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L’animateur-médecin Michel Cymes laisse éclater sa rage à la télévision

Chère lectrice, cher lecteur,

L’animateur Michel Cymes a diffusé un message à la télévision critiquant vertement la Chambre disciplinaire de l’Ordre des Médecins, qui a annulé la radiation du Pr Henri Joyeux :

« Henri Joyeux va pouvoir continuer son œuvre destructrice » explique-t-il.

S’adressant au Pr Joyeux, il continue :

« C’est un victoire qui va vous permettre de continuer votre campagne contre les vaccins, à instiller le poison du doute dans l’esprit des parents. »

« C’est une victoire pour les médias qui n’ont cessé de vous inviter depuis des années vous offrant tribune après tribune la possibilité de vous faire passer pour la victime de l’establishment médical et du lobby des labos. »

Fake News (fausses informations) !!

Michel Cymes diffuse ce message lors d’une émission de télévision (Allo Docteur), en présence d’autres journalistes qui le laissent faire sans réagir.

Aucune réaction n’a eu lieu dans la presse pour rectifier ses propos.

Ce sont pourtant des « fausses informations » (Fake News) caractérisées !!

Tout observateur de bonne foi peut constater que :

1° Le Pr Henri Joyeux n’est pas contre les vaccins, mais contre trop de vaccins, trop tôt, dans la vie des nourrissons, surtout quand ils contiennent de l’aluminium. Il a au contraire organisé une immense pétition pour le retour du vaccin DT-Polio (sans aluminium) dans les pharmacies ; répéter en boucle qu’il est anti-vaccin est complètement faux ;

2° Le Pr Henri Joyeux n’est pas aidé par les médias, bien au contraire. Où sont les « tribunes après tribunes » qui lui seraient « offertes par les médias », selon Michel Cymes ?? C’est scandaleux, de dire ça. Les grands médias au contraire se font une spécialité de déformer les propos du Pr Henri Joyeux, de sortir des phrases de leur contexte pour lui faire dire des choses qu’il n’a jamais dites !!

L’Ordre des Médecins va-t-il sanctionner Michel Cymes ?

A noter que le Code de Déontologie (code de bonne conduite) des médecins leur interdit formellement de s’en prendre publiquement à un confrère pour le dénigrer, ou raconter des bêtises à son sujet. Ils ont le devoir d’être « confraternels », c’est-à-dire de ne pas laver leur linge sale en public, et surtout pas à la télévision, et encore moins lors d’une attaque à sens unique où la victime n’a pas la possibilité de se défendre !!!

Le Conseil national de l’Ordre, si prompt à intervenir, va-t-il sanctionner Michel Cymes pour atteinte au devoir de confraternité ?

Ce serait logique, dans un monde qui tournerait rond.

A votre santé !

JM Dupuis

PS : Voici le lien vers la vidéo de Michel Cymes, à voir sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=r47DhfGgp5M

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Le Conseil national de l’Ordre des Médecins prend la décision qui s’imposait en réhabilitant le Pr Henri Joyeux

Chère lectrice, cher lecteur,

L’Ordre national des Médecins a sauvé l’honneur aujourd’hui en réhabilitant le Professeur Henri Joyeux, victime d’une absurde tentative de radiation il y a deux ans au niveau local.

Pour les Français, le Professeur Henri Joyeux représente un symbole du médecin humaniste, proche de ses patients et soucieux de leur bien-être global dans la tradition multimillénaire d’Hippocrate.

Le Pr Henri Joyeux examine la jambe d’un patient paraplégique. Il représente pour les Français un symbole du médecin humaniste, proche de ses patients et soucieux de leur bien-être global.

Tenter de lui supprimer le droit d’exercer une profession qu’il maîtrise mieux que personne était incompréhensible : non seulement une attaque injustifiée contre le Pr Henri Joyeux en tant que médecin ; mais également une grave atteinte au droit des patients d’être soigné de façon humaine et compétente.

Rappelons en effet l’itinéraire et l’œuvre admirable de ce médecin hors du commun.

Qui est le Professeur Henri Joyeux

Henri Joyeux naît à Montpellier en 1945.

Il est le fils du brillant professeur de médecine et chirurgien René Joyeux, qui enseigne à la Faculté de Médecine de Montpellier. Cette prestigieuse institution est la plus ancienne faculté de médecine en activité du monde. [1]

La Faculté de Médecine de Montpellier est la plus ancienne faculté de médecine en activité du monde. Le père du Professeur Henri Joyeux, le Professeur René Joyeux, y enseignait la chirurgie.

Dès ses années d’étudiant en médecine, Henri Joyeux se rend compte des limites de la science médicale et de la nécessité absolue, pour le bien de ses patients, de faire progresser la connaissance et les techniques de soin.

Il met donc son intelligence exceptionnelle au service de la recherche :

« Il donnait des conférences d’internat brillantes et publiait énormément d’articles scientifiques », raconte le stomatologue Yves-Marie Ulhrich dans un « portrait » sur sept pages consacré au Professeur Joyeux publié en mai 2018 dans la presse nationale. [2]

A peine diplômé, Henri Joyeux est donc un « chercheur reconnu », témoigne le journal Le Monde dans ce tout récent article. [3] Fait exceptionnel, il est nommé chef de clinique alors qu’il n’a que 27 ans !

Le Professeur Joyeux connaît « la gloire » (Journal Le Monde)

Mais sa carrière ne fait que commencer. Huit ans plus tard, Henri Joyeux est reçu Professeur agrégé de cancérologie et chirurgien des hôpitaux.

En 1980, Henri Joyeux, alors chef de clinique depuis 8 ans, est reçu Professeur agrégé de cancérologie et chirurgien des hôpitaux. Six ans plus tard, il ajoutera le titre de Professeur de chirurgie digestive.

Henri Joyeux connaît véritablement la « gloire », selon les termes du magazine Le Monde. [4]

Extrait du Monde mag, 19 mai 2018

Il travaille en collaboration directe avec le Pr Claude Solassol, doyen de la Faculté de Montpellier, qui l’accompagne autour du monde pour présenter leurs travaux sur les techniques de nutrition parentérale.

