Chère amie, cher ami,
Tapis dans notre intestin grêle, des champignons ou d’infimes mycoses, invisibles à l’œil nu, peuvent devenir nos pires ennemis.
Vous avez peut-être entendu parler de l’un d’entre eux : on l’appelle « Candida albicans ».
Le Candida albicans (ou Monilia albicans) est une levure qui, habituellement, ne présente aucun caractère pathologique.
Elle réside normalement dans notre intestin grêle et sa prolifération est favorisée par l’hyperacidité. Ce champignon exerce une vraie dominance sur les autres micro-organismes de notre flore. Dans certaines conditions, cette dominance peut devenir pathogène (capable d’être à l’origine d’une maladie, altérer la santé et l’équilibre de l’organisme).
Sans le savoir, nous sommes souvent victimes de manifestations « périphériques » de candidoses : il peut s’agir par exemple d’infections cutanées ou vaginales… [1] Mais ces troubles ne pourront être éradiqués que lorsqu’on aura traité l’infection « mère », la « maison » du Candida albicans qui se trouve au fond de notre ventre !
Pour se débarrasser durablement de ces infections, il faudra renforcer à terme l’équilibre de sa flore digestive et mieux maîtriser cette dominance pathogène du Candida.
D’autres levures et champignons peuvent être en cause dans de nombreuses maladies souvent très graves : l’aspergillose (maladie infectieuse et allergique pulmonaire), l’histoplasmose (caractérisée par une lésion pulmonaire primaire et qui est habituellement bénigne), la cryptococcose (due au Filobasidiella neoformans qui induit des infections pulmonaires, méningées, osseuses, rénales et cutanées), la blastomycose (qui atteint les poumons et peut dégénérer en septicémie).
De notre flore intestinale peut dépendre l’essentiel de notre santé
Constamment menacée par des agressions toxiques, infectieuses et parfois médicamenteuses, notre flore intestinale est souvent fragilisée. L’alimentation moderne et industrielle avec ses problèmes de conservation, de stockage, de ruptures de chaînes de froid pour les aliments surgelés, aggrave encore ce risque.
Il est et il sera de plus en plus difficile d’y échapper, à moins de ne plus sortir de chez soi et de ne plus cuisiner que son propre jardin. Le brassage des populations entraîne aussi des risques infectieux nouveaux. Bien des gens présentent des difficultés digestives se manifestant par des ballonnements, des gaz, des lourdeurs après les repas, une mauvaise haleine ou des selles d’aspect, d’odeur ou de fréquence anormale.
On sait que bon nombre de maladies peuvent provenir, être entretenues ou aggravées par des déséquilibres de la flore ayant eux-mêmes des conséquences sur la perméabilité de la cellule intestinale. La plupart des allergies chroniques sont contemporaines de troubles de la flore intestinale qui conduisent à une augmentation mesurable de la perméabilité de la paroi intestinale.
Les facteurs favorisant l’apparition des infections chroniques à champignons
- L’antibiothérapie (surtout si elle est répétée et comprend des antibiotiques dits « à spectre large ») reste la cause essentielle et la plus fréquente du déséquilibre de la flore intestinale au profit du Candida albicans. C’est donc la première question à poser à quelqu’un qui pourrait souffrir de candidose : « Avez-vous pris des antibiotiques récemment ou de façon répétée ? » Depuis que les antibiotiques sont administrés par la bouche, il semble que les symptômes de candidose soient plus fréquents. Les antibiotiques (à large spectre, souvent dérivés de l’ampicilline) créent un déséquilibre bactérien qui facilite la pousse des mycoses et candidoses.
- La prise au long cours d’autres médicaments tels les anti-inflammatoires, les laxatifs irritants et peut-être certaines hormones ou dérivés hormonaux (pilule anticonceptionnelle)… peuvent, chez certains sujets fragilisés, favoriser le développement de l’infection candidosique. C’est en tout cas un fait d’expérience en ce qui nous concerne ainsi que pour certains confrères qui s’intéressent à ces questions.
