toute vie, même courte, même difficile, vaut la peine d’être vécue.

Et même que plus elle est courte, plus chaque jour, chaque moment est précieux et qu’il est donc d’autant plus important de ne pas les perdre à se morfondre.

Quid des « miracles » de Lourdes ?

Quand la télévision fait une émission sur Lourdes, elle veut qu’on parle des miracles. Y a-t-il eu, ou non, guérison miraculeuse ? Que disent les médecins, les scientifiques ?

Chaque fois, c’est le même scénario.

On interroge des médecins. On enquête sur le cas de cette personne arrivée pleine de métastases cancéreuses à Lourdes, qui n’en avait plus que « pour quinze jours à vivre » et qui est retournée chez elle entièrement guérie. De cet aveugle de naissance qui a soudain trouvé la vue après avoir bu à la source. De cet handicapé qui a retrouvé l’usage de ses jambes.

Et l’on prend soin de rappeler que, malgré tout, sur les millions de visiteurs de Lourdes, le nombre de miracles reste dérisoire, et pas supérieur à ce qu’on observe dans les hôpitaux.

Le Vatican a créé, dès les années 1920, une commission de médecins dont l’objectif est, après enquête, de distinguer les cas de miracles authentiques. La reconnaissance est difficile à obtenir. Il faut pouvoir prouver son état de maladie avant d’être venu à Lourdes, prouver que l’on n’a pas suivi d’autre « traitement » qui pourrait expliquer la guérison, prouver que la guérison est effective. La procédure d’authentification peut durer des décennies.

Ainsi le cas d’Anna Santaniello, soixante-septième et dernière miraculée de Lourdes reconnue à ce jour, a pris près d’un demi-siècle. Le caractère miraculeux de sa rémission fut officiellement déclaré le 21 septembre 2005.

Cette dame était sur son lit de mort en 1952, gravement atteinte par une maladie de Bouillaud officiellement diagnostiquée : elle était « grande cardiaque », incapable de se déplacer ou de parler, atteinte d’une cyanose de la face (bleuissement) et d’un œdème descendant sur les jambes. Le pronostic vital était plus qu’engagé, d’ailleurs elle reçut le 27 juillet l’extrême-onction. Elle arrive à Lourdes sur une civière le 16 août 1952, et après son immersion dans l’eau « miraculeuse », elle guérit presque instantanément.

Elle se remet alors sur ses pieds et participe à des processions le soir même. Plusieurs médecins s’enquièrent de son état et l’auscultent, les symptômes pathologiques ont disparu : le cœur d’Anna Santaniello bat de façon stable et normale alors qu’il avoisinait les 120 pulsations par minute avant sa guérison ; elle ne souffre plus de cyanose ni de dyspnée (difficulté à respirer), seul l’œdème aux membres inférieurs n’a pas tout à fait disparu. Mais il ne restera bientôt plus aucune trace de ses ennuis de santé [1].

Ces histoires sont importantes. Elles ont le mérite, encore une fois, de rappeler qu’en médecine il ne faut jamais trop croire dans la fatalité.

Toutefois, dans mon expérience, les bienfaits de Lourdes ont été à la fois moins extraordinaires, moins « magiques », on l’aura compris.

Il n’en reste pas moins qu’ils me paraissent importants car il me semble que la plupart des malades qui se rendraient à Lourdes les connaîtraient eux aussi.

Je peux comprendre évidemment que l’on soit « allergique » à Lourdes, à ses boutiques, sa foule, son architecture. Mais il y a tant d’autres lieux où l’on peut se rendre avec une personne chère et qui souffre. Lieux de beauté, de calme, de solitude, lieux désertiques, lieux où la nature, dans toute sa force et sa sauvagerie, s’exprime.

C’est un très beau cadeau à faire, et à vous faire.

À votre santé !

Jean Marc Dupuis



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De quoi vos cheveux ont-ils besoin pour être en bonne santé ?

Des cheveux qui restent accrochés au peigne quand on les coiffe ou qui traînent partout dans la salle de bains… Quand les cheveux cassent, c’est toujours un peu inquiétant.

Premier (mauvais) réflexe : on va acheter le shampoing miracle ou le produit anticasse. Mais ces produits font souvent plus de mal au porte-monnaie qu’ils ne font de bien à votre chevelure. Pourquoi ?

Parce que l’on oublie souvent de se poser la question la plus essentielle : mes cheveux ont-ils besoin d’être nourris ou bien d’être hydratés ?

Pour beaucoup de gens, nourrir ou hydrater le cheveu, c’est du pareil au même. En réalité, c’est bien différent ! Un cheveu sain et en bonne santé est un cheveu auquel on apporte un équilibre entre ces deux notions.

