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Savoir quand s’inquiéter

La dépression est une maladie grave.

C’est une maladie mortelle, et pas « seulement » à cause du risque de suicide.

La personne victime de dépression ne prend pas soin d’elle-même.

Elle aura tendance à trop boire, trop fumer, se tuer à petit feu, « oublier » ses médicaments, sans compter tous les comportements à risque :

Parce qu’elle estime qu’elle ne vaut rien et que sa vie est nulle, voire nuisible, elle ne prendra pas de précautions

Elle peut se promener au bord d’un gouffre en se disant : « Tant mieux si je tombe dedans », prendre le risque d’attraper une maladie grave en se disant : « Si je meurs, ce sera un bon débarras », rouler dangereusement, y compris avec toute sa famille à bord, en se disant : « Si nous mourons tous, ce sera une délivrance. »

Le plus gros problème : faire reconnaître au dépressif qu’il peut, et doit, se soigner

La plus grande difficulté, pour soigner un dépressif, est de :

  • lui faire reconnaître qu’il souffre ;
  • lui faire comprendre qu’il « mérite » de se soigner, que cela « vaut la peine » de guérir.

En effet, les dépressifs ont un tel sentiment de dévalorisation, de culpabilité, qu’ils commencent en général par refuser le diagnostic… et donc le traitement.

Il faut comprendre pourquoi.

À la base, le dépressif se sent faible, très faible, et c’est cela son problème.

Reconnaître qu’il est dépressif, qu’il a donc besoin de l’aide d’un professionnel et d’un traitement, c’est reconnaître qu’il est encore plus faible qu’il ne le pensait.

L’idée qu’il aurait besoin d’un médecin, de médicaments, d’une cure, renforce encore son sentiment de culpabilité, et donc il va tout faire pour résister, fuir cette idée, trop pénible et culpabilisante.

Deux ans pour faire comprendre à la personne qu’elle a besoin de se soigner

Bien souvent, en psychothérapie, les deux premières années peuvent consister uniquement à aider la personne à comprendre qu’elle a besoin d’un traitement !!

D’où l’extraordinaire difficulté de la prise en charge des dépressifs.

D’où le fait que des millions de personnes errent durant des années, des décennies, sans jamais être soignées correctement.

C’est une tragédie collective, qui concerne près de 10 % de la population. Si l’on inclut l’entourage des dépressifs, qui souffre presque autant qu’eux, cela représente peut-être 30 % ou 50 % de la population des pays occidentaux.

Soit une authentique pandémie, comparable à la Grande Peste de Florence, qui avait emporté un tiers de la population en 1348.

Les dépressifs ne raisonnent pas comme les autres

Pour pouvoir aider un dépressif, il faut d’abord comprendre ce qui se passe dans sa tête.

Il ne raisonne en effet pas comme les autres.

Par exemple :

Lorsqu’une personne non dépressive a une mauvaise surprise, elle réagit en se disant : « Zut, pas de chance ! » ou : « Bon, ce n’est pas grave, je vais réparer », ou encore : « Aïe, il va falloir que je me réorganise… »

Par exemple, un étudiant non dépressif qui a une mauvaise note à un examen se dira : « Dommage, il faut que je reprenne ce cours, si je veux mieux réussir la prochaine fois. »

Le dépressif, lui, est différent. Il se dit :

« Et voilà, je le savais bien. De toute façon, c’est toujours comme ça. Je suis nul, je n’y arriverai jamais. »

Mais il ne s’arrête pas là, malheureusement.

Le monologue infernal continue dans sa tête :

« De toute façon, cette note n’est qu’une preuve de plus que je suis un raté. D’ailleurs, je ne réussirai jamais ces études, et si, par hasard, j’y arrivais, je ne trouverais jamais un travail. Car j’échoue dans tout ce que j’entreprends, le monde est trop dur, la vie trop difficile. Personne ne m’aime, ne m’a jamais aimé, sauf des gens qui se sont aveuglés sur qui je suis vraiment. Et à quoi cela sert, de toute façon, d’endurer tout ça ? Dans un million d’années, tout le monde m’aura oublié. Donc autant me jeter par la fenêtre tout de suite. »

L’extrême danger de ce raisonnement est qu’il mêle habilement le vrai et le faux.

Il est donc vain d’essayer de discuter avec le dépressif pour le convaincre d’autre chose.

Car, au fond, il est vrai que la vie est difficile. Il est vrai que plus personne, très probablement, ne se souviendra de lui dans un million d’années. Il est vrai, peut-être, que cet étudiant s’est trompé de voie dans ses études et qu’il n’a pas beaucoup de chances de réussir. Il est peut-être vrai que « personne ne l’aime » vraiment et, en tout cas, pas des personnes qui comptent à ses yeux.

Oui, tout ça est vrai. Donc, il ne faut surtout pas commencer par contester ces choses avec un dépressif. Car il en conclura qu’il a raison de se sentir seul et incompris.

La seule porte de sortie pour aider un dépressif

La seule porte de sortie consiste à lui indiquer que tout ça est vrai, sans doute, mais que la vie ne se limite pas à cela.

  • Oui, il a eu une mauvaise note, mais cela ne prouve pas que, s’il travaillait plus et mieux, la prochaine fois, il aurait à nouveau une note aussi mauvaise.
  • Oui, il s’est peut-être trompé de voie, mais cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas réussir dans une autre filière.
  • Oui, trouver un travail sera certainement dur pour lui, mais néanmoins estimer qu’il a zéro chance d’en trouver un est peut-être trop pessimiste, surtout s’il se décide à travailler et à donner le meilleur de lui-même.
  • Oui, le monde est violent, mais il n’est pas uniquement violent : on peut aussi, en cherchant bien, y trouver de belles choses, de belles personnes.
  • Oui, la vie est cruelle, difficile, mais elle n’est pas toujours uniformément cruelle et difficile. Il se peut aussi qu’il arrive des choses bonnes, et en tout cas on peut essayer de ne pas faire empirer les choses, et même de contribuer à en améliorer certaines, ce qui constitue déjà un premier pas vers une vie plus supportable.

L’approche pessimiste marche mieux

À noter ce phénomène étonnant que, face à la dépression, l’approche « pessimiste », qui consiste à commencer par reconnaître que la vie est dure, est beaucoup plus efficace, et libératrice, que de nier en bloc les difficultés, sous prétexte d’« optimisme ».

Dire à cet étudiant : « Mais non, ta note n’est pas si mauvaise. Mais si, tu vas y arriver. Tu exagères, regarde : la vie est belle, les petits oiseaux chantent, tu as de bons amis qui tiennent à toi… »

Tout cela, selon mon expérience, ne sert strictement à rien, au contraire.

Les dépressifs ont-ils toujours des problèmes psychiques ?

La grande difficulté avec la dépression, c’est qu’elle est très rarement causée uniquement par un problème psychique, de dérèglement de la chimie du cerveau, par exemple.

La plupart des personnes qui vont consulter pour dépression ont, effectivement, de vrais problèmes dans la vie.

Des problèmes qui causeraient chez n’importe quelle personne en bonne santé, une très forte anxiété et une très grande tristesse.

Cela peut être un diagnostic de maladie mortelle, un licenciement dans une zone sinistrée où les chances de retrouver du travail sont dérisoires, et sans possibilité de déménager ; un divorce, un abandon douloureux, un deuil, une trahison atroce, etc.

Le travail du psychothérapeute alors n’est pas de traiter une « maladie », mais d’aider la personne à trouver une solution à un problème bien réel, pour lui rendre la vie à nouveau supportable.

Pour supporter la vie, une personne humaine a besoin de certaines choses concrètes

En effet, les êtres humains sont fragiles et vulnérables. Pour se sentir bien, ils ont besoin d’un certain nombre de protections concrètes autour d’eux :

  • un toit au-dessus de leur tête, où ils se sentent chez eux, à l’abri, sans risque de se faire expulser à tout moment ;
  • un revenu leur permettant de se nourrir, de se vêtir, à un niveau pas trop éloigné de celui de leurs semblables (il est plus difficile d’être pauvre au milieu des riches qu’au milieu des pauvres) ;
  • une activité (travail, bénévolat, art, aide à autrui…) qui leur donne le sentiment d’être utile ;
  • une appartenance sociale : famille, réseau ;
  • des amis, collègues, voisins bienveillants ;
  • une éducation correspondant grosso modo à leurs capacités, leur donnant le sentiment de pouvoir se réaliser, la possibilité de faire quelque chose de leur vie qui ait un sens pour eux.

Si, parmi ces six points, il en manque un, la personne peut vivre sans, et prendre facilement des mesures pour combler le manque.

S’il en manque deux, la personne peut rebondir, à condition de se retrousser les manches.

S’il en manque trois, elle entre dans une zone problématique, où elle doit agir sans tarder.

S’il en manque quatre, elle se trouve en territoire dangereux ; il va falloir une combinaison de grande volonté et de chance pour se reconstruire.

S’il en manque cinq ou plus, il est probable qu’une aide extérieure vigoureuse sera indispensable pour qu’elle s’en sorte. Seule, la personne aura beaucoup de mal.

Vous avez certainement dans votre entourage une personne qui a VRAIMENT besoin de vous

Or, dans la vie, il est malheureusement fréquent que des personnes malchanceuses n’aient qu’un ou deux de ces points.

Si elles souffrent, si elles se sentent dépressives, ce n’est absolument pas parce qu’elles ont un problème « mental », c’est qu’elles ont un problème tout court !

Un gros problème, qui ne va pas disparaître par enchantement et surtout pas avec des médicaments, ni d’ailleurs avec des plantes ou des thérapies alternatives.

Si vous connaissez une telle personne dans votre entourage, qui manifeste l’envie réelle de s’en sortir, cette personne a besoin de vous, pas d’un psychiatre.

Elle a besoin de vous pour lui tendre la main, la soutenir, la rassurer.

Cela ne veut pas dire que vous devez vous faire exploiter, la laisser « profiter » de vous. Mais si vous établissez de façon sûre que cette personne est de bonne foi, qu’elle veut s’en sortir, qu’elle est prête à donner le meilleur d’elle-même, sans chercher des excuses ni des faux-fuyants à ses échecs, bref qu’elle a un authentique désir de s’en sortir, alors foncez.

Voir les choses ainsi, cela fait prendre conscience qu’il y a vraiment un énorme travail qui nous attend tous pour aider les autres. Il ne suffit pas d’« augmenter le budget de la Sécu » pour résoudre les problèmes de détresse. Ce qui manque, c’est l’attention humaine, apportée aux autres.

Cela réclame du temps, de l’énergie, bien sûr. Ce n’est pas facile.

Mais nous n’avons pas le choix, c’est notre mission.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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La solitude, un problème plus complexe qu’il n’y paraît

Le laboratoire d’étude dynamique du cerveau de l’université de Chicago a recruté des volontaires pour tester une pilule agissant contre… la solitude.

Cette pilule contenait de la prégnénolone, une hormone produite par nos glandes surrénales (les glandes que nous avons sur les reins).

En effet, la prégnénolone réduirait la peur et les réflexes de défense, ce qui aiderait les personnes souffrant de solitude à s’ouvrir aux autres.

La solitude est en effet un risque majeur pour la santé : elle augmente plus le risque de maladie et de décès que l’obésité, la cigarette ou l’alcool.

