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« Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Eh bien, dansez, maintenant ! »

Rien de plus facile que de décréter un confinement, quand on est Président.

Une apparition à la télévision, un ordre donné à la Police, et tous les citoyens restent chez eux.

Vous pouvez faire ça par sens des responsabilités, par courage, par anticipation…

Personne ne pourra le contester.

Plus difficile, quand on est Président, de résoudre les problèmes causés par le confinement.

–> Quand tous les travailleurs, tous les transporteurs, toutes les douanes sont fermées pendant plusieurs semaines…

–> Quand les entreprises ne fonctionnent plus et que la production, les commandes, les projets s’arrêtent…

–> Quand les travailleurs ne travaillent plus, ne produisent plus de richesse et ne paient plus d’impôts…

–> Quand il faut, au même moment, subvenir aux besoins de millions de personnes venant réclamer de l’aide…

Vient un moment où les choses les plus évidentes ne le sont plus.

Pas de famine en France, mais…

 

En 1950, quand la moitié des Français étaient cultivaient la terre pour produire de la nourriture, interdire aux gens d’aller au travail aurait signifié la famine à court terme.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Avec l’agriculture industrielle, personne dans les pays occidentaux n’est menacé de la famine à cause du Covid.

Mais les dégâts affectent malgré tout l’économie en profondeur, et les gens commencent à s’en rendre compte dans les pharmacies.

34 fois plus de pénuries de médicaments qu’en 2008 !

 

Les pénuries de médicaments, qui étaient déjà fréquentes avant le Covid, se sont durement aggravées.

Selon l’Agence du médicament ANSM,  » l’année 2019 atteint un record avec 34 fois plus de pénuries signalées qu’en 2008 « .

Pour ceux d’entre nous qui n’ont plus 20 ans, et qui se souviennent des années 1990 et 2000, les pénuries de médicaments n’existaient pas.

On n’imaginait pas qu’un jour, en France, dans ce pays qui avait la « meilleure médecine du monde« , des cancéreux, des enfants cancéreux, seraient privés de traitements.

Nous regardions à l’époque, avec effroi, les pays d’Afrique où des enfants mouraient sous les yeux de leurs parents impuissants, à cause d’un simple manque de médicaments de base. Nous trouvions cela scandaleux, inhumain. Nous nous hâtions de donner à Médecins Sans Frontières, à l’UNICEF. Et nous croyions dur comme fer que, tôt ou tard, tout cela ne serait plus qu’un mauvais souvenir.

Si quelqu’un, en France, nous avait annoncé qu’en 2020, des centaines seraient en pénurie, nous l’aurions pris pour un guignol, un paranoïaque, un complotiste.

Mais voilà.

Les années ont passé et l’impensable s’est produit.

L’impensable s’est produit

 

Sur le site de l’Agence du Médicament existe désormais une triste page, permanente, où figure la liste des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur qui sont en rupture de stock.[1]

Actuellement (j’écris mardi 29 septembre 2020 au matin), sont signalés des rutpures ou des tensions d’approvisionnement sur des médicaments aussi classiques que l’amoxicilline, l’augmentin, le bactrim, le clamoxyl, le célèstène (des antibiotiques), l’euthyral (médicament pour la thyroïde), le levodopa (pour la maladie de Parkinson), ainsi qu’une liste interminable de médicaments contre le cancer.

Pour les patients qui ont besoin de ces médicaments immédiatement (c’est toujours une question d’heures, pour ce type de médicaments), c’est une tragédie.

Les oncologues (médecins du cancer) constatent massivement une détérioration de la survie à 5 ans de leurs patients à cause de cette pénurie.[2]

Un avant-goût de ce qui nous attend

 

Et pourtant ceci n’est peut-être qu’un avant-goût de ce qui nous attend le jour où nous aurons vraiment des problèmes.

Le Président, le Ministre de la Santé peuvent s’agiter autant qu’ils veulent : ils n’ont aucune prise sur les événements puisque :

  • la plupart des médicaments ne sont plus fabriqués en France
  • ceux qui le sont ont besoin de matières premières importées de l’étranger (et souvent de très loin, les principaux pays fournisseurs étant la Chine, l’Inde et les Etats-Unis)

Et la mauvaise nouvelle est que le Président ne peut rien y faire.

Fabriquer des médicaments est compliqué, coûteux. Cela réclame un savoir-faire et des moyens que nous n’avons plus en France.

Ces deux dernières décennies, nous ne nous sommes pas aperçus que de nombreux pays sortaient de la pauvreté et sont désormais capables de payer leurs médicaments plus cher que nous. En France, les prix de vente sont moins élevés et les coûts de production plus élevés qu’ailleurs.[3]

Comme pour tant d’autres secteurs, les industriels ferment les usines chez nous. Il est impossible d’aller les chercher à l’étranger avec des baïonnettes pour les obliger à rouvrir des unités de production sur notre sol. La main-d’œuvre qualifiée, les financements, les connaissances ne sont tout simplement plus là.

Les médicaments ne sont pas un « acquis social »

 

C’est ainsi qu’on découvre, un peu tard, que la production de médicaments n’est pas de « droit divin ».

Ce n’est pas un « acquis social » pour les Européens, ni un « droit inaliénable ».

Il faut des hommes, pour le faire, qui se lèvent le matin, embauchent du personnel, le gèrent, investissent de l’argent et parviennent à retirer assez de bénéfices pour maintenir leur activité sur le long terme. Il faut de la chance aussi, pour faire les découvertes et trouver des moyens réalistes de produire les médicaments, avec les matériaux dont on dispose.

Il faut du temps, aussi. « Rome ne s’est pas faite en un jour« . Les processus industriels mettent des dizaines d’années à se perfectionner. Lorsqu’une usine est démantelée, il faut des années ensuite pour la remettre en route, le temps de former le personnel et de réaliser les millions d’essais et d’erreurs nécessaires pour arriver à un bon résultat.

