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Brutalisé par la médecine, interné en psychiatrie par erreur : il survit à la maladie de Lyme

Chère lectrice, cher lecteur,

Vous souvenez vous de « Capitaine Courageux », ce roman de Rudyard Kipling qui raconte les exploits d’un garçon de 14 ans ?

C’est à lui que j’ai pensé en regardant à la télévision Yannick Schraen. Son aventure est incroyable. Ayant failli mourir de la maladie de Lyme, il raconte ses épreuves inouïes, la découverte, enfin, du traitement, et sa « résurrection ». Vous pouvez revoir cette émission ci-dessous (lien Youtube, gratuit).

Ce témoignage n’a pas assez circulé. Il permettrait pourtant à des milliers de personnes en souffrance, qui subissent le même calvaire que Yannick parce que leur maladie de Lyme n’est pas reconnue, de comprendre ce qui leur arrive et de guérir.

Je compte sur vous pour le faire circuler, surtout si vous avez dans votre entourage des personnes souffrant de douleurs inexpliquées, fatigue extrême, dépression sans cause réelle, fibromyalgie, symptômes articulaires, cardiaques ou digestifs.

Cliquez ici pour y accéder.

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis

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La chimiothérapie améliore-t-elle l’espérance de vie ?

Chère lectrice, cher lecteur,

Le journal Le Monde a publié un article le 24 mai intitulé « Oui, les traitements du cancer améliorent l’espérance de vie. Des rumeurs alarmistes affirment que la chimiothérapie serait inutile, voire dangereuse. Un constat démenti par les faits. Explications. » [1]

A la lecture, on s’aperçoit que c’est une attaque contre deux sites fantaisistes (mais très peu connus) qui publient des bêtises sur la chimio.

Mais le journal Le Monde ne fait pas beaucoup mieux.

Le journaliste (ou le groupe de journaliste, on ne sait pas, car l’article est signé sous un pseudonyme énigmatique : « Les Décodeurs »), explique que « le taux de survie aux principaux types de cancer a fortement augmenté en France ».

« Selon la spécialiste Dr Muriel Dahan, directrice des recommandations et du médicament à l’Institut national du cancer (INCa), « les progrès ont été fulgurants depuis les années 1990, on n’est plus du tout sur les mêmes traitements. »

Et de commenter :

« Les statistiques publiques étayent son constat. Ainsi, le taux de survie à cinq ans a sensiblement augmenté entre les années 1898-1993 et 2005-2010 pour les cinq types de cancers les plus courants en France ». Il s’agit du cancer de la prostate, du sein, colorectal, du poumon, et du mélanome cutané.

Le premier problème est que « les Décodeurs » se sont contentés d’interroger un seul expert et en l’occurrence une directrice de l’Institut national du Cancer (INCa), l’organisme chargé en France de lutter contre le cancer.

Cette personne, dont les compétences ne sauraient être remises en cause, ne peut en aucun cas être présentée comme un expert objectif. Elle est « directrice des recommandations et du médicament » à l’INCa. Lui demander si les traitements sont bons, c’est comme lui demander si elle sert à quelque chose. Si j’étais méchant, je dirais que c’est comme demander au directeur technique de Volkswagen si on peut faire confiance dans ses moteurs diesel.

Bon, je me moque un peu, bien sûr. Mais tout de même : l’INCa est un organisme public. Il vit de financements publics. Pensez-vous qu’un de ses représentants pourrait déclarer : « Oui, en effet, les traitements du cancer piétinent, il y a de plus en plus de morts, nous n’avons pas la moindre idée de ce qui se passe ni aucune solution crédible à proposer ? »

Ce serait hara-kiri. Il se ferait huer par leurs collègues, chasser par sa hiérarchie !

On ne peut donc pas reprocher au Dr Muriel Dahan d’affirmer que les progrès de la médecine conventionnelle sont « fulgurants » contre le cancer.

Mais on peut reprocher aux journalistes « Les Décodeurs » de reprendre telles quelles ces affirmations, sans les confronter à celles d’un expert indépendant.

La vérité sur les chiffres du cancer

Le journaliste commence l’article en laissant entendre que la chimiothérapie augmente « l’espérance de vie ».

En réalité, on s’aperçoit qu’il confond avec le « taux de survie à cinq ans qui augmente ».

A première vue, cela semble être la même chose.

Mais en fait, pas du tout.

Il est possible que la hausse du « taux de survie à cinq ans », qui est réelle, soit simplement due à la généralisation du dépistage.

Ainsi, bien avant d’avoir des symptômes, ils sont conscients de l’existence de leur cancer grâce aux puissants appareils de mammographie, coloscopie et scanner, qui permettent de repérer aujourd’hui des cancers d’une taille minuscule.

Mais cela ne prouve pas que leur espérance de vie en soit augmentée.

Il est bien connu que la généralisation du dépistage (sein, prostate, colon, peau) avec les grandes campagnes de sensibilisation, font qu’on détecte aujourd’hui beaucoup plus de cancers qui n’auraient jamais évolué, ou alors qui auraient évolué si lentement que les patients seraient décédés d’une autre cause, entre temps.

C’est ce qu’on appelle le « surdiagnostic », et c’est un sujet qui inquiète les experts.

Ces campagnes de dépistages ayant été mises en place massivement depuis les années 90, il est tout à fait normal que le « taux de survie à cinq ans » ait augmenté.

De plus, il se pourrait que les bouleversements des modes de vie et la pollution fassent que l’on attrape aujourd’hui le cancer plus jeune. Les personnes plus jeunes étant plus résistantes, et ayant moins de risque de mourir entre temps d’une autre cause (par exemple de vieillesse !), il est tout-à-fait possible que le taux global de survie à 5 ans augmente, sans que cela n’indique en rien un progrès de la chimiothérapie pour l’espérance de vie globale.

Je milite donc contre toute simplification à outrance du sujet du cancer.

En particulier, le débat sur la chimiothérapie ne doit pas être confisqué. Ce n’est pas parce que certains sites peu sérieux publient des canulars sur la chimiothérapie, qu’il faut pour autant décréter, comme le fait un peu le journal Le Monde, et sans arguments scientifiques solides, que le débat est tranché à ce sujet.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les traitements du cancer, je vous invite à continuer votre lecture :

Différents cancers, différents traitements

Le cancer est une maladie provoquée par la multiplication anarchique de cellules.

Leur nombre croit de façon exponentielle jusqu’à envahir un organe ou l’organisme tout entier, et ainsi entraîner la mort.

Cette définition générale recouvre toutefois des réalités très différentes, selon le type de cellules qui se reproduisent.

Globalement, l’idée importante à comprendre est que, dans le sillage des progrès contre la leucémie qui ont été faits entre 1947 et 1971 (premières victoires thérapeutiques contre la leucémie de l’enfant, autrefois mortelle à 99 % et aujourd’hui soignée dans 95 % des cas), d’importants progrès ont été réalisés contre les cancers « liquides », où il y a prolifération d’un certain type cellules immunitaires (du sang ou de la lymphe) qui se multiplient dans l’organisme sans former de tumeur car elles circulent.

Ces cancers « liquides » sont vulnérables aux produits chimiques et sont très bien traités aujourd’hui : leucémie, lymphome de Hodgkin et lymphome non-Hodgkinien, et myélome.

En revanche, pour les cancers formant des tumeurs solides, les progrès sont limités ou inexistants, à l’exception de quatre cas particuliers : l’ostéosarcome (cancer primaire des os), le cancer du testicule (1 % des cas de cancer) vaincu dans les années 70 à 80 % grâce aux sels de platine ; le cancer du placenta (choriocarcinome, vaincu grâce à un antibiotique, l’actinomycine C), et enfin surtout le mélanome malin (cancer de la peau) : c’est un cancer qui a la particularité d’être visible.

Plus souvent diagnostiqué à un stade précoce car les gens sont beaucoup plus sensibilisés qu’avant à ce problème et consultent facilement les dermatologues, il est aujourd’hui en général retiré chirurgicalement avant d’avoir fait des métastases ; on dispose de plus aujourd’hui d’un nouveau traitement, l’immunothérapie, qui guérit beaucoup de cas de mélanome malin avancé.

La plupart des tumeurs solides se développent dans des tissus ou organes exposés au monde extérieur, comme les poumons, la peau, le larynx (gorge), l’estomac, le colon.

Ces tissus sont robustes et comportent des mécanismes pour éliminer les toxines auxquels ils sont naturellement exposés.

Mais cette résistance les rend aussi très peu sensibles aux médicaments cytotoxiques (chimiothérapie).

C’est pourquoi ces cancers sont prioritairement traités par la chirurgie : on retire la tumeur en la découpant au bistouri, en essayant d’enlever tous les tissus aux alentours qui pourraient déjà comporter des cellules cancéreuses.

Le traitement peut être complété par une radiothérapie, c’est-à-dire irradier avec des rayons ionisants la zone proche en espérant détruire les cellules cancéreuses résiduelles. La chimiothérapie n’est pratiquée qu’en troisième ligne.

La résistance des cancers solides à la chimiothérapie peut aussi s’expliquer par leur situation, au sein d’un organe bien protégé : le cancer du pancréas, le plus mortel d’entre tous, est particulièrement difficile à attaquer car le pancréas est un organe dur, largement imperméable, difficile à opérer.

Les médicaments cytoxiques avalés par le malade ou qu’on lui injecte ne rejoignent tout simplement pas les zones où se trouvent les cellules cancéreuses. Elles sont éliminées avant.

Il en va de même des tumeurs au cerveau, qui sont protégées par la barrière sang-cerveau (barrière hémato-encéphalique), qui est faite pour protéger le cerveau des toxines qui pourraient être dans le sang.

Cette barrière, évidemment, joue plus que jamais son rôle de protection en cas de présence de médicaments cytotoxiques dans le sang.

Les solutions consistent à injecter directement le médicament dans le cerveau, avec tous les risques que cela implique.