Comment la prégnénolone aiderait à sortir de la solitude

Des chercheurs ont injecté de la prégnénolone à des souris et se sont aperçus que la prégnénolone réduisait les réactions de peur exagérées.

Or, la solitude renforce les réflexes de défense. La peur d’être attaqué, blessé par les autres, s’exacerbe. Les personnes deviennent plus attentives aux signes qu’elles interprètent comme de l’hostilité. Elles se concentrent sur leurs impressions négatives et ont plus de mal à interpréter correctement les attitudes des autres.

Cela pose un gros problème, car cela complique les rencontres et l’établissement de relations saines et bienveillantes.

Atténuer les réactions de peur, c’est accroître les chances que la personne sorte de la solitude.

Un problème très répandu, avec de graves conséquences médicales

Les participants à cette étude avaient été sélectionnés en répondant aux questions suivantes :

  • Vous arrive-t-il de n’avoir personne vers qui vous tourner ?
  • Vous arrive-t-il d’avoir l’impression que vos relations sont superficielles et forcées ?
  • Vous arrive-t-il de vous sentir seul, abandonné, sans lien avec qui que ce soit ?

Leurs réponses à toutes ces questions : « Oui, toujours. »

Et, malheureusement, il n’a pas été difficile de les trouver.

Le nombre de gens qui disent n’avoir strictement personne à qui parler a triplé aux États-Unis depuis 1985.

En Angleterre, 60 % des gens déclarent que leur animal domestique est leur premier et principal contact avec un être vivant.

En France aussi, la solitude est un fléau, qui touche en particulier les personnes souffrant d’une maladie ou d’un problème de santé chronique, qui sont 32 % à se sentir seules [1].

« La solitude rend irritable, déprimé, centré sur soi-même, et elle est associée à une hausse de 26 % du risque de mortalité précoce », selon une étude publiée l’année dernière dans The Lancet [2].

C’est donc un vrai problème de santé publique.

Prendre un médicament, même naturel, contre la solitude n’est pas la vraie solution

Mais, pour tout avouer, je ne suis pas convaincu que prendre un médicament, fût-il à base d’une hormone naturelle (la prégnénolone), soit la solution.

Car la solitude est un problème profond, qui tient :

  • au mode de vie dans notre société : anonymat dans les grandes villes, baisse du nombre d’enfants dans les familles, divorces, licenciements, déménagements fréquents, développement d’Internet qui remplace les contacts humains par des opérations sur des écrans ;
  • au caractère et au comportement des personnes.

Sur le premier point, on ne peut pas faire grand-chose. C’est l’époque qui veut ça.

Sur le second point, en revanche, il y a plusieurs choses à dire – et à faire.

Les personnes qui souffrent de solitude… souffrent encore plus lorsqu’elles sont entourées !

Commençons par l’apparent paradoxe suivant : les personnes qui souffrent de solitude se sentent aussi seules lorsqu’elles sont entourées.

Leur sentiment d’isolement va même empirer au milieu d’un événement social, d’une soirée entre amis, ou même d’une réunion de famille.

Elles ne parviennent pas à considérer les gens autour d’elles comme des relations à créer ou à approfondir, des personnes intéressantes qui seraient heureuses de faire connaissance avec elles, des amis potentiels.

Au contraire, elles souffrent de ressentir les autres comme des menaces, des preuves vivantes de leur inadaptation à la vie en société :

« Tous ces gens qui mentourent nont pas besoin de moi… Ils ne me posent aucune question… Ils ne sintéressent pas à moi… Dailleurs, ils ne me regardent pas… Ils ne me remarquent même pas… Cela prouve que je suis condamné à rester toujours seul, incompris, rejeté. »

Pour éviter d’être confrontées à leur peur du rejet et de la solitude, elles vont se recroqueviller, ou même fuir.

« Ils ne s’intéressent à moi que pour me faire plaisir »

Si, par hasard, quelqu’un s’approche pour lui parler, la personne souffrant de solitude aura le sentiment pénible qu’on s’intéresse à elle « pour lui faire plaisir » et, au fond, parce qu’elle « fait un peu pitié ».

En effet, se considérant elle-même comme un fardeau, un « boulet » comme disent nos jeunes, elle estimera que c’est un malentendu, une erreur sur la personne.

Sa réaction sera alors de la timidité, de la confusion, une incapacité à répondre, à engager la conversation, par peur de déranger l’autre, de lui prendre du temps et de dire quelque chose d’idiot qui révélera au grand jour son inadaptation.

Devant cette réaction, la personne en face risque fort de se décourager et de se détourner, confirmant le sentiment de rejet.

C’est ce qu’on appelle une « prophétie autoréalisatrice » : vous faites une prédiction, et la prédiction se réalise… parce que vous aviez fait la prédiction et que cela avait entraîné de votre part une attitude particulière.

Le sentiment d’être moqué, critiqué, attaqué

Les personnes souffrant de solitude ont plus tendance à interpréter les regards et les sourires comme moqueurs, condescendants et hostiles.

C’est ce que les psychologues appellent le phénomène des « projections ».

En effet, à l’intérieur de nous-mêmes, nous entretenons un dialogue, comme si nous étions deux personnes à la fois : l’une qui juge, l’autre qui est jugée. Si vous avez en permanence une voix à l’intérieur de vous qui vous dénigre, vous critique, alors vous imaginerez beaucoup plus facilement que c’est ce que font les autres. Vous « projetez » sur elle les pensées que vous avez au sujet de vous-même.

Or, qui dit sentiment d’être moqué, critiqué ou attaqué, dit réaction de fuite ou d’hostilité.

C’est donc à nouveau un cas de « prophétie autoréalisatrice », où la personne qui souffre de solitude se retrouvera seule parce qu’elle aura imaginé que les autres sont hostiles avec elle, en interprétant mal leurs comportements.

Le secret des personnes qui se font des amis partout

Comment font ces personnes qui, débarquant n’importe où, font aussitôt connaissance avec tout le monde, et savent se faire apprécier en toutes circonstances ?

Ce sont les personnes qui osent regarder leurs propres blessures, avec courage et bienveillance.

Elles se rendent compte qu’elles sont imparfaites, elles l’acceptent, acceptent d’en rire et que les autres s’en rendent compte aussi.

N’ayant plus peur que leurs faiblesses soient découvertes, puisqu’elles savent qu’elles sont visibles et qu’elles acceptent de vivre avec, leur énergie peut se tourner vers les autres. Elles peuvent plus librement se servir de leur cerveau pour observer les autres, les comprendre, et essayer de leur apporter ce dont elles ont besoin, ce qui peut être un sourire, une parole gentille, un geste attentionné.

Ramasser un objet qui vient de tomber, faire remarquer à quelqu’un qu’il vient d’oublier quelque chose, céder sa place avec un grand sourire et quelques mots montrant qu’elle s’intéresse…

Par exemple, cette personne marche sur un parking et passe à côté d’une voiture qui peine à se garer. Plutôt que de la contourner, ou de râler, elle s’arrête, fait un grand sourire à la conductrice, se place pour l’aider en faisant de grands signes avec ses bras. Lorsque la manœuvre est terminée, elle fait mine d’applaudir, tout en riant, et manifeste son authentique admiration : « Bravo, vous avez réussi à vous garer dans un mouchoir de poche, ce n’était pas facile ! »

La conductrice est enchantée. Elle se sent valorisée, éprouve une sincère reconnaissance pour cette personne qui non seulement l’a aidée sur le plan pratique, a su comprendre qu’elle était en situation délicate, mais se montre en plus admirative et la soulage d’un éventuel sentiment d’infériorité.

Puis cette personne fait ses courses au supermarché. À la caisse, la cliente qui la précède a oublié sa carte de crédit, toute la queue est bloquée. Plutôt que de se mettre en colère, faire monter les tensions, elle dit : « Comme cela doit être difficile pour vous. Il m’est arrivé la même chose qu’à vous il y a quelques jours, et je peux vraiment bien vous comprendre. Tout le monde me regardait de travers et je me sentais terriblement gêné ! Mais ne vous inquiétez pas, je vais vous aider à remettre vos articles dans le caddie, ainsi la caissière et les autres personnes dans la queue ne s’impatienteront pas. »

Etc.

Le secret, c’est l’empathie, autrement dit la capacité à comprendre que les autres peuvent être en difficulté, souffrir, y compris quand ça ne se voit pas et quand nous-mêmes ne serions pas du tout gênés à leur place.

Identifier la chose qui embête la personne, et lui apporter exactement ce dont elle a besoin, permet de déverrouiller les cœurs, de détendre les visages, de faire naître des sourires sur les lèvres.

À force d’agir ainsi, tout naturellement, on tombe sur des personnes qui sont contentes de nous avoir trouvés sur leur chemin, et qui souhaiteront à leur tour se montrer prévenantes, intéressées par notre cas, et avec qui il sera possible de développer une amitié réciproque.

Une habitude à prendre, et à travailler

À force de prendre l’habitude de faire attention aux personnes qui nous entourent, de repérer celles qui ont besoin d’aide, ou qui pourraient avoir besoin d’aide, et de se proposer spontanément pour aider, sans insistance, mais avec joie et bienveillance, l’habitude d’interagir avec les autres renaît.

Car, bien entendu, il y a là un « savoir-faire ».

On parle d’intelligence émotionnelle et d’intelligence relationnelle. L’habitude d’être en relation avec ses semblables se travaille, pour parvenir à se comporter de façon normale, sans en faire trop, ni trop peu.

Il faut chercher des occasions de s’entraîner à cela, et accepter de se « planter » quelquefois, surtout au début, ce qui voudra dire recevoir des remarques désagréables, rencontrer de l’indifférence et des mauvais coucheurs.

Il faut accepter de « se planter » au début, pour s’améliorer

Une peur excessive de l’échec est très problématique, car elle empêche de s’entraîner, et donc de progresser.

Comme un jongleur qui chercherait à jongler avec des balles, mais qui ne voudrait pas prendre le risque d’en laisser tomber une par terre. Ce jongleur n’a alors pas d’autre choix que de les tenir toutes fermement dans ses mains, et donc de renoncer à apprendre à jongler.

C’est pourquoi j’ai commencé par dire que les personnes sympathiques et sociables sont celles qui ont commencé par se regarder avec toutes leurs imperfections, et à se reconnaître comme telles : vulnérables, imparfaites, ridicules même, sous certains aspects. Mais aussi avec certaines qualités, qu’elles ont décidé de développer, pour les mettre au service des autres, et donc nouer de bonnes relations.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Poulet végétal ou poulet fermier ?

Avec le scandale des poulets/saumons/vaches nourris aux farines animales, la méfiance s’est insinuée dans les esprits.

On recherche des animaux nourris « naturellement » et, comme on ne sait plus trop ce que ça veut dire, cela conduit à des choses bizarres.

Nouveau : le poulet végétal

Sur le parking du supermarché de ma ville, un grand panneau annonce : « Poulet végétal ».

L’offre a du succès, et attire les clients. Renseignements pris, il s’agit d’une expression en cours depuis longtemps au Québec, où l’appellation « poulet végétal » est réservée aux poulets ayant reçu une alimentation strictement végétarienne.

En clair, ils n’ont mangé que des granulés de soja, de canola, de maïs ou de blé.

Nos grands-parents auraient ri de savoir qu’il se trouverait, un jour, des consommateurs dans les grandes villes pour s’imaginer manger sain en dégustant du poulet végétarien.

