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Il y a quelques semaines, je vous écrivais au sujet de l’épidémie de têtes plates, qui touche actuellement 20 % des nourrissons.

C’est un grave problème. Les travaux de Miller et Clarren ont montré que 39,8 % des enfants ayant la tête plate ont des retards de développement neurologique [1].

Par ailleurs, la tête plate (ou plagiocéphalie en langage médical) provoque de douloureux torticolis et des déformations de la mâchoire et du visage.

Le traitement consiste à suivre des séances de kiné, d’ostéopathie ou à porter un casque orthopédique. Il faut agir avant l’âge de 18 mois ; ensuite il est trop tard, la seule option qui reste est la chirurgie lourde.

Mais plus efficace encore est la prévention :

Il faut alterner position sur un côté, sur l’autre et sur le dos en s’assurant que la tête du bébé est tournée tantôt à droite, tantôt en gauche. Non lui imposer une position unique, mais au contraire une saine diversité, favorisant l’équilibre, le développement harmonieux du squelette.

Si vous les mettez systématiquement sur le dos, les bébés, trop petits pour se retourner, font peser sur l’arrière de leur crâne, mou et pas encore soudé, une pression continue qui provoque un aplatissement de la boîte crânienne.

Comment les mauvaises consignes dans les maternités ont provoqué une épidémie de morts subites, puis une épidémie de têtes plates

« Coucher le bébé sur le ventre », c’est la dramatique erreur que le système médical a encouragée de façon autoritaire (et sans aucune raison valable) à partir des années 70.

Le fait d’avoir mis tous les bébés sur le ventre a provoqué une hécatombe de « morts subites du nourrisson », en fait par étouffement dans le matelas ou l’oreiller : 1500 morts par an.

Ces décès de masse, ont duré toute la période où cette scandaleuse « consigne » resta en vigueur dans les maternités. Il s’agit d’un scandale médical bien pire encore que celui du Médiator, mais qui n’a pas donné lieu à la moindre excuse publique ni compensation.

Dès que les parents cessèrent de coucher les bébés sur le ventre, le nombre de morts subites du nourrisson fut divisé par huit : il tomba à 189 morts par an en moyenne, à partir de 1994.

Mais l’erreur fut de dire aux parents, par excès d’autorité encore une fois, de mettre les enfants systématiquement sur le dos.

L’épidémie de têtes plates a démarré précisément, elle-aussi, en 1994.

C’est pourquoi dans ma lettre précédente, j’encourageais les parents à alterner la position du nourrisson, en le calant bien sur un côté, puis sur l’autre. Eviter qu’il ne soit toujours couché sur le dos, pour éviter qu’il ne se déforme le crâne en appuyant toujours au même endroit.

Je signalais la possibilité d’utiliser, jusqu’à l’âge de deux mois, un cale-bébé :

A noter que cet article m’a valu de violentes attaques et même une lettre d’injures de pédiatres.

L’un d’eux m’a accusé d’être un criminel : « Les bébés doivent être couchés uniquement sur le dos ! » ; « A cause de vous il va y avoir des décès ».

Ils me soupçonnaient de n’avoir écrit tout ça que pour vendre des accessoires. Je garantis pourtant n’avoir jamais vendu un accessoire pour bébé de ma vie.

Mais j’aime beaucoup les enfants, c’est ça qui me motive !

La Haute Autorité de Santé intervient dans le débat

Aujourd’hui, j’ouvre le journal Le Parisien et je lis, en gros titre : « Il y a bien un problème de têtes plates ».

Dans l’article, la photo de mon ami ostéopathe Frédéric Zenouda, qui mène depuis des années ce juste combat pour une bonne position des bébés.

Et j’ai eu le plaisir de lire que la Haute Autorité de Santé va publier des instructions destinées au professionnels et aux parents, pour prévenir « l’aplatissement de tout ou partie du crâne du nouveau-né à cause d’un appui sur le dos trop fréquent… ».

La Haute Autorité de Santé reconnaît officiellement qu’on s’est trompé en mettant toujours les enfants sur le dos : « Il ressort de l’instruction des services que, depuis la mise en œuvre des recommandations de couchage sur le dos pour prévenir la mort subite du nourrisson (NDLR : en 1994), une augmentation de la fréquence d’asymétrie crânienne a été observée. La plagiocéphalie peut conduire à des complications mécaniques, sur le plan maxillo-facial ou cervica-brachial, voire cognitives. »

Ce charabia signifie en clair qu’un bébé qui a la tête plate peut avoir des difficultés à bouger la tête (torticolis), avoir la mâchoire déformée, la tête trop large, et être retardé sur le plan mental. Il était temps d’agir, n’est-ce pas ?