J’ai une bonne amie qui a les cheveux très fragiles, secs et cassants en permanence. Ils sont ternes et gonflent quand il fait humide, ce qui ne les rend pas plus malléables, bien au contraire… Il suffit qu’elle se passe la main dans les cheveux pour en retrouver plein ses doigts. Pour se soigner, elle a utilisé un traitement à base de protéines censé stopper la casse des cheveux. Au bout de plusieurs semaines de traitement, elle s’est rendu compte que l’état de ses cheveux empirait au lieu de s’améliorer.

Je lui ai dit d’arrêter tout de suite, de s’y prendre autrement et je lui ai prêté un hydrolat de lavande que j’avais à la maison. Depuis, ses cheveux ont l’air d’aller un peu mieux, mais cela va prendre du temps. Pourquoi ?

Justement parce que ses cheveux n’avaient pas besoin qu’on les nourrisse, mais qu’on les hydrate. Il faut savoir que le cheveu est majoritairement constitué de protéines, à travers la kératine qui le compose aux alentours de 95 %. La kératine est donc essentielle aux cheveux, mais il ne faut pas en abuser pour autant. Si un cheveu bien nourri reçoit trop de kératine, celle-ci va faire tout l’inverse de ce qui est prévu. Adieu la brillance et l’élasticité et bonjour la casse !

Malheureusement, l’excès de protéines est la cause la plus fréquente de la casse des cheveux. En premier lieu, il est donc souvent plus utile d’essayer de réhydrater. On peut utiliser des hydrolats à vaporiser directement sur les cheveux, comme je l’ai conseillé à mon amie, sinon un autre produit que j’ai toujours à la maison : le gel d’aloe vera. Très hydratant, il est par exemple possible de l’utiliser comme un après-shampoing.

Cela dit, il arrive tout de même que les cheveux aient besoin qu’on les nourrisse. Ils sont alors généralement cassants, mais plutôt brillants. Cela signifie qu’en surface le cheveu se porte bien, tandis qu’à l’intérieur, il est fragile.

Ici, un soin aux protéines peut marcher mais il existe des alternatives naturelles que j’apprécie beaucoup. L’huile de coco et l’huile d’avocat sont par exemple très intéressantes car elles vont nourrir le cheveu en profondeur. C’est le cas également du beurre de karité. Pour profiter de leurs bienfaits, on peut se masser les cheveux avec deux fois par semaine et laisser agir pendant deux ou trois heures.

Parfois enfin, le cheveu est en très mauvais état, sec et poreux, et il convient alors de l’hydrater et de le nourrir en même temps. Vous pouvez cumuler les hydrolats ou l’aloe vera avec les huiles végétales ou vous pouvez carrément appliquer sur vos cheveux, pendant une heure, un masque de crème fraîche qui vous apportera à la fois les éléments gras et aqueux qu‘ils réclament.

Si vous avez un peu d’huile essentielle d’ylang-ylang, n’hésitez pas à en rajouter trois ou quatre gouttes dans la crème avant de l’appliquer sur vos cheveux et partez bien des racines jusqu’aux pointes, qui sont souvent la partie la plus abîmée.

Bien à vous,

Manon Lambesc



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 Pas le même goût. Pas la même couleur. Pas la même taille. Et surtout pas les mêmes propriétés thérapeutiques !

Pourquoi ne trouve-t-on plus de vraies myrtilles au rayon fruits ?

Sous l’appellation « myrtilles » on nous vend en fait des « bleuets », une variété américaine anormalement grosse et à la chair verte.

 

D’ailleurs, on comprend tout de suite la supercherie quand on découvre que le bleuet se cultive en verger :

 

Dans quelques années les bleuets seront plus gros que des raisins

Le myrtillier européen, lui, est un minuscule buisson sauvage qui tapisse les sous-bois et les prairies des contrées froides. Chaque petite branche porte 2 à 3 myrtilles. Et non des grappes !

Ce que je préfère, c’est d’en ceuillir une bonne poignée, puis de tout engloutir d’un coup !

 

Lors de ma dernière cueillette en montagne

Les myrtilles sont plus juteuses et fragiles que les bleuets. Elles explosent les unes après les autres à mesure que vous mâchez.

Pour être honnête, rassembler une poignée de myrtilles demande pas mal de discipline… Notre instinct nous pousse à les goinfrer manger immédiatement plutôt qu’à faire des « provisions ».

Peu importe que vous soyez cigale ou fourmi face à un parterre de myrtilles sauvages… pensez que vous êtes en train de vous offrir la meilleure cure anti-âge et anticancer au monde (et en plus, elle gratuite !).

Je reviendrai sur les bienfaits des myrtilles plus tard. Mais revenons un instant à notre problème initial.