En effet, le poulet est naturellement omnivore. Il n’y a qu’à voir ses pattes, qui ressemblent à celles d’un vautour, et son bec, très acéré, pour réaliser que c’est un carnassier.

Toute personne ayant un poulailler chez elle a pu observer que le poulet n’avait rien d’un animal pacifique, sympathique. Les poules adorent se picoter entre elles, s’arracher les plumes, et si l’une est malade ou affaiblie, il n’est pas rare que les autres essayent de la manger… vivante.

Le poulet qui gambade en liberté autour d’une ferme se nourrit naturellement de vers de terre, de limaces, d’escargots, de larves, et également de tout ce qu’il trouve à picorer, ce qu’il fait avec une absence remarquable de discernement.

Bien sûr, il mange des graines, des feuilles, si on lui en donne. Il peut aussi manger des granulés, des cailloux et, à vrai dire, n’importe quoi.

Bref, le vrai poulet n’est pas végétarien, encore moins végétal.

Rappel sur les farines animales

La mode du poulet végétal est une des nombreuses et fâcheuses conséquences de la crise de la vache folle et des farines animales.

Le terme « farine animale » est, en soi, perturbant.

Car, bien sûr, la farine est supposée être faite à partir de graines végétales : farine de blé, de seigle, éventuellement de riz ou de maïs… Pas farine de vache ou de cochon !!

Mais d’ingénieux entrepreneurs, lassés de voir les abattoirs jeter quantités de carcasses d’animaux, avec la peau, les viscères, les tendons, ont eu l’idée de récupérer tout ça. Ils ont mis ces déchets dans d’énormes broyeurs, ont ainsi obtenu une pâte qu’ils ont fait cuire à la vapeur brûlante, puis ont passé la pâte dans un moulin pour en faire de la farine.

La « farine animale » était née.

Elle donna lieu à un lucratif commerce, puisqu’elle fut vendue pour nourrir différents animaux d’élevage, dont des poissons (saumons de pisciculture), des poulets, et même des vaches, dont le système digestif, bizarrement, était capable de digérer cette substance.

Or il se trouve que des vaches atteintes de la maladie de Creutzfeld-Jakob (maladie de la vache folle), porteuses d’un « prion », qui est un tout petit virus, très résistant, ont été ainsi transformées en farine animale.

Le prion étant présent dans la carcasse de la vache morte, et n’étant pas détruit par le processus de fabrication de la farine, il s’est retrouvé disséminé chez les animaux qui avaient mangé de cette farine.

La maladie de la vache folle s’est ainsi changée en épidémie, et on se demande aujourd’hui si les consommateurs ont eux aussi été contaminés par le prion, sachant que la maladie peut mettre des dizaines d’années à incuber.

Bien que ce ne soit pas la farine animale en elle-même qui ait rendu les animaux malades, mais uniquement la farine contaminée, le scandale de la vache folle a permis une prise de conscience des consommateurs sur les pratiques des élevages industriels.

Il est en effet très difficile, quand vous avez acheté votre steak ou votre poulet dans une barquette de polystyrène au supermarché, de deviner quelles furent sa vie, son alimentation, et donc ce que vous risquez réellement en en mangeant.

Grâce à cette affaire, on le sait maintenant.

Mais le mot « farine animale » éveille aujourd’hui tant de craintes, que toute alimentation d’origine animale qui serait donnée dans les élevages provoque de l’inquiétude.

Ce n’est pas justifié pour les poulets.

Un poulet « nourri au grain » n’est pas meilleur pour la santé. Quand il devient carrément jaune de n’avoir mangé que du maïs, c’est qu’il est malade.

Les poulets ne sont pas faits pour être gavés de céréales.

Le régime pollotarien

Néanmoins, il se trouve des personnes pour estimer qu’à partir du moment où elles mangent un poulet qui ne s’est nourri que de végétaux (le fameux « poulet végétal », donc), cela reste compatible avec le régime végétarien.

Cette idée folle, qui ne pouvait naître que dans un esprit un peu dérangé et, en tout cas, bien coupé de la vie naturelle dans les campagnes, a pris pied en Amérique du Nord, où s’est désormais développé le régime « pollotarien ».

Le régime « pollotarien » est un nouveau régime alimentaire, basé sur le régime végétarien, mais où le poulet est permis, ainsi que la dinde et le canard.

Ainsi, les « pollotariens » ne mangent pas de bœuf, ni d’agneau, de porc ou de gibier, non plus que de poisson ou de fruits de mer.

Ce régime pourrait aider à lutter contre les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète de type 2, le surpoids, selon ses promoteurs [1].

Il apporte tous les nutriments, mais il faut malgré tout veiller à l’apport en fer, en vitamine B12 et en oméga-3, qui restent rares dans ce régime. Ces nutriments peuvent facilement être apportés par des compléments alimentaires ciblés.

Le bienfait principal de ce régime concerne l’environnement et le bien-être animal. Il reste toutefois difficile, pour les personnes qui n’ont pas la chance d’avoir leur propre poulailler ou de pouvoir acheter des volailles élevées et nourries respectueusement, d’être certain des conditions d’élevage.

En ce qui me concerne, vous l’avez compris, je n’hésite pas à manger mon poulet fermier, non végétarien, mais à condition seulement de l’avoir personnellement vu courir… et se nourrir.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Performances physiques, résistance, adaptabilité : l’être humain impressionne !

« Cyclisme : Paris-Brest-Paris : 6 673 coureurs amateurs ont pris le départ de la 19e édition à Rambouillet [1]. »

J’ai failli passer à côté de ce titre qui s’affichait dans un kiosque à journaux, sans y prêter attention.

Et puis, soudain, boum, je me suis arrêté.

  • Paris-Brest-Paris à vélo. Comment est-ce possible ?? Pour moi et, je suppose, pour la plupart des gens, faire Paris-Brest-Paris en voiture serait déjà épuisant, sans s’arrêter !!
  • Cette course concerne des cyclistes amateurs. Amateurs ?? Mais que font les professionnels ?? Paris-Moscou-Paris sans escale ??
  • 6 673 personnes se pressent sur la ligne de départ… Qu’est-ce qui les motive ? Comment ont-elles le temps, l’énergie, le courage, non seulement de faire cette course, mais aussi d’effectuer les milliers d’heures d’entraînement nécessaires ??

Et j’ai pensé que, vraiment, nous vivons une époque « formidable », comme disait Reiser.

Une époque formidable

Bien sûr, on peut discuter des motivations de tous ces sportifs de l’extrême. J’ai déjà abordé dans Santé Nature Innovation, les problèmes de dépression que cache parfois ce besoin de se dépasser.

Mais il n’en reste pas moins que, du strict point de vue de la santé et de la résistance du corps humain, on ne peut qu’être stupéfait de ce que les sportifs réussissent aujourd’hui.

Les êtres humains ne sont pas assez reconnus pour leurs performances physiques

Il est courant de présenter l’être humain comme un être faible physiquement, par rapport aux animaux, et qui ne survivrait dans la nature que grâce à son « intelligence supérieure ».

Ainsi, l’homme serait bien malheureux de n’avoir ni poils, ni écailles, ni plumes, ni griffes, ni crocs, lui permettant de se défendre.

Il ne pourrait en outre manger ni des herbes ni des feuilles, ce qui serait un désavantage par rapport aux herbivores. Il aurait du mal à digérer la viande crue, et ne pourrait pas manger d’os comme les loups. Il serait obligé, enfin, de se vêtir et de construire des maisons pour ne pas mourir de froid.

Tout cela prouverait que l’Homme est un être désespérément faible, juste bon à fournir un déjeuner à quelque fauve de passage !!

Cette vision est ridicule.

Aucun animal n’arrive à la cheville des hommes entraînés pour leurs capacités physiques

Avec de l’entraînement, les performances physiques de l’Homme sont, au contraire, tellement variées et extrêmes qu’aucun animal ne peut soutenir la comparaison.

L’Homme est le seul animal capable de marcher, de courir, nager, danser, boxer mais aussi de skier, faire du vélo, patiner, à glace ou à roulette, et de faire des figures incroyables.

Avez-vous déjà vu Simone Biles, par exemple ? (vidéo de ses performances ici)

Aucun animal ne peut s’approcher de ces performances, même avec de l’entraînement.

Mais ce n’est pas tout. L’homme est capable d’escalader des parois qui décourageraient les mammifères les plus habiles.

Il est en outre le meilleur coureur de fond, capable d’épuiser à la course à pied des chevaux, des antilopes et des gazelles. Lors des courses longue distance de chevaux, il est obligatoire de les faire s’arrêter au moins 40 mn tous les 30 km, sans quoi leur vie serait en danger. [2] Les coureurs d’ultra-longue-distance n’ont pas droit à ce type de ménagement, et peuvent courir plus de 100 km sans s’arrêter.

Un excellente résistance et adaptabilité

L’Homme serait désavantagé par son tube digestif, incapable de digérer des feuilles ?

Mais c’est au contraire cela qui lui permet, contrairement aux gorilles et autres herbivores, d’être léger et plus agile, au lieu d’avoir cet énorme ventre et ces dizaines de mètres d’intestin. Il peut ainsi rechercher une nourriture bien plus variée et calorique, ce qui lui évite de passer 15 heures par jour ou plus à ruminer.

L’Homme serait obligé de se couvrir pour résister à la pluie, au vent et au froid ?

Pas s’il s’était contenté de rester dans les zones équatoriales qui constituaient son habitat originel. Mais ayant décidé justement de partir à la découverte du monde et de coloniser les espaces les plus lointains, les plus hostiles, les plus arides et les plus froids, il s’est adapté en développant les vêtements, les outils et l’habitat adéquats.

Ce n’est pas un signe de faiblesse mais, au contraire, de force s’il a inventé des protections et des vêtements lui permettant de descendre profondément dans les océans ou de marcher sur la Lune !

Pourquoi est-ce que je parle de tout ça ?

Croire en nos capacités pour retrouver de l’énergie, de l’optimisme, de l’espoir

Pour vous donner de l’énergie, de l’optimisme, de l’espoir et de la confiance dans nos capacités d’adaptation.

Trop souvent, ce sont les aspects négatifs de l’Homme, par rapport aux animaux et à la Nature, qui sont mis en avant. Comme si nous n’étions qu’une espèce nuisible et, au fond, stupide et faible.

En réalité, s’il est vrai que nous sommes capables de faire des dégâts considérables, il faut toujours se souvenir que cela se produit quand nous nous laissons aller à nos mauvais penchants : court-termisme, voracité, égoïsme, vanité, etc.

Si nous n’avions que cette face sombre, alors en effet nous serions condamnés, à court ou moyen terme.

Mais le fait est que nous avons aussi, à côté de ces mauvais aspects, des capacités extraordinaires à aller dans le bon sens. C’est d’ailleurs parce que nous sommes capables de faire beaucoup de bien, que nous sommes aussi capables de faire beaucoup de mal.

Nous ne sommes pas, justement, des animaux condamnés à vivre – ou à disparaître – avec un écosystème précis. Nous avons la capacité, comme aucune autre espèce, d’étudier nos propres besoins, notre environnement, et d’en prendre soin pour éviter d’aller à la catastrophe collective.

Ces capacités extraordinaires qui sont les nôtres, d’un point de vue physique, on les retrouve au niveau intellectuel et également, aujourd’hui, au niveau technique.

Nous avons la capacité de faire un bien fou à notre environnement et aux animaux

Grâce à ces capacités physiques, intellectuelles et techniques, nous sommes capables des plus grandes prouesses.