Jusqu’à il y a peu (disons, avant le confinement), nous avions encore l’illusion de la sécurité parce que les rayons de nos pharmacies débordaient de boîtes chatoyantes. Seuls quelques « malchanceux », touchés par des pénuries de médicaments rares, savaient que quelque chose clochait.

Aujourd’hui, on sait avec le Covid que la France peut se retrouver à cours de produits essentiels en quelques jours, si le commerce est interrompu avec l’Asie. Comme nous avons manqué de masques et de gel hydro-alcoolique, nous pourrions manquer de pratiquement tous les médicaments, en quelques jours, s’il se produisait un événement géopolitique majeur (guerre, embargo, retour d’une pandémie).

Se former, d’urgence, aux médecines naturelles

 

Les personnes qui, entre temps, se seront formées aux médecines douces ; qui connaîtront les gestes qui sauvent, les aliments qui soignent, les plantes qui guérissent, les nutriments qui préviennent les maladies chroniques, les huiles essentielles de secours, et qui surtout auront préservé leur santé par un mode de vie sain, se diront alors « merci ! ».

Je prêche pour ma paroisse ? Sans doute.

Personne n’est obligé de me lire, et encore moins de me croire, et encore moins de suivre mes conseils…

Mais je vois beaucoup de signes autour de moi qui confirment que nous sommes en train de changer d’époque. Et comme toujours, dans l’histoire, le retour de balancier pourrait nous emmener loin, fort loin, de l’hyper-abondance et de l’hyper-consommation à laquelle nous avons été habitués jusqu’ici.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Un texte très indigeste mais très important à lire (explications à la fin)

 

La vitamine D est une pro-hormone synthétisée dans le derme (sous la peau) sous l’effet des ultraviolets, c’est-à-dire des rayons du soleil, puis transportée dans le foie et le rein où elle est transformée en hormone active. Elle est responsable de l’absorption intestinale du calcium et de la santé osseuse.

Mais la vitamine D a aussi des effets non classiques.

En particulier, elle module le fonctionnement du système immunitaire par stimulation des macrophages et des cellules dendritiques. [1] [2] [3] Elle joue un rôle dans la régulation et la suppression de la réponse inflammatoire cytokinique à l’origine du syndrome de détresse respiratoire aigu qui caractérise les formes sévères et souvent létales (mortelles) de Covid-19.

Une corrélation significative entre de faibles taux sériques de vitamine D et la mortalité par Covid-19 a été montrée [4].

Ce phénomène suit généralement un gradient Nord-Sud, bien qu’il y ait des exceptions tels les pays nordiques où la supplémentation des nutriments en vitamine D, en particulier des produits lactés, est systématique. Par contre les pays du sud de l’Europe affichent de façon surprenante une prévalence élevée de carence en vitamine D malgré un ensoleillement plus élevé [5]. Ceci expliquerait que les nourrissons qui reçoivent régulièrement de la vitamine D fassent des formes asymptomatiques de Covid-19 et moins de complications.

La vitamine D ne peut être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection due au SARS-CoV-2 ; mais en atténuant la tempête inflammatoire et ses conséquences, elle pourrait être considérée comme un adjuvant à toute forme de thérapie.

L’Académie nationale de Médecine :

  • rappelle que l’administration de vitamine D par voie orale est une mesure simple, peu coûteuse et remboursée par l’Assurance Maladie ;
  • confirme sa recommandation d’assurer une supplémentation vitaminique D dans la population française dans un rapport en 2012 [2] ;
  • recommande de doser rapidement le taux de vitamine D sérique (c’est-à-dire la 25 OHD) chez les personnes âgées de plus de 60 ans atteintes de Covid-19, et d’administrer, en cas de carence, une dose de charge de 50.000 à 100.000 UI qui pourrait contribuer à limiter les complications respiratoires
  • recommande d’apporter une supplémentation en vitamine D de 800 à 1000 UI/jour chez les personnes âgées de moins de 60 ans dès la confirmation du diagnostic de Covid-19.

 

Sources scientifiques :

[1] Liu PT, Stenger S, et al. Toll like receptor triggering of a vitamin D mediated human antimicrobial response. Science, 2006, 311 : 1770.

[2] Rapport de l’Académie nationale de médecine. Statut vitaminique, rôle extra osseux et besoins quotidiens en vitamine D. Bull Acad  Natle Med. 2012, 196, 1011.

[3] Laird E, Rhodes JM and Kenny RA. Vitamin D and inflammation : potential implications for severity of Covid-19. Irish med J, 2020, 113 : 81.

[4] McCartney DM, Byrne DG. Optimisation of vitamin D status impact mortality from SARS –CoV-2 infection Irish Med J .2020 113 : 58.

[5] Lips P, Cashman KD, et al. Current vitamin D status in European and Middle East countries and strategies to prevent vitamin D deficiency : a position statement of the European Calcified Tissue Society. Eur J Endocrinol, 2019, 180 : P23-P54.

******

Ce texte vous semble indigeste ? Vous ne reconnaissez pas mon style ?

C’est normal !

Il n’est pas de moi. C’est un communiqué de l’Académie nationale de Médecine. Vous pouvez le retrouver ici.

Vous n’en avez pas entendu parler dans le médias ?

C’est encore normal !

Les approches naturelles, à base de simples vitamines, sont considérées comme non sérieuses, non crédibles par les grands médias. La vitamine D ne les intéresse pas. C’est un remède trop humble, trop simple.

Ce communiqué de l’Académie de Médecine a donc simplement été passé sous silence. Le Ministère de la Santé lui-même, qui s’exprime pourtant tous les jours au sujet du Covid,

Mais moi, je vous dis exactement le contraire :

Regardez par la fenêtre le ciel gris, maussade. Calculez le nombre d’heures par jour où votre peau est exposée directement aux rayons du soleil – et combien elle le sera dans les mois qui viennent où nous ne sortirons que vêtus de plusieurs couches.

