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Pourquoi je me fais vacciner dès que possible

C’est décidé, je me fais vacciner contre la Covid dès que possible.

Vais-je mourir d’effets secondaires ? Je m’en fiche.

Ce n’est plus la question.

La question, la vraie, c’est qu’on est en train de détruire nos pays, l’avenir de nos enfants, peut-être même notre civilisation, avec ces confinements qui s’enchaînent et les mesures de plus en plus restrictives sur tout.

Nous sommes en train de commettre un crime de masse avec :

  • tous ces jeunes enfermés qu’on est en train de priver de leur jeunesse
  • toutes ces entreprises ruinées, ces millions d’emplois en perdition
  • toutes ces opérations, pourtant importantes, annulées dans les hôpitaux
  • toutes ces personnes âgées privées de toutes visites
  • tous ces festivals, concerts, mariages, et même enterrements annulés, interdits.

L’être humain n’est pas fait pour vivre dans un bocal.

TOUT plutôt que de continuer sur cette autoroute vers l’enfer.

Je me fiche des risques des vaccins contre le Covid (et en plus, je n’y crois pas)

Les études scientifiques ont montré que plusieurs vaccins sont extrêmement efficaces pour réduire le risque d’attraper la Covid : Pfizer, Moderna en particulier.

Il y a des risques ?

Pas à court terme.

Pfizer/BioNTech a testé son vaccin dans le cadre d’une étude impliquant 43 000 participants. La moitié des sujets ont reçu le vaccin contre la COVID-19 et l’autre moitié, un placebo (faux vaccin). Ont été constatées de légères réactions locales autour du point d’injection, ainsi que les effets secondaires suivants, de courte durée :

  • Fatigue
  • Maux de tête
  • Douleurs musculaires
  • Frissons
  • Fièvre

Parmi les 43 000 participants à l’étude, quatre ont souffert de problèmes graves : paralysie temporaire de la face ou des jambes et arythmie cardiaque. Mais ces affections seraient intervenues aussi souvent dans le groupe des personnes ayant reçu le vaccin que dans le groupe placebo.

Ce vaccin serait donc extrêmement sûr à court et moyen terme (on a à peine trois mois de recul).

Le vaccin de Moderna présente des données similaires : la moitié des participants à l’étude (environ 30 000 en tout) a reçu la vaccination contre la COVID-19, l’autre moitié a reçu un placebo. Les effets secondaires étaient ici aussi des plus classiques. Parallèlement à des réactions légères autour du point d’injection, il s’agissait de :

  • Fatigue
  • Maux de tête
  • Douleurs musculaires
  • Douleurs articulaires
  • Frissons

On a constaté un infarctus, une inflammation de la vésicule biliaire et des calculs rénaux, mais ces réactions ont eu lieu dans les deux groupes, vaccin et placebo (0.6 % pour chaque groupe). L’étude ne présentait aucune indication selon laquelle la vaccination contre la COVID-19 était à l’origine de ces incidents.

Ce vaccin serait donc, lui aussi, extrêmement sûr à court et moyen terme.

La question du long terme

Oui, il s’agit d’injecter en effet des substances artificielles jusque dans le sang depuis les muscles. Oui, il se pourrait qu’il y ait de terribles conséquences à long terme, que les actuelles études n’ont pas encore révélées.

Mais il n’existe à ce jour aucun vaccin qui entraîne des hécatombes à long terme. L’important est de prendre en considération le rapport bénéfice/risque sur l’ensemble de la population.

S’il y a un débat sur certains vaccins, et de gros soupçons sur l’adjuvant à l’aluminium, en aucun cas on ne peut parler actuellement d’un problème de santé publique prioritaire à l’échelle de la civilisation.

Il en va tout autrement de la Covid qui fait des centaines de morts chaque jour en France et entraîne des réactions des pouvoirs publics qui nous font un mal effroyable.

Il s’agit donc de choisir entre le risque d’effets secondaires massifs à long terme, et la certitude d’un écroulement de notre société.

Ne nous mentons pas à nous-mêmes. Si cette fichue pandémie continue, nous allons très bientôt commencer à connaître des pénuries insurmontables.

Déjà nous sommes confrontés à de gravissimes problèmes médicaux (baisse drastique du dépistage du cancer et de la prévention cardiovasculaire en particulier, causes majeures de décès) et à une souffrance psychique à grande échelle dans la population.

De mon côté, je n’hésite pas. Je choisis le vaccin (ou du moins, dès que c’est possible car je ne fais pas partie des groupes à risque).

Halte à la paranoïa

Certains prétendent que le vaccin serait l’occasion d’injecter à toute la population une micropuce pour les contrôler à distance. Baliverne évidemment.

D’autres craignent que le vaccin à ARNm modifie notre ADN : c’est n’importe quoi pour la plupart des scientifiques ayant un avis autorisé sur ce sujet extrêmement compliqué. Ceux qui s’inquiètent n’ont pas prouvé l’existence d’un risque mais affirment qu’on ignore s’il existe un risque de ce côté.

D’autres enfin se plaignent que le vaccin fait gagner des milliards à Big Pharma. D’accord. Mais préfèrent-ils cela à ce que nous perdions des milliers de milliards et que des centaines de millions de personnes soient précipitées dans la grande pauvreté à l’échelle mondiale à cause des mesures anti-Covid ?

Les réactions des pouvoirs publics sont certainement exagérées, mais elles sont compréhensibles

Bien sûr, on peut estimer que la Covid elle-même n’est pas si grave et ne justifie pas une campagne générale de vaccination forcée, puisque ce sont en fait les mesures sociales anti-Covid qui provoquent l’essentiel des problèmes de long terme mentionnés ci-dessus.

Le problème est que nous vivons dans une société hyper-sécuritaire. La moindre imprudence de la part d’une autorité entraîne immanquablement des procès. Les responsables politiques ne veulent tout simplement pas se faire poursuivre en Justice toute leur vie. Les chefs d’entreprise qui ferment leurs établissements se protègent eux aussi contre d’éventuelles attaques de leurs collaborateurs.

On peut le regretter. Mais c’est comme ça et ce problème ne va pas changer du jour au lendemain. Que ferions-nous à leur place ??

Le mot de la fin

Permettez-moi de préciser, à toute fin utile que je n’ai à titre personnel pas peur de la Covid : ni pour moi ni pour mon entourage.

C’est que, voyez-vous, je connais “un peu” la question des maladies graves, de la souffrance, des hôpitaux et des soins palliatifs. Beaucoup de problèmes médicaux me semblent bien pires que la Covid, ne serait-ce que parce qu’elles touchent les jeunes en bonne santé. Un an après son apparition, la Covid est de mieux en mieux traitée surtout pour la population en excellente santé (dont j’ai la chance de faire partie du moins au moment où je vous écris).

Si je veux me faire vacciner, ce n’est donc pas pour éviter cette maladie, que je ne crains pas, mais pour tenter de réduire la contagion et protéger nos aînés.

Mais c’est aussi que, si nous sommes tous vaccinés, il sera infiniment plus difficile pour les Etats de continuer à justifier les mesures de contrôle social dictatorial qu’ils sont en train d’imposer un peu partout à cause de cette fichue maladie.

