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Ne croyez pas les oiseaux de mauvaise augure

A force de regarder des films hollywoodiens, nous avons pris l’habitude d’imaginer des catastrophes mondiales où la situation est sauvée, au dernier moment, par un héros isolé, employé par une agence gouvernementale quelconque (agent secret, policier, militaire…)

Nous nous représentons la masse de la population au mieux comme un troupeau de bovins inconscients, vaquant  à ses occupations habituelles et allant à l’abattoir sans même se douter de ce qui lui arrive, au pire comme des délinquants en puissance qui ne songeraient qu’à piller les magasins, dévaliser les banques, et s’attaquer aux plus faibles, si l’ordre établi disparaissait.

C’est pourquoi nous admettons, sans trop réfléchir, que les forces de l’ordre redoublent de sévérité contre la population, partout désignée comme irresponsable, incapable de se discipliner, face à la crise.

La réalité historique est pourtant exactement l’inverse.

Quand arrivent des catastrophes, se produit en général une explosion de générosité, de dons de soi, de courage, d’actes héroïques, à grande échelle dans la population et en particulier chez les personnes les plus ordinaires.

  • Ainsi la population de New York, célèbre dans le monde entier pour son matérialisme, son hédonisme, sa cupidité même, s’est-elle illustrée par son courage, son sang-froid et sa grandeur d’âme au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 (World Trade Center). Pas de pillages ni de désordres, mais au contraire des dizaines de milliers de personnes qui se sont précipitées pour participer aux recherches dans les décombres, ouvrir leur appartement à des inconnus pour les loger, réconforter les blessés, les veuves, les orphelins ;
  • En France, en 1940, quand les Allemands sont arrivés et que toute la population du nord du pays est partie sur les routes, personne n’a pillé les maisons. Lorsque les habitants sont revenus, pas une petite cuillère n’avait disparu des maisons pourtant restées ouvertes ;
  • A Londres, pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, les médecins racontent leur surprise d’avoir vu le nombre de suicides diminuer : “Nos pires dépressifs se sont transformés en chauffeurs d’ambulance !”, ont-ils raconté ;
  • En Pologne, en 1939, face à l’invasion nazie et soviétique, les habitants ont organisé des mouvements d’entraide qui ont permis de sauver des centaines de milliers de personnes. Souvent, des familles se sont mises en danger pour cacher des innocents, par pur esprit d’entraide ;
  • Le même phénomène s’est produit en France avec la Résistance, ou encore en Hollande pendant la dernière Guerre, où beaucoup de familles cachaient des Juifs malgré le danger de mort.

En fait, dans tous ces cas, les forces politiques n’étaient pas leaders, mais plutôt à la traîne (quand ils ne s’opposaient pas carrément à ceux qui cherchaient à faire le bien).

Aujourd’hui, comme hier, je vois des dirigeants largement dépassés par la situation. Ils veulent faire croire qu’ils maîtrisent le cours des choses, mais ils ne savent pas mieux que le premier quidam venu ce qu’il faudrait faire.

Comme ils craignent qu’on leur reproche leur inaction, ils choisissent de “taper fort”. Il est aujourd’hui interdit de se promener en montagne, dans les bois, sur les plages désertiques…

L’argument est le suivant : “S’il vous arrivait un accident, on serait obligé de mobiliser des secours pour vous, alors qu’on manque déjà de moyens pour le coronavirus”.

Vous n’avez même pas le droit d’expliquer que vous acceptez le danger, que vous vous assumez vous-même, et que vous ne feriez pas appel aux secours s’il vous arrivait un problème. Vous êtes considéré comme un mineur irresponsable.

Pour ma part, vous l’avez compris, je m’attends à ce que la crise du Covid-19 rapproche les gens. Qu’il révèle le courage dont sont capables nos concitoyens. Que l’immense majorité d’entre eux n’ont pas besoin qu’on les menace d’amende pour prendre toutes les précautions nécessaires pour se protéger de la contagion et protéger les autres.

Pendant cette période de confinement, mon projet est de répertorier les actes d’héroïsme “ordinaire” que je vois autour de moi. De les raconter. Les diffuser. Pour que, au moins, on sorte de cette crise avec la joie d’avoir vu des hommes et des femmes autour de nous donner le meilleur d’eux-mêmes.

J’ai déjà plusieurs beaux exemples. Je m’attends à en voir beaucoup d’autres. Je compte sur vous, également, pour me signaler les cas que vous voyez autour de vous.

Un grand merci d’avance et,

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Si ce que j’écris ici sur la Chine est vrai, nous avons du souci à nous faire

Depuis le début de l’épidémie, nous essayons d’anticiper ce qui va se passer en Europe en fonction du scénario chinois.

Nous avons tous bien en tête que :

  • le virus serait apparu en Chine vers le mois de novembre 2019 ;
  • un médecin chinois, Li Wenliang, a tenté de lancer l’alerte mais les Autorités chinoises l’ont obligé à revenir publiquement sur ses propos fin décembre ; ce médecin est mort du coronavirus le 7 février 2020 ;
  • l’épidémie s’est répandue en janvier en Chine, tandis que les Autorités minimisaient le problème ;
  • La situation devenant incontrôlable, les Autorités chinoises ont mis la province de Hubei sous quarantaine et elles ont construit des hôpitaux en urgence ;
  • Le nombre de contaminés et de morts a alors rapidement diminué ;
  • Aujourd’hui, il n’y aurait plus AUCUNE contamination en Chine, les seuls cas répertoriés provenant de personnes ayant contracté la maladie… à l’étranger.
  • L’épidémie serait donc terminée en Chine avec “seulement” 3281 morts, le virus n’ayant jamais contaminé les provinces alentours.

L’épicentre de l’épidémie serait donc aujourd’hui l’Europe et les Etats-Unis, où le virus se répand absolument partout, les Etats-Unis ayant déjà plus de contaminés que la Chine, et l’Italie et l’Espagne ayant plus de morts, alors que leur population est 22 fois inférieure !!

Cette histoire, très rassurante, nous donne l’impression que le pouvoir politique peut faire quelque chose contre le coronavirus, à partir du moment où il agit avec assez de fermeté.

C’est pourquoi les voix sont nombreuses en France et ailleurs à réclamer plus de rigueur.

Chaque nouvelle mesure durcissant les conditions de la quarantaine sont accueillies avec reconnaissance et soulagement :

“Ouf”, pensons-nous, “il suffit de faire comme en Chine. Plus on nous bloque, plus vite l’épidémie sera derrière nous. Le problème, c’est ces peuples latins indisciplinés !!”

Un joli conte de fée

Mais que dirions-nous si tout cela n’était qu’un conte de fée ? Si l’on découvrait que les Chinois ont menti ?

Que dirions-nous si, loin d’être terminée, l’épidémie de Covid-19 en Chine avait fait des centaines de milliers de morts, et faisait encore des milliers de victimes chaque jour, sans que les chiffres ne soient donnés à l’OMS ??

Théorie du complot ?

Oui, mais, comme me disait récemment un ami, il est tout aussi naïf de voir des complots partout que de croire à l’honnêteté systématique des dirigeants politiques.

Après tout, la Chine ne se caractérise pas par son obsession pour la liberté de la presse ni les droits de l’Homme !  Et on a bel et bien vu des blogueurs, qui diffusaient des vidéos de cadavres entassés dans des camions, se faire arrêter par la police chinoise et disparaître.

Selon le réseau Reporters Sans Frontières :

“ De nombreux journalistes chinois enquêtant sur le coronavirus ont disparu, été arrêtés ou réduits au silence. C’est notamment le cas du journaliste freelance Chen Qiushi qui a été arrêté le 6 février 2020 et est depuis porté disparu par sa famille.”

Au-delà de l’horreur de savoir des journalistes disparus et probablement supprimés par le régime chinois dans des conditions que l’on n’ose à peine imaginer, le problème est que les mensonges sur l’épidémie chinoise nous touchent directement.

Si ce que nous dit le régime chinois est faux, nous avons du souci à nous faire

Car si ce qu’on nous dit sur la situation là-bas est faux, alors il n’y a aucune raison de penser que l’épidémie chez nous va tranquillement disparaître dans les semaines qui viennent…

Déjà le gouvernement français annonce une prolongation du confinement.

Mais savez-vous que, à Wuhan en Chine, où l’épidémie a soi-disant été “vaincue”, le confinement n’est toujours pas terminé ?

Que les Autorités annoncent qu’il sera levé… dans 12 jours (le 8 avril), tandis que le nombre de contamination repart à la hausse et que des émeutes violentes éclatent dans la province de Hubei ??

Des informations très inquiétantes qui m’arrivent d’un haut responsable de l’OMS

Si je suis au courant de cela aujourd’hui, c’est parce que je reçois des informations en direct d’une personne très haut placée à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), via la messagerie cryptée Telegram.

Vous pouvez télécharger vous aussi cette application sur votre smartphone et vous abonner à ce fil d’information appelé “Coronalive”.

Cette personne ne révèle pas son identité. C’est donc peut-être un “Fake” (de la désinformation), et je la regarde avec prudence.

Je la prend toutefois relativement au sérieux, car depuis des mois, elle publie en avance sur tous les grands médias, les informations, décisions politiques et chiffres cruciaux sur le coronavirus. C’est une preuve à tout le moins qu’il s’agit d’une personne très bien informée (bien mieux que la plupart d’entre nous et que le journaliste lambda).

Or, cette personne affirme depuis des mois que les Chinois mentent effrontément sur le nombre de décès réels dans leur pays.

Des meurtres en série des lanceurs d’alerte, camouflage total du nombre de décès

Elle soutient que le gouvernement chinois a commis des “meurtres en série des lanceurs d’alerte, dont une partie de ceux sur lesquels j’ai basé mes informations dès janvier, qui ont disparu du jour au lendemain.”

Qu’elles se sont livrées à un “camouflage total du nombre de décès, avec des crématoriums qui tournaient jours et nuits dans la province du Hubei.”

Il y a en effet 17 crématoriums et l’on a vu des vidéos où des camions y débarquaient des tas de cadavres. Aujourd’hui, un seul de ces crématoriums a envoyé les cendres des décédés à 6000 familles en deuil…

Les Autorités chinoises ont pratiqué le “refus pendant plusieurs semaines aux équipes d’experts internationaux de venir voir ce qui se passait sur le terrain.”

Elles ont organisé la “destruction de dossiers de recherches sur le virus”, la “censure à grande échelle de la population, l’emprisonnement immédiat de toute voix discordante sur les réseaux sociaux”, “l’expulsion de journalistes européens et américains qui dénonçaient la situation sur place.”

Elles sont intervenues auprès des “réseaux sociaux, comme Twitter, avec des pressions financières, pour faire bannir et supprimer toute information fuitant de Chine (des centaines de comptes Twitter chinois postant des vidéos internes ont été bannis.”

Pourquoi ont-elles fait tout cela ?

Minimiser à tout prix l’épidémie pour sauver l’économie, et la bonne réputation, de la Chine

Cette personne affirme qu’il s’agissait de minimiser à tout prix l’ampleur de l’épidémie, pour faire croire la fable selon laquelle le régime chinois avait réussi à vaincre l’épidémie, et redémarrer aussi vite que possible l’économie et les exportations.