En pleine époque de frénésie consommatrice, alors que personne alors ne se soucie d’alimentation bio ni même d’alimentation tout court, le Pr Henri Joyeux a déjà compris que la nutrition va devenir un des plus grands enjeux de la médecine du 21e siècle.

Henri Joyeux reçoit le prix Antoine-Lacassagne

En 1985, Henri Joyeux n’a que 39 ans mais il reçoit déjà le prestigieux Prix Antoine-Lacassagne de la Ligue nationale contre le cancer pour sa thèse sur l’intestin artificiel.

C’est un « progrès thérapeutique important », rappelle aujourd’hui le Pr Jean-Pierre Camilleri, président honoraire de l’Institut Curie. [5]

Jean-Pierre Camilleri décide alors de recruter Henri Joyeux comme chef du service de chirurgie digestive à l’Institut Curie, un poste extrêmement prestigieux où Henri Joyeux fait preuve d’un dévouement hors norme pour ses patients, qui restera dans les mémoires.

En effet, loin d’aller vivre, comme de nombreux confrères, dans une luxueuse mais lointaine banlieue, Henri Joyeux fait le choix de s’installer dans un petit appartement de la rue Curie. Cela lui permet de rester à proximité de ses patients, à qui il rend visite jour et nuit.

Rompant avec les pratiques hospitalières de l’époque, il n’hésite pas à pratiquer des opérations nocturnes en cas de nécessité.

« Henri Joyeux opérait bien », témoigne Jean-Pierre Camilleri, et « rien ne l’arrêtait pour sauver les gens ». [6]

Il décide de continuer son œuvre à l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM), sa ville d’origine, où il continue sur la même lancée.
« A l’ICM, on se souvient de ses horaires impossibles qui exaspéraient le personnel – Il n’était pas rare que son dernier patient se présentât à 22 heures », raconte le journal Le Monde. [7]

Pas d’après-midi au golf pour le Pr Joyeux

Fait pittoresque, mais très significatif, le journal Le Monde relève, dans son portrait du Pr Joyeux, qu’il refuse d’aller « jouer au golf » l’après-midi, plutôt que de s’occuper de ses patients. [8]

Il ne prend jamais plus que « quelques semaines de vacances par an, avec sa famille, dans les Pyrénées ». [9] Il tient à rester à proximité pour pouvoir intervenir en urgence si nécessaire.

Il continue ses travaux de recherche à l’Institut du Cancer de Montpellier et met au point un logiciel dédié à l’évaluation du volume des cancers, en collaboration avec Philippe de Reffye, du Cirad. Ce logiciel va bouleverser les bases diagnostiques et thérapeutiques de la cancérologie clinique et expérimentale pour les tumeurs solides. [10]

Le Pr Joyeux pionnier de l’alimentation bio

En collaboration avec le Dr Mariette Gerber de l’Inserm, il lance le projet ABARAC qui vise à déterminer la qualité nutritionnelle des aliments issus de l’Agriculture Biologique (AB), comparée à l’agriculture raisonnée (AR) et à l’agriculture conventionnelle (AC).

Il démontre que les aliments biologiques contiennent 20 à 25 % de nutriments utiles à la santé en plus et ouvre ainsi la voie à la légitimation de l’alimentation biologique dans le grand public.

Au total, le Pr Henri Joyeux a 452 publications nationales ou internationales à son actif.

Toutefois, sa passion pour la recherche et son dévouement pour ses malades lui font entrevoir une autre réalité de sa vocation de médecin.

Faire encore plus pour ses patients

Henri Joyeux réalise qu’il pourrait faire mieux encore que de consulter, opérer et faire de la recherche scientifique.

Chez beaucoup de ses patients, il constate en effet que la maladie est liée à un désordre plus général : stress, mauvaise alimentation, addictions, angoisse, solitude, manque d’amour, sexualité, intoxication. Ses patients ont besoin, tout autant que d’être opérés, d’un dialogue sur leur vie, leurs difficultés, leurs manques, leurs aspirations.

Cette attente correspond au caractère altruiste d’Henri Joyeux, à l’éducation bienveillante qu’il a reçue dans sa famille, et à l’idée du médecin idéal qui lui a été transmise par son père et ses professeurs de médecine.

Il décide de faire partager à ses patients ses idées généreuses sur le couple, l’amour, la famille, l’éducation des enfants, l’éducation à la sexualité, et de les mettre en garde contre les dangers environnementaux et pour leur santé, qu’ils soient liés aux hormones, à la pollution, aux métaux lourds dans les vaccins, à l’alimentation et aux excès de cuisson, et aux dérives de la médecine « techniciste », qui sous prétexte de performances technologiques, viole parfois l’intégrité physique des patients.

Henri Joyeux est en effet animé de la conviction profonde que toute personne humaine est une histoire sacrée, qui a droit à la dignité, à l’amour, et qui aspire au bonheur dans un environnement qui doit rester propice à la vie.

Malgré ses responsabilités de chirurgien, une profession qui exige un dévouement intense et permanent, il réalise le prodige de trouver du temps pour écrire des livres (il publiera plus de trente ouvrages !), donner des conférences dans les écoles où il dialogue avec les enfants, s’impliquer même dans le secteur associatif de façon bénévole. De 2001 à 2015, il présidera ainsi une grande association à l’échelle nationale pour la défense des droits des enfants. [11]

Le Professeur Joyeux s’engage contre les violences faites aux femmes

En juillet 2010, il est élu pour 5 ans par Familles de France membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE), et rejoint la délégation aux « Droits des Femmes et à l’Egalité ».

Il prendra en charge avec Eveline Duhamel le dossier « Femmes et précarité » publié par le CESE sous forme d’avis en février 2013. Il participe aussi au projet d’étude rapporté par Pascale Vion sur le thème « Combattre toutes les violences faites aux femmes des plus visibles aux plus insidieuses » publié en octobre 2014.

Le dévouement du Pr Henri Joyeux porte de fruits à l’échelle du pays

Son dévouement porte de beaux fruits à l’échelle de tout le pays puisque, peu à peu, le grand public prend conscience des dangers des médicaments, des traitements hormonaux, de la nécessité de se soucier d’une alimentation naturelle et de qualité, de certains excès de la grande industrie pharmaceutique, entre autres.