Mais pratiquer la radiothérapie ou opérer pour retirer la tumeur chirurgicalement est aussi très compliqué quand la tumeur se trouve au milieu du cerveau.

C’est pourquoi traiter les tumeurs au cerveau est si difficile.

Il faut savoir également que, contrairement à ce que laissent entendre l’article du Monde, les produits de chimiothérapie utilisés aujourd’hui ne sont pas fondamentalement différents de ceux que l’on a découvert dans les années 50.

Il n’y a eu aucune véritable révolution thérapeutique depuis la victoire sur la leucémie (1971).

Les récents anticorps monoclonaux restent des produits très ciblés, adaptés à des formes très particulières de cancer, qui ne modifient pas les statistiques globales de mortalité.

Dans tous les cas, les produits de chimiothérapie restent des produits qui « tuent les cellules ».

Ils tuent forcément les cellules saines autant que les cellules malades (parfois, ils tuent plus les cellules saines car les cellules malades peuvent développer une sorte d’armure).

Retrouver la santé après un cancer

J’ai régulièrement expliqué toutes les raisons qui font que les mesures de l’efficacité du traitement du cancer ne sont pas fiables.

La seule question qui intéresse vraiment le patient qui apprend qu’il a un cancer est : serai-je un jour à nouveau en bonne santé ?

Et vous remarquerez que c’est une question qui gêne tout le monde quand on la pose.

Aucun médecin ne voudra y répondre sans prendre mille précautions.

C’est normal.

D’abord parce que personne n’a de boule de cristal.

Mais aussi parce que la réponse honnête à cette question est malheureusement terrible. Je vais y répondre en m’appuyant sur des chiffres produits en 2015 par la fondation McMillan [2] pour le cancer, référence en Grande-Bretagne.

Si vous interrogez les autres sites officiels, on vous expliquera en général que les progrès ont été immenses dans le cancer du sein, et que le taux de survie global est désormais de 80 % à cinq ans.

Mais la réalité derrière ce chiffre n’est pas rose du tout, c’est le cas de le dire.

Il est vrai que, sur 100 femmes diagnostiquées du cancer du sein, 80 sont toujours vivantes après cinq ans et 69 seront toujours vivantes dans sept ans.

Toutefois, 19 d’entre elles souffriront à ce moment-là d’une rechute de leur cancer du sein ou d’un autre cancer, et 29 auront une autre grave maladie.

Ce qui veut dire au bout du compte que : sur les 100 femmes du départ, seules 20 seront en bonne santé 7 ans plus tard. 

Pour le dire autrement, si on vous diagnostique un cancer du sein aujourd’hui, vous avez un risque de 80 % d’être décédée ou toujours gravement malade dans sept ans.

Parler de « progrès fulgurants » n’est pas respectueux de la souffrance des malades.

Le problème est le même pour le cancer de la prostate, lui aussi prétendument guéri dans 80 % des cas.

En réalité, seuls 25 % des hommes atteints du cancer de la prostate seront encore vivants et en bonne santé sept ans plus tard.

De plus, parmi les personnes comptées comme ayant « guéri » du cancer de la prostate, un grand nombre n’avaient en réalité aucun cancer dangereux au départ, mais auront été opérés et souffriront d’incontinence et d’impuissance sexuelle.

La plupart des hommes de plus de 75 ans ont en effet des cellules cancéreuses dans la prostate et si l’on fait un test PSA, celui-ci semblera indiquer un cancer.

Ces cas de faux cancers influencent fortement les statistiques de survie, qui ne sont nullement attribuables à des progrès dans le traitement du cancer de la prostate.

Selon le centre du Cancer du Royaume-Uni, « l’interprétation des tendances de survie pour le cancer de la prostate est rendu difficile car le type de cancer de la prostate diagnostiqué a changé au cours du temps à cause du test PSA. ».

Le problème est encore bien pire pour le cancer du pancréas et le cancer du poumon : leur taux de survie à cinq ans n’a pas bougé d’un pouce, il est toujours le même qu’au 19e siècle.

97 % des victimes du cancer du pancréas sont décédées dans les cinq ans.

21 % des personnes diagnostiquées du cancer du poumon sont mortes dans le mois qui suit. Plus de la moitié (56 %) meurent dans les six mois et 73 % dans l’année. Seuls 5 % seront encore en vie sept ans plus tard, dont seulement 1 % seront en bonne santé.

Concernant le cancer du cerveau, l’évolution varie selon le type de cancer. Plus de la moitié (55 %) des personnes touchées par un glioblastome meurent dans les six mois. Moins de 2 % seront encore en vie sept ans plus tard. Pour le méningiome, 23 % seront encore en vie et en bonne santé sept ans plus tard.

Progrès ou pas dans le traitement du cancer, ces chiffres interdisent tout triomphalisme.

Pourquoi la chimiothérapie est controversée

Actuellement, la chimiothérapie reste un des trois piliers de la lutte contre le cancer, avec la chirurgie et la radiothérapie.

Pourtant, nous avons vu que l’efficacité de la chimiothérapie, nette pour les cancers liquides, ne l’est pas pour les cancers à tumeur solide. Les progrès, s’ils existent, sont difficiles à mesurer, et sont de toute façon limités. On parle d’allonger la vie des malades de quelques mois, mais, à quel prix ?

Au prix d’intenses souffrances liées au caractère toxique de la chimiothérapie, comme on l’a vu, mais aussi à un coût financier de plus en plus considérable.

Le prix moyen des nouveaux médicaments contre le cancer aux Etats-Unis a augmenté de cinq à dix fois au cours des 15 dernières années. Il était en 2012 supérieur à 100 000 dollars selon un éditorial de la revue de la Mayo Clinic, le centre médical de référence.

Mais les choses s’aggravent : les médicaments qui sortent actuellement coûtent 150 000 dollars par an.

Selon un des médecins dirigeants de l’Institut Sloan-Kettering (l’ancien service de la Guerre Chimique), ces médicaments sont en général utilisés à plusieurs, ce qui signifie un coût par patient de 300 000 dollars par an. J’en ai parlé récemment dans Santé Nature Innovation.

Face à une telle inflation des coûts, on ne s’étonnera pas que des voix s’élèvent pour demander quels sont exactement les bienfaits pour les malades de ces traitements, et s’il existe la moindre proportion entre leur coût et l’amélioration de leur santé.

Dans la mesure où la cancérologie mesure ses résultats en terme de nombre de mois de survie gagnés, sans préciser l’état dans lequel se trouve le malade ni les effets indésirables dont il souffre, il est légitime de se poser la question.

Selon les données les plus récentes, il ne semble pas raisonnable d’administrer une douloureuse et coûteuse chimiothérapie à un patient qui souffre d’un des nombreux cancers à mauvais pronostic vital, comme le cancer du poumon ou celui du pancréas.

Chaque personne frappée par le cancer mérite en tout cas d’être informée du fait que son traitement de chimiothérapie sera très douloureux et aura des bienfaits incertains, mais qu’il existe en revanche une certitude : ce traitement va rapporter beaucoup d’argent à l’industrie pharmaceutique.

Beaucoup, beaucoup d’argent.

Et que ce n’est donc pas forcément parce qu’il y a des progrès ou des espoirs réels pour les patients que l’industrie du cancer continue à sortir sans cesse de nouveaux médicaments et à multiplier les opérations de communication autour du cancer et les promesses de lendemains qui chantent, visant à maintenir l’usage massif de la chimiothérapie dans les hôpitaux.

Suis-je « complotiste », « conspirationniste », quand j’écris cela ? Je ne le pense pas.

Reconnaître que la médecine est aussi une activité économique, qu’elle fait vivre des industries, mais donc aussi des gens, qui peuvent avoir intérêt à laisser entendre autour d’eux qu’ils peuvent « faire des miracles », alors que ça n’est pas forcément vrai, c’est porter un regard adulte sur le monde qui nous entoure, pour le reconnaître tel qu’il est.

Et c’est en osant voir la réalité en face qu’on fait les meilleurs choix pour sa santé.

Si cette lettre donc, peut motiver des personnes concernées par le cancer à engager le dialogue avec leurs équipes soignantes, pour s’assurer que la meilleure décision possible est prise pour leur traitement, je n’aurais pas complètement perdu mon temps.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : je précise, à toute fin utile, que je ne suis à aucun titre un spécialiste du cancer. Cette lettre est publiée à titre informatif uniquement, et peut contenir (elle aussi !) des inexactitudes involontaires. Mais mon objectif n’était pas de faire un cours sur le cancer et la chimiothérapie, qui appartient à la Faculté de Médecine, mais de donner des pistes de réflexions pour donner à mes lecteurs les raisons pour lesquelles le débat scientifique ne doit pas être interdit sur ce sujet, fut-ce par des journalises bien intentionnés.

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L’Appel des Professeurs Luc Montagnier et Henri Joyeux pour un principe de précaution en matière médicale et Santé dans la Constitution Française

Chère lectrice, cher lecteur,

Savez-vous qu’en France aujourd’hui, le « principe de précaution » s’applique pour nos cours d’eau, nos forêts, nos sols, les animaux… mais pas pour la santé des êtres humains ???

Hé oui, c’est la réalité : les projets industriels, techniques, commerciaux, qui menacent l’environnement sont soumis au principe de précaution… mais pas ceux qui menacent directement votre vie et celle de vos proches.

Lors de la dernière réforme constitutionnelle, en 2005, le Président Chirac avait fait inscrire dans la Constitution le principe de précaution en matière d’environnement. Ce principe a permis de stopper de nombreux projets potentiellement catastrophiques pour l’écosystème.

Mais il n’avait rien mis pour protéger directement la médecine et la santé des personnes humaines.

La raison est simple :

  • d’un côté, des associations efficaces, mobilisées, organisées pour la défense de l’environnement et des animaux. Elles ont obtenu gain de cause auprès des pouvoirs publics ;
  • de l’autre, en matière médicale et de santé, c’est presque le vide absolu.