Si vous vivez en France, vous n’aurez pas assez de soleil pour permettre à votre corps d’éviter le déficit en vitamine D.

Il est donc capital de prendre de la vitamine D en supplémentation. Je recommande au moins 1500 UI (unités internationales) par jour. Si votre vitamine D est libellée en µg (millionièmes de gramme), sachez que 1 µg équivaut à 40 UI.

Il faut donc 37,5 µg par jour pour atteindre 1500 UI.

Et même si vous ne craignez pas d’attraper le Covid, souvenez-vous que la vitamine D intervient aussi dans la prévention du cancer, de la sclérose en plaques, de l’hypertension, de l’ostéoporose, de la grippe, de l’asthme, du diabète, de la dépression, du psoriasis ou encore de la maladie de Parkinson.

C’est une « économie » mal calculée, de s’en passer.

Par ailleurs, il n’y a pas de danger à vous supplémenter en vitamine D. Pour avoir des problèmes, il faudrait dépasser 50 fois la dose quotidienne, tous les jours, et plusieurs mois de suite, ce qui s’est produit de rares fois dans l’histoire de la médecine.

N’écoutez donc pas les oiseaux de mauvaise augure qui vous mettent en garde contre les dangers imaginaires de la vitamine D.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Rester calme quand le monde devient fou

 

Ces dernières semaines, j’ai passé beaucoup (trop ?) de temps à écouter les spécialistes en tout genre sur le Covid.

Il y a l’immense majorité qui annoncent une seconde vague, ou en tout cas un désastre imminent. Ils semblent extrêmement convaincus, vous les entendez à tout instant sur les ondes, la gorge nouée, une lueur d’effroi dans les yeux.

Et il y a quelques irréductibles qui disent l’inverse. Ils expliquent avec passion que c’est n’importe quoi : le Pr Raoult, le Pr Perronne, la généticienne Alexandra Henrion-Caude, Yves Rasir, Silvano Trotta, Jean-Jacques Crèvecœur, Xavier Bazin, etc.

De mon côté, je reste calme car le nombre de décès me paraît toujours trop faible pour déclencher le plan ORSEC.

Mais qui suis-je pour prévoir l’avenir ?

Qui suis-je pour savoir ce que vont devenir les 10 000, 20 000, peut-être bientôt 30 000 nouveaux cas de Covid qu’on détecte chaque jour ??  Qui suis-je pour décréter que ce ne sont pas de vrais “malades” pour la plupart, qu’ils n’ont que de vagues symptômes de rhume ? (aucun chiffre n’est publié à ce sujet). Qui suis-je, enfin, pour prévoir les effets d’un éventuel vaccin, ou pour valider les théories dites “du complot” qui circulent ?

La meilleure théorie du complot (selon moi)

 

La meilleure théorie du complot, je l’ai entendue dans la bouche de la charmante généticienne Alexandra Henrion-Caude.

Remarquez que je suis très sérieux. Je ne dis pas qu’elle a tort. Son argument m’a touché car je me suis dit qu’elle soulevait en effet une sacrée question :

Dans une vidéo qui vient de sortir intitulée (audacieusement) “Covid-19 : l’épidémie est terminée ?”, [1] Alexandra Henrion-Caude fait remarquer que, partout, on nous met en garde contre les gouttelettes de salive, qui seraient porteuses de virus et hautement contagieuses. C’est la raison pour laquelle le masque est imposé partout, les réunions de famille interdites, etc. la distanciation sociale imposée, etc.

Or, pour détecter le Sras-Covid-2, la procédure consiste à enfoncer une sorte de coton-tige de 15 cm dans le nez. Pourquoi ? Pourquoi aller si loin ? Pourquoi ne pas utiliser un simple échantillon de salive, comme on le fait habituellement pour les maladies infectieuses, puisqu’il y a tant de virus dans la moindre goutte de salive ?

Alexandra Henrion-Caude précise, dans cette très intéressante vidéo que je vous recommande, qu’il s’agit d’atteindre la “plaque piriforme, une structure étudiée comme étant un lieu qui permettrait de passer des nanoparticules directement au niveau du cerveau”.

Sans aller jusqu’à affirmer que les tests serviraient effectivement à introduire dans le cerveau des gens des nanoparticules (pour faire quoi ?), elle laisse entendre qu’il est possible que quelque chose de louche se passe là-dessous.

Si non e vero, e ben trovato”, diraient les Italiens (“Si ce n’est pas vrai, c’est bien trouvé”).

Mon cerveau transformé en machine à laver

 

J’ai beau m’abimer les yeux à lire tous les articles qui sortent, il y a tant d’arguments dans un sens et dans l’autre que je finis par me sentir moi-même comme une toupie, une machine-à-laver, un carrousel…

J’ai l’impression que mon cerveau s’est mis en rotation accélérée dans ma tête.

Il alterne les moments où il est persuadé que cette seconde vague n’est qu’une blague, avec d’autres où il se dit que, peut-être, il va y avoir de nombreuses victimes (dont peut-être moi-même ou un de mes proches).

Comment rester calme dans ces conditions ? Comment ne pas angoisser devant les conséquences déjà acquises de la pandémie, à savoir non seulement bientôt un million de morts (ou plutôt 500 000 si on compte que la moitié au moins sont morts avec le coronavirus, et non pas du coronavirus), mais aussi la catastrophe pour des millions d’entreprises, des dizaines de millions de travailleurs, des centaines de millions de familles déjà précipitées dans la pauvreté voire la famine dans les pays pauvres ?

J’ai trouvé la technique suivante : changer une mauvaise nouvelle en bonne nouvelle, par une simple opération de l’esprit.

Voici comment :

Vous avez peur de mourir du Covid-19 ? C’est une bonne nouvelle !