Henri Joyeux touche de plus en plus de monde, reçoit le soutien de personnalités comme Edgar Morin, Pierre Rabhi, Sophie Marceau ou encore Isabelle Adjani, le prix Nobel de Médecine Luc Montagnier.

Les invitations affluent de l’Europe entière pour des conférences, il fait salle comble à chaque fois. Le Pr Henri Joyeux reconnaît qu’il pourrait parler tous les soirs de l’année s’il acceptait toutes les invitations.

Le Professeur Joyeux est coutumier des longues séances de dédicace. Ici, au Congrès International de Santé Naturelle, organisé par l’IPSN, parc Floral de Paris (sept 2017)

En septembre 2015, il ouvre le grand Congrès International de Santé Naturelle à Paris, devant 3000 personnes.

A une époque où tout pousse à transformer le médecin en « ingénieur du corps humain », voire en « mécanicien » des organes, des cellules et de l’ADN, la figure du Professeur Joyeux devient pour des centaines de milliers de patients le symbole même de cette médecine humaine qui est la seule capable de répondre profondément aux angoisses et aux douleurs de l’Homme.

Une médecine humaine, soucieuse du bien-être global des patients

Depuis le grand médecin grec Hippocrate en effet, on estimait que la tâche du médecin n’était pas seulement de soigner les maladies, soulager les douleurs, mais aussi d’aider les patients à mieux vivre.

Ainsi la médecine hippocratique accorde, on le sait, une place prépondérante à l’alimentation, au sommeil, aux bains. Mais elle donne aussi, on le sait beaucoup moins, une place essentielle à la lecture, au chant, à la musique en tant qu’exercice de l’âme et à une sexualité épanouie.

Le Professeur Henri Joyeux est donc au cœur de cette tradition lorsqu’il publie « Changez d’alimentation » en 2013, « Manger mieux et meilleur de 0 à 100 ans » en 2017, mais aussi quand il rappelle les bienfaits du chant (Le Renouveau des Petits Chanteurs [12]).

Son message : la santé n’est pas seulement une affaire d’hygiène et de technique médicale mais une vision généreuse et optimiste des hommes, des femmes, englobant tous les aspects de la vie : soulager les douleurs, les maladies, les prévenir si possible, pour que les hommes et les femmes puissent avoir la liberté de s’aimer de façon authentique, d’être heureux et de rendre heureuses les personnes autour d’eux.

Dans cette perspective, le Pr Henri Joyeux donne une place toute particulière aux enfants (nés ou à naître) : comment les concevoir, les protéger, les allaiter, les éduquer, les faire grandir harmonieusement en les nourrissant comme il faut ; quelle place accorder à la médecine, et notamment à la vaccination (à laquelle il ne s’oppose pas comme on cherche à le faire croire), et à l’éducation à la sexualité.

De même dans le couple : comment vivre avec son conjoint et l’aimer, comment maîtriser sa fertilité et vivre sa sexualité.

Le Pr Henri Joyeux continue à se dévouer

Cette « réhabilitation » vis-à-vis de l’Ordre des Médecins a peu de signification pour le Pr Joyeux lui-même car, après cette carrière médicale brillante et bien remplie, il était à la retraite depuis 2014.

Il avait de toute façon comme projets de continuer à écrire des livres, publier sa lettre d’information électronique gratuite, et donner des conférences bi-hebdomadaires :

Le Professeur Henri Joyeux se consacre aux conférences, à la rédaction de livres, et aux consultations bénévoles depuis sa retraite en 2014. Ici, au Congrès International de Santé Naturelle, Vincennes, octobre 2017.

La décision de l’Ordre des Médecins, dans un sens comme dans l’autre, ne pouvait avoir aucune influence sur ce programme de vie totalement orienté vers le service des malades. Les patients auraient continué de toute façon à profiter de la qualité de ses conseils, de la justesse de ses analyses, et bien sûr de sa haute compétence médicale.

Néanmoins, pour le symbole, il faut se réjouir de cette décision qui contribuera puissamment à apaiser le débat sur l’avenir de la santé.

Alors sans attendre le prochain épisode, nous lui disons : « Merci, Professeur Joyeux, de votre dévouement pour les patients ! »

Henri Joyeux et son épouse Christine, aujourd’hui. « Merci, Monsieur le Professeur, de votre dévouement pour les patients ! »

 

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Chers lecteurs, voici la suite des chroniques 7 et 8 sur la protéine Bica. La protéine BicA est-elle au centre du processus d’arthrite dans Lyme ? A / PRESENTATION GENERALE DE LA MALADIE DE LYME Borrelia burgdorferi (Bb) est une bactérie du genre des...

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À lire avant de sortir de votre lit si possible

Chère lectrice, cher lecteur,

C’est dimanche matin, il fait beau (si vous êtes en Europe !) et voici un truc simple si vous aviez l’intention de sortir : partez le ventre vide !

En effet, les bienfaits pour votre santé d’une promenade, course à pied, tour à vélo ou autre exercice seront grandement améliorés si vous restez à jeun. (Prenez néanmoins un bon thé ou café, voir plus loin).

Se bourrer de glucides avant le sport n’augmente pas les performances

On a longtemps pensé qu’il fallait manger beaucoup de glucides (par exemple, des pâtes) avant de faire du sport.

Il est vrai que, à court terme, les glucides aident pour les efforts violents (par exemple le sprint).

Mais manger avant le sport empêche votre corps de brûler ses réserves de graisse.

Le sport à jeun aide à brûler la graisse

Lorsque vous faites du sport le ventre vide, votre corps va puiser son énergie dans vos réserves de graisse, qu’il transforme en « corps cétoniques ».

Pour comprendre ce que sont les corps cétoniques, permettez-moi de rappeler brièvement comment le corps « gère » la nourriture que nous mangeons, pour produire de l’énergie.

Lorsque vous mangez, votre nourriture digérée passe dans votre sang et fait augmenter le taux de sucre de votre sang (glycémie).

Pendant 4 à 6 heures, votre pancréas fabrique de l’insuline qui fait baisser le sucre sanguin en le faisant entrer dans les cellules.

Mais peu à peu, vos intestins se vident et n’envoient plus de sucre dans le sang. Le sucre vient alors à manquer. Votre corps arrête de diffuser de l’insuline et diffuse à la place du glucagon.