- L’alimentation industrialisée, trop raffinée, souvent déséquilibrée, carencée en nutriments (vitamines, minéraux, acides gras, acides aminés), trop riche en graisses animales saturées et en sucres dits rapides est probablement une autre raison majeure des infections intestinales chroniques à levures et champignons.
Comment se fait la contamination ?
Chez la femme, la contamination se fait souvent de la zone vaginale vers la zone anale ou inversement. Chez l’homme la mycose se développe facilement dans les plis de l’appareil génital. Bien entendu, toutes ces extensions de voisinage sont aggravées par une mauvaise hygiène ainsi que par un habitat en zone de chaleur humide.
De la zone urogénitale, l’infection en voie de généralisation (dite « systémique ») est, pour des raisons anatomiques simples, plus fréquente chez la femme que chez l’homme. Par contre, les rapports sexuels bucco-génitaux permettent d’infecter très facilement le tube digestif, ou les sinus de l’homme.
Comment savoir si je suis envahi par ce genre de champignons ?
De multiples symptômes non spécifiques permettent de suspecter l’envahissement de notre intestin par ces levures et champignons. Quatre types de symptômes principaux « sortent du lot » cependant, et je vais les détailler, avant de lister les autres symptômes possibles :
Le premier symptôme (et probablement le moins spécifique de tous) reste la colite intestinale, avec ses gaz et ballonnements plus ou moins douloureux, sensations d’être rassasié dès les premières bouchées, diarrhées, constipation, ou alternance des deux, selles grasses (flottantes), piquantes et brûlantes, avec démangeaisons anales. Par ailleurs, la zone autour de l’anus (marge péri-anale) est constamment humide, parfois suintante et tache le linge.
Le second symptôme de la maladie candidosique est souvent une fatigue inexpliquée et progressive. L’examen médical, qu’il soit clinique ou biologique, ne révèle rien de particulier. Vous vous levez et vous couchez fatigué, vous êtes perpétuellement insatisfait ou de mauvaise humeur, irritable sans raison et vous ne supportez plus les petites contrariétés et agressions habituelles. Bien entendu, on vous parlera d’anxiété, de dépression, de problèmes psychologiques… mais cela ne résoudra rien !
Le troisième concerne les capacités d’orientation spatio-temporelle ainsi que les troubles de la concentration, de la volonté, de la mémoire, les capacités d’apprentissage ou même les sensations vertigineuses. Vous êtes distrait, incapable de vous concentrer sur un travail et finalement vous manifestez une certaine tendance à l’isolement. Les enfants ont souvent un caractère difficile, parfois « hyperactif », en « dents de scie », tantôt apathiques tantôt violents ils sont toujours imprévisibles. Leur capacité d’apprentissage, de mémorisation et d’attention est très souvent diminuée.
Le quatrième et très grand symptôme se manifeste par l’apparition brutale ou l’aggravation de manifestations allergiques : au début ce ne sont que de simples intolérances, puis certaines odeurs (parfums, environnement, lessives…) deviennent insupportables sans raison. Enfin vous ne tolérez plus aucun autre tissu que le coton, aucune autre nourriture que celle la plus simple et la moins cuisinée possible.
La dépression ou l’hypersensibilité psycho-affective peut être le cinquième signe : vous devenez de plus en plus inquiet, maniaque, ou sensible. Parfois c’est l’agressivité qui domine. Vous risquez de courir de thérapies en thérapies, de médications en médications. Vous serez temporairement amélioré par l’une ou l’autre.
D’autres signes et symptômes beaucoup moins spécifiques tels qu’insomnie ou, au contraire, irrésistible envie de dormir après les repas, maux de tête ou migraines, douleurs articulaires et musculaires doivent faire évoquer et rechercher la candidose surtout s’ils surviennent dans le cadre d’une des situations favorisantes que nous venons de décrire.