Si nous nous y mettions tous ensemble, peut-être pourrions-nous par exemple réparer un certain nombre de désastres écologiques, comme les terribles atteintes portées aux océans et aux cours d’eau.

Peut-être, grâce au clonage, serons-nous un jour capables de faire revivre des espèces animales que, par imprudence et inconséquence, nous avons fait disparaître. Ainsi le mammouth, le dodo, le rhinocéros noir, l’élan du Caucase, l’ours de l’Atlas et le grizzly mexicain pourraient-ils refaire leur apparition. Selon le professeur de Princeton Beth Shapiro, « il est aujourd’hui possible de cloner un mammouth [3] ». Tout espoir ne serait donc pas perdu pour les « espèces disparues ».

Qui sait si nous n’inventerons pas un moyen de nous débarrasser des plastiques ? Des chercheurs britanniques ont découvert l’année dernière une enzyme très gourmande en plastique, en étudiant la bactérie Ideonella sakaiensis [4]. Il semblerait que ce soit une piste possible pour nettoyer les microplastiques dans les mers.

Qui sait si nous n’aurons pas, un jour, des énergies plus propres, de l’air moins pollué, des voitures qui n’émettront plus de particules fines ? Des légumes et des fruits qui auront, à nouveau, du goût et de bons nutriments ?

L’espoir est permis

À Santé Nature Innovation, nous sommes à la recherche, constamment, de remèdes et de traitements de pointe, naturels, respectueux de l’Homme et de la Nature, mais aussi efficaces, capables de résoudre des problèmes complexes contre lesquels la médecine institutionnelle s’épuise, sans trouver de solution.

Nous sommes, par nature, optimistes, sans quoi nous ne nous serions pas donné tout ce mal. Nous ne chercherions pas à faire progresser les choses.

C’est parce que, fondamentalement, nous aimons la vie. Nous croyons dans les capacités de l’être humain. Nous sommes émerveillés de sa capacité créatrice.

Il nous paraît important de rappeler cela, car trop souvent aujourd’hui, c’est la face sombre qui est mise en avant. Cela peut conduire à une forme de désespoir et de démission, qui est la pire voie à suivre… et la plus sûre pour ne jamais trouver de solutions.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Une nouvelle façon de manger l’ail

L’ail noir, kuro ninniku en japonais, est un ail ordinaire (blanc ou rose, de la variété Allium sativum), mais qui subit un traitement particulier.

Les têtes sont confites à l’eau de mer à une température constante de 60 °C, pendant au moins 2 semaines et jusqu’à 60 jours.

Elles peuvent aussi être cuites à basse température, entre 60 à 80 °C, dans un milieu clos avec un taux d’humidité de 70 à 90 %.

Le goût, la texture et la couleur des gousses se transforment. Une très lente caramélisation, connue sous le nom de « réaction de Maillard », se produit. C’est une réaction chimique entre les sucres et les protéines.

Alors que les gousses prennent une couleur charbon, la pelure, elle, reste blanche.

 

L’ail noir ne pourrit pas, mais acquiert une saveur subtile. Elle rappelle celle du vinaigre balsamique et de la réglisse.

Ce traitement réduit la teneur de l’ail en allicine, ce qui rend l’ail noir beaucoup plus doux que le blanc, plus digeste aussi, avec une texture moelleuse.

Pour les Japonais, il représente l’umami, « la cinquième saveur ».

Les vertus de l’ail pour la santé

On sait que l’ail frais est réputé pour ses vertus antimicrobiennes. En 1858, Louis Pasteur a démontré expérimentalement cette action antibactérienne sur les bactéries gram positives, les salmonelles et la bactérie Escherichia coli.

En 2013, une étude publiée dans le Journal de chimiothérapie antimicrobienne a montré qu’un concentré d’ail inhibait la croissance de la bactérie Campylobacter jejuni, responsable notamment de toxi-infections alimentaires et de diarrhées [1].

C’est ce qui explique certainement son omniprésence dans les cuisines des pays méditerranéens, où la chaleur rend difficile la conservation des aliments. Avec une bonne dose d’ail, le risque d’intoxication alimentaire diminue.

L’ail est, par ailleurs, bon pour le cœur et les artères, avec un effet contre l’hypertension [2], et diminue le taux de cholestérol total et de triglycérides (sorte de lipides) [3].

Il est aussi probablement anticancérigène (cancer du côlon et cancer de l’estomac), comme toutes les plantes de sa famille, les alliacées, qui regroupe aussi l’oignon, l’échalote et le poireau [4].

L’ail noir, lui, serait encore plus antioxydant que l’ail blanc, selon une étude coréenne parue en 2009 [5]. Les chercheurs ont montré qu’il était capable de faire baisser le risque de complications dues au diabète, complications qui sont liées à l’oxydation des vaisseaux sanguins à cause du sucre.

Comment cuisiner l’ail noir, et où le trouver ?

Au Japon et en Europe, il est vendu en bulbe ou en gousse, frais ou séché, mais aussi sous forme de complément alimentaire.

Ses gousses peuvent se manger avec des mets aussi bien salés que sucrés, et on peut le déguster tel quel, comme une confiserie qui serait aussi un élixir de jouvence…

Le site « L’île aux épices » propose de l’ail noir à acheter par correspondance :

« Un ail caramélisé créé au Japon, à la saveur exceptionnelle, non piquante, confite, rappelant le vinaigre balsamique, le tout 25 fois plus efficace que l’ail classique pour la santé. Un produit d’exception ! », explique-t-il.

Je ne sais pas d’où vient ce chiffre de « 25 fois plus efficace que l’ail classique ». Il me paraît fantaisiste.

Mais il est certain que l’ail noir est un produit d’exception, à tester pour une nouvelle expérience sensorielle.

À votre santé, et bon appétit !

Jean-Marc Dupuis

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Le sirop de glucose, un ennemi à connaître

Quel est l’ingrédient qu’aucun être humain n’avait jamais mangé avant 1972 et qui se retrouve aujourd’hui dans tous les magasins, toutes les cuisines… et tous les estomacs, surtout ceux des enfants ?

Le sirop de glucose !

Le sirop de glucose a été inventé au début des années 1970 par des chercheurs japonais.

Ils ont réussi à transformer du maïs en un liquide incolore, ultra-sucré, ultra-calorique… mais tellement pratique pour l’industrie agroalimentaire et, surtout, si bon marché !

Épi de maïs Baguette magique Sirop de glucose !

Bien sûr, nous n’achetons jamais nous-mêmes notre seau de sirop de glucose au supermarché.

Mais c’est bien l’équivalent d’un seau et, à vrai dire, de plusieurs dizaines de seaux que nous achetons, et avalons, chaque année.

En Europe, le sirop de glucose n’est pas forcément fait à partir de maïs. Il peut venir de la fécule de blé, de pomme de terre ou de toute autre forme d’amidon.

On en mange moins qu’aux États-Unis, ce qui pourrait contribuer à expliquer pourquoi l’obésité chez nous n’est pas encore aussi catastrophique.

Toutefois, c’est un ennemi qu’il faut connaître, car nous sommes loin d’être protégés contre lui.

Comment on en est arrivé là

Traditionnellement, le seul édulcorant a été le miel, puis la canne à sucre après la découverte du Nouveau Monde.

Au début du 19e siècle, les chimistes ont enfin réussi à extraire le sucre de la betterave sucrière.

À cette époque, les Européens ne mangeaient encore que 2,25 kilos de sucre et de miel par an, soit moins d’une cuillère à soupe par semaine.

Le développement de l’industrie de raffinage du sucre de betterave, qui fit la fortune des familles Béghin et Say au 19e siècle, permit d’en faire baisser le prix, si bien qu’on mangeait 27 kg de sucre en moyenne en 1900.

C’est alors que se multiplièrent surprise surprise ! les maladies cardiovasculaires.

Explosion des maladies cardiovasculaires

Jusque-là, les maladies cardiovasculaires étaient impliquées dans à peine une mort sur dix, si bien que les médecins y faisaient à peine attention.

Le grand cardiologue P. White pouvait déclarer en 1960 :

« Quand j’étais étudiant en médecine, jeune interne et résident des hôpitaux, je nentendais jamais parler de thrombose coronaire ou dinfarctus du myocarde bien que quelques exemples eussent été décrits par des anatomo-pathologistes (…). J’avais entendu parler de l’angine de poitrine comme d’un symptôme grave d’insuffisance coronaire et je savais bien qu’on pouvait en mourir subitement. Mais, à cette époque, on ne s’y attardait guère (…) [1]. »

Mais tout change dans les années 1920 :

« C’est au début des années 20 qu’on peut situer le “démarrage” de la mortalité par maladie cardiovasculaire. Son augmentation s’est effectuée de façon progressive, et déjà, dès 1930, avec comme seule exception la Norvège, elle se signale comme étant la première cause de décès.(…) Dans les années 50, elle représente au minimum 36,5 % (mortalité masculine en Norvège) et au maximum 53,1 % (mortalité féminine de la Nouvelle-Zélande) de l’ensemble des décès », explique l’historien W. Maffenini dans Mortalité par maladies cardiovasculaires dans les pays industrialisés [2].

Et pourtant, à cette époque, rares sont les personnes obèses et en surpoids. On ne trouve, même aux États-Unis, que 5 % d’adolescents obèses, et 13 % d’adultes [3].

Années 1970 : épidémie de surpoids et d’obésité

Mais ces chiffres vont tripler et même presque quadrupler à partir de 1970.

Que s’est-il passé ???

La voiture, la télévision, la paresse, les frites, la graisse, les chips, ont été mises en cause.

Plus récemment, la sédentarité, l’ordinateur, l’isolement, ont été incriminés.

Mais il n’existe qu’un produit alimentaire qui a fait son apparition précisément au moment du démarrage de l’épidémie : le sirop de glucose.

Pourquoi le succès du sirop de glucose ?

Pour l’industrie agroalimentaire, le sirop de glucose ne présente que des avantages par rapport au sucre.

Il est moins cher et plus sucré que le sucre de canne ou de betterave traditionnel.

Liquide, il se mélange facilement aux boissons.

En pâtisserie, il est omniprésent, car il empêche le sucre normal (saccharose) de cristalliser et permet de faire de magnifiques nougatines, glaçages, crèmes, caramels…

Ajouté aux produits de boulangerie, il donne une croûte dorée et une mie molle, ce qui explique que vous n’arrivez jamais à faire des pains et des gâteaux aussi beaux à la maison qu’au magasin…

Le pain de mie, les biscuits, les muffins et madeleines industrielles en regorgent.

On en trouve abondamment dans le ketchup, les sauces industrielles, les soupes, les céréales, les boissons pour sportif.

Les bonbons, caramels, barres chocolatées, glaces, fruits confits, sont pour la plupart fabriqués à base de sirop de glucose.

Vous le trouvez sur les emballages sous le nom de « sirop de glucose », « sirop de glucose-fructose », « isoglucose » ou encore « isoglucosamine ».

Chaque année, nous engloutissons, sans le savoir, des kilos de sirop de glucose, qui s’ajoutent à toutes les autres sources de sucre que nous mangeons par ailleurs, consciemment ou inconsciemment.

Effets sur la santé

Le sirop de glucose n’a aucune qualité nutritionnelle.