Le glucagon casse le gras dans les tissus adipeux pour en faire des acides gras libres.

Ceux-ci peuvent alors être transformés en un carburant pour cellules appelé « corps cétoniques ». Il remplace très efficacement le glucose quand nous n’en avons plus.

En revanche, dès que vous commencez à manger, ce processus s’arrête. Vous ne brûlez plus de graisses.

L’abondance de nourriture nous empêche d’utiliser la fonction « brûle graisse » de notre corps

Historiquement, ce système nous permettait d’économiser au maximum notre graisse, précieuse pour notre survie dans un monde où menaçait la famine.

Mais aujourd’hui que la nourriture est abondante partout dans nos pays, la majorité d’entre nous mangeons constamment (toutes les 4 à 6 heures la journée). Nous n’arrivons jamais, ou que sur de très courtes périodes, dans cet état de production de « corps cétoniques ».

Nous ne brûlons donc jamais nos réserves de graisse, qui s’accumulent, et vieillissent.

Les études montrent que faire du sport le ventre vide après une nuit de sommeil augmente l’utilisation des corps cétoniques. Plusieurs de ces études montrent que nous brûlons 20 à 30 % de graisse en plus dans ce cas.

« Vais-je me sentir faible si je ne mange pas ? »

Si vous avez l’habitude de bien manger avant de faire du sport, vous risquez de vous sentir faible au début.

Le sentiment peut être désagréable. Vous l’atténuerez en choisissant des activités douces comme la marche ou la natation lente. Ceci dit, l’habitude se prend très vite car le corps apprend à se mettre en « cétose » (l’état où il fabrique, et consomme, des corps cétoniques).

Une fois que vous êtes habitué, vous ne reviendrez pas en arrière car vous ne supporterez plus d’avoir l’estomac plein, qui vous donne l’impression d’être lourd et léthargique, quand vous faites du sport.

En revanche, n’hésitez pas à boire un bon café ou un thé vert avant de commencer. Cela accélèrera votre métabolisme et vous aidera à brûler vos graisses encore plus vite. Et buvez bien sûr de l’eau chaque fois que vous avez soif.

Allez-vous plus manger après ?

Un autre intérêt de partir faire du sport le ventre vide est tout simplement que cela vous fait sauter un repas.

Le jeune intermittent (16 heures sans manger) a des bienfaits prouvés sur l’espérance de vie [1].

Faire du sport vous aidera à oublier votre estomac. Il est probable que, si vous parvenez à dépasser le moment où vous vous sentirez le « ventre creux », vous pensiez ensuite à autre chose, et qu’il vous soit facile d’attendre le repas du dimanche midi.

À table, vous aurez plus faim que d’habitude. Mais pas au point de faire l’équivalent de deux repas (petit-déjeuner plus déjeuner) d’un coup.

Globalement, vous aurez donc moins mangé.

Faites ce petit effort (de sauter un repas) au moins une fois par semaine.

Cela fait un bien fou à la santé et au moral. La plupart des personnes constatent une augmentation de leur énergie, et une amélioration de leur humeur.

J’espère que ce sera le cas pour vous aussi.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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En se privant du Pr Henri Joyeux, l’Ordre des Médecins perd une forte part de sa crédibilité

Chère lectrice, cher lecteur,

L’Ordre National des Médecins a commis aujourd’hui un étrange « hara-kiri » en décidant d’exclure de ses rangs le Professeur Henri Joyeux.

Pour les Français, le Professeur Henri Joyeux représentait justement un symbole du médecin humaniste, soucieux du bien-être global de ses patients, dans la tradition multimillénaire d’Hippocrate.

 

Le Pr Henri Joyeux examine la jambe d’un patient paraplégique. Depuis sa retraite, il n’a pas arrêté les consultations gratuites pour ses malades.

Le Professeur Henri Joyeux était au fond une de ces rares cautions qui sauvent l’honneur d’une profession accusée de verser dans les excès d’une médecine autiste, bureaucratique, éclaboussée par les multiples scandales sanitaires récents (Mediator, Dépakine, sang et hormones de croissance contaminés, vaccins à l’aluminium, pilule contraceptive, etc.), rongée par les effets pervers de la spécialisation, et largement corrompue par l’industrie du médicament.

Se priver aujourd’hui de la présence du Pr Henri Joyeux dans ses rangs revient, pour une corporation malade, à abattre de ses propres mains une des rares colonnes qui tenaient encore debout son édifice.

Pas de conséquence pour le Pr Henri Joyeux

Cette « radiation » a peu de signification pour le Pr Joyeux lui-même. À 72 ans et après une carrière médicale brillante et bien remplie, il était à la retraite depuis 2014 et avait depuis redoublé d’activités bien connues des lecteurs de Santé Nature Innovation.

Il continuera à écrire des livres, publier sa lettre d’information électronique gratuite, et donner des conférences bihebdomadaires :

Le Professeur Henri Joyeux représente pour les Français un symbole du médecin humaniste et soucieux du bien-être global des patients. Il continuera bien sûr les conférences qu’il donne deux fois par semaine, toujours bénévolement.

Les patients pourront continuer à profiter sans entrave de la qualité de ses conseils, la justesse de ses analyses, et bien sûr de sa haute compétence médicale.

La décision de l’Ordre des Médecins ne peut avoir aucune influence sur ce programme de vie totalement orienté vers le service des malades.

Rappelons en effet l’itinéraire et l’œuvre admirable de ce médecin hors du commun.

Qui est le Professeur Henri Joyeux

Henri Joyeux naît à Montpellier en 1945. Il est le fils du brillant professeur de médecine et chirurgien René Joyeux, qui enseigne à la Faculté de Médecine de Montpellier. Cette prestigieuse institution est la plus ancienne faculté de médecine en activité du monde. [1]

La Faculté de Médecine de Montpellier est la plus ancienne faculté de médecine en activité du monde. Le père du Professeur Henri Joyeux, le Professeur René Joyeux, y enseignait la chirurgie.

Dès ses années d’étudiant en médecine, Henri Joyeux se rend compte des limites de la science médicale et de la nécessité absolue, pour le bien de ses patients, de faire progresser la connaissance et les techniques de soin.