Pourquoi les myrtilles sont-elles bien meilleures que les bleuets ?

D’abord, parce que les myrtilles sont sauvages. Elles sont plus naturelles, meilleures au goût et meilleures pour la santé.

Bien sûr, l’homme a essayé de les cultiver, mais c’est compliqué et les rendements sont médiocres. De plus, elles sont fragiles, ce qui complique leur transport. Heureusement, elles se conservent (et se transportent) très bien une fois surgelées.

Vous l’aurez compris, il est beaucoup plus facile (et rentable) de cultiver des bleuets.

La myrtille est un des rares fruits courants qui est resté à l’état sauvage. Il n’est pas passé par nos laboratoires pour subir des croisements (hybridations) ou se faire changer un gène par-ci par-là.

Certes, nous ne sommes pas en mesure de changer les circuits de la grande distribution afin qu’ils réintroduisent des vraies myrtilles. Mais nous pouvons transmettre ce savoir aux générations futures qui auront sans doute des solutions pour contenir l’invasion des « myrtilles américaines ».

D’autant que les forêts et prairies du nord de l’Europe et des Alpes regorgent de myrtilles.

« Elles regorgent de myrtilles », Eric ? …Vraiment ?

Si, si ! Un exemple, 20 % du territoire suédois est recouvert de buissons à myrtilles [1]. Le miracle, c’est qu’elles prospèrent sur les sols pauvres.

Par comparaison, 37 % du territoire français est cultivé, 34 % est couvert d’arbres et 19 % est couvert d’herbe [2].

Les myrtilles tachent – c’est un détail important

Lorsque vous mangez des myrtilles, vos doigts, votre langue et vos lèvres prennent une couleur violette, presque noire.

Les bleuets, dont la chair est verte, ne colorent pas autant.

C’est une autre différence importante entre les myrtilles et les bleuets.

Ces pigments violets sont des anthocyanes – des antioxydants très recherchés pour la santé.

Les vraies myrtilles sont bien plus riches en antioxydants que les bleuets. C’est aussi votre corps qui appréciera la différence.

Quel est l’intérêt des antioxydants ?

Les antioxydants détruisent les radicaux libres. Or les radicaux libres attaquent la paroi de vos cellules, ce qui les affaiblit prématurément. Vos cellules abîmées sont plus susceptibles de dégénérer en cellules cancéreuses.

Les études sont nombreuses sur ce sujet.

Dans l’une d’elles, des chercheurs ont observé que des extraits de myrtilles (mais aussi les mûres, framboises, airelles et fraises) freinaient la croissance des cellules cancéreuses humaines (en particulier pour les cancers du sein, de la prostate, du côlon et de la bouche) [3].

Mais ce n’est pas tout :

Les antioxydants renforcent votre système immunitaire.

Ils soulagent des douleurs d’arthrose.

Ils diminuent le risque d’infarctus et d’AVC (accident vasculaire cérébral).

Enfin, ils aident à la digestion en réduisant les inflammations des voies gastro-intestinales.

Les myrtilles ralentissent le vieillissement du cerveau

Voici ce qu’écrit mon confrère Jean-Marc Dupuis :

« Des scientifiques ont récemment montré que les myrtilles augmentent la mémoire et préviennent les démences.

Ils ont comparé deux groupes de personnes âgées pendant deux mois au cours desquels le premier buvait chaque jour du jus de myrtille tandis que l’autre buvait un simple jus de fruits sans myrtilles.

Les tests avant et après la cure ont montré une amélioration significative des capacités d’apprentissage et de la mémoire des personnes du groupe buvant le jus de myrtilles [4].

Ces résultats confirment les études préalables réalisées sur les animaux qui montraient que les myrtilles pouvaient inverser les déficits du cerveau, et les problèmes d’équilibre et de coordination liés à l’âge [5].

À noter que les bienfaits des myrtilles ont été constatés sur des fruits frais et du jus frais, non sur de la confiture de myrtilles et encore moins sur des tartes aux myrtilles où sucre et cuisson en ont modifié les propriétés.

Quant aux muffins aux myrtilles sous cellophane de McDonald’s et ailleurs, désolé mais il faudra bien sûr oublier.

Toutefois, et cela concerne toujours les randonneurs en montagne, manger des framboises au bord du chemin est également excellent pour conserver vos facultés cérébrales : une étude a montré que les myrtilles améliorent les capacités d’apprentissage, tandis que les framboises ont un effet plus fort encore pour la mémoire. »

Myrtilles et framboises contre l’hypertension

Lorsque vos artères se rigidifient, on observe une augmentation inquiétante de votre pression sanguine (hypertension). Cela accroît votre risque de mourir d’une maladie du cœur.