Désormais, ce sont les étrangers qui sont pointés du doigt en Chine comme étant porteurs du virus, futurs responsables tout désignés de la deuxième vague éventuelle de contaminations. Aujourd’hui, les étrangers n’ont plus le droit de venir en Chine.

Ceci alors que la Chine a porté des accusations de racisme en série contre tout pays prenant des mesures préventives contre une contamination provenant de son sol ou de ses marchandises. En maintenant le transport de voyageurs à l’étranger lors de la première phase de l’épidémie, elle a permis au virus de se répandre dans le monde entier.

21 millions d’abonnements mobiles disparus sur le seul mois de février en Chine

Cette personne de l’OMS signale par ailleurs la disparition, sur le seul mois de février, de 21 millions d’abonnements mobiles en Chine. Ce sont des chiffres que j’ai pu vérifier sur les sites des grands opérateurs chinois. En croissance de plusieurs millions chaque mois depuis près de 20 ans, le nombre d’abonnements mobiles est aujourd’hui en chute libre !

Il semblerait en effet que la police chinoise confisque les téléphones mobiles à grande échelle afin que les témoins ne puissent plus communiquer ni envoyer des photos de ce qu’ils voient.

Cette source à l’OMS explique que :

“La population chinoise est pistée par son téléphone et un code-barre personnel.

Si vous vous retrouvez dans un endroit où quelqu’un tousse ou a de la fièvre, cette personne est rapidement dénoncée et emmenée, et tous ceux qui l’ont côtoyée (dans un bus, un magasin, un parc, etc.) reçoivent l’ordre sur leur téléphone de se mettre rapidement en quarantaine dans un centre désigné.

Votre code-barre personnel passe du vert au jaune, et vous n’êtes plus capable d’entrer nulle part sans vous faire repérer. La police vient vous chercher si vous ne vous montrez pas rapidement dans le centre en question.

Le fait que le gouvernement central chinois n’annonce aucun nouveau cas local est évidemment un mensonge, des files d’attentes devant des hôpitaux sont observées dans tout le pays.”

Il y aura donc, selon lui, “des centaines de milliers de morts dans le monde, très probablement, peut-être même plus”.

Théorie du complot, encore une fois

Je précise, encore une fois, que cette personne a été accusée de colporter une “théorie du complot”. Je n’en sais d’ailleurs pas plus sur son identité et n’ai aucun moyen de savoir ce qui se passe véritablement en Chine.

Ce que je souhaite ardemment, c’est que tout cela soit faux, évidemment. Pour les Chinois,  mais aussi pour nous, nos enfants, et tous les habitants du monde.

Maintenant, en cette période troublée où l’on entend tout et son contraire, je n’aurais pas été honnête si je ne vous avais pas parlé de tout cela.

J’ai publié de nombreux articles appelant au calme, à la modération, et j’ai répété à de nombreuses reprises que je ne croyais pas à un scénario catastrophe avec le coronavirus. Le nombre de contaminations et de morts en Italie, n’augmente plus de façon exponentielle, depuis bientôt une semaine. C’est le signe que le pic de l’épidémie est probablement en train d’être dépassé et c’est donc rassurant.

Néanmoins, je n’ai aucun moyen aujourd’hui de vous garantir que le scénario optimiste sera le bon. Je ne suis pas Madame Soleil, et on voit que les meilleurs scientifiques du monde ne sont pas d’accord entre eux.

Cette personne de l’OMS affirme ce vendredi 27 mars qu’il règne une terrible panique au ministère de la Santé en France, car les chiffres de la semaine prochaine s’annoncent catastrophiques. Nous verrons si ce qu’il dit est vrai.

La moindre des choses est donc pour moi aujourd’hui de recommander la plus grande prudence, et de rester vigilant dans l’attente de toute information nouvelle qui nous indiquera ce qu’il va advenir.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Et autres opinions du moment sur la crise du coronavirus

Il y a une semaine, on apprenait qu’un traitement contre le coronavirus avait peut-être été trouvé par le Pr Didier Raoult, de Marseille.

Ce traitement, la chloroquine, est un médicament utilisé depuis les années 50 contre le paludisme. Il est très bon marché. Facile à produire. Ses effets indésirables sont connus et maîtrisés.

Il pourrait être immédiatement disponible, pour tous les malades.

Il est garanti par un des plus grands experts mondiaux des maladies infectieuses (le Pr Raoult), ses collègues, mais aussi d’autres spécialistes reconnus comme Alexandre Bleibtreu de l’hôpital de la Pitié-Salpétrière ou le Pr Christian Perrone, chef de service de l’hôpital Raymond-Poincaré qui se sont engagés publiquement pour le promouvoir.

Le Pr Raoult affirme que “les Chinois” l’ont utilisé avec succès contre le coronavirus, et que donc on détient la solution pour en finir avec l’épidémie.

L’information a été répercutée dans tous les sens sur Internet, par des canaux plus ou moins sérieux, plus ou moins fiables. Leur argument est qu’il faut faire quelque chose tout de suite, même si on n’est pas sûr à 100 % de l’efficacité.

Les théories du complot jaillissent de partout

Le gouvernement n’a pas voulu leur emboîter le pas immédiatement.

Les théories du complot ont alors surgi d’un peu partout. Certains ont affirmé que ce traitement était efficace mais qu’il n’allait pas être utilisé parce qu’il n’était pas assez cher, donc pas assez avantageux pour  “Big Pharma”…

“En interdisant la chloroquine, le gouvernement français va faire des milliers de morts !!!”, ai-je pu lire.

De mon côté, je suis resté prudent parce que, franchement, je n’ai aucune information de plus que les autres sur ce nouveau coronavirus, et n’ai aucune raison d’être pour, ni contre, la chloroquine.

Il ne s’agit pas d’un traitement naturel.

C’est une molécule de synthèse, de son vrai nom “hydroxychloroquine”, qui associe du chlore et de la quinine à un groupement alcool “OH”.

Bref, de la parfaite chimie moderne, avec un effet poison bien établi dès 2 grammes par jour… Cette molécule est classé comme “vénéneuse” et je peux vous assurer que c’est mérité. On déplore déjà des morts, en Afrique et aux Etats-Unis, à cause d’une surdose légère par des personnes qui ont voulu se traiter contre le coronavirus. [1]

Donc aujourd’hui, après avoir étudié le dossier autant que possible, je préfère vous dire que, pour ma part, j’estime qu’il n’y a pas encore de bonne raison de croire en l’efficacité de la chloroquine.

Autrement dit, il n’y a, pour moi, toujours aucun traitement efficace sur lequel nous pouvons compter, contre le coronavirus.

Aucune bonne raison de croire aujourd’hui en l’efficacité de la chloroquine

Rappelons que nous sommes dans une période particulièrement troublante avec un nouveau virus très mal connu, qui déclenche une maladie qu’on ne connaît pas, pour laquelle on ne dispose d’aucun traitement naturel ni conventionnel éprouvé.

Dans ce cadre, il est possible, en théorie, que la chloroquine soit efficace, tout comme il est possible que l’huile essentielle de menthe, ou l’aspirine, ou le chocolat au lait, soient efficaces…

On n’a strictement aucune preuve aujourd’hui. Ceux qui vous affirment le contraire sont de doux rêveurs.

C’est juste qu’on n’en sait rien.

En revanche ce qu’on sait, aujourd’hui de façon certaine, c’est que :

  • La chloroquine a bel et bien montré qu’elle inhibe la réplication du virus SARS-CoV-2 lors d’expériences in vitro (cultures de cellules en éprouvettes) ;
  • Par le passé, la chloroquine a déjà montré cette efficacité sur de très nombreux virus différents ; par contre, elle a toujours échoué lors des tests sur des organismes vivants.
  • La chloroquine a souvent été essayée contre des maladies virales respiratoires chez l’être humain : cela n’a jamais fonctionné ;
  • Les Chinois, qui affirment avoir utilisé la chloroquine avec succès contre le coronavirus, n’ont fourni aucune donnée, aucune preuve de ce qu’ils avancent.
  • Le Pr Raoult n’affirme pas directement avoir guéri la maladie : il affirme avoir observé une baisse de la charge virale .Or, on sait que les formes les plus graves des autres maladies respiratoires à coronavirus (SARS-CoV-1 et MERS-CoV)  sont elles-aussi associées à une baisse de la charge virale (étude de 2016 parue dans Nature) [2] ;
  • Dans son étude, qui portait sur 26 patients, six ont été considérés comme “perdus de vue” et donc leurs résultats n’ont pas été inclus. Or, il s’est avéré que parmi eux, trois ont été transférés en réanimation, un est décédé, un n’était, finalement, peut-être pas malade, et un a souhaité interrompre son traitement à cause d’effets secondaires.
  • En aucun cas le Pr Raoult n’aurait été victime d’une persécution de la part du gouvernement, qui a au contraire donné ses autorisations de test en des temps records (en 24 heures). Aussitôt ses résultats publiés, et bien que très imparfaits, des études ont été lancées dans d’autres centres hospitaliers (à Paris et à Lille) pour chercher à confirmer l’intérêt de la chloroquine.
    Vous pouvez retrouver toutes ces raisons d’être prudent (et bien d’autres car je ne vous ai mis que les plus fortes) sur le site où les scientifiques échangent leurs opinions sur l’étude du Pr Raoult (pubpeer.com).[3]

Vous pouvez aussi lire un article bien fouillé sur ce sujet publié par Futura Sciences. [4]

Ce que je pense, aujourd’hui, de l’épidémie de coronavirus

Ceci étant dit, et malgré le fait que je ne crois pas vraiment à l’existence de son traitement, je reste profondément d’accord avec le Pr Raoult lorsqu’il affirme que le coronavirus ne fera pas les catastrophes que l’on prédit.

N’oublions pas que plus de 2,8 millions de personnes meurent chaque année des diverses infections respiratoires. Il existe au moins 10 virus qui les provoquent (en plus du nouveau coronavirus), et si les gens ne s’en inquiètent pas, c’est parce que ces autres virus ne reçoivent pas le même traitement médiatique et politique.

Cela est vrai d’ailleurs de bien d’autres maladies.

Si, heure par heure, toutes les radios et télés du monde décomptaient le nombre de victimes du cancer, d’infarctus, de diabète, d’accidents de la route ou autre, et passaient en boucle sur tous les écrans des images des victimes en soins palliatifs et des cercueils alignés, on pourrait créer une psychose mondiale encore 1000 fois pire que celle du coronavirus.

Bien que ce nouveau virus soit vraiment dangereux et qu’il menace réellement les personnes malades et les personnes très âgées, il ne représente pas encore l’apocalypse :

  • S’il est  vrai que la moitié des personnes en réanimation pour coronavirus ont moins de 60 ans et étaient en bonne santé, il est utile de préciser que pratiquement 100 % des malades sortent guéris. Celles qui décèdent sont, jusqu’à présent, uniquement les personnes ayant eu d’autres pathologies graves.
  • Les courbes de contaminations et de décès sont désormais sur la pente descendante en Italie, après avoir fait 6000 morts ; on peut raisonnablement attendre la même évolution en France dès la semaine prochaine ; On peut noter que le même phénomène a déjà eu lieu en Chine, en Corée, au Japon, à Hong-Kong et Singapour ;
  • Actuellement, à l’échelle mondiale, ce virus a fait en quatre mois 17 000 morts. [5] Dans le même temps, il y a eu plus de 20 millions de morts, d’autres causes, dont on a à peine parlé.