Il met donc son intelligence exceptionnelle au service de la recherche :

« Il donnait des conférences d’internat brillantes et publiait énormément d’articles scientifiques », raconte le stomatologue Yves-Marie Ulhrich dans un « portrait » sur sept pages consacré au Professeur Joyeux publié en mai 2018 dans la presse nationale. [2]

A peine diplômé, Henri Joyeux est donc un « chercheur reconnu », témoigne le journal Le Monde dans ce tout récent article. [3] Fait totalement exceptionnel, il est nommé « chef de clinique » alors qu’il n’a que 27 ans.

Le Professeur Joyeux connaît « la gloire » (Journal Le Monde)

Mais sa carrière ne fait que commencer. Huit ans plus tard, Henri Joyeux est reçu Professeur agrégé de cancérologie et chirurgien des hôpitaux.

En 1980, Henri Joyeux, alors chef de clinique depuis 8 ans, est reçu Professeur agrégé de cancérologie et chirurgien des hôpitaux. Six ans plus tard, il ajoutera le titre de Professeur de chirurgie digestive.

Henri Joyeux connaît véritablement la « gloire », selon les termes du magazine Le Monde. [4]

Extrait du magazine Le Monde, 19 mai 2018

Il travaille en collaboration directe avec le Pr Claude Solassol, doyen de la Faculté de Montpellier, qui l’accompagne autour du monde pour présenter leurs travaux sur les techniques de nutrition parentérale.

En pleine époque de frénésie consommatrice, alors que personne alors ne se soucie d’alimentation bio ni même d’alimentation tout court, le Pr Henri Joyeux a déjà compris que la nutrition va devenir un des plus grands enjeux de la médecine du 21e siècle.

Henri Joyeux reçoit le prix Antoine-Lacassagne

En 1985, Henri Joyeux n’a que 39 ans mais il reçoit déjà le prestigieux Prix Antoine-Lacassagne du Collège de France pour sa thèse sur l’intestin artificiel.

C’est un « progrès thérapeutique important », rappelle aujourd’hui le Pr Jean-Pierre Camilleri, président honoraire de l’Institut Curie. [5]

Jean-Pierre Camilleri décide alors de recruter Henri Joyeux comme chef du service de chirurgie digestive à l’Institut Curie, un poste extrêmement prestigieux où Henri Joyeux fait preuve d’un dévouement hors norme pour ses patients, qui restera dans les mémoires.

En effet, loin d’aller vivre, comme de nombreux confrères, dans une luxueuse mais lointaine banlieue, Henri Joyeux fait le choix de s’installer dans un petit appartement de la rue Curie. Cela lui permet de rester à proximité de ses patients, à qui il rend visite jour et nuit.

Rompant avec les pratiques hospitalières de l’époque, il n’hésite pas à pratiquer des opérations nocturnes en cas de nécessité.

« Henri Joyeux opérait bien », témoigne Jean-Pierre Camilleri, et « rien ne l’arrêtait pour sauver les gens ». [6]

Il décide de continuer son œuvre à l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM), sa ville d’origine, où il continue sur la même lancée.

« A l’ICM, on se souvient de ses horaires impossibles qui exaspéraient le personnel – Il n’était pas rare que son dernier patient se présentât à 22 heures », raconte le journal Le Monde. [7]

Pas d’après-midi au golf pour le Pr Joyeux

Fait pittoresque, mais très significatif, le journal Le Monde relève, dans son portrait du Pr Joyeux, qu’il refuse d’aller « jouer au golf » l’après-midi, plutôt que de s’occuper de ses patients. [8]

Il ne prend jamais plus que « quelques semaines de vacances par an, avec sa famille, dans les Pyrénées ». [9] Il tient à rester à proximité pour pouvoir intervenir en urgence si nécessaire.

Toutefois, son dévouement extrême pour ses malades lui fait entrevoir une autre réalité de sa vocation de médecin.

Faire encore plus pour ses patients

Henri Joyeux réalise qu’il pourrait faire mieux encore que d’opérer nuit et jour.

Chez beaucoup de ses patients, il constate en effet que la maladie est liée à un désordre plus général : stress, mauvaise alimentation, addictions, angoisse, solitude, manque d’amour, sexualité, intoxication. Ses patients ont besoin, tout autant que d’être opérés, d’un dialogue sur leur vie, leurs difficultés, leurs manques, leurs aspirations.

Cette attente correspond au caractère altruiste d’Henri Joyeux, à l’éducation bienveillante qu’il a reçue dans sa famille, et à l’idée du médecin idéal qui lui a été transmise par son père et ses professeurs de médecine.

Il décide de faire partager à ses patients ses idées généreuses sur le couple, l’amour, la famille, l’éducation des enfants, l’éducation à la sexualité, et de les mettre en garde contre les dangers environnementaux et pour leur santé, qu’ils soit liés aux hormones, à la pollution, aux métaux lourds dans les vaccins, à l’alimentation et aux excès de cuisson, et aux dérives de la médecine « techniciste », qui sous prétexte de performances technologiques, viole parfois l’intégrité physique des patients.

Henri Joyeux est en effet animé de la conviction profonde que toute personne humaine est une histoire sacrée, qui a droit à la dignité, à l’amour, et qui aspire au bonheur dans un environnement qui doit rester propice à la vie.

Malgré ses responsabilités de chirurgien, une profession qui exige un dévouement intense et permanent, il réalise le prodige de trouver du temps pour écrire des livres (il publiera plus de trente ouvrages !), donner des conférences dans les écoles où il dialogue avec les enfants, s’impliquer même dans le secteur associatif de façon bénévole. De 2001 à 2015, il présidera ainsi une grande association à l’échelle nationale.

Le dévouement du Pr Henri Joyeux porte de beaux fruits à l’échelle du pays

Son dévouement porte de beaux fruits à l’échelle de tout le pays puisque, peu à peu, le grand public prend conscience des dangers des médicaments, des traitements hormonaux, de la nécessité de se soucier d’une alimentation naturelle et de qualité, de certains excès de la grande industrie pharmaceutique, entre autres.