Mais bravo, en tout cas, à Frédéric Zenouda et à l’association de patients Le Lien qui se sont mobilisés pour cette cause importante. Claude Rambaud, vice-président de l’association, ose déclarer qu’il faut « alterner le sommeil un jour côté droit, un jour côté gauche. ». Voilà qui est bien dit.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

[1] PDF : Plagiocephaly Long-Term Developmental Outcomes in Patients With Deformational

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La publicité nous répète en boucle de manger moins gras.

Mais tout dépend le type de graisses !

La vérité est que nous, Français, mangeons beaucoup trop de mauvaises graisses, et pas assez de bonnes graisses.

Plus de graisses = moins d’infarctus

Je sais, c’est le contraire de ce que tout le monde (ou presque) dit.

Partout on vous affole, notamment contre les graisses saturées. « Ces graisses sont un poison. » « Elles bouchent les artères ! »

C’est ce qu’on croyait dans les années 60 et 70. Et c’est ce que tout le monde continue à répéter comme un vieux disque rayé.

Mais si vous vous plongez dans la littérature scientifique, une autre image apparaît :

« Les études n’ont montré aucune association entre la consommation de graisses saturées et la mortalité de toutes causes, la maladie coronarienne, la mortalité par maladie coronarienne (dont l’infarctus, NDLR), l’accident vasculaire cérébral ischémique (par artère bouchée, NDLR) ou encore le diabète de type 2 chez les adultes en bonne santé », a encore rappelé un article paru en avril 2017 dans le British Journal of Sports Medicine.

« Contrairement à ce que croient les médecins et le grand public, la théorie selon laquelle les graisses saturées bouchent les artères est fausse ». [1]

Plusieurs études ont montré que réduire la consommation de graisse ne diminue pas le taux d’infarctus. [2] Une grande étude (Predimed) a même montré le contraire : c’est en augmentant la quantité de graisse dans l’alimentation qu’on a fait baisser l’infarctus !

Mangez plus d’huile d’olive et d’huile de noix

Cette étude concernait des hommes et des femmes âgés sans maladie cardiaque déclarée.

Par contre, tous souffraient de diabète de type 2 ou présentaient au moins trois des principaux facteurs de risque : tabagisme, hypertension, taux de cholestérol LDL élevé, un taux de cholestérol HDL faible, surpoids ou obésité ou antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire prématurée.

C’est donc le cas typique des personnes que la médecine actuelle inquiète, menace, en leur promettant les pires malheurs si elles ne renoncent pas à toutes les « bonnes choses ».

  • « Bourrez-vous de riz complet ! » ; « de pain complet ! ». « De pâtes complètes ! ».
  • « Et surtout, pas de beurre, pas d’huile, pas de sauce ! »

On aimerait les y voir.

Mais dans cette étude, les médecins ont eu l’intelligence et l’ouverture d’esprit de leur demander exactement l’inverse.

Ils leur ont dit d’augmenter fortement leur consommation d’huile d’olive et d’huile de noix, et de suivre une diète méditerranéenne sans restriction calorique, c’est-à-dire sans essayer de manger moins.

Résultat : le nombre d’infarctus a diminué ! [3]

Mieux manger plutôt que moins manger

Pour notre santé (et j’inclus dans la santé de n’être pas trop gros), il faut un mode de vie sain, ce qui commence par une nourriture saine.

Si votre alimentation est faite d’aliments naturels, sains, et riches en nutriments essentiels, vous aurez moins de fringales. Vous aurez moins besoin de vous « remplir » à table, ou d’alcool, de cigarettes, de sucrerie, pour vous sentir bien.

Les cochonneries, la malbouffe, nous dérèglent à tous les niveaux : mauvaise graisse, artères bouchées, trop de sucre dans le sang, mauvaise haleine, foie malade, intestins en débandade…

Trop gros, nous pesons trop lourds sur nos articulations. Nous attrapons de l’arthrose. Nous bougeons moins et notre sommeil s’agite, notre moral baisse.

Nous perdons nos cheveux, notre peau vieillit, nos dents et nos yeux s’abîment !

Ce n’est donc pas juste « pour maigrir » ou pour s’exhiber à la plage qu’il faut bien manger.

Retrouver la ligne est une conséquence naturelle d’une alimentation saine et naturelle.

Il faut éviter les huiles industrielles : huiles de soja, de tournesol, de maïs, pépin de raisin… Avez-vous déjà vu un grain de maïs de près ? Imaginez-vous les processus nécessaires pour arriver à en extraire de l’huile ??

Quelles bonnes graisses ?

Vous en trouvez dans les avocats, les noisettes, les amandes, les noix de macadamia, noix de pécan, l’huile de noix, l’huile de colza, les œufs bio si possible de poules nourries aux graines de lin (riches en oméga-3).

Mangez enfin des petits poissons gras des mers froides : j’ai nommé la sardine, mais aussi les anchois, les harengs, les maquereaux.