Non seulement les associations qui défendent votre santé sont peu nombreuses, et mal prises en considération par les Autorités.

Mais le domaine de la médecine et de la pharmacie est occupé par de puissants lobbies industriels et professionnels, qui font passer leurs profits avant votre santé et même les vies humaines. Il y a en effet énormément d’argent en jeu.

Mais nous avons aujourd’hui une occasion historique de mettre fin à cette aberration.

Avec le Professeur Luc Montagnier, prix Nobel de Médecine, et le Professeur Henri Joyeux,

demandons au Président de la République d’inscrire dans notre Constitution le principe de précaution en médecine et en santé. 

Plus de 50 000 personnes se sont déjà mobilisées pour les soutenir. J’ai signé l’Appel et j’espère que vous joindrez votre signature aux nôtres en cliquant ici.

Le Président Emmanuel Macron réunit dans quelques jours nos parlementaires à Versailles pour réformer notre Constitution

Les conditions sont réunies pour élargir le principe de précaution à la médecine et à la santé humaine. Il suffit qu’Emmanuel Macron ajoute cette mesure à l’ordre du jour.

Il n’est pas normal que l’environnement et les animaux soient protégés, mais pas la santé des patients.

C’est exactement ce qui se passe avec les vaccins pour les animaux du fabricant Mérial : ils n’ont plus l’adjuvant aluminium en France dans le vaccin pour les animaux, alors que l’aluminium est présent dans le vaccin pour les nourrissons !!!

Souvenez-vous des scandales de la Thalidomide, du Distilbène, du Médiator, des produits dérivés du sang et de l’hormone de croissance contaminés, du Vioxx, de la Dépakine…

Chaque fois, on a donné à des personnes innocentes, qui ne se doutaient de rien (elles ne pouvaient pas savoir) des médicaments qui leur ont fait plus de tort que de bien. À la clé, des milliers de malformations, de souffrances, de décès (nous y revenons plus loin).

Et vous ne savez pas ce qui peut arriver avec les médicaments que vous prenez en ce moment.

  • D’inquiétantes réactions sont observées pour les médicaments contre l’insomnie, l’anxiété, la petite déprime… qui augmenteraient le risque d’Alzheimer.
  • Des cardiologues s’inquiètent des effets possibles des statines (médicaments anti-cholestérol), qui peuvent provoquer de graves maladies (rhabdomyolyse, pertes de mémoire, douleurs musculaires). Ils savent aujourd’hui qu’avoir donné des fibrates (autres médicaments contre le cholestérol) pendant des années fut une erreur.
  • Les gynécologues ne sont plus trop sûrs des effets de la pilule hormonale sur les femmes : elle supprime la fertilité, oui, mais elle pourrait aussi faire « flamber » des cancers et provoquer des embolies pulmonaires (potentiellement mortelles) !!

Des millions de personnes en France prennent pourtant ces médicaments quotidiennement.

Parce que le principe de précaution en matière de santé n’existe pas dans notre Constitution, vous constatez la présence, aujourd’hui dans les pharmacies, de nombreux médicaments autorisés, remboursés même par la Sécurité Sociale, alors qu’ils présentent autant ou plus de dangers que de bienfaits potentiels pour les patients !!

Cette terrible réalité est connue de tous : Autorités de Santé, Ministère, professions médicales, grand public, même.

Elle a fait l’objet d’un célèbre livre des Professeurs Bernard Debré et Philippe Even, le « Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux » :

Ce livre sur les 4000 médicaments dangereux, inutiles, ou utiles pour la santé, a été diffusé à plus de 300 000 exemplaires.

Je vous parlais moi-même, à l’instant, de la liste des 90 médicaments qui font plus de mal que de bien, selon la revue Prescrire.

Et pourtant, le sujet semble ne pas intéresser réellement les Autorités de Santé.

Quand un scandale éclate, la Justice met des années, voir des décennies à se prononcer. Bien souvent, les responsables ne sont pas condamnés. Les victimes ne sont pas indemnisées.

L’affaire des hormones de croissance contaminées a duré si longtemps que tous les protagonistes ou presque sont morts entre temps ! En 2016, après 25 ans de procès (un des plus longs de l’histoire de la justice française), les derniers responsables vivants ont tous été relaxés. Aucune victime n’a été indemnisée alors que 111 enfants sont morts, après d’atroces souffrances, de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (maladie de la vache folle).

L’avocat des parties civiles, Me Bernard Fau, s’exprimant au nom des vingt et une parties civiles a dénoncé un « naufrage » et l’ « incapacité de la justice française à appréhender ce type de grand scandale sanitaire ». « Il n’y a aucune logique [dans la décision], aucune », a-t-il conclu. [1]

Et de fait, l’imprudence des responsables n’a pas été sanctionnée.

Mais en nous unissant aujourd’hui, nous pouvons obtenir enfin une protection contre ces abus.

Le projet de réforme constitutionnelle du Président Emmanuel Macron contient de nombreux points : réduction du nombre de députés et sénateurs, cumul des mandats, statut de la Corse ainsi qu’une dizaine d’autres mesures.

Rien ne serait plus simple que d’en ajouter une supplémentaire : le principe de précaution en matière de santé !

Mais pour cela il est nécessaire de nous manifester massivement auprès des Autorités en signant l’Appel au Président de la République en cliquant ici.

En effet, personne n’a intérêt (nous voulons dire, intérêt financièrement), à faire passer le principe de précaution en matière de santé dans notre Constitution.

Seuls les patients et leurs soignants sont motivés, car leur santé, leur vie même parfois, sont en jeu.

C’est pourquoi ce mouvement ne fera boule de neige que par la mobilisation de chacun d’entre nous.

Signez cet appel, et faites tout votre possible pour mobiliser votre entourage.

Il s’agit d’une grande initiative démocratique, manifestation pacifique et la force du nombre est essentielle.

Plus nous aurons de voix, plus nous serons légitimes.

Le professeur Luc Montagnier et le professeur Henri Joyeux interviendront en nos noms, mais il est indispensable de nous mobiliser maintenant pour manifester concrètement notre soutien à cette initiative.

Nous serons entendus par le Président Emmanuel Macron si nous sommes assez nombreux à signer cet appel.

Pour cela, nous n’avons aucun autre moyen que votre mobilisation et votre solidarité, via Internet et les réseaux sociaux.

Attention, tout va se jouer dans les jours qui viennent :

La réforme constitutionnelle est aujourd’hui en pleine phase de réalisation. Les parlementaires pourraient être convoqués pour voter à Versailles dans les semaines à venir.

Il est donc indispensable que vous agissiez dès aujourd’hui, dès maintenant.

Un grand merci par avance de votre mobilisation. Les générations à venir vous diront merci.

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis

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90 médicaments qui font plus de mal que de bien

Chère lectrice, cher lecteur,

La revue médicale Prescrire a publié une liste de 90 médicaments à éviter. Il vaut mieux les « écarter pour mieux se soigner », écrit-elle [1].

On retrouve malheureusement dans cette liste des médicaments courants :

  • le Célebrex, le Voltarène et le gel Ketum contre les douleurs ;
  • l’Ercéfuryl, par exemple, contre les diarrhées ;
  • le Primalan et le Phénergan contre les allergies ;
  • le Seroplex contre la dépression.

Tous ces médicaments font partie de la liste noire de la revue Prescrire : ils peuvent provoquer l’infarctus, des thromboses, des gangrènes, et d’autres catastrophes.

Une liste inquiétante et pourtant très incomplète

La liste est longue des médicaments autorisés qui :

  • N’ont aucun effet positif sur les patients, au-delà de l’effet placebo ;
  • Peuvent déclencher de terribles effets indésirables, allant jusqu’à la mort.

Je ne vais pas vous faire la liste de ces médicaments parce que :

1) Vous la trouvez gratuitement en suivant ce lien ;

2) Ce serait assommant car la plupart ne vous concerneront pas ;

3) Ce serait inutile car ils incluent des médicaments qui ne sont pas commercialisés en France ;

4) Et surtout je suis un peu mal-à-l’aise avec la sélection de la revue Prescrire. Faite par des médecins plutôt opposés aux approches alternatives, elle reste très favorable à la médecine chimique. Ce préjugé la pousse à cautionner de nombreux médicaments pourtant hautement discutables (statines, antidépresseurs, AINS), et d’autres part à n’offrir aucune alternative naturelle aux patients.

On notera même dans la liste une « erreur » (volontaire ?) : Prescrire inclut parmi les « médicaments dangereux » la glucosamine, qui est pourtant un nutriment tout ce qu’il y a de plus naturel contre l’arthrose, et qui ne comporte aucun risque ! Cette mise sur la liste noire de la glucosamine est justifiée par des allergies possibles, dans la mesure où elle est extraite des crustacés. Mais dans ce cas, il faut inclure tous les médicaments dans la liste puisque, tous, sans exception, peuvent provoquer des allergies chez les gens qui y sont… allergiques !

Mais je m’arrête. Je ne veux pas trop critiquer. L’équipe de Prescrire a fait un excellent travail et il faut lui rendre justice. Ce document donne de précieuses indications à tous les patients, très importantes à savoir lorsqu’on vous prescrit des médicaments.

Par exemple :

Attention aux médicaments contre le rhume

Le rhume fait moucher, tousser, cracher… C’est pénible, c’est vrai, mais Prescrire recommande formellement de ne pas prendre de médicaments, et d’attendre que ça passe.