La panique dans les hôpitaux est provoquée par le manque de matériel et d’organisation

Les témoignages si bouleversants venant d’infirmières et de médecins, en Italie surtout, mais aussi parfois en France, ne sont pas provoqués par la gravité particulière de la pandémie au niveau de la population générale, mais par la désorganisation des services de soins intensifs dans les hôpitaux.

Depuis 20 ans, nous n’avons fait que réduire le nombre de lits en soins intensifs, passant en France de 7 à seulement 3,5 pour mille habitants. L’Italie et l’Espagne ont suivi la même évolution, d’où les situations dramatiques là-bas, sachant que l’Allemagne a été beaucoup plus prévoyante (huit lits pour mille habitants). C’est la raison pour laquelle vous ne recevez pas de témoignages de médecins allemands paniqués.

En France, on manque d’appareils d’assistance respiratoire, on manque même de masques chirurgicaux. Cela crée un engorgement dans les services des urgences, et donc des drames car les médecins ne savent plus où mettre les malades. Les places habituellement prévues pour les cancéreux, les victimes d’infarctus, d’embolies, de crise d’asthme ou d’accidents de la route sont déjà occupées quand arrivent les pompiers…

Bientôt, comme en Italie, les médecins seront probablement obligés de “débrancher” des malades et les laisser mourir pour sauver d’autres patients qui ont plus de chances de survie.

Cette situation est insupportable et crée des traumatismes terribles, chez les victimes, les familles des victimes et le personnel soignant.

Mais ce problème est provoqué, je le répète par le manque d’anticipation, la désorganisation des hôpitaux, non par des chiffres particulièrement ingérables de malades en état grave (3000 à l’échelle du pays).

Respecter les mesures de prévention

Compte tenu de l’incapacité de notre système hospitalier à faire face, il est capital de continuer à appliquer les mesures préconisées par les Autorités en matière de :

  • lavage de mains : au savon et eau chaude, en insistant entre les doigts et en se brossant les ongles avec une brosse adaptée
  • garder des distances, rester confiné et télétravailler dans la mesure du possible
  • tousser dans sa manche et porter un masque si on a l’impression d’avoir une infection.

J’ajoute à cela les nombreuses mesures que vous pouvez prendre pour renforcer votre organisme en cette période.

Attention, le stress tue

En France, même en multipliant par cinq les statistiques officielles (20 000 personnes), cela ne fait encore qu’une personne sur 600 qui serait porteuse et, si l’on ne compte que les cas non-bénins (soins intensifs, décès), cela fait 3000 personnes soit 1 personne sur 20 000.

Mais il est surtout important de garder la tête froide. N’oubliez pas que le stress, et plus encore la panique, sont des poisons bien réels qui peuvent nous faire tomber malades. Le confinement est très néfaste pour la santé mentale. [6] La vie offre déjà assez d’occasion de s’inquiéter pour ne pas ajouter, aux causes réelles et directes d’anxiété, des causes plus lointaines.

Nous avons tous l’impression que le coronavirus est à nos portes. Qu’il est déjà partout au milieu de nous. Ce n’est pas vrai. Ce n’est pas encore le cas.

Oui, toute maladie, tout décès est une tragédie, mais à l’échelle de la population et de l’histoire de notre pays, nous ne sommes pas encore, et de très loin, dans un état de crise inquiétante pour tout le monde.

Ce n’est bien sûr que mon avis, et je me réserve le droit d’en changer. Mais si la situation devait évoluer, faites-moi confiance pour vous en avertir aussitôt.

En attendant, j’espère qu’aucun de mes lecteurs n’est touché personnellement par le coronavirus (je n’ai pas encore reçu de témoignage de cas confirmé). Continuez à prendre votre vitamine D et C, ainsi que les mesures de prévention dont nous avons parlé ces derniers jours.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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A chaque instant je pense à mes fidèles lecteurs affectés par le coronavirus et par les restrictions imposées par les Autorités.

  • Êtes-vous inquiet ? Êtes-vous malade ? Êtes-vous bien soigné ?
  • Avez-vous pris des précautions contre l’épidémie ? Si oui, lesquelles ? Evitez-vous de serrer des mains ? D’embrasser ? De vous rendre dans des lieux très fréquentés ? Restez-vous à distance de toute autre personne pour éviter la propagation du virus ? Vous lavez-vous les mains soigneusement à l’eau chaude et au savon plusieurs fois par jour ? (toutes ces consignes sont très importantes, j’y reviens ci-dessous).
  • Avez-vous constitué vos réserves de médicaments, si vous prenez des médicaments indispensables, que vous ne pouvez pas arrêter du jour au lendemain ?
  • Achetez-vous des compléments nutritionnels et de plantes (vitamines C, D, E, zinc) ? Prenez-vous de la glutamine (7,5 g matin et soir) et de la N-acétylcystéine (150 mg matin et soir) ? Des probiotiques ? Des échinacées et du ginseng ? De la propolis et de la gelée royale ? Du coenzyme-Q10 ?
  • Parvenez-vous à bien manger, bien dormir, malgré l’inquiétude ?
  • Peut-être plus important encore : êtes-vous seul ? Avez-vous le moral ? Que faites-vous pour vous occuper et pour garder espoir dans ces moments difficiles ? Avez-vous l’impression d’être soutenu ?

Ce que nous vivons est profondément éprouvant.

Pas seulement à cause du danger du virus, ni même de la désorganisation générale. Aussi à cause de l’incertitude.

1. Le pire est l’incertitude

Nous ne savons pas jusqu’où iront les mesures de confinement.

Nous ne savons pas combien de temps la crise va durer.

Faut-il faire des provisions ? Si oui, combien ? Combien de temps va-t-on encore être livré ?

Nous ne savons même pas si nous sommes nous-mêmes déjà infectés puisqu’on nous dit que la maladie ne peut se révéler qu’au bout de quatorze jours. Or, on ne peut pas se faire dépister entre temps…

Lorsque tout vacille autour de soi, il est normal de se sentir étourdi. On est angoissé. On ne sait pas où courir. On panique.

C’est normal.

Il faut du temps à notre cerveau pour trouver de nouveaux repères. Nous devons absorber des masses d’informations contradictoires, les trier, les intégrer. Cela prend du temps et de l’énergie, avant de trouver une nouvelle stabilité.

C’est pourquoi dans cette lettre, je vous donne les informations qui me paraissent les plus significatives et les plus fiables possibles, parmi toutes celles qui circulent sur le coronavirus.

Cela ne veut pas dire qu’elles sont positives.

Certaines sont inquiétantes.

Mais le pire est de ne pas savoir “à quelle sauce on va être mangé”. Au moins vous pouvez vous appuyer sur ces informations qui contribueront je l’espère à vous faire retrouver votre calme, pour que vous puissiez prendre les meilleures décisions pour vous.

2. Le vrai problème du coronavirus

Le problème du coronavirus ne concerne pas les 81 % de malades qui sont jeunes et en bonne santé, et qui ne ressentent que de faibles symptômes voire rien du tout.

Il concerne les personnes malades et très âgées, qui sont vulnérables aux virus, et qui meurent dans de fortes proportions (le coronavirus tue 10 à 20 fois plus que la simple grippe saisonnière).

Mais peut-être plus grave encore, il concerne les 17 % de malades qui, sans mourir du coronavirus, vont devoir être mis pendant des semaines en réanimation, et qui sont en train de saturer les services de soins intensifs dans les hôpitaux, en occupant les installations (ventilateurs) qui sont déjà en pénurie partout en France.

L’épidémie est en train de créer une catastrophe avec des patients (atteints de toutes sortes d’autres maladies que le coronavirus) qui ont besoin eux aussi, de façon vitale, d’avoir accès à ces installations.

C’est pourquoi il est si important de ralentir la propagation du virus, par les mesures de précautions, d’hygiène et de confinement diffusés par les Autorités.

3. Les personnes âgées et malades sont les plus menacées par le coronavirus

On sait que, si les personnes jeunes et en bonne santé ont peu de risques de mourir du coronavirus (moins de 0,2 %), il n’en va pas de même pour les personnes âgées et malades.

Certains experts, comme Gilles Pialoux, infectiologue en chef à l’hôpital Tenon à Paris, sont pessimistes. [1]

“ On s’est trompé. Le coronavirus n’est PAS comparable à une simple grippe. C’est bien plus grave…” Il cite des chiffres de mortalité 20 à 30 fois supérieurs à ceux de la grippe.

Les personnes âgées se trouvent donc devant le dilemme douloureux, voire insoluble de :

  1. se confiner pour éviter la contagion, au risque de se retrouver dans une situation de solitude dramatique ;
  2. continuer à voir leurs enfants et petits-enfants, quand elles ont la chance d’en avoir, au risque d’attrapper le coronavirus.

Il n’existe évidemment pas de “bonne” ni de “mauvaise” solution face à cela. Chacun se retrouve face à un choix extrêmement difficile.

De leurs côtés, les médecins confrontés à des vagues d’arrivées de malade qu’ils doivent mettre en réanimation sont obligés de “trier les malades”, entre ceux qui auront le droit d’être soignés et ceux qu’il faudra laisser mourir. C’est une tragédie.

C’est ce qui entraîne aujourd’hui dans le monde entier une vague d’angoisse bien justifiée, face à laquelle il n’existe aucune solution évidente pour le moment.

4. Pourquoi ces mesures drastiques prises par les Autorités ?

Les réactions extrêmes prises par les Autorités donnent l’impression que le coronavirus est une maladie extrêmement grave, et ce fait est contesté par beaucoup de sources qui soulignent que la maladie est bénigne dans la grande majorité des cas.

Mais attention, leur première motivation, qu’elles reconnaissent officiellement, est de “lisser” les cas d’infections afin que les malades ne se précipitent pas tous au même moment dans les hôpitaux.

Leur but principal est donc d’éviter un pic épidémique brutal qui entraînerait une saturation des services hospitaliers, car le nombre de lits et de places dans les services de réanimation sont limités. [2]

L’angoisse exprimée par de nombreux médecins et infirmières dans les médias devant l’afflux de malades est actuellement plus provoquée d’abord par la crainte d’une saturation de leurs services, moins par un risque véritable d’hécatombe dans la population générale.

Mais on ne sait pas où l’on va.

5. Des questions sur la fiabilité des tests au coronavirus

Selon une étude chinoise qui vient de paraître (mars 2020) [3], les tests utilisés au niveau international peuvent donner un résultat faussement positif dans plus de 50 % des cas.

Dans ces cas de “faux-positif”, les personnes n’ont peut-être pas contracté le nouveau coronavirus ou Covid-19, mais vraisemblablement l’un des coronavirus humains existants qui font partie des épidémies annuelles (et actuellement en cours) de rhume et de grippe.