 

Chaque fois que je vois une personne apeurée, qui refuse de s’approcher de moi et qui manifestement craint de se faire infecter, je me dis : “Il est merveilleux que cette personne tienne tant à la vie !

Car, reconnaissons-le, ce n’est pas évident !

Avec tout ce qui se passe, on pourrait imaginer que la plupart des gens désespèrent ! Qu’ils estiment que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue.

Qu’avec cette pandémie, qui s’ajoute aux inégalités, injustices, violences, dérèglements climatiques, à la menace du cancer, etc., ils pourraient vouloir jeter l’éponge (voire se jeter par la fenêtre). Se laisser mourir de tristesse et d’ennui.

Mais non.

Le mouvement général de panique face au Covid indique exactement l’inverse.

Il indique que, peut-être plus que jamais auparavant, les gens tiennent à la vie aujourd’hui.

Ce n’était pas ainsi autrefois. Même dans les pires épidémies, on ne prenait pas de telles mesures de protection. La fonctionnement de toute une civilisation n’était pas remis en cause. Alors que, à plusieurs reprises, l’humanité a connu des maladies qui emportaient 30 % de la population.

C’est donc que la vie en 2020 n’est, finalement, pas si difficile qu’on ne le dit, qu’on ne le raconte, qu’on ne le pense et qu’on ne le ressent.

Les gens ont beau être très vieux, très malades, très seuls, leur réaction face au Covid montre qu’ils ne sont pas si pressés de mourir.

Comment concilier cela avec le fait que les Français seraient ravagés par la dépression, le ras-le-bol, la colère, le ressentiment ?

Je ne sais pas, mais les faits sont là.

Il faut arrêter de voyager ? Bonne nouvelle !

 

Je me suis totalement trompé dans mes prédictions au printemps. Je croyais que, avec l’arrêt des avions et des transports internationaux, le tourisme allait s’écrouler en France et dans les pays européens.

Cela ne s’est pas produit.

A l’exception des centres des très grandes villes, la saison touristique a été satisfaisante.

Les Français ont redécouvert leur pays, ils se sont réapproprié les trésors de leur patrimoine, de leurs terroirs, et ont compensé l’absence d’étrangers :

Selon les professionnels du secteur :

Les territoires interrogés annoncent majoritairement une fréquentation touristique en baisse ou stable sur juillet par rapport à 2019 et une tendance légèrement meilleure sur août. De manière générale, la fréquentation sur le cœur de saison est supérieure aux attentes, compte tenu du contexte.” [2]

Encore un dossier qu’on peine à comprendre.

Mais je vous le dis : profitez du fait que le monde soit devenu totalement fou pour arrêter de vous en faire.

Vous n’avez pas le choix, de toutes façons. Il est impossible aujourd’hui de comprendre quoi que ce soit, de deviner ce qui va se passer dans 3 mois, 3 semaines, ou même 3 jours.

Alors, profitez-en, détendez-vous, lâchez prise !

Et à votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Cœur : méfiez-vous des stents

Un stent est un petit tube qu’on glisse dans les artères, à l’endroit des rétrécissements, pour laisser passer le sang.

Les images “avant-après” sur les stents sont plus éloquentes encore que les publicités “avant-après” pour des régimes miracles dans les dernières pages de Télé 7 Jours.

Voici votre artère “avant” :

Et la voici… après !

Images illustrant l’article “Angioplastie coronaire” sur le site de la Fondation suisse de Cardiologie [1].

L’effet est si fantastique qu’on se demande pourquoi on ne fonce pas tous en salle d’opération pour se faire poser des stents un peu partout.

Imaginez :

Plus besoin de s’inquiéter quand on mange de chips, des bonbons, qu’on fume et qu’on boit. Grâce aux stents, les pires plaques artérielles disparaissent comme par magie.

Mais, vous vous en doutez, il y a une petit problème.

Ce petit problème devient évident quand vous réalisez que 95 % des images de stents sont des schémas, de vulgaires dessins par ordinateur, du type de celui que j’ai montré ci-dessus.

Pourquoi cela, à notre époque où nous avons tous les systèmes d’imagerie médicale permettant de montrer de photos réelles ?

C’est que, bien sûr, dans la vraie vie, les choses sont beaucoup plus compliquées, et beaucoup moins propres que cela.

Les artères sont des tubes très rigides (il le faut, pour supporter la pression sanguine) et il n’est pas si aisé d’écraser la plaque artérielle qui s’est accumulée.

“Toutes les recommandations de cardiologie devraient être révisées”

Les stents ne font aucun miracle. La technique est fort décriée. A vrai dire, on sait même aujourd’hui que les stents ne marchent pas mieux qu’un placebo en cas d’angine de poitrine, c’est-à-dire ces très inquiétantes douleurs au cœur, liées au rétrécissement des artères coronaires, et qui sont précisément un signe d’alerte pour les infarctus.

Hé oui, c’est triste mais c’est vrai. Des chirurgiens se sont même amusés à faire de la chirurgie “placebo”,  c’est-à-dire faire croire à des patients souffrant d’insuffisance coronarienne et d’angine de poitrine qu’ils leur avaient posé des stents.

Les résultats ont été publiés dans The Lancet en 2017 : il s’avère que l’opération réelle n’a absolument pas amélioré les symptômes par rapport à la chirurgie placebo. “Toutes les recommandations de cardiologie devraient être révisées”, estiment même les deux experts qui ont signé l’éditorial accompagnant l’article [2].

Mais l’opération étant pratiquée sur au moins 500 000 patients chaque année, et représentant une source majeure de revenu pour les hôpitaux, les cardiologues, le personnel hospitalier et les fabricants de matériel médical, il ne faut pas s’attendre à ce que la pratique soit rapidement abandonnée.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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La colchique (fleur) réduit fortement le risque cardiovasculaire

« Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent… »

Toute la classe s’égosillait tandis que notre institutrice, Madame Paradis, agitait ses grands bras pour battre la mesure, en soufflant.