Ce n’est bien sûr que mon avis.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Vitamine D : le sketch

 

“Covid-19 : 73 experts lancent un appel pour qu’on donne de la vitamine D à la population française” (France-Inter, le 19 janvier 2021)

“Plusieurs associations de médecins appellent à utiliser la vitamine D face au Covid-19” (France24, le 21 janvier 2021)

“Des médecins appellent à prescrire de la vitamine D pour les tests positifs au Covid-19” (France-Info, le 21 janvier 2021).

“Santé : Pourquoi la vitamine D est utile pour lutter contre les formes graves de Covid-19”, (Europe 1, le 20 janvier 2020).

Cette brusque flambée de titres se produit un an après les premiers cas de Covid à Wuhan, et dix mois après les intenses campagnes que nous avons organisées en mars 2020 (!) pour distribuer de la vitamine D gratuite à la population française.

Ils ont découvert l’existence du feu !

 

Entendre les plus grands experts de France se prononcer en faveur de la vitamine D, c’est comme si les meilleurs ingénieurs du pays nous annonçaient la découverte du feu.

Car, franchement, ce n’était pas compliqué : la vitamine D sert à réguler le récepteur ACE2, qui est la cible qui permet au SarsCov 2 (le virus qui donne le Covid) de rentrer dans les cellules. Elle serait aussi capable de limiter l’orage cytokinique qui caractérise les cas les plus sévères de Covid.

Or, la moitié de la population en France souffre d’un déficit en vitamine D. Cela monte même à 80-90% chez les personnes âgées. Les suppléments sont faciles à prendre par voie orale et peu coûteux.

Il ne fallait pas avoir fait Polytechnique pour deviner que, face à une maladie infectieuse nouvelle, et en l’absence de tout traitement éprouvé, la première chose intelligente à faire était de donner de la vitamine D à toute la population, et vite !

Les précurseurs ont été persécutés (rien n’a changé depuis Galilée)

 

Dès mars 2020 donc, Santé Nature Innovation s’est mobilisée pour distribuer des articles (gratuits), des dossiers et même de la vitamine D gratuite le plus largement possible.

Notre action n’a été soutenue par aucune Autorité publique. Nous n’avons eu aucun soutien, aucune mention dans aucun journal, radio, télévision. Aucune subvention, aide, quelle qu’elle soit.

Que faisaient les experts, les Professeurs de médecine pendant ce temps-là ? A de rares exceptions près, ils se taisaient. Ceux qui ont pris la parole publiquement pour la vitamine D comme la généticienne Alexandra Henrion-Caude se sont fait virulemment attaquer.

Le Professeur Joyeux, qui recommande la vitamine D, la vitamine C, du zinc et des fruits et légumes, est visé actuellement par une nouvelle plainte du Conseil national de l’Ordre des Médecins pour ses prises de position sur le Covid.

Pourtant, voici ce que déclare le Pr Cédric Annweiler, chef du service de gériatrie au CHU d’Angers, qui est à l’origine de l’appel de ces 73 experts :

« La vitamine D peut être une arme de plus face au Covid, ce serait dommage de s’en passer. Des études françaises ont montré que chez les personnes âgées, celles qui reçoivent régulièrement des suppléments de vitamine D ont un risque diminué de 90 % de faire une forme grave si elles contractent l’infection. Vu la situation de l’épidémie, même si ça ne remplace ni les vaccins ni les gestes barrières, ce serait dommage de se priver de cette arme supplémentaire« .

Que fiche le Pr Karine Lacombe ??

 

Cette opinion est contestée publiquement par le Pr Karine Lacombe, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine à Paris. Elle a déclaré sur RMC que “la vitamine D n’est pas un moyen efficace de prévention de la Covid-19”.

Son argument est que les études n’ont pas prouvé de rapport de cause à conséquence, mais seulement une corrélation entre niveau faible de vitamine D dans le sang et forme sévère de Covid.

Ce contre-argument n’a pas de poids, médicalement parlant, et il est de plus inexact sur le plan scientifique.

En effet, l’absence d’étude démontrant une relation de cause à conséquence ne démontre pas que la vitamine D soit inefficace en prévention du Covid. Par ailleurs, sur le plan médical, le célèbre adage d’Hippocrate dit “D’abord ne pas nuire” (“primum non nocere”) ou plus exactement, en grec « ἀσκέειν, περὶ τὰ νουσήματα, δύο, ὠφελέειν, ἢ μὴ βλάπτειν » puisque Hippocrate était grec et ne parlait pas latin.

Sa sentence se traduit exactement en français par : “Face à la maladie, avoir deux choses à l’esprit : faire le bien, ou au moins ne pas faire le mal.

Cela veut dire que le médecin est d’abord appelé à faire le bien, et ce en particulier s’il est sûr de ne pas faire le mal. Or, donner de la vitamine D aux gens qui en manquent par ailleurs, c’est faire le bien, et c’est certainement “ne pas faire la mal”.

Quant aux dangers des effets secondaires de la vitamine D, ou plutôt d’un excès de vitamine D, ils sont tellement faciles à éviter que ce n’est même pas la peine d’en parler (il suffit d’éviter d’en prendre tous les jours pendant 4 mois plus de 10 fois la dose quotidienne recommandée).

Je ne sais pas ce qu’attendent les Autorités pour le comprendre, et enfin donner des consignes claires pour supplémenter toute la population, mais là franchement je m’arrache les cheveux, ou ce qui en reste.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Ma belle-sœur, pourtant charmante, s’est transformée en dragon.

Elle avait regardé des vidéos sur le Covid sur Internet, participé à des groupes, suivi des fils d’information qui, tous, confirmaient ce qu’elle pensait.

Elle était donc persuadée d’avoir raison.

Elle qui était si douce, s’est peu à peu transformée en furie, au cours de l’épidémie.

Elle ne peut plus écouter respectueusement les arguments des autres. Toute tentative de parler, réfléchir, discuter, décuple sa colère.

Elle trouve même intolérable que quelqu’un songe à la contredire. Toute notion de courtoisie, de décence, de respect, de bienveillance, d’amitié, de raison, de précaution, ont désormais disparu.

Elle s’est changée en dragon déchaîné, incontrôlable.

Un film d’horreur qui se déroule dans beaucoup de familles en ce moment

Ce “film d’horreur” se produit, malheureusement, un peu partout dans la société en ce moment, d’après ce que j’entends.

Des personnes qui paraissaient raisonnables se changent en furies. Les plus belles amitiés sont mises à l’épreuve. Parfois même, les plus fidèles alliances se brisent.

Les repas de famille, où autrefois on ne faisait que se chamailler gentiment avant de finir par des rires et des chansons, tournent au pugilat. On se dispute, on se déchire entre personnes qui se croyaient, il y a peu, unies pour la vie !

 

Cette célèbre illustration parue en 1898 pendant l’affaire Dreyfus est aujourd’hui devenue une référence pour illustrer les débats qui passionnent toutes les tranches de la société, sur lesquels tous se forgent un avis, mais sur lesquels personne ne convainc personne.

On n’a même plus le droit de douter !!

Peut-être observez-vous ce phénomène autour de vous (j’espère que non !).

On n’a même plus le droit de dire “ouh la, j’ai des doutes”, “non, je n’en sais rien”, ou, pire encore “je m’en fiche !

Si vous ne prenez pas le parti des “pour” ni des “contre” (pour ou contre le confinement, les masques, les vaccins, le chloroquine ou le couvre-feu, le “Great Reset”, etc.) vous êtes considéré comme un traître, un irresponsable, un danger public par les deux camps !!