La question n’est donc pas de savoir combien de cas de coronavirus sont détectés, mais combien de personnes développent une pneumonie de manière inattendue, et combien on observe de décès en plus par rapport aux chiffres habituels (ce qu’on appelle la surmortalité). [4]

6. Des informations éclairantes venant d’Italie

On en sait plus sur la situation en Italie. Selon l’Institut Italien de la Santé (ISS) [5] :

  • l’âge moyen des décès de personnes malades du coronavirus est de 81 ans. 90 % des décès concernent des personnes de plus de 70 ans, et 10 % des personnes de plus de 90 ans ;
  • 80 % des personnes qui décèdent ont deux maladies chroniques ou plus, en particulier des problèmes cardiovasculaires, du diabète, des problèmes respiratoires et le cancer.
  • Moins de 1 % des personnes décédées étaient en bonne santé avant d’attraper le coronavirus.

Les deux cas de décès de personnes de moins de 40 ans signalés à la date du 25 février concernaient des personnes de 39 ans, dont l’une avait le cancer et l’autre un diabète avec des complications. La cause de leur décès n’avait pas été déterminée (leur maladie sous-jacente, ou le coronavirus lui-même).

Début mars 2020 une étude scientifique italienne [6] a indiqué que les habitants de la Lombardie, la zone italienne la plus touchée, étaient parmi les plus âgés du monde. De plus, ils respirent certainement l’air le plus pollué d’ Europe.

Les scientifiques avaient déjà observé une augmentation brutale du nombre de maladies respiratoires ces dernières années. Ce qui constitue évidemment un risque aggravant face à l’épidémie actuelle. Rappelons que la Lombardie est de loin la région qui compte le plus grand nombre de cas (13 272 cas de contamination et 1218 décès) et la première à avoir pris des mesures de confinement.

7. La recherche pour le traitement avance

Face à ce nouveau virus, la réaction des spécialistes en virologie a été particulièrement rapide.

Les premiers cas de pneumonie sévère dus à ce nouveau coronavirus ont été signalés en Chine le 31 décembre 2019.

  • Le 7 janvier, le virus responsable avait déjà été identifié.
  • Le 10 janvier, son génome avait été entièrement séquencé.
  • Le 13 janvier, un test RT-PCR permettant de détecter le virus était mis au point et celui-ci n’a pas cessé d’être perfectionné depuis.

On est très loin de la situation du VIH qui avait nécessité deux ans de recherche pour la seule première étape, l’identification  du virus en 1983.

Grâce aux recherches sur le VIH, on connaît aujourd’hui beaucoup mieux le fonctionnement des virus et on dispose d’un grand nombre de produits efficaces anti-viraux.

La recherche d’un traitement contre le coronavirus a donc pu être lancée quasi-immédiatement après son apparition, ce qui est une performance remarquable.

Aujourd’hui lundi 16 mars, de nombreuses pistes sont déjà très avancées : 80 essais cliniques sont déjà en cours. [7]

Il semblerait déjà qu’un médicament ancien, bien connu, à base de quinine (un extrait d’écorce d’arbre tropical bien connu pour lutter contre le paludisme) pourrait être efficace. il s’agit de la chloroquine, actuellement testée par le Pr Raoult, de Marseille.

Si l’on ne dispose pas encore de traitement, c’est parce que ces essais prennent nécessairement quelques semaines pour mesurer leur efficacité, les effets secondaires, et donc leur rapport coût/bénéfice, nécessaire avant leur commercialisation.

8. Amélioration de la situation en Chine, en Corée, à Hong-Kong

Les importantes mesures de contrôle et d’isolement imposées par la Chine portent leur fruit avec un recul quotidien du nombre de cas diagnostiqués depuis le 4 février (6 semaines). Le pic apparaissant le 12 février sur le schéma ci-dessous est lié à un changement de la méthode de diagnostic (simple radio des poumons).

En Corée du Sud, on a assisté de la même façon à un recul rapide de la contagion, sans mesures de confinement autoritaires dans la mesure où toute la population a respecté les consignes d’hygiène et d’éloignement. Les 70 décès qui ont été signalés avec un résultat de test positif concernaient des patients présentant des maladies chroniques.

Vous pouvez suivre en direct le nombre de nouveaux cas, le nombre de décès et le nombre de guérisons observés dans tous les pays du monde sur le site Internet suivant : https://www.worldometers.info/coronavirus/

Vous pourrez constater que les chiffres ne sont pas aussi angoissants que les médias ne le laissent entendre.

9. Les médicaments pourraient être la cause de nombreuses complications chez les malades infectés par le coronavirus

La fièvre est un mécanisme naturel de défense contre les infections.

En effet, les virus perdent leur virulence lorsque la température dépasse 38 °C. Cela veut dire qu’il se reproduisent beaucoup moins vite, laissant le temps au système immunitaire de se mobiliser pour les combattre.

Faire baisser la fièvre dans le cas des maladies infectieuses, comme le coronavirus, est donc une très mauvaise idée.

On sait que la gravité de l’épidémie de fièvre espagnole en 1919-1920 fut liée à l’usage massif et exagéré de l’aspirine, à une époque où l’on n’en connaissait pas les dangers. En supprimant la fièvre, le virus recevait un coup de fouet qui lui permettait d’atteindre les organes vitaux des malades.

Tous les médicaments qui font baisser la fièvre (aspirine, ibuprofène, paracétamol, cortisone) sont à utiliser avec la plus grande prudence en cas d’infection virale. La fièvre ne doit être combattue que dans les très rares cas où elle dépasse 41,5 °C.

Les consignes actuelles des Autorités sanitaires françaises d’éviter l’aspirine mais de prendre du paracétamol pourraient être dangereuses pour les malades, car le paracétamol est un puissant “antipyrétique” (il fait baisser la douleur mais aussi la fièvre).

Les anti-inflammatoires et antipyrétiques ne sont pas les seuls médicaments dangereux, en cas de coronavirus.

Il y a également des signes que les médicaments contre le diabète et l’hypertension pourraient aggraver les infections causées par le coronavirus, ce qui pourrait expliquer pourquoi beaucoup de décès sont constatés parmi les personnes touchées par ces maladies.

10. Sommes-nous proches du pic, ou à la veille d’un raz-de-marée ?

Enfin, il faut avoir conscience aujourd’hui que tout le monde, y compris les plus grands experts, se trouve face à une situation inconnue.

Sommes-nous proches du pic d’infection, ou au contraire à la veille d’un grand raz-de-marée qui va tout emporter, et déstabiliser profondément nos sociétés ?

Ce sont les questions qui se trouvent dans tous les esprits, et auxquelles personnes ne peut répondre. Il suffit en effet de changer quelques paramètres dans les modèles de prévision et l’on passe de quelques milliers de morts à des millions de victimes. [8]

C’est pourquoi vous entendez tantôt des chiffres alarmistes, tantôt des propos rassurants.

De même, il est impossible de savoir si tout rentrera dans l’ordre dans quatre semaines, ou s’il faut se préparer à vivre des mois, voire des années, dans un monde où rien ne sera plus comme avant.

Mon conseil, dans cette situation, est de travailler sur soi pour accepter d’être inquiet. Ne pas ajouter à l’angoisse en se disant : “je ne devrais pas être angoissé”.

Non, malheureusement il est normal à ce stade de se sentir perdu, tout le monde est dans la même situation, et cela va forcément durer encore au moins quelques jours.

C’est pourquoi il est important en cette période de rester en communication étroite. N’hésitez pas à m’écrire si vous avez des questions ou des informations intéressantes à partager.

De mon côté, je continuerai à vous tenir au courant de l’évolution de la situation.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Le coronavirus provoque des phénomènes étranges

1. Epidémie chez les politiciens et les célébrités

Après notre ministre de la culture Franck Riester, l’acteur Tom Hanks, le footballer italien Daniele Rugani, la star de basketball Rudy Gobert, l’entraîneur d’Arsenal Mikel Arteta, c’est la femme du Premier ministre canadien Justin Trudeau qui est infectée. [1]

On sait aussi que sept de nos députés, la moitié du parlement Iranien, un ministre iranien, un vice-président de la coalition au pouvoir en Italie, le directeur de la communication du Brésil Fabio Wajngarten, sont malades également.

Je veux bien que les personnages publics serrent plus de mains que les autres.

Mais si vraiment il n’y avait que quelques milliers de cas dans chacun de ces pays, comme le prétendent les statistiques officielles, une telle coïncidence serait totalement improbable.

Je considère pour ma part que cette bizarrerie cache quelque chose.

Je ne sais pas encore quoi. Mais nous pourrions avoir de très mauvaises surprises dans les jours et semaines qui viennent.

2. Attaques massives de singes affamés en Thaïlande

Plus cocasse : la Thaïlande est actuellement en proie à des attaques de singes agressifs.

En effet, de nombreux lieux touristiques en Thaïlande abritent des singes. Ils font partie des attractions pour les touristes qui les nourrissent abondamment.

Avec le coronavirus, les touristes sont désormais absents et des hordes de singes affamés se répandent dans les rues à la recherche de nourriture.

Rendus agressifs par l’inanition, ils s’attaquent mutuellement pour s’arracher le moindre fruit qu’ils trouvent, et sont devenus une menace pour la population locale ! [2]

3. Le ciel de Chine s’éclaircit !

Une première bonne nouvelle liée au coronavirus :

A gauche, une vue de Pékin en temps normal (hiver 2015). A droite une vue de Pékin actuellement (mars 2020), la circulation étant interrompue à cause du coronavirus.

 

Les Chinois sont habitués à vivre sous un ciel de plomb toute l’année du aux émissions de particules de l’industrie, des transports et du chauffage urbain. Leurs villes sont ainsi embrumées toute l’année, à tel point qu’on ne voit pas le haut des gratte-ciels qui se perdent dans le nuage de pollution.

Bien entendu, l’effet sur leur système respiratoire est désastreux, si bien que les Chinois n’ont pas attendu le coronavirus pour porter des masques dans les rues (la photo de droite ci-dessus date de 2015).

Mais depuis la crise du coronavirus, l’air s’est subitement éclairci !

Le soleil brille à nouveau ! L’eau des lacs scintille sous les rayons du soleil ! Les oiseaux chantent !!

Certains experts prédisent même que la baisse de la pollution permettra de sauver plus de vies en Chine que le coronavirus n’y a fait de morts. [3]

4. Le nombre d’avions diminue dans le ciel !

Vous connaissez mon aversion contre le transport aérien. Il y a deux semaines, j’écrivais :

“ Soyons réaliste : la plupart des trajets en avion pourraient (devraient) être supprimés de toute façon.

Cela n’aurait que des avantages sur le bien-être de l’humanité.

Combien de lieux paradisiaques menacés par le tourisme de masse, seraient ainsi sauvegardés ? Combien de pollution, y compris sonore, serait-elle évitée ?

Mieux encore :

Combien d’énervements liés à des avions en retard, à des bagages perdus, à des correspondances ratées, à des voisins indélicats, à des files d’attente et des contrôles de sécurité tatillons et humiliants, seraient ainsi éliminés ?

L’humanité n’y gagnerait-elle pas ?”

Hé bien c’est comme-ci quelqu’un, là-haut, avait entendu ma prière !!