Il est impératif en particulier d’éviter :

  • les décongestionnants par exemple (sprays dans le nez ou la bouche), qui « exposent à des troubles cardiovasculaires graves voire mortels ». Ces médicaments sont l’éphédrine, la naphazoline, l’oxymétazoline, la phényléphrine, la pseudoéphédrine et le tuaminoheptane ;
  • La pholcodine, utilisée contre la toux, qui peut provoquer une sensibilisation au curare, et rendre dangereuses de futures anesthésies ;
  • L’ambroxol ou Muxol, et la bromhexine ou Bisolvon pour dissoudre les glaires qui n’ont « pas d’efficacité clinique démontrée au-delà de l’effet placebo » mais peuvent tuer (chocs anaphylactiques) ;
  • Le tixocortol contre le mal de gorge qui peut provoquer des œdèmes graves (œdèmes de Quincke).

La seconde catégorie de médicaments vraiment à éviter sont les antidépresseurs :

Les antidépresseurs sont une catastrophe

Vous savez mon aversion profonde pour les antidépresseurs.

Comme le dit un de mes amis médecins, il est fou de donner à des gens « des médicaments qu’on ne comprend pas contre une maladie qu’on ne comprend pas non plus. »

C’est pourtant ce qu’on fait avec ces médicaments dont tout le monde, y compris Prescrire, reconnaît que les effets sont incertains, longs à obtenir, et ne viennent qu’au prix de risques importants pour le patient.

Prescrire, très sagement, recommande d’éviter l’agomélatine (Valdoxan), la duloxétine (Cymbalta), le citalopram (Seropram) et l’escitalopram (Seroplex), le milnacipran (Ixel), la venlafaxine (Effexor) et la tianeptine (Stablon).

Cela fait déjà une sacrée liste.

Mais elle recommande aussi d’éviter d’autres psychotropes, à cause de leurs « effets indésirables trop importants » : la dapoxétine (Priligy) et l’étifoxine (Stresam).

La liste contient aussi des médicaments contre les infections, des traitements hormonaux substitutifs (contre les symptômes de la ménopause), des médicaments contre les nausées, vomissements, le diabète, les problèmes cardiaques, etc.

Pour la liste complète, je vous donne à nouveau le lien ici.

Mais je me contenterai ici de traiter plus en détail le cas très douloureux des maladies très graves, mortelles à court terme :

Maladies graves au stade terminal : attention aux médicaments qui aggravent encore les souffrances !!

En cas de maladie fatale à court terme (Alzheimer avancé, cancer en phase terminale, sclérose en plaques en phase terminale), la revue Prescrire est particulièrement prudente.

Elle souligne que c’est un terrain où les dérapages de la médecine sont plus fréquents.

« Des soignants estiment justifié de tenter des traitements « de la dernière chance » qui ont très peu de chance de procurer la moindre amélioration, et comportent le risque de graves effets indésirables ».

Et ils le font « sans toujours avertir les patients, ou en leur fournissant une information incomplète, sciemment ou non. ».

Pourquoi ?

Parce qu’ils estiment qu’il n’y a de toute façon « plus rien à perdre », et que ces patients sont en outre plus susceptibles que les autres d’accepter des médicaments n’ayant pas fait leurs preuves.

« Pourtant, les patients en impasse thérapeutique ne sont pas des cobayes », rappelle Prescrire.

Et en effet : il est inhumain et même contraire à la mission de la médecine, d’aggraver l’état de santé de personnes déjà terriblement touchées par la maladie.

Un système médical qui considère qu’il n’est pas grave de faire mal à quelqu’un, sous prétexte que la personne souffre déjà énormément, peut vraiment être considéré lui aussi comme un peu… malade.

Voyons donc les cas du cancer, de la maladie d’Alzheimer, et de la sclérose en plaques :

Cancer

Prescrire rappelle que beaucoup de médicaments prétendument « anti-cancer » n’ont pas d’effets positifs permettant de compenser les dangers pour les patients. La revue mentionne le défibrotide (Defitelio), le mifamurtide (Mepact), le nintédanib (Vargatef), l’olaparib (Lynparza), le panobinostat (Farydak), la trabectédine (Yondelis), le vandétanib (Caprelsa), la vinflunine (Javlor), tous utilisés en cancérologie.

Toutefois, mon conseil est de poser à votre médecin des questions précises et insistantes pour connaître les preuves réelles de l’efficacité de tout traitement de chimiothérapie en cas de tumeur des tissus solides.

La chimiothérapie a en effet fait ses preuves dans les cancers du sang (leucémie), de la lymphe, de la moelle osseuse et certains autres. Pourtant, bien souvent, son usage n’est qu’expérimental quand il s’agit des autres cancers. Cela veut dire qu’elle a très peu de chances de vous soigner, mais que vous n’en subirez pas moins de graves effets indésirables.

Le but alors, est plus de faire progresser la recherche, que de vous soigner. Mais vous devez être au courant, et être d’accord de subir ces conséquences.

Alzheimer

Il en va de même des médicaments contre la maladie d’Alzheimer.

Tous ont des « effets indésirables disproportionnés (parfois mortels) et exposent à de nombreuses interactions », selon Prescrire. Ils aggravent les problèmes mentaux (troubles neuropsychiques) et provoquent des problèmes cardiaques.

Or, « aucun n’a d’efficacité démontré pour ralentir l’évolution vers la dépendance » !!

Pourquoi donne-t-on alors, des médicaments contre la maladie d’Alzheimer ?

L’explication est simple et cruelle : parce qu’on n’ose pas dire aux patients, et à leur entourage, que la médecine conventionnelle n’a aucun traitement.

Ces médicaments, qui sont très chers, permettent de faire croire aux gens qu’on « s’occupe d’eux », même si c’est une escroquerie.

Il s‘agit du donépézil (Aricept et autre), de la galantamine (Reminyl ou autre), de la rivastigmine (Exelon ou autre) et des anticholinestérasiques.

Sclérose en plaques

Pour la sclérose en plaque, le tableau est pratiquement le même. Il existe un seul traitement, aux effets limités et aux effets indésirables nombreux : l’interféron bêta (Avonex, Rebif, Betaferon ou autre).

Mais Prescrire met réellement en garde contre trois immunodépresseurs, également utilisés contre la sclérose en plaques, mais qui selon elle « exposent à des risques disproportionnés et qui sont à éviter » :

Il s’agit de l’alemtuzumab (Lemtrada), du natalizumab (Tysabri) et du tériflunomide (Aubagio).

Je suis conscient que cela fait une liste longue et aride de noms barbares. Mais si vous prenez un de ces médicaments, il est important de le savoir et d’en reparler avec votre médecin lors de votre prochaine consultation. N’arrêtez pas bien sûr votre traitement sans son accord, mais soyez prêt à lui poser les bonnes questions.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Faites-vous plaisir en allant au sauna

Chère lectrice, cher lecteur,

Des chercheurs finlandais disent avoir démontré que les personnes qui vont tous les jours au sauna réduisent leur risque d’Alzheimer de 65 % [1] et celui d’AVC de 61 % [2].

Cette étude a porté sur 1600 personnes de 53 à 74 ans, suivies pendant 15 ans.

On peut imaginer que c’est la chaleur extrême (jusqu’à 95 °C) qui fortifie. Il est vrai que le sauna fait transpirer et accélérer le rythme cardiaque, comme le sport.

Le sauna est, en Finlande, un « sport » national !!

Mais il y a peut-être une autre explication :

Bienfaits des bains de mer après le sauna

Les bienfaits du sauna en Finlande pourraient être liés à toute autre chose que la chaleur :

Précisément, les bains dans l’eau glacée de la mer Baltique, qui suivent traditionnellement la séance dans l’étuve !

Il est traditionnel en effet, de se mettre dans l’eau glacée en sortant du sauna, où la température peut monter à 95 °C.

Les personnes qui font cela tous les jours de leur vie se font évidemment un bien fou.

Ce qui se passe dans un bain glacé

Le bain glacé après le sauna n’est pas un simple moyen de refroidir le corps.

La thérapie par le froid est connue et pratiquée par l’Homme depuis des milliers d’années.

Ses bienfaits pourraient expliquer la raison pour laquelle les yogis de l’Himalaya et les moines tibétains se retiraient sur les sommets montagneux pour méditer dans la neige et les lacs glacés.

En Inde, les douches froides thérapeutiques sont appelées « Ishnaan ». Littéralement, ce mot désigne le moment où le corps se met à augmenter sa température interne pour s’adapter au froid.

Le sauna provoque une dilatation des vaisseaux sanguins et une ouverture des pores de la peau qui permet la transpiration.

Mais lorsque, après le sauna, vous plongez dans l’eau glacée :

  • vos vaisseaux sanguins se contractent brutalement (effet vasoconstricteur) : cela provoque un afflux de sang vers vos organes vitaux et vos glandes, qui permet de les nettoyer en les détoxifiant, et une irrigation sanguine intense régénérante ;
  • le froid provoque la libération d’adrénaline et d’endorphines, qui agissent comme des antidouleurs naturels, de façon similaire à la morphine. C’est ce qui cause ce sentiment de plaisir et de détente qui suit les séances de sauna.
  • On attribue d’autres vertus au froid : renforcement de l’organisme via le mécanisme d’hormèse (le corps « s’endurcit »), rééquilibrage hormonal, meilleure récupération après le sport, lutte contre la douleur et l’inflammation (on met de la glace sur les entorses).
  • Enfin le fait de nager, tout simplement, est bon pour la santé ; je suis convaincu que les Finlandais se font beaucoup de bien en prenant des bains de mer quotidiens jusqu’à un âge avancé.

Bienfait des bains d’eau glacée

  • Fonctions cognitives : régénération des synapses et cellules nerveuses qui peuvent aider à accélérer les fonctions cognitives et prévenir les maladies dégénératives du cerveau ;
  • Perte de poids : les bains d’eau froides favorisent l’apparition de graisses brunes (tissus adipeux brun) qui brûle des calories et peut conduire à perdre du poids ;
  • Inflammation : réduit l’inflammation en affectant la production de cytokines, avec des bienfaits potentiels dans les maladies inflammatoires et auto-immunes ;
  • Immunité : augmente la production de lymphocytes, améliorant l’immunité ;
  • Moral : augmente la production d’hormones du bien-être comme la dopamine et la norépinéphrine qui peuvent aider contre la dépression.