Je ne sais pas jusqu’où cette folie va aller.

Mais j’ai ma petite explication sur les origines du problème.

Et si cela vous intéresse (ce n’est pas obligatoire !), je vous donne mon explication, en commençant par un retour en arrière en 1953, aux Etats-Unis.

L’expérience de Asch

Nous sommes dans le laboratoire du Professeur de psychologie Salomon Asch, qui donnera d’ailleurs son nom à cette expérience désormais célèbre, “l’expérience de Asch”.

Le Pr Asch demande à un groupe d’étudiants d’effectuer un test de vision simple. Sur le schéma ci-dessous, quelle est la ligne identique au modèle ?

  • La bonne réponse est C, bien sûr.

Mais ses étudiants sont en fait complices de l’expérience. Tous, sauf un qui sert de cobaye.

Chacun à leur tour, les étudiants complices donnent la réponse A (et non la réponse C, comme ils le devraient). Voyant que tous ses camarades sont d’accord, et que le professeur semble satisfait de leur réponse, l’élève cobaye se met à douter de ce qu’il voit, et à douter de lui-même.

Quand arrive son tour, il est si perturbé qu’il finit par donner, lui aussi, la réponse A, dans près de 40 % des cas.

Cette expérience est souvent présentée comme une preuve que l’être humain est effroyablement conformiste. Il préfère donner une réponse fausse, dans le seul but de faire comme tout le monde.

Mais elle montre quelque chose d’encore plus profond : c’est que nous n’avons pas autant confiance dans nos sens, et notre bon sens, que nous ne le pensons.

L’expérience de Asch montre que nous avons besoin des autres pour croire à ce que nous disent nos sens, et notre bon sens

Nous partons du principe que nous voyons et entendons certaines choses, et que nous sommes capables de les analyser, d’en tirer nos propres conclusions.

Mais c’est gravement surestimer les capacités de notre cerveau et de notre raison.

En réalité, nous avons constamment besoin des autres pour vérifier que nos perceptions sont bien correctes. Il arrive souvent que nous doutions de ce que nous voyons. Alors nous demandons aux autres s’ils réagissent comme nous : “Dis moi, je n’ai pas la berlue, tu vois bien toi aussi que…

Les enfants apprennent à faire confiance à ce qu’ils voient, entendent et comprennent, en observant leurs parents et éducateurs. “Papa, Maman et la maîtresse semblent voir et comprendre la même chose que moi ; cela doit donc être vrai.

Sans nous en rendre compte, nous guettons en permanence les réactions des personnes qui nous entourent pour valider nos perceptions, et ajuster notre comportement.

Nos cerveaux fonctionnent donc “en réseau”. A l’échelle de tout un pays, ou d’une civilisation, les gens peuvent donc partager un grand nombre de pensées, points de vue, qui leur permettent de vivre ensemble. Ils sont d’accord sur l’essentiel. Réciproquement, nous savons que, en général, si nous sommes le seul dans la salle à penser une chose, en désaccord avec tout le monde, nous sommes probablement en train de nous tromper. Ce n’est pas toujours le cas, mais il est raisonnable de vérifier à deux fois, avant de se penser le seul à avoir raison contre tous.

Ce système de consensus est très important pour maintenir la paix dans la société – et dans les familles.

Mais Internet a détruit cela.

Comment Internet permet à toutes les folies de se répandre

Vous pouvez désormais avoir n’importe quelle idée farfelue. En un clic, vous trouverez au moins un site, un blog, une référence, et quelques personnes, qui pensent comme vous, et qui vous donneront toutes les raisons de persister dans vos convictions, et même d’aller plus loin.

Ainsi, au lieu d’être poussé vers le centre, vers la modération, en prenant à témoin notre entourage direct, nous trouvons sur Internet des “communautés” purement artificielles qui nous maintiennent dans nos préjugés, voire nos folies.

Il nous suffit de taper quelques mots sur notre smartphone pour trouver un site et, grâce aux réseaux sociaux, des personnes qui sont d’accord avec vous, et qui vont nous aider à donner une légitimité à nos croyances, aussi absurdes soient-elles.

De “Adolf Hitler est toujours vivant !”, à “La fin du monde est pour la semaine prochaine”, en passant par toutes les théories médicales ou scientifiques les plus extravagantes, il y a toujours quelqu’un, quelque part, qui aura réuni des arguments plausibles, pour justifier notre point de vue, qu’il soit légitime ou non.

Chaque mois, deux millions de blogs supplémentaires sont créés. Des milliards de nouvelles pages Internet sont écrites. Contrairement aux livres et aux journaux d’autrefois, qui finissaient ensevelis au plus profond des bibliothèques après quelques mois, tous ces articles sont instantanément accessibles à tout le monde, et le restent.

Cela signifie que, chaque mois qui passe, la masse des informations sur Internet, vraies et fausses, s’accroît fortement. Cela augmente la difficulté de se faire un point de vue objectif sur tous les sujets, quels qu’ils soient.

Alors, pour un sujet brûlant d’actualité comme le Covid, c’est la foire d’empoigne planétaire.

Et bien loin de progresser vers un consensus, on constate au contraire une radicalisation des positions de chaque camp, provoquant des ruptures de confiance, la destruction de liens sociaux ancestraux, avec des conséquences que plus personne ne peut imaginer et encore moins contrôler.

Internet est devenu une arme de destruction massive

Depuis 25 ans qu’Internet est devenu un phénomène de masse, il a pris des proportions telles que plus personne n’est en mesure de le contrôler ni même d’en comprendre les conséquences sur les esprits, et sur la société.

Cela crée des phénomènes de foule de plus en plus inquiétants.

Mais le pire est que plus rien n’est oublié. Les gens, depuis la nuit des temps, disent et font constamment des bêtises. La différence aujourd’hui est que celles-ci sont gravées à jamais sur des mémoires informatiques qui les restitueront, sans la moindre altération, des années, des décennies plus tard, à quiconque en aura besoin à ce moment-là pour justifier la folie qu’il est sur le point de commettre.

Le phénomène ne peut donc qu’empirer avec le temps. D’où cette impression d’accélération de l’histoire qui nous donne l’impression de vivre dans une wagonnette de montagnes russes.

Avec Youtube, toute personne paraissant sincère peut affoler le monde entier en quelques minutes

Plus fou encore, et encore plus dangereux, il y a le phénomène de Youtube où les propos de n’importe quel individu peuvent être diffusés à l’échelle planétaire.

La révolution de Youtube va beaucoup plus loin que l’invention du livre, et de l’imprimerie, qui avaient déjà bouleversé le monde.

Les livres ont toujours été élitistes. Il est très coûteux et difficile d’écrire un livre, et de le publier. Également, lire des livres a toujours été le privilège d’une petite partie de la population : cela demande de la concentration, de l’effort, du silence…

Mais tout le monde, ou presque, est capable de parler et d’écouter ! Avec Youtube, n’importe qui peut s’enregistrer derrière sa caméra, en quelques minutes.

78 % des Internautes regardent des vidéos au moins une fois par semaine, ce qui dépasse de beaucoup le taux de lecture observé autrefois.

Youtube a donc multiplié de façon exponentielle la vitesse de circulation des idées. Elle dépasse de très loin la capacité d’absorption, et de tri, de nos esprits, y compris des plus intelligents d’entre nous !