La compagnie allemande Lufthansa va annuler, à elle, seule, 23 000 vols dans les semaines qui viennent.[4] Le calme revient aux alentours d’Orly, de Roissy, de Nice-Côte-d’Azur et de toutes les belles villes d’Italie.

Plus aucun avion ne survole l’Atlantique. Je m’attends à ce que cela fasse des merveilles pour les oiseaux, les insectes.

Bon, évidemment, cela va trop loin car il ne faudrait pas interdire tous les avions.

Pour ma part, je n’interdirais que les avions remplis de touristes qui pourraient rester chez eux, ainsi que les vols des hommes d’affaire qui pourraient s’arranger avec leurs voisins plutôt que d’aller faire fabriquer des babioles à l’autre bout du monde…

Coronavirus : faut-il s’inquiéter ?

Enfin, je ne peux terminer sans rappeler à tous mes lecteurs qui ont plus de 70 ans et qui sont fragilisés par une ou plusieurs maladies, en particulier les maladies du cœur, des poumons, des reins et les maladies métaboliques (surpoids, diabète) de prendre des précautions.

En plus des consignes de l’OMS ci-dessus, Je les invite en particulier à suivre mon programme pour l’immunité.

Cela vaut aussi pour l’ensemble de mes lecteurs. Rappelons que le mois de mars, qui signe la fin de l’hiver, est aussi celui où le taux de vitamine D est le plus bas. Cette vitamine est essentielle pour l’immunité. C’est d’ailleurs fou que le gouvernement n’en distribue pas à tous les citoyens.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Nous sommes les microbes et nous sommes vos amis

Pour chaque cellule dans votre corps, vous avez 100 microbes de toutes sortes qui pullulent dans votre bouche, vos oreilles, sur votre peau et, surtout, dans vos intestins. Chez un adulte, leur nombre avoisine 100 000 milliards.

Cela peut paraître dégoûtant mais, en réalité, la plupart de ces microbes ne font rien. Certains vous rendent service. Seule une petite minorité, enfin, sont dangereux : les microbes pathogènes, c’est-à-dire générateurs de maladies.

Pourquoi prendre soin de vos microbes

Quand j’écris que la plupart de ces microbes ne font rien, ce n’est pas tout à fait exact. Même s’ils ne vous rendent pas directement service, ils ont l’immense mérite d’occuper l’espace. Ils empêchent les microbes pathogènes de s’installer et de se multiplier. En ce sens, bien que leur action soit neutre, leur présence constitue une cuirasse de défense indispensable à notre vie.

La dernière chose que vous puissiez souhaiter serait d’éliminer à coup d’eau de javel les bactéries recouvrant un de vos organes sensibles, votre intestin par exemple. Loin d’être « enfin propre », l’espace ainsi nettoyé serait immédiatement colonisé par de nouveaux-arrivants dont rien ne vous garantit qu’ils auront le cœur pur et l’esprit rempli de bonnes intentions. C’est ainsi que se produisent les infections.

Il est donc regrettable que nous dépensions tant d’énergie depuis un siècle à vouloir tuer nos microbes à coup d’antiseptiques, de fongicides et d’antibiotiques pas toujours indispensables. (NB : ceci n’est pas une critique des antibiotiques, mais des abus d’antibiotiques).

Même si nous ne les voyons pas, même si nous ne les connaissons pas, les bactéries, pour la plupart, sont nos amies. Et avoir 100 000 milliards d’amis, ce n’est pas rien !

Votre microbiote intestinale, foyer de votre santé

Parmi ces microbes, les plus nombreux et les plus importants pour la santé sont les bactéries et levures qui vivent dans votre intestin et qui constituent la microflore intestinale, ou microbiote.

Avant d’en parler, je signale à mes aimables lecteurs que les notions que nous aborderons sont à l’extrême pointe des connaissances scientifiques actuelles, ce qui m’obligera à une certaine prudence. Très prometteur pour la médecine du 21e siècle, c’est un domaine extrêmement complexe, du fait des interactions entre des myriades de bactéries qui évoluent très vite, qui plus est dans un endroit peu accessible : on ne peut pas, en effet, reproduire in vitro ce qui se passe dans votre intestin, et l’observation in vivo (chez une personne vivante) n’est pas facile, du fait de l’emplacement.

La connaissance dans le domaine des bactéries intestinales progresse donc lentement, et de façon incertaine.

Bref rappel sur la structure des intestins

Vos intestins sont un long tuyau tapissé à l’intérieur d’une fine couche de cellules appelée épithélium intestinal. C’est l’épithélium intestinal qui assure les échanges entre le milieu extérieur et l’intérieur de votre corps. Oui, je sais, il est curieux de penser que les choses qui passent dans les intestins sont à l’extérieur du corps, mais c’est un fait : tant que les nutriments n’ont pas traversé la paroi intestinale, pour rejoindre le sang, ils restent à l’extérieur de votre corps, tout comme l’air qui entre dans vos poumons reste à l’extérieur tant qu’il n’a pas pénétré dans le sang.

La différence entre les intestins et les poumons est que, dans le cas des poumons, ce qui n’est pas absorbé ressort par le même trou (la bouche). Déplié, votre épithélium intestinal couvrirait un terrain de tennis. Et bien qu’il soit très fin, il doit résister à toute épreuve : pas moins de 50 tonnes de nourriture lui passeront à travers pendant votre vie ! De plus, il est très peu irrigué de vaisseaux sanguins.

Votre épithélium est protégé et nourri par les bactéries

Le secret de la solidité de l’épithélium est qu’il est recouvert de microbes qui le protègent et le nourrissent. Ils sont plusieurs centaines d’espèces de bactéries et de levures, qui constituent, nous l’avons dit, le microbiote.

Ce microbiote se nourrit de fibres. Les fibres sont des éléments qui se trouvent dans notre alimentation mais que nous ne pouvons ni digérer, ni absorber. On en trouve dans les bananes, les pommes de terre, les poires, la salade, les noix. Elles ne sont pas utiles pour nous, à part pour accélérer le transit intestinal, mais les bactéries qui tapissent la paroi de l’intestin en raffolent. Ces bactéries font fermenter les fibres pour les dégrader et les absorber. Ce processus aboutit à la production d’acides gras à chaîne courte, qui, miracle, sont justement la nourriture dont se nourrissent les cellules de l’épithélium.

On le voit, tout le monde est gagnant dans l’opération : les bactéries comme les cellules des intestins. On parle donc de microbes « mutualistes », par opposition aux microbes parasites qui, eux, ne font que profiter sans rien donner en échange.

Mais les bienfaits de la collaboration entre vos bactéries et les cellules de vos intestins font encore un heureux : vous.

En effet, les bactéries intestinales fabriquent des neurotransmetteurs comme la sérotonine, l’hormone de la bonne humeur ; des enzymes et des vitamines (notamment B et K) ; des acides aminés ; de nombreuses molécules messagères du système immunitaire et du métabolisme. Ces substances peuvent influencer notre stress et même déterminer notre caractère : lorsque les bactéries intestinales de souris aventureuses sont transplantées dans les intestins de souris craintives, ces dernières deviennent plus audacieuses.

L’expression « avoir les tripes pour » renfermerait donc une vérité littérale. Et les fidèles lecteurs de Santé Nature Innovation connaissent bien l’anagramme :

T-R-I-P-E-S = E-S-P-R-I-T.

D’autre part, ces bactéries semblent être capables de produire des composés chimiques qui régulent notre appétit, notre digestion, et notre sentiment de satiété.

Des chercheurs aux Pays-Bas se sont aperçus qu’en transplantant le microbiote de souris maigres dans les intestins de souris souffrant de syndrome métabolique (obésité, diabète, infections, liés à une baisse de la sensibilité à l’insuline), on observait une forte augmentation de la sensibilité à l’insuline des souris malades, et donc une amélioration de leur état.

Des bactéries intestinales mal-nourries provoquent des maladies

Lorsque les bactéries de votre intestin ne reçoivent pas les fibres dont elles ont besoin, lorsque votre alimentation ne leur apporte pas régulièrement de bonne souches bactériennes (probiotiques) pour les régénérer, elles produisent moins de nourriture pour votre épithélium.

Lorsque l’épithélium intestinal n’est pas bien nourri, il peut devenir perméable. Des bactéries, des toxines, des grosses molécules d’aliments insuffisamment digérées, des protéines peuvent passer dans le sang, déclenchant une réaction immunitaire.

En découle une inflammation chronique qui peut provoquer avec le temps l’apparition du syndrome métabolique et de nombreuses maladies chroniques qui lui sont liées : maladies cardiovasculaires, obésité, diabète de type 2 et peut-être le cancer.

Soigner son microbiote commence à la naissance

Lorsque nous sommes dans le ventre de notre mère, notre tube digestif et notre peau sont stériles.

Mais le bébé qui nait par voie naturelle ramasse au passage les bactéries de sa mère qui vont rapidement coloniser sa peau, ses muqueuses, sa bouche et ses intestins. S’il nait par césarienne, ce sont les bactéries de la peau de ses parents, ainsi que celles qui traînent dans les couloirs des hôpitaux, qui commenceront par s’implanter. Ces souches bactériennes sont, on s’en doute, nettement moins bénéfiques pour lui.

Les études sur les bébés ont abouti à une découverte capitale concernant le microbiote. Pendant des années les nutritionnistes ont été interloqués par la présence, dans le lait maternel, de certains glucides complexes, les oligosaccharides, que les bébés sont incapables de digérer, par manque des enzymes adaptés (les enzymes sont des produits qui servent à déclencher une réaction chimique dans le corps, par exemple la digestion des aliments).

Il était très étonnant que Dame-Nature, qui en général prévoit tout, gaspille les précieuses ressources nutritives de la mère pour apporter au bébé des aliments inassimilables.

Les chercheurs se sont aperçus que les oligosaccharides ne sont pas là pour nourrir le bébé, mais une bactérie appelée Bifidobacterium infantis, spécialement adaptée aux oligosaccharides présents dans le lait maternel.

Quand tout va bien, ces bifidobactéries prolifèrent, empêchent d’autres hôtes moins désirables de s’installer, et nourrissent l’épithélium des enfants. Le lait maternel est donc « prébiotique » (source de nourriture pour le microbiote) et probiotique : il introduit dans le corps du bébé des microbes bénéfiques à la santé.

Les producteurs de lait maternisé n’ayant pas tenu compte, pendant longtemps, de ces découvertes, n’ont mis ni prébiotiques ni probiotiques dans leurs préparations, réduisant la qualité de la colonisation bactérienne des intestins des enfants nourris au biberon.

Cela, ainsi que les naissances par césarienne, pourrait expliquer l’augmentation des cas d’allergies, d’asthme et de maladies auto-immunes.

L’importance des jeux sales

Les enfants vont ensuite s’attirer toutes sortes de bactéries par les activités que tout parent connaît bien : porter à sa bouche tous les objets qui passent à sa portée, y compris les détritus ramassés dans les parcs publics.

Bien que ce réflexe puisse effrayer, et que les parents vigilants éviteront bien sûr que leur enfant ne porte à la bouche des objets trop sales ou des produits dangereux, un microbiote composé d’un grand nombre de souches bactériennes est aussi plus efficace car il résistera mieux aux agressions. C’est un peu comme un pays ayant une grande diversité d’industries et de services : il résistera mieux à la crise économique, celle-ci ne frappant pas en général tous les secteurs simultanément et avec la même force.