Bien entendu, et c’est probablement le plus important, aucun de ces symptômes n’étant spécifique, il ne faut pas d’emblée penser qu’une mycose intestinale est systématiquement en cause.
Le diagnostic de la maladie mycosique chronique est pourtant facile !
Demandez à votre médecin une confirmation en faisant faire une coproculture (analyse de selles) si possible dans un laboratoire bien rôdé à ces méthodes. Vous ferez en même temps rechercher des infections intestinales bactériennes, (colibacilloses, infections à hélicobacter pilori, parasitoses… qui devront être traitées en même temps ou avant la candidose).
La sérologie (simple examen sanguin au moyen d’anticorps) « Candida albicans », voire d’autres champignons, peut être nécessaire afin d’affirmer le diagnostic. Mais une sérologie négative n’élimine pas la possibilité d’une infection locale.
Faites évaluer votre système immunitaire, recherchez d’autres allergies ou intolérances alimentaires, des carences minérales (notamment en zinc).
Observez bien la modification de certains symptômes ou certaines aggravations après le ou les premiers traitements, après l’éviction de certains aliments suspectés de vous apporter ces champignons.
434 pages de démonstration et la polémique reste intacte !
Ce problème des candidoses chroniques, peu connu en France, a fait l’objet d’une vaste polémique aux Etats-Unis et en Angleterre. « The Yeast Connnection » du Dr G. Crook a fait l’objet de multiples rééditions de 1983 à nos jours. Les adversaires des théories exposées tout au long de ce best-seller de 434 pages prétendent qu’il est très difficile, sinon impossible, de rapporter tant de symptômes à cette infection si banale et si commune… À tous les sceptiques l’auteur répond : « Traitez, traitez correctement, et vous verrez bien si les symptômes disparaissent en même temps que les souches de Candida dans les selles… ! »
Comment faire le ménage dans mon intestin ?
Les traitements médicamenteux sont divers mais leurs indications sont en principe réservées aux infections graves et systémiques, à travers les « autorisations de mise sur le marché ». Malheureusement, l’expérience montre qu’ils sont souvent nécessaires après prescription d’antibiotiques et qu’ils peuvent améliorer beaucoup de co-infections ou maladies comme la fibromyalgie et la dépression…
La nutrition anti-champignons et anti-Candidas
Il nous faut commencer par éliminer de notre alimentation les aliments qui aggravent notre état et que très souvent l’on a tendance à consommer en excès : sucres dits « rapides », graisses animales, chocolat, alcools, noix, levures et fromages fermentés…
Variez votre alimentation. Evitez les aliments préparés et conservés à l’avance ainsi que les restes dans votre réfrigérateur. Soyez attentif à l’hygiène et à la propreté de ce dernier.
Méfiez-vous des boissons fermentées telles que bière, jus de fruits industriels…
Proscrivez, si besoin, les aliments naturellement fermentés (ou risquant de fermenter s’ils sont conservés trop longtemps) : fruits et salades composées préparées à l’avance, fruits secs ou oléagineux, confitures ou sauces gardées à l’air libre ou dans le réfrigérateur…
Utilisez des produits de première qualité et mangez plus de légumes frais, de crudités, de soupes avec des huiles de première pression à froid (le mélange à parts égales : olive, soja et noix apportant la quantité optimum d’acides gras linoléiques et linoléniques).
N’oubliez pas que les candidoses intestinales sont souvent contemporaines des allergies ou intolérances alimentaires sans qu’il soit définitivement possible de définir une relation de cause à effet.
En effet, les régimes d’éradication en aliments sensibilisants (histamino-libérateurs : tomates, épinards, fromages, boissons, légumes ou fruits fermentés, conserves, charcuteries… et tyramino-libérateurs : fromages et viandes fermentées, charcuteries, poissons fumés, vin blanc, chocolat) seront souvent nécessaires et amèneront des améliorations rapides. Certains adultes ne supportent pas le lait. Ce dernier ainsi que certains produits laitiers doivent absolument être testés en cas d’échec ou de récidives.