Les idées n’ont juste plus le temps de se sédimenter. Le consensus social, nécessaire à la stabilité de la société et à une certaine compréhension et convivialité entre les gens, n’a plus le temps de s’établir.

Le monde devient fou

D’où cette impression partagée que “le monde devient fou”.

  • Ainsi celui qui s’inquiète du Covid-19 n’aura aucun mal à trouver des centaines, des milliers de vidéos d’expert le mettant en garde contre le danger effroyable qui pèse sur sa tête. Il en ressortira encore plus inquiet, et prêt à rétablir le bagne pour les “anti-masques” ou les “anti-vaccins” ou encore les “anti-confinement”.
  • Celui qui, au contraire, doute de la gravité de l’épidémie trouvera une flopée de scientifiques minimisant l’ampleur des dégâts, et appelant au calme. Il sera encore plus énervé de voir les foules se soumettre aux consignes des Autorités sanitaires, qu’il verra comme des atteintes insupportables à sa liberté. Bien vite, il en concluera qu’il doit fuir, ou prendre les armes, s’il veut s’opposer à la vague qui menace de tout emporter !
  • Ou encore, celui qui veut à tout prix se faire vacciner trouvera toutes les informations nécessaires pour se rassurer sur les risques encourus, tandis que celui qui redoute les effets secondaires trouvera des démonstrations rigoureuses qui le persuaderont qu’il court le plus grand danger s’il se fait vacciner !

Et je pourrais multiplier les exemples en ce sens !

Je ne vois, personnellement, aucune solution pour sortir de cela. Le génie est sorti de la bouteille, il a pris son indépendance, et plus personne ne sait comment l’arrêter. Tous les appels à “quitter les réseaux sociaux” ou limiter le temps sur écran est vain. Au contraire, nous sommes chaque jour plus nombreux à utiliser Internet et la durée d’utilisation individuelle augmente.

Pour moi, la seule “solution”, si l’on peut dire, est de voir tout ça comme un spectacle, grandeur nature, de la folie des hommes qui se déchaîne. A défaut d’être réjouissant, c’est, au fond, très intéressant. C’est en tout cas très inattendu. Très nouveau. Comme dans les bons films de suspens, on ne sait vraiment pas à quoi cela va aboutir mais on peut s’attendre à quelque chose d’extravagant. Ce qui n’est déjà pas si mal. Au moins, on ne s’ennuie pas !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

*********

Annexe à la lettre du jour

Dossier historique : une rétrospective des 50 dernières années, destinée à mes lecteurs intéressés par le sujet, et qui se demandent, comme moi, comment on en est arrivé là.

Chère lectrice, cher lecteur,

Depuis la crise du Covid, j’ai vu le monde – et les gens – changer plus vite qu’au cours de toute mon existence.

Des habitudes vieilles de plusieurs millénaires, comme se serrer la main, partager un repas, enterrer un proche, fêter Noël, sortir entre amis, sont devenues, du jour au lendemain, déconseillées et souvent interdites.

Mais à vrai dire ce mouvement avait commencé avant le virus.

Cela faisait des années que j’avais cette impression que le monde ne “tournait plus rond”.

Ne crois-tu pas, Jean-Marc, que c’est une impression qui a toujours existé ? Les gens n’ont-ils pas toujours pensé que c’était mieux avant ?”, me demandent mes amis compatissants.

Je ne peux pas répondre pour les Romains, les Egyptiens, ni même pour les gens au temps de Louis XIV.

Mais je me souviens clairement que, quand j’étais petit, les gens ne pensaient pas, à de rares exceptions près, que c’était mieux avant. La plupart pensaient que c’était pire avant. Bien pire !!

Quand ton papa était petit, me disait ma grand-mère, les antibiotiques n’existaient pas. De nombreux enfants mourraient en bas âge ! C’était terrible. Toi, tu as de la chance, tu vas vivre dans un monde où il n’y aura plus de maladie, de famines. Et si tu te bats, il y aura aussi moins d’injustices…” 

Si ma grand-mère savait…

Et je ne vous parle pas des villages où il n’y avait ni électricité, ni eau courante, ni, souvent, assez à manger toute l’année. Beaucoup d’enfants travaillaient dès l’âge de 12 ans, les grands avaient dû partir à la guerre, deux fois. De tristes monuments aux morts avaient été érigés dans toutes les villes du pays, et des listes interminables de noms de nos oncles, grand-oncles, grand-père y étaient gravés.

Alors, non, je peux vous garantir que ma grand-mère ne pensait pas que “c’était mieux avant”. Ni mes parents, ni mes oncles ni mes tantes. Au contraire, ils croyaient au progrès. Ils étaient persuadés que nous, leurs enfants, allions vivre beaucoup mieux qu’eux. Dans leur esprit, le monde ne pouvait plus aller, désormais, qu’en s’améliorant !

Un jour, petit, y aura plus de pauvres, plus de logements insalubres, plus de guerres, plus de racisme ”, disaient-ils. Les instituteurs, les professeurs, les ingénieurs, les médecins, les scientifiques, les associations humanitaires et les organismes internationaux allaient finir par tout arranger.

Et puis, dans les années 60, quelqu’un a déclaré, pour la première fois, que le progrès technique et l’industrialisation n’allaient pas pouvoir continuer indéfiniment. Que nous consommions (déjà à l’époque !), tant de ressources que nous étions en train d’épuiser, ou polluer, les ressources naturelles : eau, pétrole, poissons, minerais, atmosphère, sols….

L’idée, qui paraissait absurde au départ, s’est répandue comme une traînée de poudre. Vingt ans plus tard, les journaux parlaient quotidiennement du “trou dans la couche d’ozone”, des “marées noires”, des “pluies acides”, des “nappes phréatiques” dont nous guettions, anxieusement, le niveau. L’accident nucléaire de Tchernobyl en 1986 acheva de convaincre ceux qui avaient encore des doutes.

L’humanité a commencé à perdre son bel optimisme et à se demander si, vraiment, l’avenir nous réservait uniquement de belles surprises.

Une parenthèse s’est ouverte en 1990, avec la chute du Rideau de Fer. Les atteintes à l’environnement dans les pays communistes avait dépassé l’imagination, avec le plomb, le dioxyde de soufre, le mercure dans les rivières, la disparition de la mer d’Aral, les déchets nucléaires. L’avènement de l’économie de marché ne pouvait qu’améliorer cela et, en effet, les pires pollutions liées au charbon diminuèrent. Les pays de l’Est ont intégré l’Union Européenne. Pendant quelques années, certains se sont remis à penser que la démocratie, la liberté et la prospérité allaient désormais s’installer dans le monde entier. Que nous avions vraiment quitté le temps des guerres inutiles, des dictatures sanglantes, de la pauvreté extrême. Que les Droits de l’Homme ne pouvaient que s’instaurer désormais partout, y compris en Chine et en Irak et au Moyen-Orient où les forces américaines devaient, par une prompte victoire, instaurer enfin la paix perpétuelle.

Certes, il y avait la guerre en Yougoslavie, et de très graves conflits ethniques comme au Rwanda ou au Congo. Mais tout ça n’était qu’un triste héritage de l’époque coloniale, qui allait bien finir un jour par disparaître. De même en 2001, après l’attentat contre les tours jumelles à New-York, l’idée dominante était que les réseaux terroristes islamistes allaient vite être vaincus : il suffisait d’attraper Ben Laden !