Le champion de tennis Andy Murray est connu pour prendre des bains glacés après les entraînements. Et beaucoup de sportifs font désormais de même. Les chercheurs ont montré en effet que les courbatures diminuent de 20 % si l’on prend un bain froid, plutôt que de se reposer simplement. [3] Les bains froids seraient donc bons pour les fibres musculaires.

Combien de temps ? A quelle température ??

Dans les études en question, il s’agit d’un bain de 20 mn dans une eau de 10 à 15 °C.

C’est extrêmement froid quand on n’a pas l’habitude.

Et c’est là qu’intervient l’effet décisif du sauna, ou du sport à haute intensité.

Bien plus facile d’entrer dans l’eau froide après un passage au sauna

Quand vous sortez d’une séance de sauna, vous n’êtes pas seulement capable de vous plonger dans l’eau froide. Vous en avez besoin.

C’est un soulagement, un plaisir, de sentir l’eau bien froide sur la peau.

Votre corps réclamait ce moment comme une récompense après l’épreuve de la chaleur, comme on a envie de boire de l’eau fraîche après une traversée du désert.

Le sauna est donc un excellent moyen de s’habituer à ces traitements un peu extrêmes, qui vous font vivre et vous donnent de l’énergie.

Alors si vous avez l’occasion de fréquenter un sauna près de chez vous, essayez d’en profiter.

Méthode pour réussir votre séance au sauna

Après une bonne douche, vous entrez dans le sauna avec une serviette, sur laquelle vous prendrez soin de vous asseoir pour éviter que la transpiration ne coule sur le bois.

Restez jusqu’à ce que vous ne supportiez plus la chaleur. Chez les débutants, l’impression vient au bout de 5 mn. Chez les habitués, elle vient au bout de 15 mn, suivant la température et l’humidité.

Prenez une douche tiède en sortant, et réduisez la température progressivement la température de votre douche jusqu’à ce que l’eau soit fraîche.

Après quoi, vous pouvez aller dans le bain froid (ou dans la mer, si vous avez la chance de faire cela sur la mer Baltique vous aussi). Quand vous sortez de l’eau, séchez-vous, reposez-vous une quinzaine de minutes.

Répéter le cycle sauna-douche-bain glacé trois fois.

Vous aurez l’étrange impression d’être à la fois profondément purifié, reposé, d’avoir rajeuni même, tout en étant tellement relaxé que vous tomberez presque de sommeil.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Bruxelles cautionne l’huile de moteur dans votre assiette

Chère lectrice, cher lecteur,

Vous l’avez sans doute entendu aux informations :

Le groupe Saipol, maison mère des mayonnaises Lesieur, a reconnu avoir fabriqué de la mayonnaise avec de l’huile de tournesol coupée à l’huile de moteur. [1]

L’information a été révélée par le Canard enchaîné, le 14 mai 2018.

Saipol s’approvisionne en effet en Ukraine. Ils se sont aperçus – trop tard- avoir utilisé 40 000 tonnes d’huile de tournesol coupées avec 280 tonnes d’huile de moteur.

On parle donc d’une escroquerie d’ampleur… industrielle.

Mais le plus fort est la suite de l’affaire :

Les produits restent en rayon

L’affaire est portée à la connaissance de la Répression des Fraudes dès le 21 avril 2018. Il faudra cinq jours pour que soit décidé d’enlever des produits des rayons. Mais une semaine plus tard (le 2 mai), on apprend que tous les produits qui contiennent moins de 10 % d’huile de tournesol dénaturée peuvent rester en rayon. Ils continueront à être vendus aux consommateurs comme si de rien n’était, alors que les Autorités sont au courant !

C’est en effet une décision qui arrive de Bruxelles. Elle affirme que l’huile de moteur n’est « pas si dangereuses que ça ». Un homme de 60 kg en bonne santé pourrait selon la Commission européenne en ingurgiter jusqu’à 1,2 gramme par jour, « sans risque » !!

« Dormez bien, bonnes gens »

Ce sera donc la fin de l’histoire.

L’huile de « tournesol » ukrainienne peut donc continuer d’arriver en France, dans nos supermarchés, puis dans nos assiettes.

Les garanties que le même problème, plus grave, ne se repose demain : aucune.

« Dormez-bien, bonnes gens », semblent nous dire les Autorités.

Se fichent-ils de nous ? Nous prennent-il vraiment pour des veaux ??

Ma solution

Vous me connaissez. Je suis un apôtre du « fait à la maison ». Je m’efforce de manger au maximum les légumes et fruits de mon jardin, ainsi que les œufs de mes poules.

Toutefois, il est compliqué de fabriquer son huile soi-même. Je pourrais toujours vous dire de ne pas utiliser de mayonnaise toute faite. Mais on est bien obligé, à un moment, d’acheter de l’huile au magasin !!

Que faire alors ? Ou allons-nous ? Devons-nous continuer à acheter et avaler, en pensant à autre chose, des denrées alimentaires produites par des escrocs, des mafias ??

Non. Nous pouvons acheter local. Acheter artisanal. Acheter des marques bio de bonne réputation.

Sur les marchés. En direct au producteur : et toujours en s’assurant que le producteur en question consomme lui-même sa propre production (ce qui est loin d’être toujours le cas) !!!!

Mais il y a un moment où nous n’avons plus, à l’échelle individuelle, les moyens de nous protéger contre ces arnaques en supermarchés. Elles deviennent de plus en plus faciles à organiser, au fur et à mesure que la production alimentaire s’organise à l’échelle planétaire, et que nous perdons toute trace de l’origine du fabricant.

C’est pourquoi ce sont les pouvoirs publics, et la crainte des campagnes médiatiques, qui seuls peuvent limiter (sans empêcher malheureusement) ces dérives.

Mais le moins qu’on puisse dire est qu’ils sont mous, quand ils ne sont pas complices.

D’où l’importance de s’impliquer dans les campagnes citoyennes de pétitions par exemple, que je relaie régulièrement.

Je n’ai pas grand chose de plus à proposer, malheureusement, mais l’expérience a déjà montré que nous pouvions déplacer des montagnes de cette façon.

À votre santé !

JM Dupuis

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A / INTRODUCTION « Chuck Norris contre gadolinium », ceci aurait pu être le titre d’un film de Karaté. Concrètement, cet acteur a du souci avec le gadolinium, car sa femme a eu plusieurs examens I.R.M avec injection de ce produit de contraste radioactif....

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LETTRE OUVERTE A MONSIEUR BAZIN XAVIER SUR L’INTERSTITIUM Je suis abonné à la lettre « santé-corps-esprit » de Mr Bazin que j’apprécie beaucoup. La dernière m’a beaucoup plu (11/05/2018), car elle permet de synthétiser certaines connaissances sur l’interstitium....

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Le cancérologue Daniel Serin brise la loi du silence

Chère lectrice, cher lecteur,

« Les coupeurs de feu, ça marche dans 80 % des cas. J’ai des tas de patientes qui y ont recours. Soit elles sont toutes folles, soit il se passe quelque chose que je ne suis pas capable d’expliquer. » [1]

C’est l’incroyable déclaration faite dans la presse par le cancérologue Daniel Serin, vice-président de l’Institut Sainte-Catherine à Avignon.

 

« Les coupeurs de feu, ça marche dans 80 % des cas », a osé déclarer publiquement le cancérologue Daniel Serin, vice-président de l’Institut Sainte-Catherine à Avignon, malgré les menaces qui pèsent sur la tête des cancérologues qui osent prendre le contrepied des idées médicales toutes faites.

Pour traiter le cancer, il utilise comme tous les cancérologues la radiothérapie. La radiothérapie consiste à tenter de détruire les cellules cancéreuses par des rayons qui les brûlent.

La radiothérapie provoque des brûlures

Le gros problème est que la radiothérapie brûle aussi, c’est inévitable, la peau et les tissus sains autour de la tumeur. Ces brûlures peuvent être très douloureuses. Elles apparaissent souvent dès la deuxième séance car, sur le coup, les rayons paraissent indolores.

Elles sont les plus fréquentes sur la peau : les femmes traitées pour le cancer du sein en font la douloureuse expérience. Mais les vomissements, diarrhées et crampes au niveau de l’estomac et de l’intestin des personnes en radiothérapie sont également provoqués par des brûlures internes, dans les intestins. Les muqueuses, en effet, sont particulièrement sensibles aux rayons.

La médecine impuissante

Que propose la médecine pour traiter ces brûlures ? Pratiquement rien. Un tube de Biaphine. Du Doliprane.

Mais chacun sait que la crème anti-brûlure marche très mal. Beaucoup de patients pensent qu’ils doivent se résigner à « attendre que ça passe », en souffrant.

Heureusement, les médecines complémentaires et alternatives offrent, elles, des solutions efficaces contre les brûlures.

Témoignages stupéfiants sur les coupeurs de feu

Selon les statistiques mondiales, 60 à 80 % des gens atteints de cancer font appel aux médecines complémentaires et alternatives ! [2]

Dans le cas des brûlures provoquées par la radiothérapie, citons la tradition bien ancrée en France des « coupeurs de feu ».

Grâce à des rituels hérités du Moyen-Âge, ces personnes apaisent les douleurs et accélèrent la cicatrisation. Elles sont 6000 à détenir ces secrets dans notre pays.

Les témoignages sont stupéfiants :

Atteinte d’un carcinome (cancer) au sein gauche en 2015, Mireille, 55 ans, commence une radiothérapie. « Tout de suite, j’ai compris que ça allait être difficile : au bout de deux semaines, à raison d’une séance par jour, j’avais la peau à vif. J’étais brûlée au niveau du sein, du cou et de l’aisselle : j’avais tellement mal que j’étais incapable d’enfiler un T-shirt. Je ne dormais plus », se souvient-elle.