A partir de 3 ans, le microbiote des enfants s’aligne sur celui de leurs parents, ou plus précisément sur celui des personnes qui logent sous le même toit et mangent à la même table.

Il peut encore évoluer, mais c’est un peu comme introduire une nouvelle espèce dans une forêt à maturité : en principe, tous les espaces libres sont occupés, et il est très difficile au nouveau-venu de trouver une place. Cela ne se produit en général qu’à la suite d’une grave tempête, par exemple lorsque le microbiote a été décimé par une cure d’antibiotiques, ou lorsque le nouvel arrivant est particulièrement fort ou favorisé par le terrain, par exemple le Candida Albicans chez les personnes mangeant beaucoup de sucre.

Les citadins, défavorisés

Sans surprise, les population rurales traditionnelles, qui sont en contact avec les animaux, la terre, les plantes, et qui mangent des produits non-transformés et non stérilisés, ont une microflore intestinale plus riche que les populations des pays industrialisés vivant dans des bureaux et se nourrissant de plats préparés réchauffés au micro-onde.

La conséquence est donc, dans les populations occidentales, une paroi intestinale moins bien protégée et donc une plus forte sensibilité aux infections et aux maladies auto-immunes.

C’est aussi une moindre résistance aux bactéries pathogènes : lorsque, à l’âge de 19 ans, je fis mon premier voyage au Pakistan, j’attrapai une infection intestinale pour ainsi dire dès que les roues de mon avion touchèrent la piste de l’aéroport international de Karachi. 130 millions de Pakistanais vivent pourtant dans ce pays et tous ne sont pas malades : c’est que leurs intestins sont bien mieux défendus que les nôtres par des bactéries plus variées et plus résistantes.

Changer ses microbes

Aujourd’hui, les médecins sont néanmoins capables de procéder à des transplantations de microbiote, ce qui consiste en réalité à prélever de la matière fécale dans le colon d’une personne (en bonne santé) pour la mettre dans le colon d’une personne malade. Cette pratique s’est avérée efficace pour guérir des personnes infectées par une bactérie résistante aux antibiotiques, le Clostidrium difficile, une maladie qui a triplé en 10 ans aux USA et fait près de 13 000 morts en 2017. Elle a quadruplé au Canada depuis 2003.

Mais avant de nous retrouver à toute extrémité, on peut aussi prendre des mesures de mode de vie pour retrouver un microbiote de qualité, qui vous protégera efficacement des attaques bactériennes et qui prendra soin de votre épithélium :

  • avant de prendre des antibiotiques, assurez-vous auprès de votre médecin que c’est indispensable et qu’il n’y a pas d’autre solution pour soigner une maladie ;
  • utilisez les nettoyants ménagers avec parcimonie. Votre intérieur doit être propre ; il n’a pas besoin d’être stérilisé ;
  • laissez vos enfants jouer dehors et caressez les animaux ; faites du jardinage ; reprenez contact physiquement, aussi souvent que possible, avec la Nature !
  • Mangez des aliments prébiotiques, riches en fibres : haricots, avoine, céréales complètes, oignons et autres légumes racines, avocats, bananes, poires ;
  • Mangez des aliments contenant des probiotiques : yaourt, choucroute, cornichons, olives ;
  • Diminuez votre consommation de fast-food, qui sont des aliments qui se préparent vite, mais qui aussi se digèrent vite. Beaucoup d’aliments modernes, riches en graisses et en amidon, sont intégralement absorbée par le petit intestin, et n’offre donc plus rien d’intéressants à fermenter dans le gros intestin. Vos amies bactéries dépérissent.

 

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Coronavirus : Jean-Marc reste calme pendant que le monde devient fou

 

Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés” (La Fontaine, « Les animaux malades de la peste »)

Connaissez-vous l’histoire suivante ?

Nous sommes en Allemagne, en 1830. Un professeur de l’Université de Heidelberg a mis au point un nouveau microscope qui lui permet d’observer un microbe jusque là inconnu.

Avec ses étudiants, il passe dans toutes les maisons de la ville et recherche le microbe chez les habitants qui toussent, crachent, ont de la fièvre et des maux-de-tête.

Chaque jour, il découvre de nouveaux porteurs de son microbe, ce qui augmente la liste des personnes infectées. Et chaque jour, meurent certains de ces patients, ce qui augmente la liste des décédés.

Globalement, le nombre de décès n’augmente pas, ni ne diminue par rapport à d’habitude. Mais lorsque la nouvelle de cette découverte paraît dans la gazette locale, la panique s’empare de la population.

Chacun se met à trembler. Le bourgmestre fait interdire la circulation dans la ville. Des chimistes proposent de diffuser dans les rues de puissants antiseptiques. Les entreprises ferment, les hôpitaux sont réquisitionnés pour interner les porteurs du microbe. Les hospices de charité ferment, par crainte des contagions. Au bout de quelques semaines, on compte déjà des dizaines de commerces, artisans, maraîchers, ruinés. Des centaines de personnes isolées de force souffrent de faim et de privation de soins, privées des secours habituels prodigués par la communauté.

La situation deviendra de pire en pire. Jusqu’à ce que des confrères du professeur interviennent et expliquent qu’il n’existe aucun lien entre la présence de ce microbe dans l’organisme et les décès, causés par d’autres problèmes de santé.

Ce microbe était en fait un simple lactobacillus présent naturellement chez tous les êtres humains, et absolument inoffensif.

Le professeur décédé dans l’Oise n’est pas mort du coronavirus

Le professeur de 60 ans décédé à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière est mort d’une embolie pulmonaire massive.

Il était par ailleurs porteur du coronavirus.

Rien ne permet d’affirmer un lien entre le coronavirus et l’embolie (l’embolie est provoquée par un caillot de sang qui bloque une artère).

Mais si vous lisez dans la presse : “L’homme porteur du coronavirus est mort”, il est naturel et logique que vous pensiez que le coronavirus est la cause du décès.

Partout dans le monde, on confond les personnes qui meurent alors qu’elles sont infectées par le coronavirus, et les personnes qui meurent à cause du coronavirus.

C’est un problème inévitable en médecine, et pas seulement dans les pays peu avancés car la cause exacte d’un décès est toujours compliquée à établir quand il s’agit d’une infection, surtout avec des problèmes respiratoires.

Dès le début de l’épidémie, le professeur Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, où est décédé le premier Français qui souffrait du coronavirus, avait expliqué :

“ Si deux personnes porteuses du coronavirus sont décédées en France, le Covid-19 n’est pas le seul responsable. Un patient est décédé d’une autre pathologie même s’il était infecté. En Italie, les patients qui décèdent sont souvent des personnes âgées ou atteints de comorbidité, des cancers etc… C’est un peu comme la grippe, c’est une maladie qui touche des personnes fragiles. » [1]

L’épidémie se termine en Chine

Depuis 30 jours, l’épidémie recule en Chine. Aujourd’hui, on annonce le “retour à la normale”. [2]

Il y avait 300 morts par jour début février. Le 25 février, la Chine a enregistré 54 morts. Le 26 février, il y a eu 29 morts [3]. Le 9 mars, il y a eu 17 morts et seulement 26 nouvelles contaminations.

Certains mettent en doute les statistiques des Autorités chinoises, et ont d’excellentes raisons de le faire.

Mais n’ayant aucun moyen de vérifier ce qui se passe, on peut tout aussi gratuitement affirmer qu’il y a des millions de morts cachés par le gouvernement, ou au contraire qu’il n’y a aucun mort et que le coronavirus n’est qu’un prétexte inventé pour liquider des opposants.

En l’absence de raison de croire à l’une ou à l’autre de ces théories, j’ai fait le choix de m’en tenir aux chiffres officiels, sans me faire d’illusion sur leur exactitude.

Des chiffres fous, qui font tourner les têtes

Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, on recense environ 4000 morts.

Sur cette même période de deux mois, environ 9 millions de personnes sont mortes dans le monde de causes variées. Chaque jour meurent 150 000 personnes, la plupart à cause d’accidents cardiaques, de maladies respiratoires autres que le coronavirus, d’Alzheimer, de cancer des poumons et des bronches, de diabète, de diarrhée.

Depuis que l’épidémie est devenue “mondiale”, on recense environ 100 morts par jour.

Les effets du coronavirus sur la mortalité globale sont donc insignifiants à ce jour.

116 000 personnes ont attrapé le coronavirus mais 65 000 sont déjà guéries.  Le nombre de personnes actuellement malades est de 47 000 environ, dont 41 000 qui n’ont que des symptômes bénins (nez qui coule, petite fièvre). [4]

Ce sont là les chiffres qui rassurent.

Les bizarreries des experts

D’un autre côté, on se demande si les chiffres donnés par les experts sont fiables.

Je trouve pour ma part extrêmement étonnant que tant de politiciens soient touchés, tels les sept députés français ainsi que le ministre de la Culture Franck Riesler.

En Italie, c’est un des chefs de la coalition au pouvoir qui est malade.

En Iran, c’est un des vice-présidents du pays, le ministre de la Santé, 23 députés et plusieurs hauts-fonctionnaires qui font partie des 7000 personnes infectées !

Comment expliquer une telle épidémie parmi les politiciens, à part par le fait qu’ils bénéficient des tests refusés au reste de la population ?

Incompréhensibles également sont les disparités d’un pays à l’autre. Savez-vous qu’il y a à peu près autant de cas de coronavirus (7500) en Italie et en Corée du Sud, mais qu’il y a dix fois plus de morts en Italie qu’en Corée (500 contre 50) ?

Pire, il y aurait 650 malades de plus en Italie en situation “critique”, alors qu’il n’y en aurait plus que 45 en Corée, annonçant la fin de l’épidémie là-bas mais des centaines de morts supplémentaires en Italie. Qui peut expliquer cela ?

Est-ce la même maladie ? Compte-t-on les malades de la même façon ?

Ces questions ne paraissent pas préoccuper nos journalistes.

Ne regardez pas les statistiques générales de mortalité

Les statistiques générales de mortalité du coronavirus n’ont aucun sens.

Tout dépend de votre état de santé et de votre âge au départ.

Pour les personnes jeunes et en bonne santé, les symptômes du coronavirus se limitent en général à de la toux, de la fièvre pendant trois ou quatre jours, des difficultés à respirer, puis cela passe.

En revanche, si vous avez plus de 70 ans et que vous souffrez d’hypertension, de diabète, d’obésité, d’asthme, de maladie cardiaque, de problèmes aux poumons ou aux reins, ou d’un système immunitaire affaibli, c’est une autre histoire. Vous avez beaucoup plus de risque de mourir, et c’est aussi le cas pour les gros fumeurs et les personnes aux poumons abîmés par la pollution (ce qui était le cas à Wuhan en Chine).

Il est important alors de vous faire diagnostiquer le plus vite possible si vous avez des symptômes (toux, fièvre). Le traitement inclura de vous mettre sous oxygène pour vous aider à mieux respirer, ou même sur un ventilateur si vos poumons arrêtent de fonctionner.