En réalité, nous étions à la veille, je le réalise aujourd’hui d’un naufrage collectif dans l’angoisse, le pessimisme, la dépression.

C’est précisément l’époque où Internet a commencé à se répandre. Jusque là, que vous le vouliez ou non, vous étiez forcément coupé du monde la plupart des heures de la journée. Les informations n’étaient diffusées que deux fois par jour, à 13h et à 20 h. Les journaux ne sortaient que le matin, et vous étiez tranquille ensuite. Quand un sujet sortait, aussi anxiogène fut-il, il était discuté quelques jours puis on l’oubliait.

Mais avec Internet, l’information généralisée, en continu, a déclenché des sauts d’adrénaline tout au long de la journée, déconcentrant les gens, perturbant le sommeil, rendant omniprésent le catastrophisme.

A cela s’est ajouté un autre phénomène, bien plus grave. Jusqu’à Internet, tous les scandales passaient, toutes les erreurs finissaient par être oubliées. En dehors des célébrités, il était rarissime d’être publiquement calomnié, harcelé, et les malheureux à qui cela arrivait pouvaient compter sur “le temps qui passe sur les mémoires”.

Du jour au lendemain, ce ne fut plus le cas sur Internet où n’importe quel collégien, employé, ou même élève de maternelle pouvait se retrouver moqué, ridiculisé, insulté sur Internet, au vu de tous, et… pour l’éternité.

L’invention des smartphones à partir de 2005, et surtout l’iPhone avec sa caméra en 2007 ont donné un coup d’accélérateur à cet effrayant phénomène. Désormais, tout être humain, dans l’endroit le plus reculé du monde, pouvait du jour au lendemain, devenir une célébrité malgré lui, à cause d’un simple cliché, d’un enregistrement ou, pire, d’une vidéo, le représentant dans une position ridicule, se répandant sur Internet.

Nul besoin de caméra cachée, ni même de camescope comme autrefois. Il suffisait qu’une personne allume son smartphone et mette l’image, ou la vidéo, sur les réseaux sociaux (Facebook fut inventé en 2004) pour que la personne se retrouve exposée aux rires de l’humanité toute entière et, ce qui est encore bien plus grave, sans limite dans le temps.

Internet s’est alors mis à fonctionner comme une gigantesque machine à capter, diffuser, et répercuter à l’infini, les comportements, attitudes, déclarations, les plus aberrantes, produites aux quatre coins de la planète. A cela s’est ajouté l’usage des logiciels de montage permettant de découper des bandes sonores ou des vidéos de façon à faire dire à peu près n’importe quoi à n’importe qui.

Nous avons pris l’habitude, quotidiennement, de recevoir sur nos écrans un florilège des pires “dérapages”, bêtises, esclandres, causés par des personnages privés ou publics, la prime allant à celui qui irait le plus loin dans la vulgarité.

Ce spectacle continu a eu sur les esprits, d’après ce que j’ai pu observer, le pire effet. La notion du “normal”, de “l’acceptable” a été chamboulée. A force de voir des abus, des exactions, des massacres même en direct, nous avons développé collectivement une résistance qui nous a conduits à ne plus nous étonner de rien, et donc, ultimement, à tout trouver banal. Nous nous sommes peu à peu transformés en monstres d’indifférence et de cruauté, pour nous protéger du bombardement de violence arrivant à nos yeux et à nos oreilles.

Ce flux n’a été qu’en s’intensifiant si bien que, actuellement, une information, une vidéo, un exploit, un sketch, ou un crime, vieux de plus de deux heures sont désormais déjà connus de tous, absorbés, digérés, dans l’attente du suivant, qui ne tardera pas à sortir.

Si l’assassinat de Samuel Paty a continué à provoquer des remous quelques semaines, il n’en est pas allé de même pour les personnes décapitées à la Basilique de Nice le 29 octobre 2020. Au bout de dix jours, l’affaire était déjà considérée comme “ancienne”. On ne recensait quasiment plus d’articles sur Internet à ce sujet. Comme s’il n’y avait plus rien à dire, plus rien à faire, plus rien à penser, plus rien à prévoir, plus rien à redouter. Au bout d’un mois, un timide article a annoncé la mise en examen du suspect, pour une enquête que l’on suppose devoir durer plusieurs années avant le procès.

En revanche, pendant ce temps, ont continué à affluer sur Internet des photos, tweets, extraits vidéos, enregistrements innombrables détruisant définitivement la carrière de personnes aussi variées qu’un arbitre de foot roumain accusé de racisme pour avoir prononcé lors d’un match le mot “negru” (qui veut dire noir, en roumain), un champion d’Europe de patinage artistique expulsé de la fédération suite à des clichés obscènes envoyés à une pâtineuse de 13 ans en 1997, un député européens hongrois surpris en pleine partie fine à Bruxelles en défiance des “normes Covid”, etc.

Chaque fois, je le répète car c’est de loin le plus grave, il s’agit de scandales désormais inscrits pour l’éternité sur les mémoires informatiques d’Internet. A moins de changer d’identité, ou même d’apparence, ces personnes ne connaîtront jamais de pardon, jamais d’oubli, jamais de prescription.

Nous sommes donc lancés dans une expérience sociale à l’échelle de l’humanité dont nous ne maîtrisons absolument pas la portée, dont personne ne mesure les conséquences, et même, à vrai dire, dont très peu de personnes ont même conscience.

Il n’y a pourtant aucun doute que l’ampleur prise par la crise du Covid, et son omniprésence dans les esprits, sont directement causés par Internet et les smartphones. Actuellement, plusieurs fois par jour les écrans clignotent parce que le gouvernement songe à reconfiner, pourrait envisager de reconfiner, risque de reconfiner, renonce à reconfiner, et ça recommence.

Comment ne pas devenir fou dans ces circonstances ?

Beaucoup de personnes se lamentent de cette histoire de Covid qui est en train de mettre le monde à feu et à sang. Pourtant, croyez-moi, les esprits début 2020, avant l’apparition du coronavirus, étaient déjà tellement agités qu’ils auraient de toutes façons fini par trouver une bonne raison de mettre le monde à feu et à sang.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

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Quel est votre animal-totem ?

Le canard, ou le phénix ?

Le canard reste toujours d’un calme olympien. Il a beau manger des kilos de pain, il est toujours le même.

 

 

Le canard est résilient.

L’eau glisse sur ses plumes sans laisser de traces. Vous pouvez lui verser un seau d’eau glacée sur la tête, il fait un petit bond de côté, il s’ébroue et continue comme avant, inchangé.

Bien différent est le phénix.

C’est un oiseau majestueux aux plumes couleur de feu. Il vole haut dans le ciel. Il se nourrit d’air et de rosée, autrement dit des choses les plus subtiles.

 

 

Mais sa splendeur a un coût… exorbitant.

Alors que le canard reste toujours pareil à lui-même, le phénix vieillit. Il rabougrit. Il se sclérose. Il souffre de plus en plus.

A un moment, cette souffrance devient si terrible qu’il ne bouge plus. Il est comme bloqué sur son perchoir, et fait peine à voir.

C’est alors que, au prix d’un terrible effort, il se met à brûler. Il est réduit en un petit tas de cendres. C’est à ce prix qu’il peut renaître et trouver une nouvelle splendeur.

