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Et aucun journaliste n’indique le remède naturel qui fait aussi bien que les médicaments contre Parkinson, mais sans les effets indésirables

Chère lectrice, cher lecteur,

Vous avez peut-être vu, comme moi, cet article racoleur diffusé par l’Agence France-Presse (AFP) sur les effets secondaires des médicaments contre la maladie de Parkinson :

« Sexe, casino, voitures de luxe… La face sombre du traitement de Parkinson »

Cet article a été répercuté par de nombreux médias (20 Minutes, Europe 1, RTL…).

En lisant l’article de l’AFP, on sent que le jeune journaliste est, sous couvert de dénonciation, fasciné et amusé par les effets indésirables des médicaments contre Parkinson.

Car bien sûr, quand on parle de « sexe, casino, voiture de luxe… », cela évoque James Bond, ou la vie des « flambeurs ».

Mais évidemment, la vie des malades de Parkinson n’a rien à voir avec ça.

La maladie de Parkinson est grave

La maladie de Parkinson résulte de la mort lente et progressive des neurones du cerveau.

Les personnes atteintes peinent de plus en plus à contrôler leurs gestes. Leurs membres se mettent à trembler, ils perdent l’équilibre. La tête dodeline, l’élocution, l’écriture sont de plus en plus difficiles.

Des médecins ont imaginé que ces décès de neurones entraînaient une pénurie, dans le cerveau, d’une substance fabriquée par les neurones appelée dopamine. Ils ont essayé de donner de la levodopa (dopamine artificielle) et ont constaté une diminution des tremblements.

Cette découverte a été présentée comme un progrès fabuleux contre Parkinson et des millions de patients (on recense 11 millions de malades de Parkinson dans le monde) se sont mis à prendre ce médicament.

Malheureusement, la dopamine n’est pas seulement un neurotransmetteur très important qui nous aide à contrôler nos mouvements. C’est aussi une substance qui régule nos émotions, envies, peurs et désirs…

Sans surprise, donner ainsi un produit chimique qui imite la dopamine ne fait pas que réduire les tremblements. Cela perturbe aussi, profondément, les émotions et donc la vie des patients.

Des effets secondaires destructeurs

Très rapidement, les médecins ont constaté que leurs patients traités avec cette substance pouvaient se mettre à faire absolument n’importe quoi : voler (kleptomanie), vider leur frigo en pleine nuit (boulimie compulsive), mentir, gaspiller leur argent (notamment au casino et en voitures inutiles, mais pas que), adopter les comportements sociaux les plus aberrants (notamment exhibitionnisme et propositions indécentes au premier venu).

Les chercheurs employés par l’industrie pharmaceutique ont été envoyés à la rescousse pour « sauver le soldat Levodopa ». Ils ont essayé de prouver que :

  1. Ces comportements aberrants ne se révélaient que chez les personnes qui étaient déjà, à la base, à tendance addictive [1] ;
  2. Qu’ils n’apparaissaient que chez une minorité de patients (10 à 15 %)

Car les enjeux de ces médicaments sont financièrement gigantesques.

Mais leur tentative de brouiller les pistes est en train d’échouer. Une nouvelle étude parue dans la revue Neurology indique au contraire que 50 % (au moins) des patients sont touchés [2].

C’est énorme.

C’est une catastrophe pour toutes ces personnes.

Cela fait voler en éclat la théorie bien pratique selon laquelle seules les personnes prédisposées aux addictions (jeux, sexe, boulimie) évoluaient mal.

En réalité, les médicaments contre la maladie de Parkinson se révèlent comme une bombe qui :

  • fait exploser les familles (de nombreux divorces ont lieu suite aux changements de comportement des malades),
  • ruine les malades (à cause du jeu, de l’hyperconsommation),
  • les conduit à des maladies graves (boulimie qui entraîne obésité et problèmes cardiovasculaires).

Tout le monde reste les bras croisés

Face à ce déluge, on pourrait imaginer que les Autorités de Santé interdisent immédiatement ces médicaments. Qu’elles publient de grosses mises en garde dans les journaux. Que des procès soient lancés contre les fabricants. Que des explications soient demandées aux chercheurs qui, depuis si longtemps, ne publient rien pour révéler l’ampleur du danger pour les patients.

On s’attendrait aussi à une levée de boucliers des médecins, scandalisés qu’on leur ait ainsi caché que ces médicaments pouvaient être si dangereux pour leurs patients.

Hé bien ce n’est pas du tout ce qu’on observe.

Tout le petit monde du système médical officiel reste tranquille. Les auteurs de cette étude affolante, qui appartiennent à l’Inserm et à la Sorbonne, se contentent d’indiquer que :

« la connaissance de ces troubles doit inciter les médecins à prévenir les patients et leur famille. » [3]

Personne ne parle de retirer ce médicament infernal de la vente.

Le spécialiste interrogé par le journal 20 Minutes, le Dr Jean-Christophe Corvol, de la Pitié-Salpêtrière (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) se contente pour sa part de constater que les familles sont plus « vigilantes » quand on les prévient.

Et pour désamorcer encore plus le problème, il affirme qu’« il y a des patients pour lesquels le traitement a décuplé la créativité artistique et littéraire » [4].

Personne n’évoque la plante ayurvédique qui fait mieux que les médicaments

Mais le plus étonnant est que personne, dans ce débat, n’évoque l’existence de la plante ayurvédique (médecine indienne) qui fait mieux que les médicaments contre Parkinson.

Mucuna Pruriens, également connue sous le nom de « pois mascate », est pourtant connue depuis des millénaires.

Et la Science semble confirmer aujourd’hui l’efficacité de ce traitement.

Un article scientifique également paru dans Neurology (en août 2017) conclut que le pois mascate est tout aussi efficace que la levodopa, sauf qu’il n’a aucun des effets secondaires indésirables ! [5]

Les noix de mascate, ou Mucuna Pruriens, sont aussi efficaces contre Alzheimer que la levodopa, mais n’ont pas les effets indésirables.

Les effets cliniques sont les mêmes que ceux du médicament. Mais il est mieux toléré.

Pourquoi n’en parlent-ils pas aux patients ? ?

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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