Mais nous, élèves de CP, ignorions ce qu’étaient les « colchiques« .

Il n’y en avait pas, dans le jardin de la petite maison de ville de mes parents. Et de toutes façons pour moi, « la fin de l’été » ne se passait pas dans les prés, à regarder les fleurs pousser. C’était au contraire le pénible moment de retrouver l’école, les devoirs et autres frustrations inventées par des adultes malveillants.

Bref, les temps ont bien changé.

Quand j’entends parler de colchiques, aujourd’hui, je pense aussitôt « jolies fleurs ressemblant à des crocus, de couleur mauve ou blanche« , mais aussi « remède de choix contre la goutte« .

En effet les colchiques contiennent de la colchicine, un puissant médicament qui dissout les cristaux d’acide urique qui se forment dans les articulations chez les personnes souffrant de « goutte ». La goutte est un rhumatisme inflammatoire qui provoque de douleurs terribles et un gonflement des articulations, souvent dans le gros orteil et le genou.

Mais attention : pas d’auto-médication ! La colchicine est hyper-toxique ; les paysans s’en méfiaient comme de la peste et interdisaient rigoureusement à leur bétail de brouter les colchiques, qu’ils surnommaient « tue-chien », car elle peut provoquer des troubles nerveux, des convulsions, du délire.

La colchicine révèle d’étonnants bienfaits pour les artères et le cœur

 

Mais voilà que des médecins se sont aperçus que les « goutteux », comme on appelle élégamment les patients touchés par cette maladie, mourraient beaucoup moins souvent d’accident cardiovasculaire (infarctus, AVC) lorsqu’ils prenaient leur traitement à la colchicine.

Plus particulièrement, les patients cardiaques, ayant déjà eu un accident, semblaient connaître moins de récidive. Il se trouve en effet que plus d’un patient cardiaque sur trois connaît une récidive ou décède dans les dix ans, malgré les traitements préventifs existants.

Un essai clinique a donc été lancé par une équipe australienne.

Baptisée LoDoCo (Low Dose Colchicine, ce qui veut dire colchicine à faible dose), cet essai a suivi 5 552 patients atteints de maladie coronarienne chronique. La maladie coronarienne est une atteinte des petites artères qui entourent le muscle du cœur (myocarde) et qui lui apportent le sang nécessaire pour battre. Lorsqu’elles sont rétrécies de l’intérieur par des plaques athéromateuses, le sang passe plus mal et provoque des douleurs d’angor, ou angine de poitrine. Et lorsque la plaque athéromateuse s’épaissit au point de boucher l’essentiel de l’artère, il peut arriver qu’un caillot s’y bloque, bouche l’artère, et provoque l’infarctus, qui est une asphyxie du muscle cardiaque pouvant entraîner l’arrêt du cœur et donc la mort.

Ces patients ont été divisés en deux groupe, l’un recevant 0,5 mg de colchicine par jour, l’autre un placebo, pendant trente jours.

Dans le groupe ayant reçu la colchicine, 187 accidents cardiaques ont eu lieu. Dans l’autre, le groupe placebo, 264 accidents ont eu lieu, soit 50 % de plus. Ces résultats ont été annoncés à un congrès de spécialistes à Sophia-Antipolis, sur la Côte-d’Azur, le 31 août dernier. [1]

Par ailleurs, le traitement a été très bien supporté, les seuls effets indésirables constatés étant des dérangements intestinaux provisoires.

Voici donc une bonne nouvelle pour les personnes souffrant du cœur ou des artères. Cette petite plante, si jolie, va probablement sauver de très nombreuses vies dans les années qui viennent. Qu’elle en soit ici chaudement remerciée.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Nouvelle édition des chiffres des décès du Covid-19

Ceci est la nouvelle édition de mon suivi bimensuel des chiffres de mortalité du Covid-19.

Vous trouverez à la fin de ce message les courbes de décès mises à jour au 17 septembre 2020, des principaux pays européens, dont la France, la Suisse et la Belgique.

Ces courbes présentent, pour la première fois, une remontée visible des décès dans un pays : l’Espagne.

Le même phénomène va-t-il se produire dans les autre pays ? C’est encore trop tôt pour le dire mais on constate aussi une très légère remontée en Suisse. Ce ne serait pas étonnant car l’automne approche à grand pas.

Or, le coronavirus est une infection respiratoire, comme la grippe. Les infections respiratoires sont connues pour faire des morts chaque année vers la fin de l’année et plus particulièrement au creux de l’hiver. Il ne serait pas surprenant que la courbe remonte dans les mois qui viennent, pour refaire un pic en début d’année prochaine.

C’est, finalement, ce qui se passe chaque année.

Voici le tableau des décès en France, mois par mois, depuis janvier 2010 jusqu’à juillet 2020 (derniers chiffres disponibles à l’Insee) :

Chaque année, on constate un pic de décès, provoqué notamment par l’épidémie annuelle de grippe, mais aussi toutes les “cochonneries” type infections respiratoires et autres, que l’on attrappe au creux de l’hiver, du fait qu’on vit plus souvent à l’intérieur, les uns sur les autres, avec moins de vitamine D dans le sang, plus de fatigue, le moral affaibli par le froid, l’obscurité, le mauvais temps.

Le pic de décès de 2020 a été plus élevé que la moyenne et un peu plus faible que celui de 2017

 

Vous voyez qu’il y a chaque année un pic de décès un peu après le début de l’année. Mais vous voyez aussi que, chaque année, les chiffres des décès se remettent à monter à partir du mois de septembre.

De plus, on constate que, depuis 10 ans, la courbe des décès est sur une tendance légère à l’augmentation car la population française continue d’augmenter, et de vieillir.