Son médecin lui conseille alors de faire appel à Roger Blandignères, un coupeur de feu bien connu près de chez elle. Mireille n’y croit pas. Elle ne veut pas « faire appel à un charlatan ». Mais après quinze jours de souffrances sans issue, elle se résout à essayer, se disant qu’elle n’a « rien à perdre ».
« Il a passé sa main au-dessus de mes brûlures et j’ai ressenti une grande chaleur, comme si j’étais entrée dans un four. Ça a duré dix minutes environ. Ensuite, il s’est lavé les mains. Moi, je n’avais plus mal du tout. Ce soir-là, j’ai dormi comme un bébé ! »

 

Mireille fait quatre séances avec le coupeur de feu, en complément de sa radiothérapie. « Un mois après, j’ai pu reprendre le travail : je n’avais plus mal et presque plus de cicatrices. C’était absolument incroyable. Je pense qu’il faut se rendre à l’évidence, même quand on est sceptique : les coupeurs de feu, ça fonctionne. ». [3]

Tapez « coupeur de feu » sur Internet et vous verrez surgir d’innombrables témoignages analogues.

Le cancérologue Daniel Serin est du même avis : « Je ne comprends pas pourquoi ça marche, mais ça marche ! », explique-t-il, en encourageant ses patients à s’aider des thérapies complémentaires. [4]

Un bel exemple d’ouverture d’esprit

À la veille du jugement du Professeur Henri Joyeux, et alors que se multiplient les attaques irrationnelles contre les médecines alternatives, on ne peut qu’être touché par un tel bon sens et une telle humilité.

Puisse l’ouverture d’esprit du Dr Daniel Serin inspirer ses confrères. Que tous les médecins et thérapeutes s’unissent pour laisser leur place, légitime, aux approches complémentaires dans notre système médical. Des millions de patients leur diront merci.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Sans enlever ni remplacer aucun aliment, cette astuce simple réduit la teneur en sucre de votre nourriture !

Chère lectrice, cher lecteur,

Quand un aliment fermente, les bactéries mangent le sucre et le transforment en un autre produit : acide lactique, alcool, ou encore acide acétique.

La teneur en sucre de l’aliment diminue ainsi naturellement.

Vous le savez : le jus de raisin se transforme en vin, quand il fermente. Le goût sucré disparaît. C’est qu’en effet il n’y a plus de sucre dans le vin. Il s’est changé en alcool.

De même, quand on fait fermenter du chou, les fibres du chou (qui sont une sorte de sucre), se changent en acide lactique. C’est ce qui donne l’acidité à la choucroute. La choucroute est moins calorique que le chou non fermenté. On s’en aperçoit quand on en mange d’ailleurs, car elle est beaucoup moins bourrative et écœurante.

Le sucre de la betterave disparaît !

Savez-vous quel est le légume le plus riche en sucre ? C’est la betterave. C’est pourquoi on s’en sert pour faire le sucre de table (betterave sucrière).

Hé bien nos amis russes, ukrainiens et polonais réalisent le prodige de faire disparaître le sucre de la betterave.

Ils la font fermenter, et c’est ainsi qu’ils fabriquent un de leurs plats les plus populaires : le bortch, une soupe au goût délicieusement acidulé.

 

Nos amis russes, ukrainiens et polonais font disparaître le sucre de la betterave rouge en la faisant fermenter, pour fabriquer un de leurs plats nationaux, le bortch.

La fermentation est donc un moyen formidable de réduire la teneur en sucre de vos aliments, sans vous priver. L’index glycémique de votre nourriture s’effondre (ce qui est une bonne chose pour prévenir le diabète), vous n’avez plus de crise d’hypoglycémie, vous grossissez moins.

La fermentation produit des substances aromatiques et des vitamines

Cerise sur le gâteau, la fermentation entraîne aussi la fabrication de substances aromatiques et de vitamines rares et précieuses, comme la vitamine B12 [1] et la vitamine K2 [2]. Votre nourriture est plus riche en nutriments après avoir été fermentée.

Parce qu’ils contiennent des bactéries et des nutriments précieux, les produits fermentés sont souvent parmi les plus appréciés, et même les plus chers : les vins sont des produits fermentés, les fromages, mais aussi l’aliment le plus cher du monde, le caviar, élaboré à partir d’œufs d’esturgeon au sel, fermentés !

 

L’aliment le plus cher du monde, le caviar, est constitué d’œufs d’esturgeon fermentés avec du sel !

Nous devons cesser de nous limiter à la choucroute et aux cornichons, aliments fermentés bien connus. Tous les légumes et fruits, et même les viandes et les poissons peuvent être fermentés et ainsi gagner en propriétés favorables à la santé.

Pour en savoir plus à ce sujet, je vous transmets l’intéressant article écrit par mon collègue Éric Müller de la lettre Néonutrition. C’est un spécialiste de la fermentation. Il fait tout fermenter lui-même !

Cliquez ici pour la découvrir !

À votre santé !

JM Dupuis

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Quelqu’un a-t-il des nouvelles de Guy ?

Chère lectrice, cher lecteur,

J’ai lu à l’automne dernier l’histoire de Guy Belmon, et sa femme, à Cercoux en Charente-Maritime.

Leur histoire, parue dans La Pharmacie secrète de Dame-Nature, m’a bouleversé et je me demandais s’il y avait eu une suite, heureuse ou malheureuse.

C’est pourquoi j’en appelle à mes lecteurs, dont certains habitent sans doute dans les environs, ou ont des connaissances sur place.

Quelqu’un a-t-il des nouvelles de Guy et de son épouse ? Si oui, leurs affaires se sont-elles arrangées ?

En tout cas, merci de leur transmettre toute ma sympathie car, moi aussi, j’ai toujours eu le projet de me retirer un jour, avec mon épouse, dans un lieu simple et reculé où nous ne consommerons plus d’énergie et où nous pourrons vivre au plus près de la nature.

Merci de me tenir au courant si vous avez une piste, en déposant un message ici.

A votre santé !

JM Dupuis


La bouleversante histoire de Guy et de sa femme, qui ont voulu s’en sortir « sans rien demander à personne »

Après toute une vie de travail, Guy Belmon et sa femme ont vu soudain la pauvreté leur tomber dessus. Comme la mauvaise grippe.

Parce qu’on a beau, dans les journaux, à la télévision, nous répéter tous les jours que le coût de la vie n’augmente pas, il doit bien y avoir quelque chose quelque part qui diminue…

Toujours est-il qu’à 80 ans, notre couple de retraité s’est brusquement retrouvé « trop court » pour payer le loyer qu’il avait jusqu’alors toujours honoré.

Dans cette situation, d’autres auraient demandé des aides, seraient passés à la mairie, auraient pris rendez-vous avec l’assistante sociale, beaucoup auraient tendu la main, mais Guy, lui, avait autre chose en tête.

Je suis vieux mais pas manchot, je peux encore me débrouiller tout seul, s’est-il dit, les yeux en l’air comme un vieux paysan obstiné scrutant le ciel pour anticiper le mauvais sort. Et voici ce qu’il a fait.

Un palais au milieu des écureuils

Sur un bout de terrain qu’il possède dans un bois de Charente-Maritime, à Cercoux, Guy décharge de grandes planches, des pieux et des poutres, et se met à construire une cabane !

Attention, pas une bicoque branlante entre deux buissons, non, une belle cabane qui a de l’allure, une sorte de yourte de nomade, toute ronde, en beau bois bien solide. Ce sera son logement.

Au revoir loyer à payer pour un bout de logis en fond de cour, bonjour le palais d’ermite trônant au milieu des oiseaux et des écureuils.

Bientôt, il y a devant la cabane de grands baquets avec des fleurs. Une citerne pour l’eau, un petit panneau solaire pour le courant. Sans oublier, bien sûr, un potager bien tenu.

Et le mieux de tout, c’est que l’ensemble est parfaitement intégré au bois qui l’entoure, sans rien qui tache, salisse ou encore moins pollue.

Bref, le vieux monsieur Belmon est à l’avant-garde, pas un écologiste de salon, un écologiste de plein air, pour de vrai.

Ils ne dérangent personne ? Mais c’est une honte !

Inutile de dire que M. et Mme Belmon, maintenant installés chez eux dans leur bout de paradis, ne nuisent à personne, ne gênent personne, n’enlaidissent pas la nature ni ne dérangent les oiseaux, les écureuils, et pas même les papillons.

Si un ver de terre, une araignée, ou quelconque habitant des bois s’estime gêné par cette installation, qu’il écrive à Dame Nature, nous publierons bien sûr sa version des faits !

Mais comme dans les contes d’autrefois, le danger rôde. Quelqu’un est-il allé se plaindre ? On ne sait quel envieux ? Non, non. C’est juste une question de règlement. Figurez-vous que le petit bois de Guy Belmon se trouve être, dans une zone “naturelle”, donc inconstructible.

Bon, ce n’est pas forcément une catastrophe, une zone protégée n’est pas nécessairement incompatible avec la présence d’un brave ermite respectueux comme Guy. C’est juste, comme dirait l’administration fiscale, une question d’interprétation.

Mais pour les autorités locales, à commencer par le maire de la commune, la présence du vieux couple est un insupportable scandale, une insulte à la face de la République. Hors d’ici, scélérats !

Le vieux bâtisseur de cabane est conduit sur-le-champ à la gendarmerie pour y répondre de son crime.

– Je voulais juste m’en sortir sans rien demander à personne, explique-t-il, je laisse ma part d’entraide à plus malheureux que moi.

Autant dire que Guy aggrave son cas. S’en sortir tout seul comme un grand, mais de quoi je me mêle ?

Qui te rend si hardi, vieil homme, pour contester notre belle et sainte réglementation, qui persécute le jardinier et le petit potager, et laisse en paix les puissants bâtisseurs de hangars hideux ou de ronds-points en pleine campagne ?