C’est, à 100 %, ce qu’on appelle des calories vides, c’est-à-dire qu’il n’apporte aucune vitamine, minéraux, antioxydants, acides aminés, polyphénols, etc.

Il va, bien sûr, être immédiatement assimilé dans le sang, puisqu’il ne nécessite aucune digestion. Il fait monter la glycémie et accroît le risque d’obésité, d’hyperglycémie, d’hypertension, de maladies cardiovasculaires.

Est-il nécessaire de le préciser ? Il est mauvais pour les dents.

Comment éviter d’absorber du sirop de glucose ?

Pour éviter d’absorber du sirop de glucose, écartez tous les « aliments ultratransformés » (AUT), c’est-à-dire ces aliments vendus dans le commerce dont vous ne pouvez pas reconnaître, à l’œil nu, les ingrédients qui les composent.

Malheureusement, j’en suis conscient, cela représente la grande majorité des produits que les commerces alimentaires mettent en avant. Et pour cause : ce sont les plus rentables. Faits à partir d’ingrédients bas de gamme, ils peuvent être vendus très cher par rapport à leur coût réel.

Ils font donc gagner plus d’argent au commerçant, au fabricant, et c’est pourquoi c’est toujours eux qui sont valorisés dans les publicités, les rayons, les devantures… Ils ont les plus beaux emballages, les photos les plus appétissantes…

Les commerçants ne le font d’ailleurs pas consciemment, pour nuire aux gens. Tout se passe naturellement : celui qui vend des produits à forte marge va mieux gagner sa vie, il aura plus de moyens pour arranger sa boutique. Sans y penser, il mettra automatiquement les produits qui se vendent le mieux, et qui lui rapportent le plus, à l’endroit où il est le plus facile pour les clients de les prendre…

Et c’est ainsi que, sans y penser non plus, et collectivement, nous nous rendons toujours plus… gros et malades.

Mais ce n’est pas une fatalité ! La solution, vous la connaissez : choisir des aliments naturels, bruts, de qualité, biologiques, de saison, et les préparer soi-même. Ou même, si c’est possible, les cultiver dans son jardin !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Une histoire qui fait du bien, et qui nous indique comment réagir face aux épreuves

Le Roi Lion est un des plus grands succès de l’histoire du cinéma et c’est mérité.

C’est un film plein d’enseignements précieux pour la vie. Je vous invite à le voir d’urgence, si ce n’est déjà fait.

Vous savez sans doute que le scénario est calqué sur Hamlet, de William Shakespeare. C’est donc tout sauf une histoire niaise. Chaque scène mérite d’être commentée.

Mais ma scène préférée est celle où Simba, le jeune lion qui s’est fait chasser du Royaume de son père, retourne prendre possession de ses terres.

C’est, me semble-t-il, une belle évocation de ce qui nous arrive quand, blessés, malades, nous décidons de faire face malgré tout et de nous remettre en route.

Simba victime de « syndrome de stress post-traumatique »

Simba s’est fait chasser du Royaume dont il était héritier.

Son père, Muphasa, est mort, et son terrible oncle Scar l’a persuadé que c’était de sa faute.

Il fuit, accablé par le sentiment de culpabilité. Il déserte son Royaume, et celui-ci est désormais livré aux hyènes, qui dévorent tout et sèment la misère.

Nous sommes tous dans la situation de Simba, à certains moments de notre existence, quand nous sommes abattus par la maladie, l’angoisse, le désespoir.

C’est ce qu’on appelle aujourd’hui le « syndrome de stress post-traumatique ». Paralysé par un malheur qui nous est arrivé, nous renonçons à nos rêves, nos projets, nous nous recroquevillons sur nous-même.

Des « amis » pas tout à fait à la hauteur

Dans son exil, Simba est devenu « ami » avec le gros Pumba, un phacochère, et Timon, un suricate.

Ces deux amis ne payent pas de mine. Pumba n’est qu’un tube digestif sur pattes. Timon est un nabot disgracieux. Mais Simba les a rencontrés à un moment où il était si mal en point qu’ils ont malgré tout représenté pour lui une planche de salut.

Ils sont drôles, et offrent à Simba une « philosophie » simpliste, mais qui lui permet de survivre malgré son traumatisme :

« Ne cherche pas à comprendre, la vie n’a pas de sens, le mieux est d’oublier tes malheurs. Surtout, ne pas réfléchir, ne pas s’en faire. »

Leur règle de vie : « Akuna Matata », ce qui veut dire « ne te soucie pas du lendemain ».

Avec eux, Simba se délecte de larves et de chenilles : il oublie ses malheurs, son passé, moyennant quoi il oublie aussi son identité.

Il ne sait même plus qu’il est un lion, qu’il a un royaume qui l’attend et qui a besoin de lui.

Autrement dit, Simba survit, mais il est à la dérive. Il est déprimé et vulnérable. Il répond à l’angoisse du moment en jouant ou en se gavant de nourriture, mais il est malheureux.

Il est comme nous, dans les moments où nous laissons la vie nous mener au hasard des événements et des rencontres, mais où nous errons sans but précis. La vie est supportable, mais nous nous sentons vide.

L’arrivé de sa future épouse, Nala

Nala est une jeune lionne, amie d’enfance de Simba.

C’est elle qu’il devait épouser, avant qu’il ne se fasse chasser par Scar.

Elle est restée au Royaume et a vu la situation se dégrader. Lorsque cela devient insupportable, elle s’échappe pour retrouver Simba et le supplier de revenir chasser Scar et les hyènes.

Elle lui indique qu’il doit s’occuper de son Royaume, mais il refuse. « Cela ne me concerne pas ! Je suis bien comme je suis ! »

En fait, Simba est en pleine crise d’adolescence, qui est une crise identitaire. Il a la crinière dans les yeux, le regard triste, la bouche à l’envers, la voix éraillée d’un adolescent en souffrance.

On mesure en le voyant toute l’influence de l’esprit sur le corps : parce que c’est le chaos dans sa tête, son corps exprime l’abattement, la faiblesse, la douleur.

Nala comprend et repart. Mais quelque chose a bougé dans la tête de Simba.

Simba s’aperçoit que son père vit en lui, et qu’il est roi

C’est alors qu’arrive le vieux singe-chaman Rafiki. Ce singe l’avait baptisé quand il était petit, et avait tracé sur son front le signe de la royauté.

Il lui demande en riant : « Qui es-tu ?  Moi, je sais qui tu es. Mais toi, qui es-tu ? »

Ce sont les mots les plus importants du film.

Simba ne comprend pas la question. Ou, du moins, il croit connaître la réponse : « Je suis un raté. ».

Mais le vieux singe lui rappelle que non : il est le fils du Roi, ce qui veut dire qu’il a, quelque part, un royaume qui lui appartient.

Le message caché est que le malheur de Simba vient du fait qu’il ne se reconnaît pas comme héritier de ce royaume.

Rafiki taquine Simba et lui dit d’aller voir dans une mare, pour comprendre qui est son père. Simba se penche, et voit son propre reflet : « Ce n’est pas mon père ! ».

Il est furieux mais, sur les conseils de Rafiki, il revient, regarde mieux. Et il se rend compte soudain que oui, une partie de son père vit en lui : il reconnaît dans son visage des traits qui appartiennent à son père.

Il entend alors la voix de Muphasa qui lui parle, et lui rappelle qui il est : son fils, l’héritier du royaume.

Il prend conscience qu’une force qui le dépasse habite en lui. Il se reconnaît comme le fils de Muphasa, et décide enfin de vivre sa vie, en reprenant possession de son royaume.

Cela symbolise le fait que, tant que nous n’avons pas compris qui nous sommes, ni la place qui est la nôtre dans le monde, nous sommes forcément perdus, déprimés, errant sans objectif et sans joie.

Mais lorsque nous découvrons que nous avons un royaume à nous, c’est-à-dire une vie, un temps qui nous est accordé, un corps pour travailler, un esprit pour réfléchir, des talents à utiliser et à développer, alors notre vie reprend du sens.

Lorsque Simba le comprend, plus rien ne peut l’arrêter. Sur une musique grandiose, il part en courant prendre possession de ce qui lui appartient.

Le jour où nous découvrons que, malgré nos malheurs, nous avons un Royaume qui nous appartient

C’est le grand message du film. Ce message, c’est que malgré nos blessures, nos maladies, notre passé douloureux, notre présent peu reluisant, nous avons tous un Royaume qui nous appartient.

Le sens de la vie est de cultiver ce royaume, mais pour le cultiver nous devons commencer par le découvrir, en découvrant qui nous sommes, quels sont nos talents, ce que nous pouvons faire de notre vie malgré nos maladies et nos blessures.

Mais attention, ce Royaume n’est pas forcément beau ni prospère quand on le découvre, au contraire.

Quand Simba arrive dans son Royaume, tout est gris, dévasté, recouvert de cadavres. C’est normal : il ne s’en est pas occupé pendant très longtemps. Il a tout laissé en friche.

Pire, il l’a laissé à un usurpateur, Scar, et à des hyènes.

Après un court moment de découragement, Simba relève la tête : « Oui, tout est en ruine, mais je suis chez moi, et donc je vais pouvoir faire refleurir la terre et faire revenir les animaux de la savane, qui pourront à nouveau prospérer ici et être heureux. »

C’est alors qu’il change d’apparence. Ses épaules se redressent. Sa crinière, il la rejette fièrement en arrière et elle se met à flotter au vent, comme celle de son père. Elle le fait paraître plus grand, plus fort.

Enfin, Simba ressemble à Muphasa.

Il n’est plus le petit lionceau joyeux mais faible et naïf, avec de grands yeux éplorés, ni l’adolescent paumé. Son regard se durcit et se porte vers l’horizon, ses dents étincellent, son œil brille de fureur sacrée.

C’est ce qui nous arrive lorsque nous prenons nos responsabilités, que nous décidons de reconquérir notre royaume. Nous sommes aidés par une force intérieure qui renaît en nous, de façon mystérieuse, et qui nous donne la force de relever les défis.

Prendre nos responsabilités nous donne la force et la santé

Ce changement n’est pas seulement métaphorique, psychologique.

On sait que, lorsque nous reprenons courage, nous produisons de la sérotonine, une hormone qui nous fait nous redresser et qui active la synthèse de certaines protéines, jusque-là endormies.

Certains gènes se « rallument » et notre corps se transforme : notre système immunitaire marche mieux, nos muscles prennent du volume, nos os se renforcent.

Prendre nos responsabilités attire la sympathie et le respect

C’est au moment où Simba connaît cette transformation que, comme par miracle, réapparaissent ses amis, Pumba le phacochère et Timon le suricate.

Simba réalise que, pour sympathiques qu’ils soient, ils ont plus vocation à l’aider, le servir, qu’à se comporter en alter ego.

Pumba et Timon comprennent la même chose et sont tout heureux que leur « ami » prenne l’étoffe d’un chef.

Gracieusement, ils lui font une révérence et lui promettent fidélité pour reconquérir son royaume. De même, son amie d’enfance Nala lui explique qu’elle va l’aider, et qu’elle ne le laissera pas retourner en arrière. On sent que naît en elle le véritable amour pour Simba.

Cela symbolise le fait que, lorsque nous prenons nos responsabilités et attaquons une tâche ambitieuse et difficile, ce mouvement suscite l’attirance et le respect. Ce n’est pas tant le fait de réussir qui attire la sympathie des autres, mais le fait de se montrer courageux dans l’adversité.