 

Dans les légendes les plus anciennes, le phénix ne brûle pas. Il meurt. C’est de son cadavre qu’il va renaître.

Cela symbolise le fait que la renaissance n’est atteinte qu’après une période de souffrance et même de deuil. Changer, acquérir un plus beau plumage, ça ne se fait pas dans la joie et l’insouciance.

Devenir plus sage, plus fort

Comment fait-on pour devenir sage, meilleur, plus fort ?

Comme le phénix, il faut apprendre àfaire brûler les choses en nous qui sont vieillies, obsolètes.Nos raisonnements dépassés, nos peurs archaïques qui nous bloquent. Tout ce qui nous retient en arrière, qui nous nuit, et va à l’encontre de nos objectifs présents.

Se débarrasser de ses erreurs ; de ses mauvaises perceptions ; de ses mauvaises habitudes ; de nos mauvais penchants, des fausses informations, idées fausses et autres “fake news” qui peuplent notre cerveau, inévitablement.

Mais bien entendu, nous détestons ça. Cela demande du travail. Des efforts. Des sacrifices !!

C’est tellement plus facile de rester comme on est.

Personne n’aime brûler, et encore moins mourir, surtout qu’il y a toujours un doute : va-t-on vraiment renaître après ? Cela paraît si dur, si improbable.

Alors nous faisons le canard. Nous restons comme Porculus, le petit cochon qui est si heureux quand il se baigne dans la “boue bien douce”.

C’est sale, c’est gluant, c’est puant… mais c’est chez nous. On est habitué. C’est tellement confortable.

C’est la raison pour laquelle les vrais phénix sont rares. La légende dit qu’il n’y en a qu’un seul au monde.

Il y a beaucoup plus de canards.

Comment apprendre de ses erreurs

Ainsi la triste vérité est qu’on n’apprend pas forcément de ses erreurs.

Bien au contraire.

Il est fréquent de se masquer à soi-même la signification réelle de ses erreurs. On échoue, mais on n’en ressort pas meilleur qu’avant.

Au contraire, on en ressort pire : encore plus buté, entêté. En effet, comme on s’habitue à tout, on finit par s’habituer à échouer. On souffre de moins en moins, et on est privé du principal moteur pour changer.

  • Ainsi ces Américains (je m’excuse pour eux mais, c’est vrai que c’est une espèce très répandue là-bas, même si elle envahit l’Europe à grande vitesse actuellement) qui “positivent” tellement qu’ils trouvent toujours une bonne raison de se réjouir de leurs échecs.

Ils valorisent l’échec. Ils font des “fail conferences” où tout le monde applaudit.

Ils apprennent à toujours voir le bon côté des choses :

  • J’ai oublié de ramoner leur cheminée et leur maison a brûlé ?
  • Bonne nouvelle, elle était trop petite et je vais en construire une plus grande.”
  • J’ai perdu toute ma clientèle et mis la clé sous la porte ?”
  • Bonne nouvelle, je vais pouvoir déménager et changer de métier.

Cette attitude a l’apparence de la sagesse.

A première vue, cela ressemble à la courageuse attitude du digne Stoïcien qui sait que “tout nuage noir a sa frange d’or”. Jean-Marc Dupuis lui-même en vante les mérites dans ses célèbres newsletters !

Mais il faut faire très attention.

La différence est aussi mince qu’une feuille de papier à cigarette.

Car, si facilement, cela se transforme en imposture, en parodie de sagesse, en simple stratégie bien pratique pouréviter de prendre ses responsabilités.

Cela permet de contourner discrètement le grand défi de l’existence : examiner ses fautes, se remettre en cause, et changer.

On ne fait pas alors le phénix.

On fait le canard (ou Porculus !)

Le questionnement courageux consiste à se dire : “Zut, je suis un imprévoyant. J’aurais dû faire ramoner ma cheminée.” Et de prendre le tempsd’éprouver la brûlure de la blessure,afin que cela s’imprime assez dans la mémoire pour ne plus jamais oublier le ramonage.

Ou de se demander pourquoi leur clientèle est partie, faire la liste, sans s’apitoyer sur soi-même, de tout ce qu’on n’a pas fait, qu’on aurait pu faire, et qui aurait évité la faillite.

Regarder en face avec assez de courage et de lucidité pour éprouver pleinement la morsure du remords,

Ce n’est qu’à ce prix qu’on apprend vraiment à faire plus attention la prochaine fois. A avoir l’œil ouvert, et le bon, tel le faucon (qui est un cousin du phénix) :

A cette condition seulement, “ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort”.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Covid : le zinc était bien nécessaire

 

Pendant des mois, les grands experts qui passaient à la télévision ont ridiculisé les “charlatans” de la santé naturelle, comme moi et tant d’autres, qui appelaient à prendre du zinc.

Sur Internet, il est même devenu interdit de faire la promotion du zinc contre le Covid : Facebook, Google ou Youtube coupent les comptes des personnes qui donnent ce conseil “non agréé” par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et les autorités sanitaires.

Il faut lutter contre les “Fake news”, vous comprenez ?

Cela faisait des années que le rôle du zinc contre les virus était connu

 

Pourtant, cela faisait des années qu’on savait que le zinc ralentit la réplication et la reproduction de nombreux virus dans le sang.

Bien entendu, la relation entre le zinc et le Sars-CoV-2 (le virus responsable du Covid-19) n’était pas connue. Pour cause, on venait à peine de découvrir le virus, il ne pouvait bien entendu pas y avoir d’études publiées à son sujet !

Il était pourtant plus que raisonnable de conseiller à la population de prendre d’urgence une supplémentation en zinc. Cela ne coûte quasiment rien, il n’y aucun effet secondaire néfaste si l’on reste sous 15 mg par jour. Au contraire, il n’y a que des bienfaits complémentaires à en attendre, car de nombreuses personnes manquent de zinc.

Le zinc a de nombreuses vertus complémentaires !

 

Le zinc augmente la production de lymphocytes T et permet leur activation, ce qui permet de lutter contre les maladies infectieuses. Il permet de fabriquer des prostaglandines anti-inflammatoires à partir des acides gras oméga-3 et 6.

Le zinc permet aussi de préserver l’odorat et le goût, ce qui est particulièrement intéressant dans le cas du Covid (pour cette raison, on donne du zinc aux personnes en chimio ou radiothérapie, qui souvent perdent le goût et l’odorat).

Enfin, et c’est toujours très appréciable, le zinc donne une belle peau et de beaux cheveux. Il est efficace pour lutter contre l’acné, le psoriasis et l’eczéma. Il rend les cheveux plus robustes et leur donne de l’éclat.

Mais peu importe. Dans un mouvement unanime, les Autorités sanitaires sont restées dangereusement silencieuses sur ce sujet, et les rares experts ayant publiquement appelé la population à prendre du zinc ont été traités par des ricanements et du mépris, quand ils n’ont pas été tout simplement déprogrammés des émissions de télévision.

Des médecins espagnols étudient le zinc chez les patients Covid et… devinez quoi !

 

Des médecins de Barcelone (Espagne, Hospital Del Mar) ont toutefois réalisé une analyse rétrospective sur 611 patients Covid hospitalisés entre mars et avril 2020 [1].

Parmi eux, ceux qui sont morts avaient en moyenne 43 microgrammes de zinc par décilitre de sang (43 mcg/dl), tandis que ceux qui ont survécu, la moyenne était de 63 mcg/dl, soit près de 50 % de plus.