Les personnes âgées doivent veiller plus que les autres à se protéger de la contagion, ce qui suppose de se tenir à l’écart des gens, ne pas serrer les mains, ne pas porter les mains au visage et sur les muqueuses, se laver les mains régulièrement et les désinfecter avec une solution hydroalcoolique.

Ne pas sombrer dans la panique, toutefois. Pour les personnes affaiblies par l’âge ou la maladie, il est toujours plus embêtant d’attraper des infections supplémentaires. Le coronavirus n’a en cela rien de particulier.

Des raisons de rester d’un calme olympien

Pour l’instant, seule une personne sur 10 000 environ est porteuse du coronavirus en Europe.

En Chine, les Autorités ont laissé le virus se développer à grande échelle avant de reconnaître son existence et de prendre des mesures. Les résultats, alors, se sont fait sentir en quelques semaines.

Si la maladie s’est révélée là-bas bien moins grave qu’annoncé, pourquoi faudrait-il craindre qu’elle soit terrifiante dans d’autres pays bien mieux préparés, où tous les services de santé sont en alerte et où on décompte, heure par heure, les nouveaux cas ?

On sait que le virus perd en virulence au fur et à mesure qu’il circule. Dans des pays qui traitent le mal à la racine, il n’y a aucune raison pour l’instant de craindre une contagion massive.

Fausse information sur la quercétine contre le coronavirus

Nos amis du Canada ont peut-être entendu la déclaration du Dr Michel Chrétien, de l’Institut de recherches cliniques de Montréal, et de son collaborateur Majambu Mbikaye, au sujet de la quercétine.

Ils ont déclaré à la radio que “la clé” contre le coronavirus pourrait être la quercétine, un pigment très répandu que l’on trouve dans le gingko, le millepertuis, le câpre, l’oignon, le raisin, les petits fruits rouges et noirs, le brocoli et les agrumes.

Cette déclaration a déclenché une ruée sur la quercétine, sur la base de la réputation de ce médecin endocrinologue (spécialiste des hormones) âgé de 84 ans.

Il n’existe toutefois aucune indication, aucune expérience connue, aucune donnée clinique, permettant de supposer que la quercétine serait efficace contre le coronavirus, ni d’ailleurs aucun autre virus ni même le simple rhume. À noter que la quercétine n’est pas utilisée en phytothérapie traditionnelle (médecine par les plantes).

Il n’existe pas de traitement naturel contre le coronavirus, ni préventif ni curatif

Le coronavirus étant une maladie infectieuse sans traitement connu à ce jour, c’est votre système immunitaire qui devra faire le travail si jamais vous deviez être infecté.

Il n’existe pas de “traitement naturel” contre le coronavirus, ni de moyens de le prévenir.

Les médecines naturelles sont fondées sur les traditions, l’expérience. Je ne vois pas comment des thérapeutes pourraient déjà connaître le traitement d’une maladie sur laquelle on n’a aucun recul, et qu’ils n’ont jamais eu à traiter.

Voici donc ma liste de mesures classiques, pour renforcer le système immunitaire :

  • vérifiez votre statut en vitamine D (idéalement vous devez avoir plus de 65 ng/mL). Dans tous les pays d’Europe actuellement, il fait trop froid, et le soleil est trop bas pour pouvoir fabriquer naturellement de la vitamine D, essentielle pour le système immunitaire. Une supplémentation de 1500 UI à 4000 UI par jour est recommandée;
  • Mangez des probiotiques (aliments fermentés non pasteurisés) pour votre flore intestinale qui est un des principaux sièges de l’immunité ;
  • Buvez des bouillons faits à partir d’os riches en acides aminés et en moëlle (à la source des globules blancs) ;
  • Mangez des fruits et légumes frais riches en vitamine C ;
  • Prenez des tisanes d’échinacées, ces grandes fleurs utilisées par les Indiens d’Amérique contre les infections des voies respiratoires (et les morsures de serpent, mais c’est un autre sujet) ;
  • Buvez du jus de citron chaud avec du miel, de la cannelle – et un “schluck” de rhum.
  • Prenez de la propolis, pure, à mâcher, ou alors en gouttes (400 mg chaque matin). La propolis réduit les symptômes des maladies hivernales type angine, sinusite, grippe.
  • Les huiles essentielles de thym et d’origan (deux gouttes dans une cuillerée de miel) dégagent les voies respiratoires. Vous pouvez aussi mettre sur la poitrine ou sur les poignets deux gouttes d’huile essentielle de ravintsara ou de Tea Tree.
  • Faites du sport au grand air, en choisissant des activités qui donnent de fortes accélérations cardiaques. N’oubliez pas que le muscle, en cas de maladie, sert de réserve au système immunitaire pour lutter contre les microbes.
  • Dormez, d’un sommeil de qualité ;
  • Attaquez-vous aux problèmes qui vous pourrissent la vie, vous causent du stress, du mal-être, et vous rendent plus vulnérables aux maladies (pour cela, lisez régulièrement mes lettres, en particulier celles que je publie le dimanche matin et qui s’attaquent aux plus graves sources d’anxiété dans notre société malade).

Ces mesures vous permettront de suivre l’épidémie avec plus de recul.

Enfin, je vous recommande de ne PAS trop écouter les informations à la radio et à la télévision. Elles sont trop déprimantes et, surtout, trop fausses, pour ne pas dire folles.

On entend trop de chiffres et d’annonces incohérentes, excessives. A force de désorganiser les hôpitaux, les circuits de soin, et les circuits d’approvisionnement, on risque de provoquer plus de souffrances et de décès.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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« On est trop nombreux de toute façon »

 

Propos atroces entendus tandis que je buvais un café au comptoir :

– “Bah, le coronavirus ! On est trop nombreux de toute façon. Il nous faut une bonne épidémie pour nettoyer tout ça ! ”

Cela m’a fait sourire, et frissonner à la fois.

Ce ne sont pas forcément “les autres” qui seront touchés

Sourire, parce que l’épidémie de coronavirus ne sera pas la catastrophe annoncée par les médias.

Frissonner, parce que cette phrase prononcée sur un ton de badinage, est d’une incroyable violence. Je me suis dit que les gens oubliaient à une vitesse incroyable l’horreur des grandes épidémies.

Bien sûr, on imagine toujours que ce sont “les autres”, qui vont mourir : les Chinois, les Africains, les Coréens, les Italiens, éventuellement des voisins.

Mais pas soi-même ; pas ses propres enfants !

Population : regardez les choses en face

Il est vrai qu’on entend régulièrement des démographes expliquer que la Terre ne peut supporter qu’un milliard d’êtres humains, contre bientôt 8 milliards.

Mais pour “nettoyer tout ça” comme disait mon charmant voisin, le coronavirus ne marchera pas.

Il faudrait éliminer 7 milliards de personnes. C’est bien plus que la pire maladie de tous les temps, la peste bubonique, qui ne tuait “que” 60 % des personnes infectées. Le coronavirus, lui, ne tue “que” une personne malade sur 50.

Imaginez une maladie qui emporterait 7 personnes sur 8, à l’échelle mondiale.

Ce serait un peu comme tirer à la courte-paille, avec une chance sur huit seulement de rester vivant.

L’humanité toute entière devrait participer à ce tirage au sort morbide :

Tout le monde y compris les femmes, les nourrissons, les handicapés, les vieillards, les politiciens, les professeurs, les pacifistes, les extrémistes, les capitalistes, les écologistes, les gens honnêtes et les délinquants.

Zinedine Zidane, Greta Thunberg, Shakira, Cyril Hanouna, Jean-Marc Dupuis, Bernard Henri-Lévy, Emmanuel Macron et Jean-Marie Le Pen, personne ne serait dispensé de tirage au sort…

Et il faut faire la même chose dans tous les pays du monde !

Pas seulement dans les grandes villes. Aussi dans toutes les campagnes, les montagnes, les forêts, les déserts (car il y a toujours quelqu’un qui se cache, dans le désert), les îles du Pacifique, la banquise.

Ferez-vous partie des “heureux élus” ?

Sept personnes sur huit éliminées par la maladie, à l’échelle mondiale, cela fera un sacré tas de cadavres…

Cela laisse peu de chance d’être parmi les survivants.

Feriez-vous partie des “heureux élus” ?

Et d’ailleurs, à ce stade, on peut se demander s’il serait heureux ou malheureux d’échapper au carnage.

Si c’est pour être en deuil de tous ses amis, toute sa famille, et pratiquement tout son peuple…

“Oui, mais la Nature pourra reprendre ses droits !”

Ceci est vrai. La Nature pourra reprendre ses droits.

Ceci dit, que ce soit maintenant, ou un peu plus tard, cela va forcément arriver…

Il paraît que, si l’Homme disparaissait, en 3 millions d’années il ne resterait plus la moindre trace de son passage sur Terre. Pas même une centrale nucléaire par ci par là.

Trois millions d’années, cela paraît beaucoup. Mais pour les homards, qui sont au fond des océans depuis 300 millions d’années, c’est à peine une parenthèse dans leur épopée !

Ils vivaient déjà à une époque où les arbres n’existaient pas.

La première espèce de pin est apparue il y a 150 millions d’années, rendez-vous compte.

Dans mon jardin déjà, il suffit que je m’absente quinze jours à la belle saison et c’est déjà “la jungle” quand nous revenons.

Bref, la Nature… est tranquille.

Elle sait qu’elle aura le dernier mot.

Elle attend, tranquillement, son heure.

Elle ne doute pas une seconde qu’elle a tout en main pour retrouver toute sa force et toute sa sauvagerie, dès que nous aurons disparu.

Je ne sais pas si elle a une conscience, mais si elle en a une, elle doit bien rire en nous voyant nous inquiéter, nous affairer.

Non, c’est pour nous que nous devons faire des efforts pour soigner le monde qui nous entoure (et notamment les personnes qui nous entourent).

Faire en sorte que notre monde devienne un peu plus vivable. Un peu plus beau. Un peu moins bruyant. Un peu, ou beaucoup moins pollué. Découvrir les secrets de santé qui rendent la vie longue et heureuse…

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Ce que Lino Ventura penserait d’Internet

 

Internet est une machine à apporter, sur nos écrans, tout ce qui se fait de plus absurde, grotesque, stupide, vulgaire, dans le monde.

Les c***s, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît”, disait Lino Ventura, dans les Tontons flingueurs (https://www.youtube.com/watch?v=CMzgMva5ekk)

Oui, mais ce sont eux, justement, qui ont le plus de chance de devenir des célébrités mondiales sur Youtube !

Nous en avons eu un bel exemple avec Benjamin Grivaux, candidat à la Mairie de Paris.

(J’ouvre une parenthèse : à mes lecteurs qui se demandent comment un être humain doté d’un cerveau peut agir de façon aussi contraire à son propre intérêt, voir l’histoire de la grenouille et du scorpion ; instructive pour comprendre pourquoi chacun de nous fait des bêtises sur le plan de sa propre alimentation et de sa propre santé).

Les pires folies sont devenues notre quotidien

Avec Internet, nous passons en continu d’une aberration à l’autre : comportements absurdes, attentats insensés, élections désastreuses, blagues graveleuses, acrobaties ou accidents consternants, catastrophes en tout genre, c’est le concours permanent d’hystérie.