L’ail est recommandé, il peut être pris dans l’alimentation ou en gélules. L’ail inhibe la croissance du Candida albicans. Il n’y a cependant pas eu d’études contrôlées sur des humains. Posologie quotidienne : une gousse d’ail crue mâchée, ou 900 mg (de préférence en 2 fois) de poudre d’ail capables de fournir 5 mg d’allicine, ou un complément alimentaire à base d’ail désodorisé.
Les suppléments nutritionnels
Actuellement les probiotiques sont définis comme des micro-organismes vivants qui, ingérés en quantité convenable, ont des effets bénéfiques sur la santé de l’hôte en améliorant son équilibre microbien intestinal. Cette définition est en constante évolution.
Comment remplacer ou compléter les traitements médicamenteux spécifiques ?
L’acide caprylique est un acide gras à chaîne courte (8 atomes de carbone), naturellement présent dans le lait maternel, les divers produits laitiers et les noix de coco. L’acide caprylique est facilement résorbé par la muqueuse intestinale, ce qui lui permet de lutter contre les mycoses présentes dans le tractus digestif.
L’acide caprylique est un antimycosique à large spectre, qui est capable de lutter contre le Candida albicans et les autres mycoses en attaquant leur membrane.
Depuis sa découverte en 1980, l’extrait de pépin de pamplemousse a fait l’objet de nombreuses recherches.
En 1980, un jardinier de Floride découvrit que des pépins de pamplemousse au milieu de son compost ne pourrissaient pas. Ce jardinier, Jacob Harich [2], est médecin physicien, immunologiste et prix Einstein. Immédiatement, l’expérience fut reproduite dans son laboratoire. Il découvrit rapidement que les graines de pamplemousse recèlent une substance à la fois plus puissante et moins nocive que la plupart des antibiotiques.
Lors de l’extraction du jus de pamplemousse, les pépins et une partie du péricarpe blanc sont récupérés par un procédé essentiellement mécanique et transformés en une poudre qui servira de base à la préparation des divers extraits présents (le plus souvent en gouttes) sur le marché du complément alimentaire. Dans certains cas, où les divers traitements classiques n’ont pas permis de venir à bout des colopathies mycosiques, l’extrait de pépin de pamplemousse peut devenir une véritable « alternative naturelle [3] ». Il peut probablement être efficace sur d’autres agents infectieux que le Candida.
Indications courantes : anti-inflammatoire, infections bactériennes ou mycosiques, états grippaux, fatigue chronique, transpirations profuses, herpès, aphtes, inflammation des gencives et du parodonte, intoxications alimentaires, antipellicules, mauvaise haleine, inflammations gastriques.
On ne doit pas utiliser des extraits de de pamplemousse d’origine américaine, car ils peuvent contenir de l’ammonium quaternaire (Benzéthonium…), un additif inutile. En Europe, les conseils d’utilisation des produits actuels ont été triplés par rapport à ceux des produits américains. Dans ces conditions, leur efficacité reste identique sans les inconvénients potentiels.
Sauf allergies aux agrumes, le produit le plus souvent proposé est le Bio-Citrucid® (AB). Les doses sont de 50 à 80 gouttes 6 fois par jour pour un adulte, et peuvent être augmentées en cas d’infections plus importantes. On le trouve aussi sous forme de comprimés parfois mieux tolérés, c’est le Citrovital ® de la marque Vit’all Plus, que l’on conseille aux doses de 6 comprimés par jour.
L’utilisation des huiles essentielles anti-infectieuses type sarriette ou cannelle doit se faire sous l’indication et la surveillance de praticiens compétents en cette matière, car ces huiles doivent être diluées préparées afin de ne pas provoquer de lésions buccales ou intestinales.
L’huile essentielle de cannelle a de grandes propriétés antifongiques. Une étude auprès de sidéens a montré que l’application topique d’huile essentielle de cannelle était efficace contre la candidose orale (« muguet »).