Plus les patients avaient de zinc, moins leur niveau d’inflammation (mesuré par le taux d’interleukines 6) était élevé, indiquant une gravité moindre de la maladie.

L’étude a constaté un risque 2,3 fois plus élevé de mourir chez les personnes ayant moins de 50 mcg de zinc par dl de sang :

Un taux de zinc faible lors de l’admission à l’hôpital est corrélé avec une inflammation plus forte durant la maladie, et un pronostic moins favorable. Le taux plasmatique de zinc à l’admission est associé au taux de mortalité due au Covid-19 dans notre étude.

Cette étude a été présentée lors de la Conférence ESCMID sur la maladie à coronavirus (ESCMID Conference on Coronavirus Disease).

Comme pour la complémentation en vitamine D, les Autorités de Santé et les grands médias restent pour l’instant silencieux, tout l’espace étant apparemment occupé par les vaccins.

Vitamine D et zinc sont pourtant plus faciles à trouver, moins chers, moins compliqués. Ce sont des substances naturelles bien connues de tous les thérapeutes qui se respectent. Ils ont, de plus, de nombreux effets bénéfiques sur la santé, en plus de leur effet favorable contre le Covid-19.

Qu’est-ce qui bloque, alors ?

Mystère.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Bonne année 2021 !

 

Je ne sais combien d’entre nous ont déjà été touchés par le Covid en 2020.

Combien d’hospitalisations, parmi mes fidèles lecteurs ?

Combien de réanimations ? De décès autour de vous ?

J’invite tous mes lecteurs frappés par le malheur à mettre leur témoignage ici. Vous me permettrez ainsi de partager vos peines et vos joies éventuelles de guérison, s’il y en a.

C’est très important pour moi, et je vous en remercie d’avance.

Et vous pouvez aussi témoigner d’autres problèmes en lien avec le Covid, par exemple :

  • des opérations repoussées et souffrances prolongées
  • perte d’emploi, de revenu, faillite
  • dépression, isolement, pensées suicidaires

Car vraiment la situation est sombre.

Puis-je malgré tout me permettre de vous souhaiter une bonne année 2021 ?

Puis-je malgré tout me permettre de vous souhaiter une bonne année 2021 ?

Sachant ce qui nous attend ?

Avec la troisième vague, la quatrième ??

Je n’ai rien d’autre à offrir que du sang du labeur, des larmes et de la sueur”, avait déclaré Winston Churchill lorsqu’il fut nommé Premier ministre d’Angleterre pour mener la guerre contre les Allemands en 1940.

J’offre faim, soif, marche forcée, bataille et mort.”, avait dit avant lui le révolutionnaire italien Garibaldi.

Je serais tenté de vous écrire la même chose, en ce début d’année. Mais la vérité est qu’on ne sait jamais à l’avance comment une année va se dérouler. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous faisons des vœux !

Pourquoi nous faisons des vœux (et pourquoi il est très important d’en faire)

Comme nous n’avons pas de boule de cristal, il est impossible de deviner d’avance si l’année qui vient sera merveilleuse ou catastrophique – quelle que soit la façon dont elle semble commencer.

Mais dans tous les cas, c’est de nous que va dépendre la réussite ou l’échec. Notre vie est cent fois plus déterminée par ce que nous nous imposons, que par ce que les autres nous imposent.

Oui, j’insiste : chacun peut aujourd’hui décider de faire de l’année 2021 la plus belle de sa vie, et ce quelles que soient les circonstances extérieures.

Ce qui rend notre vie belle ou laide dépend de ce que nous décidons d’en faire :

  • Nous pouvons décider de maintenir et aggraver les habitudes qui nuisent à notre santé, à notre bien-être, à notre estime de nous-mêmes ;
  • Nous pouvons décider de rester dans un état de souffrance, d’angoisse et d’insatisfaction diffuse, sans analyser ni ce qui nous gêne vraiment, ni ce que nous aimerions vraiment faire, ni ce que nous voulons vraiment éviter ;
  • Nous pouvons décider d’utiliser notre énergie pour accuser les autres de nos malheurs, et nous victimiser, et faire tous les efforts possibles pour nous convaincre nous-même que ce qui nous arrive n’est pas notre faute, que le monde est injuste, que les gens sont méchants.

Mais nous pouvons aussi :

  • exprimer de façon claire ce qui ne nous va pas dans notre vie, ainsi que ce que nous aimerions avoir dans l’idéal, et ainsi clarifier notre situation ;
  • identifier les sources de souffrances, angoisses et insatisfaction qui peuvent être éliminées, et les éliminer l’une après l’autre, jour après jour ;
  • arrêter de chercher la responsabilité des autres dans nos malheurs, et rechercher nos propres responsabilités, même si elles ne représentent que 10, 5, ou même 1 % (il est rare d’avoir 0 % de responsabilité).

Nous pouvons ainsi consacrer notre année 2021 à découvrir ce que notre vie pourrait devenir, si nous arrêtions de nous nuire à nous-même, et de faire des choses qui nous affaiblissent.

Que se passerait-il dans ma vie si, en 2021, je m’abstenais d’agir contre mes propres convictions, mes propres idéaux, mon propre intérêt, et que je cessais de violer les promesses que je me suis faites à moi-même ?

Que se passerait-il si, en 2021, je mettais mon énergie sur les choses qui me font progresser, me renforcent, me rendent fier de ce que je fais ?

Le bonheur est un chemin

Je me permets de partager avec vous le texte que j’ai envoyé en ce début d’année aux personnes qui travaillent avec moi, et qui m’aident à toutes les tâches nécessaires pour que mes lettres arrivent dans votre boîte-aux-lettres (ce qui n’est pas aussi évident que cela n’en a l’air…) :

“ Pour cette nouvelle année 2021, je vous souhaite le bonheur, mais vous savez que le bonheur n’est pas un état à atteindre.

Le bonheur est un chemin. C’est un comportement à trouver face à l’existence. 

L’existence est faite de joies parfois mais plus souvent de peines, de bonnes nouvelles occasionnelles et de déceptions nombreuses. Celui qui attend que tout aille bien dans sa vie, dans sa famille, au travail, dans son pays, pour être heureux peut attendre longtemps.

Toujours il y aura une maladie, chez soi ou chez un proche, un accident, une mauvaise note, une bêtise, une défaite, un abandon, un virus, une agression, une injustice, une trahison, qui viendront gâcher la fête qui semblait pourtant à portée de main.

Les personnes heureuses ne sont pas celles qui n’ont pas de problème.

Ce sont celles qui parviennent à voir le côté lumineux de la vie malgré les problèmes ; qui savent que toute épreuve contient un enseignement qui nous renforce ; qui sont donc à la recherche des épreuves, pour pouvoir découvrir en elles ce qui peut ou doit être amélioré.

La seule défaite impardonnable, c’est de se cacher, rester dans son trou, frileux, apeuré, parce qu’on n’ose pas affronter la vie, parce qu’on se sent trop faible pour supporter un échec, parce qu’on a trop peur que notre incompétence saute aux yeux de tous si on prenait le risque d’agir.

Le vrai courage, c’est d’oser, oser faire mal, oser se casser la figure devant tout le monde, affronter les rires, les moqueries. Par contre, il faut être capable de ne pas en rester là, et d’exploiter le ridicule, la honte cuisante, pour puiser l’énergie de recommencer et de mieux faire, aussitôt que possible.