Les pics qui se produisent chaque année ont tendance à être plus forts. Celui de 2020 a été parmi les plus violents, bien que plus faible que celui de 2017

Le nombre total de morts en France, depuis le début de l’année, a légèrement augmenté

L’un dans l’autre sur les sept premiers mois de l’année 2020, il y a eu 360 000 morts en France, en légère augmentation par rapport aux années précédentes :

Il semble pourtant se produire un effet de rattrapage actuellement : la grande majorité des personnes qui décèdent chaque année de la grippe (ou du Covid-19 cette année, qui a pour ainsi dire “remplacé” la grippe saisonnière qui a fait deux fois moins de cas qu’habituellement), sont très âgées et en mauvaise santé.

La grippe, ou le Covid-19, précipite leur décès de quelques semaines ou mois. Plus le pic de l’hiver est élevé, moins il y a de décès dans les mois qui suivent. A la fin de l’année, le chiffre ont tendance à s’égaliser.

L’épidémie de grippe saisonnière a été faible en 2020

L’année 2020 a été marquée par un nombre particulièrement faible de décès dus à la grippe saisonnière.

Cette maladie qui fait chaque année entre 290 000 et 650 000 morts dans le monde est passée pratiquement inaperçue. L’Organisation mondiale pour la Santé estime que des “centaines de milliers de vies” auraient été sauvées.

 “C’est grâce au confinement, aux distances sociales, aux masques, au gel”, disent certains. [1]

Cela ne me paraît improbable puisque ces mêmes mesures n’ont pas empêché le coronavirus de circuler.

Or la grippe a grippe se transmet deux fois plus rapidement que le coronavirus (3 jours entre deux personnes infectées pour la grippe contre six jours pour le coronavirus). [2] Si ces mesures avaient stoppé net la grippe, elle aurait dû stopper net le coronavirus, et ça n’a pas été le cas. Pour moi, cela reste mystère et boule de gomme, et la seule explication éclairante que j’ai trouvée pour l’instant est celle de Yves Rasir, que je vous recommande de lire sur son site. [3]

Nous verrons bien si les experts se mettent un jour d’accord pour expliquer ce phénomène.

Chiffres des décès dans les principaux pays européens

Mais voici maintenant, comme promis, les courbes des décès dans les principaux pays européens.

Je rappelle que “Daily new deaths” signifie, en anglais, “nombre de nouveaux décès par jour”.

Voici la France :


Voici l’Italie :


Voici l’Espagne : comme je le disais, on voit là une remontée des décès très nette ces derniers jours.


Voici l’Allemagne :


Voici la Belgique :


Voici la Suisse :


Voici la Suède :

En dehors donc de l’Espagne et, dans une bien moindre mesure, de la Suisse, il n’y a pas encore de remontée du nombre de décès. Mais les prochaines semaines seront cruciales.

Dès demain, je vous envoie d’ailleurs une lettre qui explique que porter un masque semble tout de même bien utile, selon les plus récentes études. Cela me fait un peu mal de vous l’écrire, c’est vrai, car je trouve personnellement épouvantable que toute la population se promène ainsi dans les lieux publics, et je vois de plus en plus de masques joncher les sols, remplir les poubelles, pour sans doute bientôt se retrouver dans les océans, ce qui me fend le coeur.

Mais sinon, il semble bien que, pour freiner la contagion, cela marche vraiment, donc il faut bien se résigner.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Le masque vous protège et protège les autres

Personnellement, le port généralisé du masque me donne l’impression de vivre un cauchemar éveillé.

Ce n’est pas seulement le fait de ne plus pouvoir sourire aux passants, aux commerçants, et même à mes amis que je croise dans les rues.

Cela va bien plus loin.

Les masques dissimulent les visages, et donc les émotions et toute la “communication non-verbale”. Pour beaucoup de métiers, dans la communication, le commerce, l’hôtellerie-restauration, la musique, le théâtre, le sport, le tourisme, la santé et tant d’autres, les effets du masque sont problématiques. Les rapports de confiance entre les gens, et même la simple joie de vivre, sont durement attaqués.

Mais c’est ainsi dans toute la gestion de cette crise.

L’un dans l’autre, les mesures prises pour contenir le Covid-19 sont très radicales et ne tiennent pas compte des dommage collatéraux. Les monstrueux plans sociaux chez Airbus, Bridgestone, Renault, Auchan, Alinéa, BFM ou encore Air France, causés par le Covid, ne sont que la partie émergée de l’iceberg.

Ils annoncent une vague de faillite bien plus grave dans les mois à venir. [1]

Mais même cela est encore peu de chose au regard des centaines de millions de personnes déjà précipitées dans la famine à cause des mesures contre le Covid-19 !!

Du strict point de vue de la santé et de la contagion, les masques sont efficaces

Pourtant, il faut bien reconnaître que si l’on se place du strict point de vue de la santé et de la contagion, les efforts que nous faisons pour mettre ces fichus masques semblent être récompensés.

En effet, trois études scientifiques très sérieuses viennent de sortir, et toutes indiquent que le masque est efficace pour réduire la transmission du Covid-19. En fait, ces études montrent très clairement que, lorsque tout le monde porte un masque, le taux de transmission diminue de façon très significative. [2]

Porter un masque fait une différence

La première de cette étude a porté sur tout un éventail de mesures : masque, lavage de mains, équipements de protection, etc., sur le personnel de santé.

La majorité de ces personnes avaient des contacts directs avec des patients, mais ne travaillaient pas directement dans des unités consacrées au Covid-19.

Les résultats ont clairement montré que le taux d’incidence de la maladie diminuait grâce au masque.

Une autre étude a testé le taux d’incidence parmi 10 000 personnels de santé aux Etats-Unis, avant et après que le masque soit rendu obligatoire. Avant le masque, le taux de positivité est passé de zéro à 20 %, avec un doublement des cas tous les cinq jours. Après l’intervention, le taux d’incidence a diminué de façon nette et continue.