Vous pouvez même manger du beurre et des graisses saturées animales.

Dans une étude norvégienne récente sur des personnes ayant un régime très riche en graisse (73 % des calories totales), le cardiologue Ottar Nygard explique que « les apports très élevés en graisses totales et saturées n’ont pas augmenté le risque calculé de maladies cardiovasculaires. » [4]

Néanmoins, les acides gras monoinsaturés et poly-insaturés étant eux favorables à la santé cardiovasculaire, ce sont eux qu’il faut privilégier.

Les meilleurs experts de la nutrition en France (site La Nutrition) recommandent la consommation :

  • Pour les femmes : une cuillère à soupe d’huile d’olive, une d’huile de colza et une d’huile de coco, cette dernière pouvant être remplacée par 12 g de beurre.
  • Pour les hommes, 1,5 cuillère à soupe de chaque, l’huile de coco pouvant être remplacée par 15 g de beurre. [5]

A votre santé !

JM Dupuis

[1] Aseem Malhotra, Rita F. Redberg, Pascal Meier : Saturated Fat does not clog arteries : coronary heart disease is a chronic inflammatory condition, the risk of which can be effectively reduced from healthy lifestyle Intervention. Br Sports Med. 2017 Apr 25.
[2] Etudes Look Ahead et WHI.
[3] http://ift.tt/2uUwJOm
[4] http://ift.tt/2gplF3Z
[5] Voir les dossiers de La Nutrition, juillet 2017 : « Faut-il éliminer les graisses saturées pour éviter l’infarctus ? » (accès payant).

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Le British Medical Journal (BMJ) montre que les antidépresseurs pendant la grossesse augmentent de 41 % le risque d’autisme chez l’enfant.1

41 % !!!

C’est terrible.

L’autisme en effet est un problème grave. Il touche 29 enfants sur 1000. On parle d’une épidémie sans précédent, avec une multiplication par 25 du nombre de cas depuis les années 70, où l’autisme était rarissime (1 cas sur 2500).

Le syndicat des psychiatres ne se laisse pas démonter

Arrêter d’urgence de donner des antidépresseurs aux femmes enceintes semble la réaction évidente.

Mais non. Plusieurs « grands noms » de la psychiatrie ont réagi avec phlegme : « oui, il y a une relation de cause à effet, mais elle est faible ». (C’est faux !)

« Il est possible que le problème soit du au médicament, mais aussi qu’il soit du au problème émotionnel pour lequel le médicament a été prescrit. »2

Mais l’argument est gratuit : la dépression et l’autisme n’ont rien à voir sur le plan clinique. Par contre, il est fort probable qu’un médicament qui modifie la chimie du cerveau chez la mère ait des effets néfastes sur le cerveau du bébé !

Aider les femmes enceintes autrement

Il est normal pendant une grossesse d’avoir des coups de blues, des grosses fatigues, et fréquent de connaître des épisodes dépressifs.

Les femmes enceintes doivent absolument bénéficier d’un soutien humain, moral, éventuellement matériel pour passer ce cap souvent difficile. Ce soutien doit venir de leur entourage ou d’un psychothérapeute.

Si elles vont consulter le médecin, celui-ci doit leur prescrire en priorité les compléments alimentaires spécialement faits pour elle qui existent.

Avant la grossesse, elles doivent prendre des folates (vitamine B9). Pendant la grossesse, elles doivent prendre des multivitamines, des oméga-3, de la vitamine D et souvent du fer (pas toujours, mais nécessaire si ferritine < 20 mcg/mL, plus signes cliniques d’anémie).

Elles doivent évidemment se reposer. Lever le pied. Prendre plus de temps pour sortir, marcher, nager si c’est possible. Soigner leur alimentation en évitant toute pesticide, toxines, métaux lourds, en mangeant bio.

Eviter les polluants se trouvant dans l’eau de ville et boire de l’eau minérale si possible en bouteille de verre.

Anti-dépresseurs : le médicament Vaudou

Rappelons que les antidépresseurs sont des médicaments dont personne ne sait comment ils marchent, pour guérir une « maladie » dont personne ne connaît la cause.

C’est la médecine « vaudou » au cœur de la modernité.

Longtemps on a cru que ces médicaments agissaient en augmentant la quantité de « neurotransmetteurs » (en particulier la sérotonine) que nous avons dans nos synapses.