Essayer, se tromper, souffrir de l’échec, mais profiter de cette souffrance pour changer, nous corriger, nous améliorer, c’est au fond ce que la vie offre de meilleur.

C’est ce qui nous permet de dépasser les aspects de notre personnalité qui nous affaiblissent. C’est de cela dont on se souvient le plus longtemps, dont on est le plus fier, qu’on racontera avec le plus de joie à ses petits-enfants, et qu’on méditera, avec une satisfaction profonde, au crépuscule de sa vie.

Vous le savez tous, au fond de vous : les personnes que vous admirez le plus sont celles qui ont affronté les pires épreuves et qui ont fait preuve du plus grand courage pour en sortir par le haut. Pour les imiter, il faut oser à son tour se jeter à l’eau.

On nous dit que l’année 2020, avec le Covid, a provoqué une vague de dépression, ou en tout cas une hausse spectaculaire de la consommation d’antidépresseurs. De mon côté, jamais je n’ai découvert autant de belles choses, de belles personnes, belles énergies, beaux projets, beaux succès, qu’en cette année 2020.

Le miracle va-t-il se reproduire en 2021 ? C’est de nos propres choix que cela va dépendre.

Que mes bons vœux vous accompagnent donc tous, et qu’ils touchent aussi vos vies personnelles et familiales qui sont si importantes et précieuses.”

Bonne année 2021, et à votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Covid : ma boule de cristal personnelle fait un burn-out

Chers amis,

Tout et son contraire a été dit, et continue à être dit, sur le Covid :

  • Pour les uns on en fait trop, pour les autres pas assez ;
  • Pour les uns on vaccine trop vite, pour les autres pas assez ;
  • Pour les uns il faut d’urgence interdire la chloroquine, pour les autres il faut d’urgence l’autoriser

Dans mon petit coin, je ne sais pas plus qu’un autre où se trouve la vérité.

Cela fait des mois maintenant que j’ai renoncé à avoir une opinion. C’est trop la foire d’empoigne. J’attends d’avoir du recul. Ma boule de cristal personnelle s’est éteinte. Elle ne me révèle plus l’avenir. Elle s’est mise en grève. Ou plutôt, elle fait un burn-out car l’avenir s’est mis à changer trop vite pour elle.

Il faut subir

En revanche, comme tout le monde, je suis obligé de subir.

Subir les conséquences du Covid, de la peur du Covid, et des mesures anti-Covid.

Cela va de l’angoisse de la contamination aux contraintes du confinement, des amendes à la baisse ou la hausse des “jauges” (j’adore ce nouveau mot que je n’avais utilisé jusqu’à présent, pour ma part, que les rares fois où j’avais un doute sur mon huile de moteur), le masque obligatoire, la vaccination universelle, le télétravail pour tous, la fermeture des écoles, des restaurants ou des cinémas.

Qu’on soit “pour” ou “contre”, c’est le même prix.

A ce stade, les changements sont tels que l’opinion personnelle de chacun ne fait plus le poids.

J’ai des amis qui ne veulent plus me voir, d’autres qui acceptent mais ne serrent plus la main. D’autres encore qui serrent la main mais ne font plus la bise… On ne sait plus ce qu’il faut faire pour ne pas vexer, agacer, blesser…

Ces gestes-barrières qui arrêtent tous les virus, sauf celui du Covid

C’est annoncé sur France-Info aujourd’hui : les gestes barrières, insuffisants pour freiner le virus du Covid, ont stoppé net le virus de la grippe, de la bronchiolite, de la gastro :

Grippe, bronchiolite, gastro : les médecins face à un automne-hiver “inédit”, quasi indemne des maladies habituelles : Praticiens hospitaliers et médecins de ville sont unanimes : les gestes barrières ont fait drastiquement chuter les infections par les virus qui circulent habituellement en cette saison.”, titre France-Info ce 4 janvier.

 

Ils publient une courbe hallucinante, produite par Santé Publique France, sur les contaminations de grippe qui restent à un niveau jamais vu, proche du plancher absolu :

Nombre hebdomadaire de prélèvements positifs pour la grippe en France métropolitaine, entre 2017 et 2021. (Source : Santé Publique France).

Santé Publique France a déclaré dans son dernier bulletin épidémiologique qu’il n’y a « pas de circulation active des virus grippaux », contrairement aux autres années.

La grippe saisonnière n’est pourtant pas moins contagieuse que le Covid

Comment est-ce possible ? Pourquoi les masques, la distance sociale, les lavages de mains arrêtent-ils la grippe, et pas le Covid ?

La grippe est-elle moins contagieuse ?

Non.

Grippe et Covid-19 sont sensiblement aussi contagieux. Selon l’OMS, les deux maladies ont un taux de contagiosité entre 1,4 et 2,5 ; ce qui signifie que chaque personne malade va infecter en moyenne entre 1,4 et 2,5 nouvelles personnes.

C’est la vaccination alors ? Elle aurait atteint un niveau si élevé dans la population que le virus ne circulerait plus ? En partie. Mais on observe le même phénomène pour la bronchiolite :

La bronchiolite a disparu !

Concernant la bronchiolite, cette maladie respiratoire qui touche les enfants de moins de 2 ans, la situation est encore plus spectaculaire”, explique France-Info.

« En pédiatrie, ce qu’on vit n’a rien à voir avec les hivers précédents : c’est complètement inédit« , affirme Isabelle Claudet, chef des urgences pédiatriques du CHU de Toulouse (Haute-Garonne). « Actuellement, on a en moyenne entre 0 et 4 cas par jour, alors qu’on en a d’habitude entre 10 et 30. Ça fait vingt-cinq ans que je suis là et je n’ai jamais vu ça« .

Même constat pour Elise Launay, pédiatre et infectiologue au CHU de Nantes (Loire-Atlantique), qui témoigne que chaque année en cette période “des bébés partent tous les jours en réanimation”. Cette année, il n’y en a pas, ce qui est autant de place libérée en réanimation pour les autres maladies.

Quant aux gastro-entérites, elles sont cette année très rares, avec une forte baisse des prescriptions d’antibiotiques.

Le mystère s’épaissit

On ne comprend toujours pas pourquoi et comment le Covid continue ainsi à circuler. Les Français, disent certains, ne sont pas assez disciplinés.

Pour ma part, je constate au contraire une discipline hallucinante.

Je voyage régulièrement à l’étranger. Je peux témoigner que nous n’avons plus rien à envier aux peuples nordiques, ni aux Allemands, ni même aux Suisses, en termes de discipline.

J’imagine bien qu’en Chine populaire, on trouvera encore plus de discipline.

Si c’est dans cette direction là que nous allons aller, les petits et les grands adeptes des beaux défilés militaires et les claquements de bottes peuvent commencer à se réjouir. Il va y avoir du grand spectacle !

Festivités officielles à Pékin pour l’anniversaire des 70 ans du régime, en 2019.

Mais de mon côté, vous me pardonnerez de voir “le verre à moitié vide”. J’avoue que cette belle discipline, cette belle symétrie, ces beaux bataillons restent trop associés dans mes souvenirs à de pénibles moments. Je n’arrive pas à profiter franchement des joies du spectacle.  Mais bon, j’arrête de faire mon grincheux…

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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