Ces animaux représentent des Hommes, comme nous

Toutes ces images sont accompagnées de nombreux autres détails évocateurs que je ne peux détailler ici. Mais les enfants eux-mêmes s’aperçoivent qu’il s’agit d’autre chose que d’un simple dessin animé.

Dans le cœur s’installe le silence intérieur qui indique qu’il se passe quelque chose d’important. Ils ressortent de ce film bouleversés.

On peut se sentir ridicule de pleurer pour des animaux qui parlent, qui plus est des animaux imaginaires de dessin animé.

Mais c’est une erreur.

Ces sentiments intenses sont normaux, car l’histoire du Roi Lion est en fait notre histoire à chacun.

Elle ne peut que nous rappeler, consciemment ou inconsciemment, toutes les fois dans notre vie où nous avons été découragés, et où nous avons décidé d’affronter le destin.

Face à la maladie, face aux déceptions, face aux trahisons, nous parcourons le même itinéraire que Simba.

Nous pouvons, comme lui, nous montrer naïfs, inexpérimentés, nous « faire avoir », nous faire punir, être chassés, puis désespérer.

L’important est qu’un jour, nous nous souvenions que nous n’avons qu’une vie.

Aussi blessés et malades que nous soyons, notre seule voie est de nous occuper de notre royaume. C’est ainsi que nous guérissons, que notre vie reprend un sens, que nos forces reviennent, que la vraie guérison, intérieure, se produit.

Voici les vidéos gratuites, sur YouTube, des passages décrits ci-dessus. Il faut les voir dans le bon ordre.

https://www.youtube.com/watch?v=13L8hrIIFDI

https://www.youtube.com/watch?v=y_ufl5NxYZA

https://www.youtube.com/watch?v=pZw2nRg1a-s

https://www.youtube.com/watch?v=9UVPNSmPoE8

https://www.youtube.com/watch?v=cnlD5aJmCB4

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Cette molécule extraordinaire a été découverte dans le cœur de bœuf. Elle donne de l’énergie et aide le corps à se défendre contre de nombreuses maladies

La CoQ10 est considérée comme « l’étincelle de la vie » car c’est elle qui permet la production d’énergie dans les cellules. Elle est très anti-oxydante ce qui en fait une arme efficace contre les radicaux libres. (Si vous avez manqué mon article précédent, vous pouvez le consulter ici)

Au-delà de son action de protection de la peau et des rides, que j’évoquais en fin de lettre, la CoQ10 a également d’autres usages que plusieurs études ont pu démontrer.

Effet de la CoQ10 contre la migraine

Des études ont montré que la CoQ10 pourrait être utile contre les migraines[1] et maux de tête violents. [2]

Cet effet serait dû à une baisse de l’inflammation des cellules du cerveau, liée à une meilleure protection antioxydante et un meilleur fonctionnement des mitochondries, les usines à énergie de nos cellules.[3]

Effet de la CoQ10 contre le diabète

La CoQ10 aiderait à améliorer la sensibilité à l’insuline et à réguler le sucre sanguin, en protégeant les cellules et en améliorant la fonction mitochondriale (production d’énergie des cellules). [4]

En effet, des cellules qui fonctionnent mieux, c’est plus de carburant brûlé (glucose) et donc moins de sucre dans le sang.

Cela donne de l’énergie à la personne, tout en diminuant les problèmes de diabète de type 2.

Une étude a montré une baisse de la glycémie à jeun et une forte réduction de l’hémoglobine A1C grâce à une supplémentation en CoQ10 pendant 12 semaines.[5]

Effet de la CoQ10 contre les maladies du vieillissement

Notons enfin que les radicaux libres sont en cause dans toutes les maladies du vieillissement, dans lesquelles des cellules sont abîmées.

Cela va des cellules qui mutent et deviennent cancéreuses, jusqu’aux cellules du cerveau qui, lorsqu’elles dégénèrent et meurent, donnent la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer.

Dans ces maladies, on observe en général un taux très bas de CoQ10 chez les patients, ce qui peut justifier une supplémentation nutritionnelle préventive.

Les propriétés protectrices de la CoQ10 pour le cœur sont très connues en Allemagne, aux Etats-Unis, en Russie et au Japon, moins en Europe et en particulier en France.

Pour une efficacité optimale

À partir de 45 ans pour l’homme et de la ménopause pour la femme, il est conseillé de prendre un complément de 30 mg par jour (minimum).

La CoQ10 a besoin de graisse pour être absorbée par le corps (molécule lipophile), donc choisir un complément alimentaire où elle se présente avec une huile (colza bio par exemple) ou la prendre au milieu d’un repas contenant de la graisse.

Selon les études, les quantités de CoQ10 varient de 60 à 400 mg par jour, sachant qu’une alimentation, même « équilibrée », n’en apporte que 10 mg par jour. On la trouve principalement dans les abats, la viande de bœuf, les sardines, les noix, amandes, huiles de soja et de canola.

Enfin, prendre de la CoQ10 pourrait être le meilleur moyen de relancer la production d’énergie dans vos cellules, et ainsi non seulement de vous sentir plus tonique, alerte, dynamique, mais aussi de diminuer le risque d’un nombre considérable de maladies liées aux dysfonctions cellulaires.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Si vous manquez d’énergie et d’enthousiasme, si vous avez le cœur fragile, des problèmes de vue et beaucoup de rides… Lisez ceci

La Coenzyme Q10, également appelée CoQ10, est une molécule qui permet à la cellule de produire de l’énergie et ainsi d’exécuter toutes ses fonctions : bouger (cellules musculaires), communiquer, se reproduire, fabriquer des substances immunitaires, protéger le corps ou encore renouveler les cellules de la peau…

En effet, la CoQ10 est la molécule qui déclenche la production d’énergie dans la cellule, en même temps qu’elle détruit les radicaux libres. Elle est le plus puissant des antioxydants du corps humain, avec une puissance cinq fois supérieure à celle de la vitamine E. [1]

L’étincelle de la vie

Si on devait comparer les cellules du corps à de petits moteurs de voiture, la CoQ10 serait l’étincelle, produite par les bougies. Cette étincelle qui met le feu au carburant, et lance le moteur.

Une étincelle, ce n’est presque rien… Mais sans elle, rien ne se produit.

La voiture reste silencieuse, froide, immobile dans le garage, accumule la poussière et ça rouille.

C’est la même chose avec la CoQ10.

Elle n’est presque « rien ». Nous n’en avons d’ailleurs qu’un seul gramme dans le corps, voire 1,5 grammes pour les mieux lotis. Les biologistes ne l’avaient jamais remarquée avant 1957.

Mais sans elle, notre corps serait froid, nos cellules inertes, et nous ne serions que des pantins désarticulés, incapables de penser, bouger, respirer, incapables de vivre tout court, car 95 % de notre énergie corporelle est produite grâce à la CoQ10. [2]

C’est pourquoi on appelle aussi la CoQ10 « étincelle de la vie ». Grâce à elle tout se met en route. Pour ceux qui ont des notions de biologie, elle permet la synthèse de l’ATP (le carburant cellulaire) par phosphorylation oxydative.

L’ATP est ce qui donne de l’énergie aux cellules. Sans ATP, nous ne pouvons ni bouger les muscles, ni penser, ni rien faire.

Le taux de CoQ10 s’effondre avec l’âge

La production de CoQ10 diminue avec l’âge, pour arriver à une baisse de 60 % à l’âge de 80 ans.

Mais d’autres causes peuvent entraîner une diminution de la CoQ10 :

  • Le manque de vitamine B6
  • Le stress oxydatif
  • L’effet des statines (médicaments anti-cholestérol), d’où les problèmes musculaires liés à ces médicaments
  • La maladie de Parkinson

Privées d’une production essentielle contre les radicaux libres, affaiblies par le manque d’énergie, les cellules s’abîment ou entrent dans une sorte d’hibernation.

Au niveau du cœur, cela se traduit par de l’insuffisance cardiaque : le muscle du cœur (myocarde) n’est plus assez fort pour pomper le sang comme il faudrait. 50 à 75 % des patients cardiaques manquent de CoQ10. [3]

Dans une étude sur 420 personnes souffrant d’insuffisance cardiaque, un traitement de 2 ans à la CoQ10 a permis d’améliorer les symptômes et de réduire le risque de mourir de problèmes cardiaques. [4]

Dans une autre étude, où 641 personnes ont été traitées par la CoQ10 ou un placebo pendant un an, les chercheurs ont observé que les patients sous CoQ10 avaient été hospitalisés moins souvent pour leur cœur, et ont eu moins de complications graves. [5]

La CoQ10 aurait aussi un effet positif contre l’hypertension, selon une étude publiée en 2007 : -1,7 cmHg de pression diastolique, et -1 cmHg de pression diastolique, sans effet indésirable notable.

La CoQ10 en complément nutritionnel

La CoQ10 est très utile aux personnes prenant des statines (médicaments contre le cholestérol).

En effet, les personnes qui se traitent contre le cholestérol redoutent les problèmes cardiaques. Or, ceux-ci sont liés aux radicaux libres qui abîment les artères et les cellules du cœur. De plus, les statines font, en elles-mêmes, baisser le taux de CoQ10. En effet, elles bloquent la production de cholestérol par le foie mais ce processus permet en même temps la fabrication de la CoQ10. La prise de CoQ10 sous forme de complément nutritionnel, à raison de 100 à 400 mg par jour, est alors recommandée.

Enfin, la CoQ10 est le complément alimentaire de choix pour lutter contre les effets de l’âge sur la peau. Des chercheurs ont constaté une chute importante de l’énergie cellulaire dans les cellules de la peau (kératinocytes) des personnes âgées. L’application de crème à la CoQ10 a permis de rétablir cette production.

Une étude a révélé qu’elle réduisait les dommages oxydatifs provoqués par les rayons du soleil, et diminuait la profondeur des rides. [6] Une autre étude, a montré un meilleur renouvellement des cellules de la peau, y compris dans les couches profondes. [7]

Comme vous pouvez le constater, il y a beaucoup à dire sur cette molécule au rôle fondamental pour notre corps.

Je développerai encore le sujet dans ma lettre de demain en vous parlant des autres usages de la CoQ10 mais aussi de la meilleure façon de la consommer pour en tirer tous les bénéfices.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Des vertèbres artificielles pour soulager les tensions

Des chercheurs japonais ont mis au point une queue robotisée, qui peut aider les personnes âgées à garder l’équilibre, éviter les chutes, et porter de lourdes charges sans mal de dos.

Le prototype, appelé Arque, est conçu sur la base d’une queue de cheval de mer, et utilise une série de vertèbres artificiels et quatre muscles pneumatiques pour bouger.

Des vertèbres peuvent être ajoutées ou retirées pour adapter sa longueur.

Vous pouvez voir la vidéo ici :

 

Une queue est en effet un moyen naturel fantastique de soulager les tensions dans les muscles du dos, et d’éviter de tomber.

La queue est le prolongement de la colonne vertébrale

La plupart des vertébrés ont une queue. L’homme, et quelques poissons et grands singes, sont des exceptions.

Normalement, la queue n’est que le prolongement de la colonne vertébrale.

Elle sert à maintenir l’équilibre chez les animaux qui marchent à quatre pattes, à propulser les animaux aquatiques, à se défendre, par exemple, dans le cas des crocodiles, ou encore à s’accrocher aux branches pour les singes.