Une étude d’observation sur 134 000 femmes et 47 000 hommes a rapporté que les personnes qui mangent souvent des myrtilles ou des framboises ont un risque significativement plus bas de développer une hypertension [6].

Un récent essai clinique a confirmé ces résultats [7]. 48 femmes ménopausées (plus susceptibles de faire de l’hypertension) ont reçu chaque jour 22 g de myrtilles en poudre ou l’équivalent en poudre placebo. Après 8 semaines, celles qui avaient reçu des myrtilles ont vu leur tension systolique baisser de 5,1 % et leur tension diastolique baisser de 6,3 %.

En direct des sous-bois

Cette année est assez froide, donc la saison des myrtilles est un peu retardée.

Dimanche dernier, je me suis promené à 1300 mètres d’altitude. Les myrtilles à l’ombre des grands arbres étaient encore un peu acides. Et celles au soleil terminaient de mûrir.

Dans deux semaines, ce sera bon. Il faudra prévoir des paniers car la récolte sera colossale.

En attendant, nous terminons les myrtilles surgelées de l’année dernière. Cela va libérer de la place dans le congélateur pour la nouvelle récolte.

Bien à vous,

Eric Müller

PS : À propos du renard qui fait pipi sur les myrtilles

C’est une histoire qui stimule l’imaginaire collectif depuis des générations.

La maladie transmise par le renard existe bien. Elle s’appelle l’échinococcose. Mais elle ne se transmet pas par l’urine. Elle se transmet par les excréments.

Ce qu’on ne vous dit pas non plus, c’est que manger des baies non lavées comporte un risque faible :

Vous avez plus de risques d’attraper l’échinococcose si vous possédez un chien ou un chat (surtout s’il vous lèche ou qu’il mange dans votre assiette), si vous vivez près d’un champ, ou si vous cultivez des légumes [8].

Bien qu’il y ait des dizaines de millions de propriétaires d’animaux, de jardins, et de maisons à la campagne en France… l’échinococcose reste une maladie extrêmement rare.

On compte à peine 20 nouveaux cas chaque année (la plupart possèdent un chien ou un potager).

Conclusion : n’écoutez pas les rabat-joie et régalez-vous de fruits des bois.



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Le pire effet indésirable du paracétamol

C’est un coup de tonnerre dans le monde de la médecine.

Une nouvelle étude d’Oxford [1] parue dans la revue « Social Cognitive and Affective Neuroscience » montre que le paracétamol, qui supprime nos propres souffrances, réduit aussi de façon dramatique notre capacité à comprendre et partager les souffrances des autres !

Ce n’est pas étonnant quand on y réfléchit :

Les circuits nerveux (dans votre corps et votre cerveau) qui vous font ressentir de la douleur physique sont, en grande partie, les mêmes que ceux qui s’activent quand vous voyez quelqu’un souffrir, se faire torturer, ou se pincer les doigts dans une porte.

Si vous bloquez les uns, cela bloque les autres.

Cet effet indésirable s’ajoute aux autres déjà bien connus pour le paracétamol : les risques pour le foie.

Le paracétamol peut détruire les cellules du foie. Des accidents arrivent même en l’absence de surdosage, avec une utilisation normale, selon une étude publiée le 23 novembre 2011 dans le British Journal of Clinical Pharmacology.

Mais bien sûr, le risque devient très important si l’on dépasse les doses recommandées. Si vous prenez plus de 4 comprimés de 1 g par jour pendant 7 jours, vous entrez dans la zone dangereuse où vous pouvez mourir d’hépatite fulminante (une destruction accélérée et totale de votre foie).

D’où l’importance de se méfier de ce médicament pourtant réputé « anodin ».

Conséquences possibles sur le couple et la vie amoureuse

Le paracétamol est le médicament le plus consommé de France, avec 500 millions de boîtes chaque année [2].

Aux Etats-Unis, une personne sur quatre prend du paracétamol chaque semaine [3].

À ce niveau de consommation, on peut supposer que le paracétamol influence les rapports sociaux à grande échelle dans les pays occidentaux.

Imaginez par exemple que vous vous disputiez avec votre conjoint.

Vous dites ou faites des choses qui le font souffrir, pleurer.

Normalement, arrive vite le moment où vous comprenez que vous êtes en train de lui causer du mal, qu’il faut arrêter, demander pardon.

Mais vous avez pris du paracétamol, parce que vous aviez mal à la tête, ou tout simplement mal aux articulations.

Sans vous en apercevoir, ce médicament bloque, au moins partiellement, votre capacité de compassion. Vous sous-estimez la détresse de votre conjoint. Vous ne réalisez tout simplement pas combien vos paroles ou vos actes sont en train de le blesser.

