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Rester calme quand le monde devient fou

 

Ces dernières semaines, j’ai passé beaucoup (trop ?) de temps à écouter les spécialistes en tout genre sur le Covid.

Il y a l’immense majorité qui annoncent une seconde vague, ou en tout cas un désastre imminent. Ils semblent extrêmement convaincus, vous les entendez à tout instant sur les ondes, la gorge nouée, une lueur d’effroi dans les yeux.

Et il y a quelques irréductibles qui disent l’inverse. Ils expliquent avec passion que c’est n’importe quoi : le Pr Raoult, le Pr Perronne, la généticienne Alexandra Henrion-Caude, Yves Rasir, Silvano Trotta, Jean-Jacques Crèvecœur, Xavier Bazin, etc.

De mon côté, je reste calme car le nombre de décès me paraît toujours trop faible pour déclencher le plan ORSEC.

Mais qui suis-je pour prévoir l’avenir ?

Qui suis-je pour savoir ce que vont devenir les 10 000, 20 000, peut-être bientôt 30 000 nouveaux cas de Covid qu’on détecte chaque jour ??  Qui suis-je pour décréter que ce ne sont pas de vrais “malades” pour la plupart, qu’ils n’ont que de vagues symptômes de rhume ? (aucun chiffre n’est publié à ce sujet). Qui suis-je, enfin, pour prévoir les effets d’un éventuel vaccin, ou pour valider les théories dites “du complot” qui circulent ?

La meilleure théorie du complot (selon moi)

 

La meilleure théorie du complot, je l’ai entendue dans la bouche de la charmante généticienne Alexandra Henrion-Caude.

Remarquez que je suis très sérieux. Je ne dis pas qu’elle a tort. Son argument m’a touché car je me suis dit qu’elle soulevait en effet une sacrée question :

Dans une vidéo qui vient de sortir intitulée (audacieusement) “Covid-19 : l’épidémie est terminée ?”, [1] Alexandra Henrion-Caude fait remarquer que, partout, on nous met en garde contre les gouttelettes de salive, qui seraient porteuses de virus et hautement contagieuses. C’est la raison pour laquelle le masque est imposé partout, les réunions de famille interdites, etc. la distanciation sociale imposée, etc.

Or, pour détecter le Sras-Covid-2, la procédure consiste à enfoncer une sorte de coton-tige de 15 cm dans le nez. Pourquoi ? Pourquoi aller si loin ? Pourquoi ne pas utiliser un simple échantillon de salive, comme on le fait habituellement pour les maladies infectieuses, puisqu’il y a tant de virus dans la moindre goutte de salive ?

Alexandra Henrion-Caude précise, dans cette très intéressante vidéo que je vous recommande, qu’il s’agit d’atteindre la “plaque piriforme, une structure étudiée comme étant un lieu qui permettrait de passer des nanoparticules directement au niveau du cerveau”.

Sans aller jusqu’à affirmer que les tests serviraient effectivement à introduire dans le cerveau des gens des nanoparticules (pour faire quoi ?), elle laisse entendre qu’il est possible que quelque chose de louche se passe là-dessous.

Si non e vero, e ben trovato”, diraient les Italiens (“Si ce n’est pas vrai, c’est bien trouvé”).

Mon cerveau transformé en machine à laver

 

J’ai beau m’abimer les yeux à lire tous les articles qui sortent, il y a tant d’arguments dans un sens et dans l’autre que je finis par me sentir moi-même comme une toupie, une machine-à-laver, un carrousel…

J’ai l’impression que mon cerveau s’est mis en rotation accélérée dans ma tête.

Il alterne les moments où il est persuadé que cette seconde vague n’est qu’une blague, avec d’autres où il se dit que, peut-être, il va y avoir de nombreuses victimes (dont peut-être moi-même ou un de mes proches).

Comment rester calme dans ces conditions ? Comment ne pas angoisser devant les conséquences déjà acquises de la pandémie, à savoir non seulement bientôt un million de morts (ou plutôt 500 000 si on compte que la moitié au moins sont morts avec le coronavirus, et non pas du coronavirus), mais aussi la catastrophe pour des millions d’entreprises, des dizaines de millions de travailleurs, des centaines de millions de familles déjà précipitées dans la pauvreté voire la famine dans les pays pauvres ?

J’ai trouvé la technique suivante : changer une mauvaise nouvelle en bonne nouvelle, par une simple opération de l’esprit.

Voici comment :

Vous avez peur de mourir du Covid-19 ? C’est une bonne nouvelle !

 

Chaque fois que je vois une personne apeurée, qui refuse de s’approcher de moi et qui manifestement craint de se faire infecter, je me dis : “Il est merveilleux que cette personne tienne tant à la vie !

Car, reconnaissons-le, ce n’est pas évident !

Avec tout ce qui se passe, on pourrait imaginer que la plupart des gens désespèrent ! Qu’ils estiment que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue.

Qu’avec cette pandémie, qui s’ajoute aux inégalités, injustices, violences, dérèglements climatiques, à la menace du cancer, etc., ils pourraient vouloir jeter l’éponge (voire se jeter par la fenêtre). Se laisser mourir de tristesse et d’ennui.

Mais non.

Le mouvement général de panique face au Covid indique exactement l’inverse.

Il indique que, peut-être plus que jamais auparavant, les gens tiennent à la vie aujourd’hui.

Ce n’était pas ainsi autrefois. Même dans les pires épidémies, on ne prenait pas de telles mesures de protection. La fonctionnement de toute une civilisation n’était pas remis en cause. Alors que, à plusieurs reprises, l’humanité a connu des maladies qui emportaient 30 % de la population.

C’est donc que la vie en 2020 n’est, finalement, pas si difficile qu’on ne le dit, qu’on ne le raconte, qu’on ne le pense et qu’on ne le ressent.

Les gens ont beau être très vieux, très malades, très seuls, leur réaction face au Covid montre qu’ils ne sont pas si pressés de mourir.

Comment concilier cela avec le fait que les Français seraient ravagés par la dépression, le ras-le-bol, la colère, le ressentiment ?

Je ne sais pas, mais les faits sont là.

Il faut arrêter de voyager ? Bonne nouvelle !

 

Je me suis totalement trompé dans mes prédictions au printemps. Je croyais que, avec l’arrêt des avions et des transports internationaux, le tourisme allait s’écrouler en France et dans les pays européens.

Cela ne s’est pas produit.

A l’exception des centres des très grandes villes, la saison touristique a été satisfaisante.

Les Français ont redécouvert leur pays, ils se sont réapproprié les trésors de leur patrimoine, de leurs terroirs, et ont compensé l’absence d’étrangers :

Selon les professionnels du secteur :

Les territoires interrogés annoncent majoritairement une fréquentation touristique en baisse ou stable sur juillet par rapport à 2019 et une tendance légèrement meilleure sur août. De manière générale, la fréquentation sur le cœur de saison est supérieure aux attentes, compte tenu du contexte.” [2]

Encore un dossier qu’on peine à comprendre.

Mais je vous le dis : profitez du fait que le monde soit devenu totalement fou pour arrêter de vous en faire.

Vous n’avez pas le choix, de toutes façons. Il est impossible aujourd’hui de comprendre quoi que ce soit, de deviner ce qui va se passer dans 3 mois, 3 semaines, ou même 3 jours.

Alors, profitez-en, détendez-vous, lâchez prise !

Et à votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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