Imaginez ce diplodocus sans queue : nul doute qu’il devrait tirer en permanence sur les muscles de son cou, pour éviter de basculer en avant.

Très rapidement, il souffrirait de terribles tensions dans le cou, et de douleurs aux vertèbres cervicales !

Pourquoi les êtres humains n’ont-ils plus de queue ?

De notre côté, nous avons apparemment perdu notre queue lorsque nous sommes passés à la station debout. Une position fort pratique qui nous permet d’utiliser nos bras pour porter des choses, jeter des projectiles, plutôt que pour marcher.

Il ne nous reste qu’un tout petit reste de queue, le coccyx, qui est constitué de quatre vertèbres soudées entre elles. Le coccyx ne se voit pas, mais il sert d’attache au muscle grand glutéal, qu’on appelait autrefois « grand fessier » (mais ça ne faisait pas assez scientifique, donc le nom a été changé). C’est un muscle qui sert à marcher et courir.

L’embryon humain, lui, a en revanche une très belle queue :

Elle se résorbe par la suite, mais il y a des cas très rares d’enfants qui naissent avec une queue.

La plupart du temps, c’est une queue molle, remplie de vaisseaux sanguins, de muscles, de nerfs, que les chirurgiens savent facilement opérer.

Mais parfois, de plus grandes queues, avec du cartilage et des vertèbres, peuvent exister. La plus longue queue humaine attestée a appartenu à un garçon de douze ans qui vivait dans l’ancienne Indochine française ; elle mesurait 22,9 cm.

L’histoire ne dit pas si elle lui servait à quelque chose. Mais grâce aux Japonais, il se pourrait bien que, dans cinq à dix ans, la chose vienne à la mode ! On imagine aisément toutes les façons qu’inventeront les designers de mode pour styliser ces queues.

Du spectacle en perspective.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Oui, mais il y a aussi de bons côtés à la ménopause

Cessons de nous mentir : la ménopause fait peur, et c’est normal.

Sur l’image ci-dessous, on voit une femme avec des indications sur toutes les zones de son corps qui sont affectées (négativement) par la ménopause.

Soyons clairs et directs.

De la tête aux pieds, littéralement, c’est la cascade, y compris le cœur (car les artères deviennent plus rigides), le cerveau (chute de la concentration, humeur, mémoire…), le sang, les os…

Maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?

Prendre le temps de digérer la vérité

D’abord, prendre le temps de digérer la vérité. Oui, la vie est dure, et ce moment de la vie notamment est particulièrement dur.

Cela veut dire qu’il faut s’accorder du temps et de l’énergie pour le traverser. Se traiter soi-même avec bienveillance, avec patience, ne pas s’infliger l’obligation de faire « comme si de rien n’était », de tout poursuivre comme avant, voire de redoubler d’exigence vis-à-vis de soi-même par peur de reconnaître qu’on est affaiblie !!!

Ce temps de compréhension, d’acceptation, se compte en années.

Ça tombe bien : la ménopause n’intervient pas du jour au lendemain.

Une femme n’est déclarée « officiellement » ménopausée qu’une fois écoulé une année pleine sans règles, ce qui est long. Cette période est en général précédée d’un temps bien plus long encore où les règles deviennent irrégulières, s’espacent peu à peu. On sait qu’on peut commencer à en guetter les signes avant-coureurs dès 40 ans, lorsque la fertilité baisse.

Cela donne le temps de s’habituer à l’idée.

Plutôt que d’éviter d’y penser, pour fuir les émotions négatives, une stratégie intéressante consiste, au contraire, à y penser volontairement, à se documenter sur la ménopause, pour se projeter et commencer d’avance à intégrer une partie des difficultés qui vont se produire, et à apprendre à voir le bon côté des choses.

Le bon côté de la ménopause ??

Eh oui ! Il y a de bons côtés à la ménopause, même si la transition est désagréable.

Le premier est évident : finis le syndrome prémenstruel, les règles et tous les désagréments qui viennent avec.

Adieu les douleurs dans les seins, les règles abondantes, l’endométriose, qui empoisonnent, plusieurs jours par mois, la vie de tant de femmes !

Finis, également, la contraception et les jours du mois où l’on est indisposé.

Plus de frousse de tomber enceinte.

Résultat : les câlins sont totalement détendus, et des enquêtes montrent que, paraît-il, « de nombreuses femmes ont davantage d’orgasmes, ou même d’orgasmes en série, après la ménopause [1] ».

La ménopause réduit enfin le besoin de sommeil. Vous êtes étonnée de vous voir vous lever plus tôt que d’habitude, sans pour autant vous sentir plus fatiguée.

Ce temps libéré augmente votre disponibilité et votre capacité à mener des projets.

C’est à partir de la ménopause que de nombreuses femmes portent au maximum leurs talents artistiques, notamment en musique, en peinture et en poésie, des activités qui demandent du temps et de la concentration.

J’avais fait une lettre, un jour, sur les personnes célèbres qui avaient en fait accompli leur œuvre dans la seconde partie de leur vie, notamment des femmes après 50 ou 60 ans. Il faut y réfléchir, et ne pas partir de l’idée a priori que cela ne vaut que pour les autres.

Un nouveau départ

Les transformations de caractère qui se produisent à la ménopause peuvent être l’occasion d’un nouveau départ dans la vie.

En effet, les fluctuations de l’humeur, les déprimes, pour pénibles qu’elles soient, stimulent la réflexion, l’introspection et la prise de décision.

C’est pourquoi le nouveau départ représente, pour de nombreuses femmes, un tournant, presque une nouvelle naissance. L’occasion de redéfinir qui l’on est, ses valeurs, ses objectifs, d’abandonner les choses qui nous retenaient en arrière, et de tourner le dos aux fantômes du passé.

« La ménopause est le début de la liberté », explique le Dr Bernadette de Gasquet [2].

Comment accompagner la ménopause

La médecine propose – ou impose – une panoplie de médicaments aux femmes ménopausées, en particulier des médicaments contre l’ostéoporose.

Soyons directs également : ceux-ci sont déconseillés, de même que les compléments alimentaires de calcium.

L’ostéoporose ne se combat pas principalement par des pilules, mais par le sport. Les os, comme les muscles, ont besoin d’être soumis à des tensions, à des pressions, et même à des chocs pour durcir – et rester durs.

Mangez beaucoup de légumes et de fruits, qui sont riches en magnésium et en potassium. Mangez des bouillons, faits avec des carcasses, des os à moelle, pour apporter le collagène nécessaire à vos os.

Adoptez un mode de vie « anti-inflammatoire », qui préservera l’ensemble de vos organes. Évitez les excès de sucre et de sel, l’excès de viande, de charcuterie, de fritures, de graisses hydrogénées et brûlées, de gluten et de produits laitiers. Préservez-vous du bruit, du tabac et des ondes électromagnétiques.

Côté plantes, l’angélique chinoise (ou dong kuai) facilite la circulation sanguine et régule le cycle menstruel.

La sauge (Salvia officinalis) permet de lutter contre les bouffées de chaleur. Dans une étude réalisée en Suisse en 2011, un traitement de 8 semaines, au rythme d’un comprimé par jour, a permis d’atténuer des deux tiers l’intensité des bouffées de chaleur, et de faire baisser leur fréquence significativement [3]. Posologie : une gélule de 180 mg à 360 mg d’extrait sec, 3 fois par jour.

Le ginseng et le gingembre, fortifiants et stimulants, accompagnent les baisses d’énergie, de moral, de désir. Pour les problèmes de sécheresse, l’huile de lin et la vitamine E apportent une aide, mais il existe de nombreux gels inodores naturels.

On prendra de la valériane en gélules pour les nerfs, le stress, l’anxiété et l’agitation mentale. 30 % des femmes de 50 à 60 ans ont connu une meilleure qualité de sommeil, lors d’une étude effectuée en 2011, grâce à 530 mg d’extrait concentré de valériane, deux fois par jour [4].

Le millepertuis et l’actée à grappes noires permettent de compléter l’action de la valériane.

Ménopause : « le meilleur est à venir ! »

« Le meilleur est à venir ! », me disait récemment avec ironie une personne qui s’apprêtait à vivre la ménopause.

Je n’ai rien pu faire d’autre que de lui sourire et de lui témoigner ma tendresse et ma bienveillance, moi qui suis un homme qui ne doit pas en passer par là.

Tout commentaire de ma part aurait été ridicule, et c’est pourquoi je ne veux pas en rajouter ici.

Sachez, en tout cas, que je sais que ce n’est pas facile, que je ne minimise en rien les difficultés. Et que, lorsque je rédige des « bons conseils », je me sens gêné de n’avoir finalement pas plus de solutions à vous proposer.

Je ne peux donc que vous dire que je suis avec vous, et que je compatis face à cette épreuve, même si je ne peux pas, bien sûr, m’imaginer précisément ce qu’elle signifie.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Comment le plus « sale » des animaux renforce notre santé

En randonnée avec mes enfants, nous nous sommes arrêtés dans une ferme d’alpage où flottait une curieuse odeur.

Ô surprise et ô joie, voici que sortent d’un cabanon trois cochons crasseux.

Les yeux mi-clos, les cils longs et blonds, la peau tendue, le groin frémissant, ces trois énormes saucisses roses, montées sur quatre pattes raides et toutes petites, étaient fascinantes.

Mais mon petit Thomas fut horrifié de voir un de ces cochons se mettre à lécher copieusement le derrière tout boueux de son congénère.

Le spectacle, il est vrai, donnait des haut-le-cœur, et la « petite queue en tire-bouchon » du collègue n’était pas du tout aussi comique que dans les livres d’images.

Et pourtant adopter deux cochons serait, on le sait aujourd’hui, une des meilleures choses que je pourrais faire pour la santé de mes enfants.

Une étude de l’université de l’Ohio (États-Unis) a montré que les bactéries intestinales des bébés Amish, cette communauté qui suit le mode de vie des paysans d’autrefois, aux États-Unis, étaient beaucoup plus variées et protectrices que celles des enfants des grandes villes.

Dans cette étude d’un nouveau genre, les chercheurs ont établi que cette flore intestinale leur donnait un système immunitaire respiratoire plus robuste. L’étude a été publiée ce mois-ci dans la revue Frontiers in Immunology [1].

« Une bonne hygiène est importante, mais du point de vue de notre système immunitaire, un environnement trop propre nous prive de l’occasion de nous exercer contre les microbes », expliquent les chercheurs.

Trop de propreté est mauvais pour la santé

Les chercheurs ont collecté des excréments de bébés de six mois, les uns appartenant à la communauté Amish, les autres vivant dans des grandes villes.

Ils ont constaté une très grande disparité, qu’ils ont liée au fait que les petits Amish vivaient à proximité d’animaux de toutes sortes, en particulier de cochons.

Des études antérieures avaient déjà clairement montré que les Amish souffraient moins d’allergies et d’asthme. Ces observations avaient déjà conduit à « l’hypothèse de l’hygiène », selon laquelle la vie moderne ultra-propre, l’omniprésence de désinfectants, de détergents et autres produits antibactériens étaient nocives pour notre système immunitaire, et provoquaient des réactions adverses telles que les maladies auto-immunes, les allergies, l’eczéma.

Les chercheurs ont eu l’idée d’implanter de la matière fécale de ces nourrissons chez des porcelets nouveau-nés. Ils se sont aperçus que les porcelets dont l’intestin était colonisé par les bactéries des bébés Amish développaient des cellules immunitaires plus nombreuses et plus résistantes, en particulier les cellules lymphoïdes et myéloïdes des intestins.