Bien imprudemment, vous jugez inutile de vous excuser, ou même de vous arrêter.

Et ainsi, au lieu d’adopter l’attitude humaine et salutaire pour lui mais aussi pour votre couple (donc pour vous), vous ignorez les signaux qu’il vous envoie et vous laissez le conflit dégénérer.

La scène se répétant dans le temps, vous finissez par détruire, brique par brique, la relation de confiance, d’amitié et d’amour que vous aviez bâtie.

De dramatiques conséquences en chaîne

J’ai cité les problèmes conjugaux.

Mais évidemment il peut en aller de même entre un patron et son salarié, entre frères et sœurs, voisins, ou amis.

Il peut en aller de même au niveau au niveau de toute la société, où trop de personnes optent pour la solution du pire parce qu’elles sous-évaluent le mal qu’elles font à leur entourage.

Le journaliste Alexandre Imbert voit même dans les antidouleurs une explication possible de l’étrange apathie, résignation, dont nous faisons preuve face aux horribles attentats qui se succèdent :

« Les commentaires exaspérés fusent parfois (surtout le matin), mais on sent bien que le cœur n’y est plus. Il s’installe une résignation ou plutôt une stratégie d’auto-défense. On passe devant la Une de Libération comme on passe devant un mendiant dans la rue, en faisant semblant de ne pas voir… [4] »

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Depuis 150 ans maintenant, notre civilisation fabrique des médicaments antidouleur à l’échelle industrielle.

En grande partie, l’industrie pharmaceutique d’origine germanique s’est construite sur l’aspirine (Bayer), les opiacées (morphine) et aujourd’hui sur toute la gamme des analgésiques (paracétamol, ibuprofène) et AINS (anti-inflammatoires non-stéroïdiens, comme le Diclofénac).

Tous ces produits visent à bloquer nos douleurs physiques.

Un cliché d’une toute petite partie des installations industrielles pharmaceutiques de Bâle, sur les bords du Rhin.

Nos pharmacies sont principalement remplies de milliers de boîtes de toutes les couleurs pour stopper les douleurs. Il existe plus de 60 formules différentes à base de paracétamol.

Vous les voyez remplir les murs des pharmacies de petits cartons multicolores.

Le paracétamol est un des seuls médicaments à être distribué librement dans les avions, les écoles. Les hôpitaux en font une consommation pharaonique, et en ajoutent presque systématiquement dans les perfusions.

Supprimer la douleur, c’est au fond le plus vieux rêve de l’homme. Ces médicaments ont donc été vus, dans un premier temps, comme un immense bond en avant pour l’humanité.

Problème : on ne peut anesthésier sa propre douleur sans anesthésier aussi le trésor le plus précieux de l’humanité, celui qui nous a toujours empêchés de nous détruire : la compassion.

En inventant et en diffusant à l’échelle mondiale ces médicaments, nous avons attaqué sans le savoir, sans nous en douter, le sentiment le plus humain, les plus nécessaire, le plus bénéfique.

La solution

Heureusement, il suffit (presque) de le savoir.

La prochaine fois que vous prenez un médicament antidouleur, songez bien que vos sentiments, et donc probablement votre comportement, en seront modifiés. Que vous risquez d’être plus dur, impitoyable, et peut-être injuste avec votre entourage.

Que cela peut nuire aux gens que vous aimez, et vous nuire à vous-même.

Réservez ces médicaments aux cas où ils sont indispensables.

Ne les prenez pas pour des raisons de confort.

Et choisissez, autant que possible, les moyens naturels (plantes, baumes) qui apaisent la douleur, sans perturber votre être dans son ensemble. Nous en parlons dans pratiquement toutes nos publications. Profitez-en !

À votre santé !

Jean Marc Dupuis



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Ne laissez plus jamais vos pieds s’abîmer…

Il y a une partie de notre corps que nous avons tendance à délaisser : ce sont nos pieds. Nous les laissons s’abîmer et vieillir sans rien faire. C’est oublier qu’ils sont censés nous soutenir toute notre vie.

Voilà d’emblée une bonne raison de leur accorder toute votre attention, d’autant qu’en vous en tenant à quatre préceptes simples, vous aurez toutes vos chances de garder de beaux pieds aussi bien pour votre santé que pour ne pas avoir honte dans vos sandales ! Ces préceptes, les voici :

1. Portez des chaussures qui vous font du bien

L’hallux valgus par exemple, cette déviation du gros orteil vers l’extérieur du pied qui survient fréquemment chez les personnes portant des chaussures trop étroites, est une bonne illustration de cette première règle. Optez donc pour des chaussures de qualité, adaptées à votre morphologie et si possible en cuir ou dans des matières qui laisseront vos pieds respirer.