Une étude a indiqué que les pays dans lesquels les populations acceptent mieux le port du masque, la mortalité par coronavirus au moment de la première vague n’augmentait que de 8 % par semaine, contre 54 % dans les autres.

Et il y a encore une nombreuse littérature sur l’intérêt du masque, surtout s’il est en tissu, surtout si vous le portez bien, c’est-à-dire couvrant bien le nez et la bouche.

Au début, le bruit avait couru que le masque servait surtout à protéger les autres, mais aujourd’hui on s’aperçoit que le masque est très efficace pour se protéger soi-même.

Faut-il agresser les personnes qui ne portent pas de masque ?

Comment réagir face à quelqu’un qui refuse de porter un masque ?

La radio France-Culture a interrogé ce matin Véronique Merle, médecin de santé publique, chef de service du département de prévention des infections liées au soin au CHU de Rouen et professeur à l’université Rouen-Normandie.

Voici sa réponse :

« Je pense qu’il ne faut pas se fâcher. Il faut avoir en tête qu’il suffit qu’une des deux personnes porte un masque pour être protégé. Le masque, on a dit beaucoup que c’était un geste altruiste. Ça protège les autres. Mais c’est aussi une protection pour soi, c’est aussi un geste égoïste parce qu’il vous protège très bien. Donc, si vous avez un colocataire qui dit : “Hors de question, je ne mets pas de masque”. Si vous avez un masque, clairement, il court un risque, mais il ne vous en fait pas courir. »

Cela m’a paru une réponse intéressante, et de nature à calmer les tensions qui surgissent régulièrement entre les citoyens qui répondent à l’injonction des autorités demandant de “respecter et faire respecter les mesures anti-Covid, et ceux qui prennent des libertés, notamment en enlevant leur masque.

Les personnes qui enlèvent leur masque prennent un risque pour elles-mêmes. Le problème évidemment est que, si elles développent une forme grave de la maladie, elles iront ensuite occuper des places dans les hôpitaux, peut-être au détriment de quelqu’un d’autre.

Mais c’est là un autre débat, qui n’est pas spécifique au Covid. Un nombre incroyable de maladies peuvent être évitées par un comportement approprié. Ce n’est pas sur Santé Nature Innovation qu’on va dire le contraire :

  • en choisissant des nourritures et un mode de vie approprié

  • en évitant l’abus de médicaments et en choisissant les approches douces et alternatives

  • en modérant sa consommation de toxiques en tout genre, du tabac aux fritures en passant par les phtalates, le bisphénol A et autres parabènes

  • en évitant d’aller en vacances à l’autre bout du globe, et de rapporter avec soi le paludisme, la dengue et autres maladies tropicales

  • Etc.

Vous évitez de nombreuses maladies, et libérez des places dans les services de soins intensifs.

Mais peut-on, au nom du fait que les gens risquent d’être malades s’ils ne suivent pas nos conseils, les harceler et les menacer de poursuites ?

Je n’y crois pas. Pour moi, c’est plutôt le système de protection sociale dans son ensemble qui mérite d’être revu.

Mais c’est un autre débat…

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Régime cétogène : et en plus, c’est bon pour la santé !

 

Le régime cétogène consistait, à l’origine, à ne manger que des graisses. Imaginez : beurre, huiles, gras de viande, margarine, crème fraîche, et on recommence !

C’était quasi-impossible. D’ailleurs ce régime n’était pratiqué qu’en milieu hospitalier, sur des périodes courtes (deux semaines maxi). Il servait à traiter l’épilepsie, pour laquelle il était le seul traitement connu.

Aujourd’hui, le régime cétogène s’est démocratisé. Il se pratique à tout bout de champ, mais de façon plus cool.

Il consiste en fait surtout à réduire la part de glucides, autrement dit d’arrêter les céréales, les pâtes, les pommes de terre, le lait et bien sûr toutes les sucreries. Un tel régime n’élimine toutefois pas les glucides, qui restent présents dans les légumes, les fruits, et même, quoiqu’en faible quantité, dans la viande et le poisson.

Aucune restriction calorique

Le régime cétogène possède l’immense avantage de ne pas imposer de restriction calorique. Théoriquement, vous avez donc le droit de manger autant que vous voulez, tant que vous évitez le aliments interdits.

En pratique, manger de grandes quantités d’aliments gras et protéinés est difficile car écœurant. Les gens qui suivent rigoureusement le régime cétogène ont donc bel et bien tendance à réduire leurs apports caloriques, et donc à maigrir rapidement.

L’avantage du régime cétogène est qu’il ne produit pas de carences en nutriments essentiels, type acides gras oméga-3, acides aminés ou vitamines, dont la consommation est, au contraire, encouragée puisque ces nutriments se trouvent d’abord dans les légumes, fruits, poissons, viandes, œufs, fromages, noix de toutes sortes, qui sont à la base de ce régime.

Dans mon entourage proche, plusieurs personnes se sont donc lancées ces dernières années dans le régime cétogène, avec d’excellents résultats. Une perte de 15 kg, en trois mois, et sans aucune reprise de poids, est un objectif réaliste pour toute personne décidée à pratiquer ce régime sérieusement.

Ce régime a en outre l’avantage de ne pas fragiliser le squelette, et de préserver voire augmenter la masse musculaire. En effet, un inconvénient important des régimes classiques, dits de “restriction calorique”, est que le corps va puiser dans ses réserves pour fonctionner, et pas seulement dans les réserves de graisse qu’on aimerait voir fondre en premier. Les muscles disparaissent et, surtout, le collagène des os, essentiel pour leur solidité, perd en densité. Vous êtes plus léger parce que votre squelette est plus léger, mais cela n’améliore en rien votre silhouette et vous rend plus vulnérable aux fractures.