Il semblerait donc que, réciproquement, les cochons bénéficient aussi de la présence d’êtres humains, ce qui est un argument de plus contre les fermes usines gérées par des robots !!

Pourquoi adopter deux cochons ?

Il paraîtrait plus simple d’adopter un seul cochon, mais ce serait cruel parce que les cochons sont des animaux sociaux.

Seuls, ils dépriment.

Ils aiment la compagnie, et préfèrent de loin vivre avec un ou plusieurs congénères.

Maintenant, j’ai bien conscience que très peu d’entre nous ont la possibilité, et la joie, de pouvoir accueillir dans leur vie des cochons, et de revivre les aventures du film Babe.

Non que ce soit compliqué. Il leur faut finalement peu de place, et ils sont peu exigeants. Ils mangent tous les restes et compléteront en allant glaner, en forêt, des faines et des glands.

L’idée que les cochons seraient sales est d’ailleurs un préjugé. S’ils sont sales, c’est parce qu’on les met dans des endroits sales, mal-entretenus, trop petits pour eux. Dans la nature, les cochons se roulent dans la boue pour se laver. Une fois la boue séchée, ils s’en débarrassent et elle entraîne avec elle les parasites et impuretés de leur peau.

Il existe d’ailleurs aujourd’hui des associations pour placer les cochons maltraités ou abandonnés, comme l’association « La dernière chance ». Mais attention à ne pas faire n’importe quoi avec : le 5 avril dernier, une famille d’accueil, dans le Morbihan en Bretagne, a été condamnée à trois mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende pour avoir… mangé la truie qui leur avait été confiée [2].

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Ces aliments sont agréables au goût, faciles à trouver et bons pour la santé

Quand vous déprimez au supermarché, voici une liste de dix aliments faciles à trouver, vers lesquels vous tourner.

1. Le poivron rouge

Le poivron rouge est un des légumes les plus riches en antioxydants et en vitamine C.

La vitamine C est bonne pour la production de collagène, la protéine qui structure la peau et les os.

Les caroténoïdes, qui sont les pigments rouges, jaunes et orange qui colorent les légumes et les fruits, sont anti-inflammatoires et protègent la peau contre les dangers du soleil.

Bien entendu, ils ne servent pas de « crème solaire » intérieure et, en ces journées d’été où le soleil peut être brûlant, ils n’empêchent pas de prendre des précautions pour éviter d’être brûlé.

Mais manger du poivron rouge régulièrement fera du bien à votre peau. C’est par ailleurs un légume très sain, peu calorique et très digeste.

2. Les épinards

Les épinards, frais ou cuits, sont délicieux l’été.

Les Italiens le savent bien : ils les mangent cuits à l’eau, en salade (froide), avec un filet d’huile d’olive, du jus de citron, du sel et du poivre.

Ils en mettent également dans les tramezzini, ces délicieux petits en-cas vendus dans les cafés, avec de la ricotta ou des œufs durs.

Les épinards sont riches en vitamines A, C, E et K, en magnésium et en lutéine, et ont un très faible indice glycémique.

Ils sont excellents pour la digestion et la flore intestinale, et peu caloriques.

Si c’est pour les cuire, vous pouvez les acheter surgelés, hachés ou en branche, même en été.

En effet, grâce à la surgélation, ils sont récoltés à pleine maturité, nettoyés, traités et cuits sur place par des professionnels qui veillent à une cuisson optimale, puis sont transportés par camion avec un taux de perte très inférieur à celui des épinards frais.

Vous les payez moins cher, au kilo, que les épinards frais. Vous ne dépensez pas d’eau et très peu d’énergie pour les faire cuire chez vous. Vous gagnez du temps, et le résultat est excellent d’un point de vue gustatif.

3. Le brocoli

Le brocoli est anti-inflammatoire, anti-âge et très riche en :

  • vitamines C et K ;
  • de nombreux antioxydants ;
  • fibres ;
  • folate ;
  • lutéine ;
  • calcium ;
  • sulforaphane, un composé anticancer surtout présent au moment de la germination.

Le brocoli est délicieux cuit à la vapeur, juste assez pour rester ferme et un peu croquant.

Il se mange avec un jus de citron, un filet d’huile de colza, un peu de sel et de poivre.

Coupé en petits morceaux, il est délicieux sauté dans une poêle avec un peu d’ail. Il se mange également cru, trempé dans une sauce (vinaigrette, mayonnaise « améliorée » avec des épices comme du paprika ou du curry).

C’est, par excellence, le légume détoxifiant et protecteur contre les maladies cardiaques et le cancer.

4. Les avocats

Les fidèles lecteurs de Santé Nature Innovation connaissent ma passion pour les avocats.

C’est un aliment hautement anti-inflammatoire, très riche en vitamine C, K, et en potassium.

Il est bon pour la peau, riche en acides gras de bonne qualité. L’huile d’avocat est, d’ailleurs, l’une des meilleures pour la peau.

L’avocat a un très faible indice glycémique, mais il est très nourrissant. Avec un filet d’huile d’olive et de citron, il peut être mangé à tous les repas, y compris au petit-déjeuner. Il permet de tenir plus facilement sans grignoter jusqu’au repas suivant, il est très digeste et donne une impression de bien-être.

Le problème des avocats, c’est d’en trouver de bien mûrs : ni durs, ni pourris et noircis.

Le secret pour cela est de les acheter bien durs, de les envelopper dans du papier journal, puis de les conserver dans un tiroir, dans le noir, jusqu’à ce qu’ils soient mûrs à point.

5. Les patates douces

C’est un des grands apports culinaires de ces dix dernières années.

Introuvables avant les années 2000, les patates douces sont aujourd’hui dans tous les supermarchés, et c’est tant mieux. Elles remplacent nos traditionnelles pommes de terre en toutes circonstances, y compris pour faire des frites.

Une rondelle passée au four remplace le pain pour faire des canapés.

Mais elles sont bien meilleures pour la santé que les pommes de terre et le pain : riches en caroténoïdes, en vitamine C et E, elles ont, curieusement, un index glycémique beaucoup plus faible que nos féculents traditionnels.

Elles ont très bon goût, sont extrêmement nourrissantes, et permettent donc de réguler l’appétit.

6. La myrtille

Les myrtilles sont un des plus merveilleux cadeaux de la Nature.

Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs les recherchaient déjà il y a des centaines de milliers d’années.

Ce sont des baies petites, mais bourrées d’antioxydants, les anthocyanines, et peu sucrées.

Elles aident à protéger la peau contre le soleil, le stress, la pollution, et préviennent la destruction du collagène [1].

Elles augmentent la satiété et régulent la glycémie (sucre sanguin). Elles réduisent la quantité de lipides dans les cellules graisseuses.

Elles ont un effet très bienfaisant sur les vaisseaux sanguins.

7. Le cresson

Un aliment très courant autrefois, mais malheureusement devenu rare : le cresson.

C’est une plante de la famille des crucifères (choux). Il est riche en calcium, potassium, manganèse, phosphore, vitamines A, C, K, B1 et B2.

Il agit comme un antiseptique interne pour la peau et favorise la circulation et l’apport de minéraux dans les cellules, accroissant l’oxygénation.

Il aide à neutraliser les radicaux libres et ralentit l’apparition des rides.

Souvent mangé en soupe, le cresson peut très bien être mangé cru, en salade. Il suffit d’enlever les tiges les plus épaisses, et de le préparer avec des pommes et des noix, du vinaigre aromatisé (balsamique ou framboise), un filet d’huile d’olive.

8. La grenade

La « superstar » des « superaliments » : la grenade et, plus précisément, le jus de grenade.

La grenade est un fruit exotique originaire du Moyen-Orient, aujourd’hui surtout cultivé en Europe du Sud et en Californie. Il n’est pas rare d’en voir dans les rues et les jardins de Grèce.

Elle a un effet antioxydant supérieur à ceux du thé vert et du vin rouge.

Depuis 2010, le National Center for Biotechnology Information (NCBI) mène de nombreux travaux de recherche médicale pour le compte des institutions gouvernementales américaines de santé (NIH).

Le NCBI indique ainsi que « les graines de grenade possèdent de fortes propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires grâce à leur teneur élevée en tanins. (…) Les antioxydants contenus dans la grenade semblent uniques en raison d’une combinaison d’un large éventail de polyphénols, agissant contre plusieurs types de radicaux libres ».

C’est l’origine de leur effet protecteur contre le cancer, puisque les antioxydants luttent contre les radicaux libres qui endommagent les cellules et peuvent les faire muter en cellules cancéreuses.

À noter également un bienfait notable du jus de grenade : la lutte contre l’impuissance masculine.

Il s’agit de recherches menées à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), qui ont observé que 47 % des hommes connaissaient une amélioration de leur problème après avoir bu du jus de grenade pendant deux semaines seulement [2] !

9. Les œufs (et même les œufs mayonnaise !!)

Les œufs sont très bons pour la santé : ils constituent une excellente source de protéines et contiennent certains nutriments rares comme la choline et la lutéine.

Diabolisés dans les années 70 et 80, ils ont acquis une mauvaise réputation, et beaucoup de gens croient encore que le jaune d’œuf donne des maladies cardiaques à cause du cholestérol.

Cela est faux : l’essentiel de notre cholestérol sanguin est fabriqué par notre foie, à partir du glucose.

J’ose aller plus loin en conseillant les œufs durs mayonnaise. En effet, une bonne mayonnaise maison est faite avec un jaune d’œuf, une cuillerée de moutarde, un filet de vinaigre et une huile de colza riche en oméga-3 et/ou une huile d’olive extra-vierge, une pincée de sel et de poivre.

Aucun ingrédient dangereux, donc. En revanche, manger deux œufs durs mayonnaise est une excellente façon de contrôler son appétit, avec un aliment à très faible indice glycémique.

10. Les sardines à l’huile

Dans le même registre, les sardines à l’huile apportent de bonnes protéines et de bons lipides.

Très nourrissantes, et délicieuses avec un jus de citron et un peu de sel, vous mangez un aliment sain, avec beaucoup d’oméga-3, pratiquement aucun sucre, et beaucoup de nutriments rares, en particulier les sels minéraux des arêtes, qui se mangent avec.

Les sardines sont très riches en fer héminique (fer à haute biodisponibilité), et sont recommandées pour les femmes qui perdent du sang et souffrent de fatigue.

11. Noix, amandes, noisettes…

Toujours dans la même veine, des produits nourrissants, ayant bon goût, bons pour la santé, et qu’on peut manger souvent sans se lasser : les noix, noisettes, amandes et autres noix de pécan, noix du Brésil ou noix de macadamia.

Vous ne faites pas monter votre taux de sucre, et vous bénéficiez d’un apport important d’acides gras de bonne qualité et de minéraux.

À noter que les fèves de cacao appartiennent à la même famille, celle des « oléagineux ».

Les oléagineux sont ces plantes que l’on fait pousser spécifiquement pour leurs graines riches en matières grasses. La graisse de cacao est une des plus stables qui soient. Vous pouvez la conserver cinq ans avant qu’elle ne rancisse, grâce à ses nombreux antioxydants.

Si vous trouvez des graines de cacao dans le commerce, vous pouvez donc les croquer, elles aussi, en toute bonne conscience. Vous ne vous ferez que du bien.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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