Henri Joyeux touche de plus en plus de monde, reçoit le soutien de personnalités comme Edgar Morin, Pierre Rabhi, Sophie Marceau ou encore Isabelle Adjani et le prix Nobel de Médecine Luc Montagnier.

Les invitations affluent de l’Europe entière pour des conférences, il fait salle comble à chaque fois. Le Pr Henri Joyeux reconnaît qu’il pourrait parler tous les soirs de l’année s’il acceptait toutes les invitations.

Le Professeur Joyeux est coutumier des longues séances de dédicace. Ici, au Congrès International de Santé Naturelle, organisé par l’IPSN, parc Floral de Paris (septembre 2017)

En septembre 2015, il ouvre le grand Congrès International de Santé Naturelle à Paris, devant 3000 personnes.

À une époque où tout pousse à transformer le médecin en « ingénieur du corps humain », voire en « mécanicien » des organes, des cellules et de l’ADN, la figure du Professeur Joyeux devient pour des centaines de milliers de patients le symbole même de cette médecine humaine qui est la seule capable de répondre profondément aux angoisses et aux douleurs de l’Homme.

Une médecine humaine, soucieuse du bien-être global des patients

Depuis le grand médecin grec Hippocrate en effet, on estimait que la tâche du médecin n’était pas seulement de soigner les maladies, soulager les douleurs, mais aussi d’aider les patients à mieux vivre.

Ainsi la médecine hippocratique accorde, on le sait, une place prépondérante à l’alimentation, au sommeil, aux bains. Mais elle donne aussi, on le sait beaucoup moins, une place essentielle à la lecture, au chant, à la musique en tant qu’exercice de l’âme et à une sexualité épanouie.

Le Professeur Henri Joyeux est donc au cœur de cette tradition lorsqu’il publie Changez d’alimentation en 2013, Manger mieux et meilleur de 0 à 100 ans en 2017, mais aussi quand il rappelle les bienfaits du chant (« Le Renouveau des Petits Chanteurs » [10]).

Son message : la santé n’est pas seulement une affaire d’hygiène et de technique médicale mais une vision généreuse et optimiste des hommes, des femmes, englobant tous les aspects de la vie : soulager les douleurs, les maladies, les prévenir si possible, pour que les hommes et les femmes puissent avoir la liberté de s’aimer de façon authentique, d’être heureux et de rendre heureux les personnes autour d’eux.

Dans cette perspective, le Pr Henri Joyeux donne une place toute particulière aux enfants (nés ou à naître) : comment les concevoir, les protéger, les allaiter, les éduquer, les faire grandir harmonieusement en les nourrissant comme il faut ; quelle place accorder à la médecine dans tout ça, et notamment à la vaccination à laquelle il ne s’oppose pas comme on cherche à le faire croire, et à l’éducation à la sexualité.

De même dans le couple : comment vivre avec son conjoint et l’aimer, comment maîtriser sa fertilité et vivre sa sexualité.

Et tout ceci sans jamais arrêter ses consultations, qu’il fait toujours gratuitement pour ses malades.

Un aveu tragique de la part du Conseil national de l’Ordre des Médecins

En prenant la décision de se priver du Pr Henri Joyeux, le Conseil National de l’Ordre des Médecins prend une décision en forme d’aveu tragique et profondément inquiétant pour les patients : l’aveu qu’il rejette désormais officiellement les médecins qui se préoccupent du bien-être global de leurs malades, qu’il ne voit plus la grande confrérie des médecins que comme une collectivité amorphe de techniciens dont il s’attend à ce qu’ils soient sans âme et sans conscience, obéissants serviles des excès de l’industrie pharmaceutique.

Il s’affiche officiellement en rupture avec la tradition médicale la plus ancienne, celle qui remonte au fondateur de la médecine Hippocrate (5e siècle Av-J.C.), qui était la sienne.

C’est un bien triste moment pour cette vénérable institution. Mais nous, patients, parents, et passionnés de santé naturelle, nous savons que l’aventure continue.

Merci, Professeur Joyeux, de votre dévouement pour les patients !

Henri Joyeux et son épouse Christine, aujourd’hui. Merci, Monsieur le Professeur, de votre dévouement pour les patients.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Et aucun journaliste n’indique le remède naturel qui fait aussi bien que les médicaments contre Parkinson, mais sans les effets indésirables

Chère lectrice, cher lecteur,

Vous avez peut-être vu, comme moi, cet article racoleur diffusé par l’Agence France-Presse (AFP) sur les effets secondaires des médicaments contre la maladie de Parkinson :

« Sexe, casino, voitures de luxe… La face sombre du traitement de Parkinson »

Cet article a été répercuté par de nombreux médias (20 Minutes, Europe 1, RTL…).

En lisant l’article de l’AFP, on sent que le jeune journaliste est, sous couvert de dénonciation, fasciné et amusé par les effets indésirables des médicaments contre Parkinson.

Car bien sûr, quand on parle de « sexe, casino, voiture de luxe… », cela évoque James Bond, ou la vie des « flambeurs ».

Mais évidemment, la vie des malades de Parkinson n’a rien à voir avec ça.

La maladie de Parkinson est grave

La maladie de Parkinson résulte de la mort lente et progressive des neurones du cerveau.

Les personnes atteintes peinent de plus en plus à contrôler leurs gestes. Leurs membres se mettent à trembler, ils perdent l’équilibre. La tête dodeline, l’élocution, l’écriture sont de plus en plus difficiles.

Des médecins ont imaginé que ces décès de neurones entraînaient une pénurie, dans le cerveau, d’une substance fabriquée par les neurones appelée dopamine. Ils ont essayé de donner de la levodopa (dopamine artificielle) et ont constaté une diminution des tremblements.

Cette découverte a été présentée comme un progrès fabuleux contre Parkinson et des millions de patients (on recense 11 millions de malades de Parkinson dans le monde) se sont mis à prendre ce médicament.

Malheureusement, la dopamine n’est pas seulement un neurotransmetteur très important qui nous aide à contrôler nos mouvements. C’est aussi une substance qui régule nos émotions, envies, peurs et désirs…

Sans surprise, donner ainsi un produit chimique qui imite la dopamine ne fait pas que réduire les tremblements. Cela perturbe aussi, profondément, les émotions et donc la vie des patients.