2. Évitez les erreurs diététiques

De même qu’une alimentation riche en céréales et en sucre va favoriser l’arthrite en général (et donc, celle des pieds), un manque d’aliments et de nutriments essentiels encouragera certaines déformations. Un manque d’acides gras polyinsaturés de type oméga-6 peut par exemple provoquer une peau floconneuse. Si c’est votre cas, il ne faut pas hésiter à vous tourner vers les huiles de bourrache et d’onagre qui en sont riches. Pensez aussi à la vitamine A qui peut provoquer, en cas de carence, des fissures dans la peau des talons.

3. Consacrez une heure par semaine à vos pieds

Nous allons ici procéder par étapes :

  • Pour commencer, un bon bain de pieds [1]

Généralement j’en utilise deux. L’hiver je fais souvent un mélange de sel marin et de vinaigre blanc pour prévenir la corne, l’été j’opte plus volontiers pour un sachet de thé en infusion par litre d’eau. C’est mon bain de pieds antitranspirant. En effet, les tanins resserrent les pores de la peau et régulent la transpiration.

  • C’est le moment de soigner ses cuticules

Après le bain, les cuticules sont ramollies, c’est l’idéal pour agir et les repousser à l’aide des bâtonnets de manucure en buis.

  • Un petit coup de pierre ponce

Je l’utilise sur pieds humides à nouveau, sur les callosités. Si vous préférez le faire avant le bain, vous pouvez utiliser la râpe sur pieds secs. Perso, je trouve que c’est un peu agressif.

  • L’exfoliation à l’huile d’olive et au sel fin

C’est le moment d’éliminer les dernières peaux mortes. Je mets une cuillère à soupe de sel pour deux d’huile. Quand j’en ai à la maison, je rajoute deux gouttes d’huile essentielle de lavande vraie et/ou de tea tree. Je masse énergiquement. Et on insiste bien sur les talons ! Je laisse reposer quelques minutes avant de rincer à l’eau.

  • Une noisette de beurre de karité pour hydrater mes pieds

Des pieds déshydratés et c’est l’assurance d’avoir à long terme de vilaines fissures. Or les pieds sont agressés hiver comme été. De plus, c’est l’instant massage, le plus agréable avec le bain de pieds !

  • Plutôt que du vernis (plein de produits chimiques), je prends soin de mes ongles

Premier geste, un limage complet des ongles avec une lime à grains doux. Cela peut suffire. Après, si vous avez par exemple des ongles fins et striés, ils réclament un peu plus d’attention. Massez-les avec une goutte d’huile de ricin sur chaque ongle. C’est simple et efficace. Un vrai soin complet qui fait aussi office de durcisseur, mais sans le formaldéhyde des durcisseurs industriels ! Si vous n’avez pas d’huile de ricin à la maison, vous pouvez opter pour un mélange citron + bicarbonate de soude. C’est efficace contre les ongles jaunis.

Et bien sûr, mais c’est le b.a.-ba, le reste du temps utilisez de préférence des savons type surgras et séchez toujours bien vos pieds après lavage pour éviter les mycoses.

4. Marchez beaucoup, mais pas trop !

Si vous marchez trop, vos pieds vieilliront plus vite et risqueront, comme chez les coureurs de marathon, d’accélérer l’apparition d’arthrose et de lésions. En revanche, si vous ne marchez pas suffisamment, vos pieds seront mal irrigués, ce qui accélère également l’apparition des signes de vieillissement. Comme souvent, tout est une question de juste mesure !

Car en vieillissant, il arrive que les pieds se rétractent et perdent aussi bien leurs muscles que de la matière osseuse. Je parle de vieillissement, mais certains de ces désagréments arrivent parfois dès la puberté où certaines jeunes femmes souffrent aisément de pieds gonflés en fin de journée. Là encore, l’alimentation est parfois impliquée avec un potentiel excès de sel, le sel attirant l’eau.

Dans tous les cas et ce peu importe votre âge, en suivant ces quatre préceptes, vos pieds resteront jeunes et vigoureux. Ils seront ravis de vous porter et rendront les autres jaloux quand ils les verront.

Amicalement,

Manon Lambesc



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Selon une étude publiée dans la revue médicale American Journal of Epidemiology, les hommes qui pensent que leur femme ne les aime pas ont trois fois plus de risque que les autres de développer un ulcère. (1)

D’autre part, sur mille femmes à qui l’on venait de diagnostiquer un cancer du sein, on a recensé deux fois plus de décès au bout de cinq ans parmi celles qui ont assuré recevoir peu d’affection dans leur vie. (2)

Enfin, parmi les hommes souffrant de maladie cardiaque, ceux qui s’estiment aimés par leur femme présentent deux fois moins de symptômes que les autres, a indiqué une autre étude. (3)

Si vous posez la question à un médecin, il vous donnera des explications scientifiques à ça. Il vous expliquera que notre cerveau et nos émotions jouent un rôle majeur sur notre rythme cardiaque et notre système immunitaire, qui est dirigé par les hormones produites par l’hypophyse, une glande dans le cerveau.