C’est qu’ils ont leurs permis de saccager en règle, eux ! C’est qu’il agissent au nom du « progrès ».

La sentence de la mairie est sans appel : “L’intérêt d’un particulier quel qu’il soit ne prime pas sur la collectivité. La construction a été faite en toute illégalité et n’a donc pas lieu d’exister.”

Des bulldozers pour détruire un rêve

Oui mais… l’affaire passe mal dans la région.

La presse locale s’émeut, les citoyens lancent deux pétitions de soutien au vieux Guy et à sa petite maison parfaitement écologique.

Et quand viendront les bulldozers pour détruire sans état d’âme le rêve d’un vieil homme, il pourrait bien y avoir du monde pour leur barrer le passage.

Parce que les lois du coeur, qui rapprochent les hommes, valent mieux que les réglementations qui les dressent les uns contre les autres.

(Article paru dans La Pharmacie Secrète de Dame Nature, octobre 2017, et reproduit avec leur aimable autorisation ; cliquez-ici pour en savoir plus).

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Faut-il se méfier des protéines ?

Chère lectrice, cher lecteur,

Depuis l’affaire du régime Dukan, on se méfie des protéines : « Trop de protéines fragilise les os ! Provoque de l’ostéoporose ! Détruit les reins ! »

Qu’en est-il exactement ? Devez-vous avoir peur des protéines, en réduire votre consommation, et donc manger plus de glucides (sucres) et de lipides (graisses) ??

Les protéines ne causent pas l’ostéoporose

Avant de répondre à cette question, essayons de voir exactement les dangers des protéines.

D’abord, certaines personnes croient qu’augmenter sa consommation de protéines fragilise les os et contribue à l’ostéoporose.

La théorie est la suivante : les protéines acidifient l’organisme, et le corps extrait le calcium des os pour compenser cette acidité. Le calcium part ensuite dans les urines. Le squelette se déminéralise [1].

Bien que des études montrent une augmentation de court terme de l’excrétion de calcium suite à la consommation de protéines, l’effet ne se poursuit pas sur le long terme [2].

Les études de long terme montrent le contraire de cette théorie. Dans une étude de neuf semaines sur des personnes âgées en bonne santé, où les participants ont remplacé les glucides par de la viande, l’excrétion de calcium n’a pas fluctué et les hormones qui renforcent la santé des os, comme l’IGF-1, ont augmenté [3].

Une revue d’études publiée en 2017 a conclu qu’augmenter sa consommation de protéines n’abîmait pas les os [4]. Au contraire, les conclusions indiquaient plutôt une amélioration de la qualité du squelette : augmentation de la densité osseuse chez les femmes [5], diminution du risque de fracture chez les hommes [6], augmentation de la masse maigre [7].

Protéines et insuffisance rénale

Beaucoup de personnes pensent que les protéines abîment les reins.

Les reins sont des organes remarquables qui filtrent les déchets, éliminent les minéraux et les liquides en excès dans le sang, produisant l’urine.

Certains disent que les reins s’épuisent à éliminer les métabolites de protéines, conduisant à l’insuffisance rénale.

Ce n’est pas vrai.

Manger plus de protéines augmente, en effet, un peu le travail des reins. Mais cette augmentation est insignifiante par rapport à l’immense travail que les reins font déjà.

Environ 20 % du sang pompé par le cœur est envoyé dans les reins. Chez les adultes, les reins filtrent ainsi environ 180 litres de sang par jour.

Une haute consommation de protéines peut causer du tort aux personnes qui ont déjà une maladie des reins [8]. Mais cela ne s’applique pas aux personnes qui n’ont pas de problème de santé et qui sont actives physiquement [9].

Les principaux facteurs d’insuffisance rénale sont l’hypertension et le diabète. Or manger beaucoup de protéines atténue le risque de ces deux maladies. Cela permet aussi de perdre du poids [10].

Les bienfaits des protéines

Les protéines procurent de nombreux bienfaits.

  • Masse musculaire : une quantité adéquate de protéines exerce un effet positif sur la masse musculaire, et est cruciale pour prévenir la perte de muscle lors d’un régime à faibles calories [11].
  • Dépenses énergétiques : les études montrent que manger des protéines augmente plus la consommation énergétique que tout autre macronutriment [12].
  • Satiété : les protéines tiennent le ventre plus longtemps. Elles facilitent la perte de poids en diminuant l’envie de grignoter et en espaçant les repas [13].
  • Obésité : remplacer les glucides et les graisses par des protéines pourrait vous protéger contre le risque d’obésité [14].

La quantité de protéines à ne pas dépasser

Alors que faire ? Plus ou moins de protéines ?

Une étude a montré que le besoin en protéines augmentait avec l’âge. Ainsi, un régime très riche en protéines serait nuisible entre 50 et 65 ans, en augmentant en particulier par 4 le risque de décès par cancer ; mais il deviendrait ensuite bénéfique au-delà de 65 ans, réduisant le risque de cancer et la mortalité [15].

Par ailleurs, des études ont montré que les sportifs qui faisaient de la musculation ne subissaient pas d’effets indésirables causés par les régimes très protéinés.

L’une a montré que manger 3 grammes de protéines par jour et par kilo de masse corporelle pendant un an n’avait pas d’effets négatifs sur les personnes faisant de la musculation [16]. Une autre étude où il fallait manger 4,4 grammes de protéines par kilo n’a pas non plus noté d’effets indésirables [17].

Conclusion

Si vous avez des problèmes de reins, suivez l’avis de votre médecin et limitez vos apports en protéines.

Mais il n’y a pas de raison de penser que les protéines causent du tort aux personnes en bonne santé.

En revanche, les régimes très riches en protéines doivent être réservés :

  • aux personnes âgées ;
  • aux sportifs.

Toutefois, pour la grande majorité des gens, ne vous souciez pas de manger trop de protéines. Cela n’a pas beaucoup d’importance dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

Vous pouvez manger du poisson, de la viande, des œufs et des légumes riches en protéines (soja, lentilles, petits pois, haricots, spiruline, amarante, quinoa, avoine, riz sauvage, noix, graines de chia, choux) sans inquiétude. Vous obtiendrez plutôt des effets positifs sur votre ligne, votre musculature et la résistance de vos os.

La recommandation nutritionnelle de base est de consommer 0,8 g de protéines par kilogramme de masse corporelle. Autrement dit, si vous pesez 60 kg, vous devez manger 48 g de protéines par jour.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Bonus : En savoir plus sur les protéines

Les protéines sont les briques à la base de tous les êtres vivants. Elles servent à bâtir nos cellules, et leur permettent de fonctionner.

Les protéines sont de longues chaînes d’acides aminés. Comme des perles sur un fil, elles sont repliées pour faire des formes complexes. Dans le schéma ci-dessous, chaque type d’acides aminés est représenté par une couleur différente. On voit que les possibilités de combinaison sont infinies :

Il existe 9 acides aminés « essentiels », que vous devez obtenir par l’alimentation, et 12 acides aminés non essentiels, que votre corps peut produire à partir d’autres molécules organiques.

La qualité des protéines que vous mangez dépend de leur teneur en acides aminés.

Les meilleures protéines sont celles qui contiennent tous les acides aminés essentiels, dans les proportions qui correspondent aux besoins de l’être humain.

De ce point de vue, les protéines animales sont meilleures que les protéines végétales. Comme les tissus animaux ressemblent beaucoup aux nôtres, c’est logique.

La recommandation nutritionnelle de base est de consommer 0,8 g de protéines par kilogramme de masse corporelle. Autrement dit, si vous pesez 60 kg, vous devez manger 48 g de protéines par jour.

Ce modeste apport est suffisant pour vous éviter la malnutrition. Cependant, de nombreux scientifiques estiment que ce n’est pas assez pour optimiser votre énergie, votre force et votre santé [18]. Les personnes âgées et celles physiquement actives ont besoin de plus que cela [19].

P.-S. : Cette lettre est traduite et adaptée d’un billet du nutritionniste islandais Kris Gunnars, spécialiste des protéines, initialement publié sur https://www.healthline.com/nutrition/is-too-much-protein-bad-for-you

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Une médecine à deux, trois, quatre, dix vitesses !

Chère lectrice, cher lecteur,

La société Spark Therapeutics vient de sortir un nouveau médicament pour les aveugles : le Luxturna. Une seule dose suffirait pour guérir d’une forme rare de la maladie.

Petit détail : ce médicament coûte 425 000 dollars… par œil [1].

Pour les deux yeux, cela fait 850 000 dollars !

Une seule fiole de Luxturna coûte… 425 000 dollars ! Et il en faut deux (pour les deux yeux) !

Mais il y pire encore :

En 2014, une société néerlandaise appelée uniQure N.V. a lancé le Glybera, pour le traitement d’une maladie orpheline : le déficit familial en lipoprotéine lipase. Le coût de ce médicament est de 1,1 million d’euros par patient [2].

C’est une tendance de fond.

Un transfert de richesse énorme, de nos poches vers celles de Big Pharma

Mes fidèles lecteurs se souviennent de la société pharmaceutique Gilead Sciences, et du scandale de son traitement contre l’hépatite C (le Sovaldi). Lancé en 2013, ce médicament coûte aux États-Unis 94 500 dollars pour un traitement de 12 semaines, 41 000 euros en Europe et… 900 dollars en Inde (on suppose que la firme fait malgré tout un profit à ce prix-là).

La différence avec les autres médicaments, cités précédemment, est que ce traitement est très largement diffusé. L’hépatite C n’est pas une maladie rare, des centaines de milliers de patients reçoivent donc du Solvadi, payé par les systèmes d’assurance santé collectifs et obligatoires.

Suite à d’âpres négociations avec le ministère de la Santé en France, le prix a pu être ramené chez nous à 28 700 euros la cure en mars 2017 [3].