Des effets secondaires destructeurs

Très rapidement, les médecins ont constaté que leurs patients traités avec cette substance pouvaient se mettre à faire absolument n’importe quoi : voler (kleptomanie), vider leur frigo en pleine nuit (boulimie compulsive), mentir, gaspiller leur argent (notamment au casino et en voitures inutiles, mais pas que), adopter les comportements sociaux les plus aberrants (notamment exhibitionnisme et propositions indécentes au premier venu).

Les chercheurs employés par l’industrie pharmaceutique ont été envoyés à la rescousse pour « sauver le soldat Levodopa ». Ils ont essayé de prouver que :

  1. Ces comportements aberrants ne se révélaient que chez les personnes qui étaient déjà, à la base, à tendance addictive [1] ;
  2. Qu’ils n’apparaissaient que chez une minorité de patients (10 à 15 %)

Car les enjeux de ces médicaments sont financièrement gigantesques.

Mais leur tentative de brouiller les pistes est en train d’échouer. Une nouvelle étude parue dans la revue Neurology indique au contraire que 50 % (au moins) des patients sont touchés [2].

C’est énorme.

C’est une catastrophe pour toutes ces personnes.

Cela fait voler en éclat la théorie bien pratique selon laquelle seules les personnes prédisposées aux addictions (jeux, sexe, boulimie) évoluaient mal.

En réalité, les médicaments contre la maladie de Parkinson se révèlent comme une bombe qui :

  • fait exploser les familles (de nombreux divorces ont lieu suite aux changements de comportement des malades),
  • ruine les malades (à cause du jeu, de l’hyperconsommation),
  • les conduit à des maladies graves (boulimie qui entraîne obésité et problèmes cardiovasculaires).

Tout le monde reste les bras croisés

Face à ce déluge, on pourrait imaginer que les Autorités de Santé interdisent immédiatement ces médicaments. Qu’elles publient de grosses mises en garde dans les journaux. Que des procès soient lancés contre les fabricants. Que des explications soient demandées aux chercheurs qui, depuis si longtemps, ne publient rien pour révéler l’ampleur du danger pour les patients.

On s’attendrait aussi à une levée de boucliers des médecins, scandalisés qu’on leur ait ainsi caché que ces médicaments pouvaient être si dangereux pour leurs patients.

Hé bien ce n’est pas du tout ce qu’on observe.

Tout le petit monde du système médical officiel reste tranquille. Les auteurs de cette étude affolante, qui appartiennent à l’Inserm et à la Sorbonne, se contentent d’indiquer que :

« la connaissance de ces troubles doit inciter les médecins à prévenir les patients et leur famille. » [3]

Personne ne parle de retirer ce médicament infernal de la vente.

Le spécialiste interrogé par le journal 20 Minutes, le Dr Jean-Christophe Corvol, de la Pitié-Salpêtrière (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) se contente pour sa part de constater que les familles sont plus « vigilantes » quand on les prévient.

Et pour désamorcer encore plus le problème, il affirme qu’« il y a des patients pour lesquels le traitement a décuplé la créativité artistique et littéraire » [4].

Personne n’évoque la plante ayurvédique qui fait mieux que les médicaments

Mais le plus étonnant est que personne, dans ce débat, n’évoque l’existence de la plante ayurvédique (médecine indienne) qui fait mieux que les médicaments contre Parkinson.

Mucuna Pruriens, également connue sous le nom de « pois mascate », est pourtant connue depuis des millénaires.

Et la Science semble confirmer aujourd’hui l’efficacité de ce traitement.

Un article scientifique également paru dans Neurology (en août 2017) conclut que le pois mascate est tout aussi efficace que la levodopa, sauf qu’il n’a aucun des effets secondaires indésirables ! [5]

Les noix de mascate, ou Mucuna Pruriens, sont aussi efficaces contre Alzheimer que la levodopa, mais n’ont pas les effets indésirables.

Les effets cliniques sont les mêmes que ceux du médicament. Mais il est mieux toléré.

Pourquoi n’en parlent-ils pas aux patients ? ?

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Buvez-vous trop d’eau cet été ?

Chère lectrice, cher lecteur,

Les Autorités de Santé nous incitent à boire beaucoup, surtout quand il fait chaud.

Combien exactement ?

Pas de chiffre précis, mais une affiche qui indique « boire beaucoup d’eau plusieurs fois par jour ».

Sur cette affiche, 3 bouteilles d’eau, soit 3 à 4,5 litres !! (l’histoire ne dit pas si ce sont des bouteilles d’un litre ou 1,5 litres) sont représentées :

Je vais être direct.

Sauf si vous courez le marathon, il est inutile de vous forcer à boire autant.

L’obsession moderne pour l’eau n’est que le fruit du marketing efficace des grands groupes agro-alimentaires (Danone, Nestlé…) qui gagnent beaucoup d’argent à vendre un produit qui avait, jusqu’à nos jours, toujours été gratuit :

Le marketing de l’eau en bouteille

Vendre de l’eau en bouteille est un des commerces les plus rentables du monde.

La matière première (l’eau), ne coûte rien. Il faut simplement la mettre dans une bouteille et on peut la vendre.

La difficulté évidemment est de convaincre les gens de payer cher pour un produit qui coule gratuitement ou quasi-gratuitement de tous les robinets, fontaines, cours d’eau, etc.

Mais le moins qu’on puisse dire est qu’ils ont réussi :

Aujourd’hui, l’eau est souvent vendue plus chère que l’essence : 1,50 €, parfois plus, pour 33 cl !!

Les 33cl d’eau sont vendus 1,60 € dans les distributeurs de la Gare Montparnasse.

C’est pourquoi les grands groupes agro-alimentaires ont massivement investi ces dernières décennies pour persuader la population de boire plus d’eau en bouteille.

Leur stratégie a consisté à faire croire aux grand public que :

  • Boire beaucoup d’eau maintient jeune, ce qui est FAUX
  • Boire beaucoup d’eau fait maigrir, ce qui est FAUX
  • Boire beaucoup d’eau est bon pour la santé, ce qui est FAUX également
Boire beaucoup d’eau ne fait pas maigrir, ni rajeunir, et n’est pas spécialement bon pour la santé, même chez les personnes âgées.