Et c’est vrai : les idées noires, le sentiment de ne pas être aimé, perturbent la réponse immunitaire, mettent les artères sous pression, et entraînent la production d’acides dans l’estomac, qui peuvent favoriser un ulcère. Réciproquement, se sentir bien, et en particulier se sentir aimé (par son conjoint mais aussi par les autres membres de sa famille et ses amis) stimule les capacités d’auto-guérison du corps.

Mais finalement, peu importe pour vous, cher lecteur. La question urgente, ce ne sont pas les mécanismes, c’est : comment exprimer votre amitié ou votre amour aux personnes qui vous entourent, et en particulier à celles qui souffrent ou qui sont malades, pour les aider à guérir ?

Car le problème, bien souvent, n’est pas tant que nous manquons d’amour pour les autres, mais plutôt que nous peinons à trouver les moyens justes de l’exprimer.

Les cinq langages de l’amour

Selon le psychologue et thérapeute de couples Gary Chapman, nous n’avons pas tous le même moyen d’exprimer notre amour et cela peut provoquer de dramatiques malentendus. Il existe cinq façons d’exprimer son amour : (4)

Chez les uns, ce sont les paroles valorisantes (langage n°1) : « Tu es superbe avec cette tenue » ; « Ton repas est délicieux » ; « Tu es un très bon bricoleur » ; « Je te remercie pour l’aide que tu m’apportes… ».

Chez les autres, ce sont les moments de qualité (langage n°2), c’est-à-dire des moments où l’on stoppe toute activité pour s’occuper de l’autre, en allant au restaurant ou en se promenant juste à deux.

Certains sont plus sensibles aux cadeaux (langage n°3), qui sont bien sûr un excellent moyen de dire « je t’aime ». Les cadeaux n’ont pas besoin d’être onéreux. Cela peut-être un bouquet de fleurs ou le tee-shirt qui lui avait plu dans la vitrine mais qu’il n’avait pas osé acheter. Les enfants n’hésitent d’ailleurs pas à nous montrer qu’ils nous aiment en nous offrant un bricolage fait de leur main ou un bouquet de fleurs cueillies dans les champs.

Rendre service (langage n°4) est une clé qui marche particulièrement bien pour d’autres. Gary Chapman explique : « J’entends par là tout ce qui, à votre connaissance, ferait plaisir à votre conjoint : cuisiner, mettre la table, passer l’aspirateur, nettoyer, changer les couches du bébé, repeindre la chambre à coucher, entretenir la voiture. » (pages 78-79).

Enfin, le cinquième langage, c’est bien sûr le toucher physique, les caresses, pas seulement à visée sexuelle : main posée sur celle du conjoint au moment du café, être assis l’un contre l’autre en regardant la télévision, s’embrasser à chaque feu rouge…

Pour être sûr que votre amour soit évident pour ceux que vous aimez, vous devez vous assurer que vous utilisez bien le ou les langages qu’ils comprennent !

Jeux pour déterminer quel est votre langage, et celui de votre conjoint

Le jeu du réservoir plein :

L’un dit à l’autre, et pour chaque langage (paroles valorisantes, moments de qualité, services rendus, cadeaux, caresses) : « Sur une échelle graduée de 0 à 10, à quel niveau de remplissage estimes-tu ton réservoir émotionnel ? » Après la réponse, demander « que puis-je faire pour faire monter le niveau ? » Inverser les rôles de manière à ce que chacun ait son réservoir émotionnel plein.

Pour aller plus dans le détail, chacun peut ensuite se poser les questions suivantes :

  1. Qu’est-ce qui me blesse le plus dans ce que mon conjoint fait ou omet de faire ?
  2. Qu’ai-je le plus souvent réclamé à mon conjoint ?
  3. Quelle est ma façon d’exprimer généralement mon amour à mon conjoint ? Si, par exemple, vous choisissez d’habitude de lui rendre service, il est probable que vous estimerez son amour au nombre de fois où, lui aussi, vous a rendu service. Mais n’a-t-il pas plus souvent cherché à exprimer son amour par un des quatre autres moyens, sans que vous n’y prêtiez assez d’attention ? (paroles valorisantes, moments de qualité, cadeaux, caresses ?).

Enfin, posez-vous la question : quel serait le conjoint idéal pour moi ? Si j’avais le conjoint parfait, quelles seraient ses qualités ? Le portrait de ce conjoint vous indiquera le ou les langages auxquels vous êtes le plus sensible.