L’huile essentielle d’une plante, la Melaleuca alternifolia (Tea Tree Oil) a été utilisée par les Aborigènes australiens comme antiseptique. Elle peut être utile contre les infections cutanées et doit être diluée parce qu’elle contient, comme beaucoup d’huiles essentielles, du cinéol 1,8 qui est irritant. D’autres citent le ravinstara (Cinnamonum camphora), le géranium (Pelargonium asperum), le citron (citrus limonum), la sauge (Salvia officinalis), le laurier (Laurus nobilis), le lemongrass (Cymbopogon citratus). Toutes ces huiles ne doivent être consommées qu’après conseil d’un professionnel.
La vitamine C
Elle nous semble indispensable, de même que dans les autres infections car les subcarences ou déficiences en vitamine C sont probablement plus fréquentes qu’on ne l’imagine. Deux à trois grammes par jour en comprimés à action prolongée (AP) sont recommandés en cas d’infection.
La vitamine B6 (pyridoxine) et le zinc
La vitamine B6 est presque systématiquement associée au zinc, soit dans des préparations « complexes », soit avec des citrates et des flavonoïdes. Tant au plan de l’absorption, du métabolisme que des effets pharmacologiques (sur les allergies, les fatigues, les immunodépressions…) le zinc et la vitamine B6 sont complémentaires et synergiques.
La vitamine B8 ou biotine
Selon le Dr Atkins (« Ma médecine de santé », Calmann-Lévy, 1989) la biotine inhiberait, à fortes doses, le développement des Candidas et autres levures. Elle est indispensable au fonctionnement d’enzymes dites « carboxylases » qui sont essentielles au sein du métabolisme lipidique ainsi que du catabolisme des acides aminés « ramifiés ». On la conseille à fortes doses, dans le cadre du traitement de certaines alopécies, glossites, dermites périorificielles, intertrigos, onyxis et péri-onyxis. Affections où la présence tissulaire et sanguine de levures est souvent retrouvée.
Personnellement, je conseille souvent d’associer des vitamines aux probiotiques dont nous avons parlé précédemment et au zinc sous forme de glycinate de zinc.
Elle peut être un complément très efficace. J’ai souvent remarqué que des doses espacées de « Monilia albicans » en 15CH pouvaient produire des réactivations. Il faut donc être prudent (pas plus de 2 doses par mois) et se rappeler que les mycoses sont souvent associées à ce que les pères de l’homéopathie appelaient la « diathèse sycosique ». L’un des maîtres remèdes de cette diathèse est « Thuya », que je conseille, afin d’éviter les aggravations, en basses dilutions (4 ou 5CH), une à plusieurs fois par jour, en particulier chez les personnes qui ont des tendances obésitaires et/ou de rétention œdémateuse chronique. Certains associent également « Natrum sulfuricum » en haute dilution, 30CH, 2 doses par mois.
Ne négligeons pas la flore intestinale, gardienne de notre santé
Il n’est pas dans mon intention de prendre parti dans la polémique anglo-saxonne à propos du Candida mais d’attirer l’attention du public français sur cette « maladie peu connue » qui risque d’annuler toute velléité de supplémentation nutritionnelle bien conduite, car se supplémenter en nourrissant en même temps le champignon n’est pas une bonne solution.
On peut d’ailleurs étendre le raisonnement à beaucoup de colites chroniques, à germes et bactéries, à parasites…
C’est pour toutes ces raisons que nous devrions être plus attentifs à notre transit intestinal, et refuser tout traitement irritant et agressif des constipations et diarrhées que des mesures diététiques simples permettent d’améliorer.
Nous devrions prendre conscience qu’une flore intestinale en bon état représente l’un des premiers garants de notre immunité et plus généralement de notre forme et de notre santé. D’ici là, surveillez bien votre messagerie.
Docteur Dominique Rueff
from Santé Nature Innovation http://ift.tt/29QDAMi