Leur stratégie a bien fonctionné. Aujourd’hui, de nombreux enfants ne se déplacent plus sans leur bouteille d’eau. Ils sont persuadés, en classe par exemple, qu’avoir soif ne serait-ce que quelques minutes est dangereux pour la santé !

Beaucoup d’enfants sont élevés dans l’idée qu’avoir soif, ne serait-ce que quelques instants, est dangereux pour la santé.

Bien entendu, ce n’est pas le cas

Nos corps ont au contraire une résistance remarquable à la déshydratation. La soif est un simple message qui nous invite à boire, pas un signal d’alarme.

Elle est d’ailleurs le meilleur indicateur qui soit : « boire à votre soif » est la meilleure règle pour savoir combien vous avez besoin de boire !!

Trop boire d’eau est mauvais pour la santé

Dès que vous vous forcez à boire de l’eau, vous imposez un travail supplémentaire et inutile à vos reins, et vous perdez de précieux minéraux.

Les personnes qui se forcent à boire 3 litres par jour, alors qu’elles n’ont pas soif, souffrent de devoir aller uriner trop souvent, et peuvent être victimes d’incontinence urinaire (impossibilité de se retenir car la vessie se remplit trop).

Si vous buvez deux tasses (thé, café) le matin, et à nouveau le soir, plus un verre d’eau pendant le repas et que vous mangez une soupe, vous couvrez probablement déjà vos besoins en eau. Si vous n’avez pas soif, vous n’avez pas besoin de vous forcer à boire plus (sauf si vous avez une maladie particulière qui vous oblige à boire plus).

Cette quantité d’eau suffit à éviter le risque de calculs et d’infection urinaire causés par le manque d’eau. Attention, ces problèmes peuvent toutefois avoir d’autres causes.

Rappelons en outre que les légumes et les fruits contiennent en moyenne 90 % d’eau. Un alimentation riche en fruits et légumes vous apportera également beaucoup d’eau. Ne vous étonnez pas de ne pas avoir envie d’eau supplémentaire dans ce cas.

Boire de l’eau ne fait pas maigrir

Les urines contiennent de l’urée et des produits d’oxydation des aliments. Elles ne contiennent aucune graisse (l’eau n’est pas soluble dans l’eau) ni sucre, ni protéines. Vous n’éliminerez ni les excès de graisses ni les excès de sucre en vous forçant à boire plus.

Vous éliminerez par contre les excès de sel : mais là encore, vous n’avez pas à vous en soucier. En effet, dès que vous avez trop de sel dans le sang, cela vous donne soif, et envie de boire. Votre corps vous donnera envie de boire jusqu’à avoir retrouvé le bon équilibre de sels minéraux.

Si jamais vos urines contiennent du sucre, c’est un signe d’une grave maladie (le diabète sucré) et c’est une mauvaise nouvelle.

Pourquoi les personnes âgées meurent de déshydratation

Lors des canicules, on déplore le décès de nombreuses personnes âgées qui meurent de déshydratation parce qu’elles n’ont pas assez bu.

La « solution », nous dit-on, est de veiller à les faire boire quand il fait chaud.

C’est le cas typique de l’arbre qui cache la forêt.

En effet, le problème des personnes âgées n’est pas qu’elles « oublient de boire », ni qu’elles ne « ressentent plus la soif », comme on le lit partout.

Ce qui se passe est beaucoup plus grave que ça.

Ces personnes âgées qui se laissent mourir, lors des canicules, n’ont pas seulement perdu l’envie de boire. Elles n’ont plus non plus envie de manger, de parler, ni de vivre, parce qu’elles souffrent et qu’elles sont souvent abandonnées à une atroce solitude.

Elles sont, logiquement, profondément déprimées, ne se lèvent plus, ne sortent plus, personne ne se soucie d’elles.

Alors évidemment, quand il fait chaud, beaucoup meurent de déshydratation seules chez elles.

On accuse la canicule. On passe des messages à la télévision et sur les autoroutes pour rappeler aux gens de boire.

Mais la vraie utilité de ces campagnes, c’est de nous pousser à frapper à la porte d’un voisin ou d’une voisine isolés. Ce n’est pas l’eau, mais le temps, l’attention, le sourire que nous pouvons leur apporter, qui fait la plus grande différence.

Alors oui, cet été, dès qu’il fera chaud, allons nous soucier des personnes seules pour savoir si elles ont assez bu. Mais en vérité, il n’y a pas de bonne raison d’attendre et nous pouvons le faire dès maintenant, car cela leur fera tout autant plaisir !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Le docteur Paulcarl nous a mis sur la voie de cet interstitium et depuis, j'avoue que je me passionne pour ce 80ème organe, et quel organe ! incroyable qu'en 2018 on découvre encore un organe dans le corps humain, même si de nombreux thérapeutes parlaient...

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Chez Thierry Ardisson, la défaillance des autorités de santé révélée au grand public

Chère lectrice, cher lecteur,

Je vous ai envoyé mardi le témoignage émouvant de Yannick Schraen, un jeune garçon qui a connu l’enfer de la maladie de Lyme.

Aujourd’hui, je vous invite à regarder l’émission « Zone libre » de Thierry Ardisson sur la maladie de Lyme, si vous ne l’avez pas vue quand elle a été diffusée en février.

Il faut voir cette émission pour prendre la menace au sérieux.

Évidemment, c’est une émission de « divertissement ».

Elle m’a parfois rendu très mal à l’aise. On a l’impression que le public se « divertit » avec le malheur des autres. On est aussi choqué de voir l’animateur enchaîner, comme si de rien n’était, sur « une page de publicité », qui interrompt l’émission sans transition et surtout sans solution.

Néanmoins, elle a le mérite de mettre en lumière le scandale de l’inaction des autorités de santé. Elle souligne l’importance du fait que chacun de nous prenne ses responsabilités pour prévenir et alerter de la maladie.

Merci aussi de votre solidarité avec Jules Dubois, le petit garçon atteint d’une forme sévère de la maladie de Lyme, qui est présenté dans l’émission. Je vous redonne l’adresse du site de soutien à ce magnifique petit garçon : http://pourlavenirdejules.wixsite.com/association

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis

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