Si vous avez l’impression d’avoir connu des jours heureux avec votre conjoint, et que les choses ont changé, demandez-vous : « A l’époque, qu’est-ce que j’aimais particulièrement chez mon conjoint ? Que disait-il, que faisait-il qui nourrissait mon désir d’être près de lui ? » Ces souvenirs peuvent vous donner une idée de ce qui était le langage d’amour qui vous parlait le plus clairement.

Les langages de l’amour s’appliquent aussi aux enfants

Les paroles valorisantes sont faciles à trouver quand l’enfant est tout petit. Mais la communication entre un adulte et un enfant risque vite de s’appauvrir de façon tragique si l’on n’y prend garde.

  • Ta journée s’est bien passée ?
  • Oui !
  • Tu aimes bien ta maîtresse, cette année ?
  • Ça va.
  • Tu t’es fait des copains ?
  • Oui !
  • Ils sont gentils ?
  • Oui !
  • C’est bientôt les vacances. Tu es content ?
  • Ah oui !
  • Et tu as eu de bonnes notes cette année ?
  • Parfois oui, mais pas toujours.
  • Et tu fais toujours du foot ?
  • Oui !
  • Bon, c’est bien.

Cette façon de « communiquer » avec son enfant est évidemment catastrophique à long terme car c’est une fausse communication. L’enfant n’apprend rien, l’adulte non plus. Pas d’échange, pas d’enrichissement mutuel, pas d’émotion qui passe : aucune relation ne se construit, donc.

Un moyen beaucoup plus efficace de démarrer la conversation avec un enfant, y compris s’il est tout petit, est de lui faire part en toute simplicité, et bien sûr avec la retenue qui s’impose, de choses intéressantes de votre vie : « Bonsoir Soraya, j’espère que ta journée s’est bien passée. De mon côté, je suis arrivée en retard au travail ce matin parce qu’il y avait un terrible accident sur la route (blablabla…). Au bureau, un client furieux m’a téléphoné : on lui avait livré une plante tropicale à la place d’une perceuse électrique (blablabla…). »

Vous verrez que l’enfant ne perdra pas une parole des « aventures » que vous lui confierez et, très probablement, il se mettra à parler spontanément des choses qui sont importantes pour lui, sans que vous ayez à lui tirer les vers du nez, lorsque vous vous arrêterez.

Les moments de qualité : cela peut consister bien entendu, à accepter de faire un jeu avec lui qu’il aime beaucoup, voire faire une sortie avec lui, mais le moyen le plus efficace est de consacrer un peu de temps (et de réflexion…) à lui faire découvrir une chose importante de votre existence, par exemple, votre métier.

Trop d’enfants n’ont aucune idée concrète de ce en quoi consiste vraiment la profession de leurs parents. Pourtant, même si votre activité est particulièrement difficile à concevoir pour un petit (chef de projet webmarketing, par exemple), réfléchissez et vous vous apercevrez qu’il y a malgré tout de nombreuses « petites » choses que vous faites souvent et qu’un enfant peut parfaitement comprendre. Prendre le temps d’introduire ainsi un enfant à cette partie de votre vie est un moyen fantastique de le faire grandir.

Les cadeaux : vous me permettrez de me passer de commentaire sur ce sujet, à une époque où il ne semble pas que les enfants manquent de cadeaux, bien au contraire…

Les services rendus : si pour certains enfants les baigner, les habiller, laver leur linge, les aider à faire leurs devoirs, réparer leur vélo, leur préparer le petit déjeuner le matin est normal, pour d’autres, c’est aussi l’expression de l’amour de leurs parents.

Le toucher physique : vaste sujet, passionnant. On sait aujourd’hui que les bébés prématurés qui ne sont pas régulièrement caressés ne grandissent pas. Les enfants adorent se blottir, se nicher, se faire gratter et cela fait partie de leurs besoins physiologiques. Le problème se corse à l’adolescence mais, en insistant un peu, vous pouvez parvenir à convaincre votre adolescent des bienfaits du massage dorsal par exemple.

Autant de façons de faire grandir l’amour dans votre famille et votre entourage, et donc la bonne santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources

  1. J. H. Medalie, K. C. Stange et coll., in American Journal of Epidemiology, 1992, vol. 136.
  2. P. Reynolds, P. T. Boyd et coll., in Cancer Epidemiology Biomarkers & Prevention, 1994, vol. 3.
  3. J. H. Medalie and U. Goldbourt, in American Journal of Medicine, 1976, vol. 60.
  4. Gary Chapman, Les Cinq Langages de l’Amour, Les actes qui disent je t’aime, 1997.


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