Mais cela reste un prix aberrant, qui pèse lourdement dans les budgets et entraîne nécessairement des coupes sombres dans d’autres dépenses de santé (déremboursement des autres médicaments, réduction de service dans les hôpitaux, non-augmentation des rémunérations du personnel de santé, etc.)

Quant aux traitements contre le cancer, on assiste là aussi à une inflation fabuleuse. On parle de traitements à 20 000 ou 30 000 dollars par mois, comme pour rire [4] ! Cela pour des produits qui ne guérissent pas de la maladie, mais allongent (vaguement, dans le meilleur des cas) l’espérance de survie.

Et les prix ne cessent de monter, pour des produits qui restent les mêmes. Le Glivec de Novartis, qui coûtait 21 000 dollars en 2001, coûte aujourd’hui 140 000 dollars. Le nouveau traitement contre le cancer de Gilead Sciences coûte 373 000 dollars, celui de Novartis 475 000 dollars [5].

Que se passe-t-il ?

Eh bien, il arrive tout simplement… ce qui devait arriver !

Les effets pervers des brevets

À partir de 1945, les gouvernements du monde entier ont permis à des sociétés privées de breveter les médicaments.

Le brevet, c’est un système qui donne le monopole. Il interdit aux autres de proposer le même traitement, même s’ils pourraient le faire pour pas grand-chose.

Pour caricaturer, si votre voisin disposait d’un brevet sur l’eau, il serait le seul dans le pays à avoir le droit de vous donner un verre d’eau. Et s’il lui prenait l’envie de vous vendre ce verre d’eau 10 000 euros, vous n’auriez pas d’autre choix que de l’accepter, à moins de mourir de soif !

Le système du brevet était fait à l’origine pour permettre aux inventeurs de tirer profit de leur invention pendant quelque temps.

Le problème est que, lorsque cette invention est un produit vital pour un malade, les personnes mal intentionnées qui détiennent le brevet peuvent se livrer à un chantage odieux. « La bourse ou la vie », en quelque sorte.

Et c’est exactement ce qui se passe !

Pas assez pour Wall Street

Et pourtant, pour les banques de Wall Street qui sont derrière les industries pharmaceutiques, ce n’est pas encore assez.

« Guérir les patients est-il un business durable ? », s’inquiète une banquière de Goldman Sachs (la plus grande banque américaine) dans un rapport sorti le 10 avril dernier [6].

Certains de ces traitements hors de prix ont, pour elle, un énorme « défaut » : ils guérissent !

Ainsi, le fameux traitement contre l’hépatite C dont j’ai parlé plus haut a généré en 2015 12,5 milliards sur le marché américain. « Malheureusement », déplore la banquière, les patients ainsi guéris n’ont plus besoin du traitement. Les ventes ne devraient pas dépasser 4 milliards cette année, un bien mauvais exemple à suivre selon Goldman Sachs :

« Gilead est un cas d’école, où le succès sur le marché de l’hépatite C a progressivement épuisé la population de patients disponibles pour être traités. »

Pire, « dans le cas des maladies infectieuses, guérir les patients diminue aussi le nombre de porteurs capables de communiquer le virus à d’autres patients, ce qui réduit encore la population de patients [7] » !!

Face à ce problème, la banquière a une solution :

« Le potentiel pour un traitement est moins risqué lorsque la population de patients reste stable, comme par exemple avec le cancer. »

En effet, le cancer ne se guérit pas, et il y a toujours plus de personnes touchées.

Retour au bon sens urgent et indispensable

Peut-être cela peut-il rassurer les banques, à court terme. Mais ce système n’est pas tenable sur le long terme.

Les dépenses de santé ne seront bientôt plus supportables du tout. La Sécurité Sociale ne pourra plus payer, tout simplement.

Apparaîtra alors un système de santé à deux, trois, quatre vitesses, ou même plus. Les médicaments à un million de dollars seront forcément, tôt ou tard, réservés à l’infime élite, celle qui pourra se les offrir.

Pour moi, cette compétition n’a plus aucun sens. Elle signe la fin du système médical tel que nous l’avons connu.

Quand on sait qu’aucun effort n’est fait pour la prévention, l’art de vivre sain, la connaissance fondamentale de la nutrition, qui sont les meilleurs moyens d’éviter les maladies, on se dit que notre époque a perdu tout bon sens.

Faudra-t-il attendre d’avoir heurté un mur, pour qu’enfin nous prenions conscience collectivement de la nécessité de revenir à la santé naturelle ? Apparemment, oui, mais c’est quand même dommage…

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Pourquoi les tomates n’ont plus de goût

Chère lectrice, cher lecteur,

À un dîner, la semaine dernière, je me retrouve assis à côté d’un ancien cadre de Monsanto.

Inévitablement, la conversation arrive sur les OGM, le Round-Up, etc.

Mais cet homme, très sympathique et intelligent, répond en souriant :

  • « Monsanto, ce sont des commerçants… Ils vendent des graines ; ils en ont des milliers en catalogue. Ils ont tout ! Et ils vous vendent celles que vous voulez ! Si vous voulez des espèces anciennes, délicieuses, ils les ont. Il suffit de demander. »
  • « Oui, mais alors pourquoi les tomates, elles n’ont plus de goût ? », interroge un convive.
  • « C’est les supermarchés ! Ils veulent des tomates rondes, rouges, dures, calibrées, qui restent des semaines dans les entrepôts et les rayons. »

Cela m’a rappelé une conversation récente avec un ancien agriculteur de Lorraine. Il avait tout abandonné pour se lancer… dans le marketing :

« L’agriculture en France, c’est fini. J’aurais pu produire de bonnes pommes ; mais il aurait fallu les vendre 15 euros le kilo… Impossible ! Les gens, ils veulent pas payer plus de 2 ou 3 euros…

Par contre, la pomme coupée en petits bouts et mise dans un gobelet en plastique avec un raisin, un quartier de mandarine, un bout d’ananas, de la poire pas mûre et un peu d’eau sucrée, ils l’achètent 30 euros le kilo au rayon « frais prêt à manger » dans les gares, les kiosques, les supérettes… C’est ça qu’il faut faire… »

 


Pour manger des fruits, de plus en plus de personnes se tournent vers les salades de fruits frais de mauvaise qualité vendues dans les gares, les kiosques, les supérettes… Moyennant quoi, ils en payent 10 à 15 fois le prix.

Et, de fait, il est facile d’accuser les supermarchés, les commerçants, les multinationales…

La question est de savoir pourquoi nous, les consommateurs, avons pris l’habitude d’acheter de la malbouffe hors de prix, y compris dans les rayons « produits frais » des magasins.

Faire son pique-nique

Quand j’étais petit, n’existait dans les gares aucune boutique. Tout au plus y avait-il un « buffet », déprimant, généralement… fermé.

Le grand plaisir quand nous partions en train, c’était d’ouvrir le sac à pique-nique où ma mère avait mis toutes sortes de produits délicieux. Du bon pain frais avec de la laitue croquante, du beurre de Normandie, de belles tranches de jambon à l’os, un généreux morceau d’emmental, une boîte avec une bonne salade assaisonnée de citron et d’huile d’olive, des biscuits secs qu’elle nous avait préparés et mis dans une boîte en fer, un Thermos de café.

Tout le monde faisait de même et l’idée d’aller acheter un pique-nique à 8 ou 10 euros (50 ou 60 francs à l’époque) composé d’un soda, d’un paquet de chips, d’un brownie sous cellophane et d’un mauvais sandwich industriel nous aurait paru impensable et, pour tout dire, immorale.

Plus encore, jamais nous n’aurions accepté de payer un prix disproportionné pour un récipient en plastique transparent garni de quelques carottes râpées sèches, de grains de maïs en boîte, d’une rondelle de tomate sans goût, de trois dés de féta, d’une salade aqueuse et d’un petit sachet en plastique contenant une vinaigrette artificielle.

 

Pourquoi acceptons-nous de payer le prix fort pour des « plateaux-repas » si mauvais ?
Que s’est-il passé ? Pourquoi les gens continuent-ils à accepter cela alors qu’ils savent que ce n’est pas bon, et trop cher ??

 

Manque de temps et d’énergie mentale

La réponse est simple, mais elle est triste.

Si nous cédons à la facilité du « prêt-à-manger », c’est parce que nous n’avons plus le temps ni, surtout, plus l’énergie mentale de nous soucier d’avance de notre nourriture.

Accablés par les soucis, poursuivis par les échéances, prévoir et prendre le temps de nous faire de bonnes choses à manger ne nous est tout simplement plus possible.

Nous préférons attraper ces produits dans un rayon, tendre notre carte de crédit, avaler ce que nous pouvons, puis jeter le sac (énorme) de tous les emballages, couverts en plastique, serviettes en papier qui constituaient au fond l’essentiel du volume de ces faux pique-niques.

La priorité, donc, est de reconsidérer nos vies pour comprendre pourquoi nous ne prenons pas plus soin de nous-mêmes, de nos enfants, de notre entourage, de notre table et de nos estomacs.

Soyons sûrs que, le jour où nous recommencerons collectivement à mettre notre argent dans de bons produits de qualité, les vendeurs de salades en plastique feront faillite !

J’aimerais vous lancer un défi

Lors de votre prochain voyage, n’attrapez pas une salade toute préparée dans un kiosque avant de vous jeter dans le train. Prenez le temps de préparer votre pique-nique avec de bons produits du terroir, de qualité, bio, des spécialités que vous aimez.

Mes sandwichs préférés étaient ceux à l’omelette, au gruyère et au poivre. Vous avez certainement vos propres bons souvenirs d’enfance.

Faites-vous un bon Thermos de thé vert à la menthe et prenez une bouteille d’eau achetée 80 centimes en magasin (et non 4 euros dans le train !).

Installez-vous confortablement dans le train et attendez l’heure de manger, si vous pouvez.

Votre voyage passera plus vite et plus agréablement, vous arriverez bien restauré(e), et vous aurez du mal à ré-acheter une salade de TGV.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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