Surtout, Internet donne une prime énorme à ceux qui osent dire et faire n’importe quoi.

Ainsi, si vous décidez de devenir plombier ou de planter des laitues, vous pouvez poster la nouvelle sur Facebook, elle ne risque pas de faire le tour du monde.

Mais si vous décidez d’épouser un hippopotame et que vous lancez des démarches pour faire reconnaître par l’Etat civil que vous êtes vous-même un phacochère, vous avez bonne chance de faire un tabac planétaire sur Youtube, pour peu que vous paraissiez sincère, et que vous publiiez un appel émouvant filmé sur votre smartphone.

Les personnes normales finissent par se sentir “ratées”

Or, les gens extravagants sont, à l’échelle de l’humanité, assez nombreux pour fournir un flux continu d’âneries accablantes sur les réseaux sociaux, qui sont des autoroutes qui conduisent toutes les pires stupidités droit dans nos cerveaux.

La personne normale, sans histoire, finit par se sentir isolée, exclue du succès et de la célébrité, et au fond un peu “ratée”.

Moi je m’habille normalement, je travaille, je bricole, je joue au Scrabble… je suis donc un “nobody”, je ne serai jamais un héros sur Youtube, je suis un nul, un raté…

Devenir célèbre, pour le meilleur et pour le pire

On ne compte plus les adolescents, les quidams, qui ont un jour publié une photo, une vidéo, un message, sans se douter de ce qui allait se produire, et qui sont devenus ainsi du jour au lendemain des célébrités mondiales, et souvent pas dans le bon sens.

Nouveau héros de la Nation ou, au contraire, ennemi à abattre.

C’est le phénomène “Mila” ou Julie Graziani. Tout le monde est déjà en train de les oublier mais elles ont leur vie définitivement fracassée, jusqu’à leur mort, à cause d’une phrase de deux secondes qui a circulé sur Internet.

Comment mes lettres sur la santé se sont mises à circuler sur Internet, et à échapper à mon contrôle

Moi-même, c’est un peu ce qui m’est arrivé en 2010, quand j’ai commencé à publier mes messages sur la santé.

A l’époque, je n’écrivais qu’à quelques personnes de mon entourage proche et connu : amis, quelques cousins, collègues, mon parrain, une voisine…

C’était la pré-histoire de Santé Nature Innovation. Une époque, au fond, où tout était simple.

J’avais toujours eu l’habitude d’écrire des lettres. La “petite” différence, était que c’était des courriers électroniques. Des emails qui peuvent donc se transférer très facilement, d’un carnet d’adresse à l’autre.

Et voilà que, suite à un message devenu “viral”, des dizaines de milliers de personnes que je ne connaissais pas ont commencé à me lire, du jour au lendemain.

Mais moi, je ne m’y attendais pas. Je n’étais pas préparé.

Et je ne sais toujours pas d’ailleurs, aujourd’hui, quel a été l’impact de mes messages. Sur qui ? Qui les a reçus ? Qui les a aimés ? Qui les a détestés ??

Globalement, ont-ils apporté aux gens plus de choses positives ? Ou négatives ?

Je ne le saurais jamais. (Vous pouvez toutefois témoigner au bas de cet article de vos bonnes et mauvaises expériences en rapport avec Santé Nature Innovation, nous y verrons ainsi un peu plus clair sur les résultats réels de mon travail, toutes ces années).

Aucun moyen de mesurer les conséquences sur le monde réel

En tant que rédacteur, je sais très bien que les messages que j’envoie peuvent aider des gens, mais aussi être mal comprismal interprétés, mal appliqués, contenir des ambigüités voire des erreurs (je ne suis qu’un être humain !!) .

Imaginez l’angoisse !

J’ai du apprendre à faire extrêmement attention à ce que j’écrivais.

J’ai redécouvert le sens des proverbes anciens comme “La parole est d’argent, mais le silence est d’or”. Ou encore “Avant de parler, tourne ta langue sept fois dans ta bouche”.

Mais ça n’évite pas tous les problèmes.

Que doit ressentir Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook ??

Et je n’ose même pas penser à ce que doivent ressentir les gens qui ont créé des sociétés un million de fois plus grandes quecSanté Nature Innovation, comme Facebook, Google, Amazon, Wikipédia et autres…

C’est vraiment l’histoire de Frankenstein, la créature qui prend vie, et échappe à son créateur.

Facebook compte plus d’inscrits que le plus grand pays du monde, et même que la plus grande religion du monde !

Quel impact sont-ils en train d’avoir ?? Sont-ils en train d’aider les gens, en les rapprochant, ou au contraire de créer des communautés divisées qui se haïssent comme jamais ??

Sont-ils en train de nous apporter plus de liberté, ou au contraire de transformer le monde en prison planétaire, où plus aucune vie privée ne sera possible ?

Les gens mettent tellement d’informations sur Facebook et sur Internet… Et tout est enregistré, à jamais, sur des mémoires informatiques. Chaque parole, action, clic, est consigné pour l’éternité…
Que se serait-il passé si Vichy, les Allemands ou les Soviétiques avaient eu accès aux comptes Facebook de tous les citoyens de leurs pays ?
Tout cela restera-t-il éternellement sans conséquences ?

Que se serait-il passé en Allemagne dans les années 30 s’il y avait eu Facebook et que le gouvernement à Berlin avait pu exiger d’avoir accès au compte de tout le monde pour savoir ce que chacun pensait, ce qu’il avait lu, qui était ses amis, où ils se trouvaient ??

De combien cela aurait-il facilité le “travail” des SS et de la Gestapo ? Et en Russie ? Et au Cambodge ?

Et qu’en est-il des actuelles dictatures en Chine, par exemple, et dans les autres régimes autoritaires ? Savez-vous que le gouvernement indien vient de passer une loi qui lui donne accès, sans la moindre restriction, à tous les comptes ouverts sur les réseaux sociaux ? [1]

Les dirigeants indiens sont-ils tous des enfants de chœur ? Et, si oui, quelle garantie y a-t-il que ceux qui seront au pouvoir demain, et qui auront accès eux-aussi à toutes les opinions, faits et gestes de toute la population de leur pays, ne seront pas tentés d’en abuser pour régler certains comptes ?

Qu’en est-il dans nos pays aujourd’hui ?

Qu’en est-il, d’ailleurs, de nos propres pays ? Au nom de la lutte contre le terrorisme, la grande criminalité et la fraude fiscale, nos dirigeants s’arrogent chaque année de nouveaux “droits” à venir contrôler ce qui se passe sur les réseaux sociaux.

Avons-nous de bonnes raisons de penser que cet accès aura toujours lieu à bon escient ? Que jamais il ne se reproduira de dérives politiques, conduisant certaines personnes pas très bien intentionnées au pouvoir, qui pourraient se servir de tout cela pour des motifs discutables (comme par exemple de repérer et persécuter des gêneurs) ?

Et ne nous faisons aucune illusion : les gens qui ont inventé Google, Facebook, les sites Internet, Wikipédia et autre, ne maîtrisent, pas plus que vous ou moi, les conséquences que leurs inventions sont en train d’avoir.

Il n’y a qu’à voir leurs visages… Ils ont beau prendre des poses, être conseillés par d’habiles experts en communication, se gratter la gorge et prendre des airs rassurants, comme s’ils savaient où ils vont, la vérité est qu’ils n’ont pas la moindre idée, ni la moindre maîtrise, sur ce que leurs inventions sont en train de causer collectivement à l’humanité…

De haut en bas, et de gauche à droite : Mark Zuckerberg (Facebook), Jeff Bezos (Amazon), Tim Cook (Apple), Elon Musk (Paypal, Tesla), Bill Gates (Microsoft), Larry Page et Sergueï Brin (Google). Derrière les sourires et les mines de circonstances, ces personnes n’ont plus aucune maîtrise sur les conséquences de leurs inventions sur l’avenir de l’humanité.

Mais bon, personne ne nous demande notre avis de toute façon.

Donc, pas d’autre choix que d’attendre pour observer ce qui va se produire. Tâchons juste de garder un peu de distance, et de sens de l’humour. Car cela va certainement s’avérer nécessaire, et probablement bien plus vite qu’on ne peut l’imaginer, et le souhaiter.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Cette plante africaine bien connue mériterait de se trouver aussi dans les armoires à pharmacie européennes

 

En 1989, le zoologue spécialiste des grands singes, Michael A. Huffman, observe des chimpanzés mangeant dans la nature des feuilles de vernonie pour traiter leurs infections parasitaires. [1]

La vernonie était, en Afrique tropicale, bien connue par les êtres humains pour ses vertus médicinales.

Mais quelle surprise de découvrir que les singes les connaissaient eux aussi !

Une des plantes africaines les plus appréciées

La vernonie est très appréciée par les Camerounais, Béninois, Gabonais et Nigérians pour faire des soupes, des boulettes cuites avec de la viande.

Au Cameroun, ses feuilles hachées et blanchies sont préparées pour une spécialité locale, le Ndolé avec des arachides, de la viande ou des crevettes. Plante amère, elle est aussi employée à la place du houblon pour une bière locale.

Chaque pays africain a ses propres remèdes avec la vernonie. Elle est parfois mangée, macérée, souvent utilisée séchée pour des décoctions, pour lutter contre les vers intestinaux, la fièvre, la diarrhée, la dysenterie,

Au Nigéria, on se sert des feuilles pour appliquer sur les plaies, comme on le ferait avec la teinture d’iode.

Les extraits de racine sont utilisés contre le paludisme et les maladies gastro-intestinales.

Vertus médicinales de la vernonie

Une étude publiée dans le Nigerian Journal of Physiological Sciences en 2005 témoigne d’une amélioration des taux de triglycérides et de la glycémie chez des rats diabétiques, grâce à une simple infusion de vernonie. [2]

En Occident, la vernonie fait l’objet de recherches contre :

  • le cancer : amélioration de la sensibilité à la chimiothérapie et inhibition des cellules cancéreuses. L’efficacité du parthénolide, un actif présent dans la vernonie, s’est révélé efficace dans les études in vitro (éprouvettes) et in vivo (chez des animaux de laboratoires) pour augmenter l’efficacité de la chimiothérapie dans le traitement du cancer du sein métastasé. [3]
  • la migraine : les lactones sesquiterpéniques présents dans la vernonie ont des effets préventifs contre la migraine.
  • les propriétés anti-parasitaires ;
  • le traitement antipaludique.

Où trouver de la vernonie ?

En Europe, on trouve parfois la vernonie dans les marchés ethniques.

Le problème est qu’elle n’est pas toujours bien identifiée sur le plan botanique. Les appellations varient selon les origines et les dialectes locaux : on l’appelle Grawa en amharique, Ewuro en yoruba, Etidot en Ibibio, onugbu en igbo, Ityuna en tiv, Oriwo en édo, chusar-doki en haoussa, Mululuza en luganda, labwori en acholi et olusia en luo (pour mes lecteurs qui connaissent les dialectes africains).

La preuve que l’herboristerie a encore quelques progrès à faire pour se décloisonner et livrer ses trésors équitablement à travers le monde. Mais on progresse !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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