Au bout du compte, vous êtes plus faible, plus fragile, ce d’autant plus que les muscles sont d’importantes réserves pour le système immunitaire en cas d’infection (c’est pourquoi on maigrit tant quand on est malade : le système immunitaire puise dans les muscles pour fabriquer des anticorps).

Le régime cétogène permet d’éviter ces problèmes.

Les protéines bonnes pour la santé

Le régime cétogène souffre toutefois de la mauvaise publicité faite aux protéines. Cette mauvaise réputation date pour l’essentiel d’une campagne menée dans les années 2010 contre les méfaits du régime Dukan (protéines exclusivement, sans graisses ni glucides).

Une intense campagne de dénigrement menée par des confrères sans doute jaloux de la réussite financière du Dr Dukan, il est vrai considérable, a entraîné le discrédit des protéines, accusées de provoquer des blocages des reins.

De plus, il existerait un lien entre consommation de protéines animales et cancer, ainsi que maladies cardiovasculaires. Ce phénomène serait provoqué par les acides aminés riches en soufre qu’on trouve dans les protéines animales. Manger trop de viande inquiète donc de nombreuses personnes.

Cependant, une nouvelle étude menée par une équipe iranienne, portant sur la consommation de protéine et le risque de mortalité toutes causes confondues, montre que la consommation totale de protéines est associée à une réduction de 6 % de la mortalité. [1]

Les protéines végétale seules sont encore plus efficaces, ce qui réjouira végans et végétariens : elles sont associées à une réduction de la mortalité de 8 % et une réduction de la mortalité cardiovasculaire de 12 %.

Et vous pouvez y aller : chaque fois que vous augmentez de 3 % votre consommation énergétique de protéines, vous bénéficiez d’une réduction de 5 % de votre risque de décès toutes causes confondues !

Ces bienfaits proviendraient de la fermentation bactérienne des protéines végétales, qui pourrait participer à la baisse de la production de métabolites potentiellement toxiques, comme l’ammonium, les phénols, les métabolites du tryptophane ou les sulfures. [2]

Lentilles, pois, haricots et soja peuvent donc être ajoutés sans crainte à votre régime cétogène, si vous le pratiquez déjà, ou si vous décidez d’en démarrer un.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Guerre de l’information : mise à jour

Comme promis, vous trouverez ci-dessous mon bulletin bimensuel des vraies courbes de décès liés au coronavirus.

Je vous le dis tout de suite, il n’y a aucun scoop.

Les courbes n’ont pas changé d’apparence. Elles n’indiquent toujours aucune remontée significative des décès. Actuellement, on meurt moins du coronavirus en Europe que des accidents de la route.

Un phénomène normal avec les nouveaux virus

Il semblerait que ce soit un phénomène habituel avec les nouveaux virus. [1]

Au début, ils tuent beaucoup. Mais au fur et à mesure qu’ils se répandent, les virus s’adaptent pour mieux circuler d’un hôte à l’autre, tout en perdant de leur virulence (ils deviennent moins dangereux).

On constate alors beaucoup plus de personnes infectées, souvent sans symptômes d’ailleurs (environ la moitié des cas diagnostiqués actuellement en Europe sont asymptomatiques, donc sans manifestations visibles), et beaucoup moins de décès.

Le Covid-19 ne ferait donc pas exception à la règle.

Toutefois, vous aurez remarqué que je ne parle qu’au conditionnel. Au fond, je n’en sais rien. Je ne suis pas Madame Soleil.

Je n’ai pas de boule de cristal (évidemment)

Rien ne dit que le Covid-19 n’est pas un virus d’un nouveau genre, qui va soudainement se mettre à tuer les gens par millions lors d’une seconde, troisième, ou dixième vague. Cet hiver ou l’été prochain. Ou l’année suivante.

Personne ne peut même dire ce qui se passerait actuellement si on n’avait pas confiné, ou si les masques n’étaient pas imposés. Les actuelles mesures de distanciation sociale pourraient même empêcher la circulation d’autres virus tueurs et seraient donc, sans que nous le sachions, en train de sauver l’humanité. 

C’est très improbable. Mais qui le sait ?

Ainsi va le monde.

Nous en savons toujours beaucoup moins que nous le pensons. Ou que nous ne l’aimerions.

Certains semblent absolument… certains

Mais beaucoup ne partagent pas mon avis.

Par exemple, je me suis régalé à lire l’avis de Xavier Bazin, un rédacteur de santé naturelle très populaire, qui démontre avec fougue qu’on en fait trop sur le Covid-19.

Je vous recommande vivement la lecture de son article, très convaincant, intitulé “Virus, Stop à l’hystérie”.

Toutefois, un autre blogueur, tout aussi convaincu, prend l’exact contre-pied : Un point sur la deuxième vague en France

Lisez-le absolument lui-aussi.

Si vous voulez mon avis, purement intuitif, c’est Xavier Bazin qui a raison. L’autre est sombre, parfois à la limite de l’agressivité.

Cependant, je le répète, je suis bien incapable pour ma part de départager les combattants. Je préfère attendre et voir : “Wait and see”, comme disent les Anglais.

N’ayant aucune phobie contre les microbes, ni même contre les maladies, j’avoue que je n’arrive pas à me stresser vraiment au sujet du Covid-19. Je ne porte pratiquement jamais de masque, mais il est vrai que je passe le plus clair de mon temps dans mon potager, en montagne, ou seul dans mon bureau… C’est tout ce que je peux dire…

Mais trêve de bavardages. Voici les courbes de décès tant attendues.

Voici la France : (je rappelle que “Daily New deaths” signifie, en français “Nouveaux décès du jour”)

Voici l’Italie :

 

Voici l’Espagne :

Voici l’Allemagne :

Voici la Suisse :

Voici la Belgique :

Voici la Suède :

Pas de “deuxième vague” visible pour le moment dans les décès donc.

Mais restez à l’écoute car, on ne sait jamais !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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