Cette hypothèse a été discréditée. De nouvelles recherches publiées dans le journal scientifique Neuroscience & Biobehavioral Reviews concluent même que les dépressifs ont trop de sérotonine, et que ces médicaments empirent leur état.3

Il est temps d’en finir avec ces approches non-scientifiques, et de ré-orienter les milliards actuellement dépensés en anti-dépresseurs vers les psychothérapies qui, elles, peuvent être efficaces quand elles sont bien faites (thérapies cognitives et comportementales) et ne comportent aucun risque pour le patient ni pour le bébé si la femme est enceinte.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources :

[1] Dheeraj Rai, Brian K Lee, Christina Dalman, Craig Newschaffer, Glyn Lewis, Cecilia Magnusson. Antidepressants during pregnancy and autism in offspring: population based cohort studyBMJ, 2017; j2811 DOI: 10.1136/bmj.j2811

[2] http://ift.tt/2tIfIms

[3] Is the low-serotonin theory of depression wrong?

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Alerte sur mon écran d’ordinateur :

« Femmes enceintes, ne prenez pas de compléments alimentaires sans avis médical ».

Copie d'écran Science Avenir

« Bigre ! », me suis-je dit. « Ma femme a pris des masses de compléments alimentaires pendant ses grossesses. Imprudence ? »

J’étais d’autant plus étonné que l’information paraît sur le journal Sciences & Avenir, en général sérieux.

Patatras : en lisant l’article, on repère une énorme manipulation.

La manipulation émane des Autorités de Santé

L’article émane à l’origine d’un communiqué de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

L’agence appelle « les femmes enceintes à ne pas consommer de compléments alimentaires sans l’avis d’un professionnel de santé et leur recommande de signaler à leur médecin, pharmacien ou sage-femme la prise de tout produit (médicament ou complément alimentaire), qu’il soit délivré sur prescription ou pris en automédication. »

Pour étayer sa mise en garde, l’agence cite le cas de sept bébés qui auraient eu des problèmes de santé à la naissance liés à la prise de vitamine D et de zinc par leurs mères pendant leur grossesse.

Mais, quand on lit l’article en détail, on s’aperçoit que, parmi les sept :

  • cinq bébés souffrent en fait d’une « une hypersensibilité génétique à la vitamine D » ;
  • les deux autres souffrent « d’hypothyroïdie congénitale », autrement dit un problème héréditaire.

Ni dans un cas, ni dans l’autre, les compléments alimentaires ne peuvent être tenus responsables de ces maladies.

L’ANSES le reconnaît d’ailleurs ouvertement, en expliquant que les compléments alimentaires « n’ont pas pu être formellement incriminés ».

Il n’y a donc aucun lien scientifiquement établi entre les problèmes de santé constatés et la prise de compléments alimentaires par les mamans.

Pourquoi ce titre alarmiste, alors ? Pourquoi titrer « mieux vaut ne jamais prendre de vitamine D pendant la grossesse », alors que de nombreuses études ont montré au contraire les bienfaits de la vitamine D pendant la grossesse ?

Et pourquoi cette nouvelle offensive des autorités de santé contre les compléments alimentaires ?

Pourquoi cette hostilité contre les compléments alimentaires

Avec les millions de boites de médicaments inutiles et/ou dangereux vendus quotidiennement en France (antidépresseurs, somnifères, anxiolytiques, anti-Alzheimer, statines, béta-bloquants, ibuprofène pour n’en citer que quelques-uns), on pourrait croire que les experts de l’ANSES ont assez de pain sur la planche.

Ils ont déjà « raté » les désastres du Thalidomide, du Distilbène, du Médiator, des pilules de 3e et 4e génération. Ils voient poindre à l’horizon un nombre incroyable de scandales (statines, antidépresseurs, sartans, bisphosphonates, etc.)

Quelle mouche les pique de susciter par voie de presse des peurs irrationnelles contre les compléments alimentaires, qui ne sont pratiquement jamais reliés à aucun accident, pas même dans les exemples extrêmes qu’ils ont choisis ??

Les compléments alimentaires, comme leur nom indique, sont des aliments ; de la nourriture. Ce ne sont pas des médicaments. Ils apportent simplement les vitamines, minéraux, acides gras ou acides aminés trop rares dans l’alimentation moderne appauvrie.

En quoi craignent-ils que cela nous rende malades ? Pourquoi parlent-ils d’automédication, un mot choisi pour faire peur, alors qu’il ne s’agit pas de médicaments ??

Car justement, nous qui soignons notre alimentation et prenons parfois des compléments nutritionnels, c’est pour éviter les médicaments, en évitant de tomber malades.

Ils nous traitent comme si nous faisions partie de cette catégorie de gens qui se bourrent de médicaments, sans réel contrôle médical. Mais nous faisons exactement l’inverse !!

Faire taire les gens : cette méthode fête ses 50 ans

Franchement pour moi, j’ai beau tourner et retourner le problème dans ma tête, je ne vois pas ce qui les motive, en dehors d’une volonté un peu malsaine de nous maintenir dans une forme de dépendance et d’infantilisation par rapport au système médical.

On me répondra que je fais de la « théorie du complot ». Admettons.

Mais, à propos de « théorie du complot », savez-vous qu’on fête cette année les 50 ans de cette redoutable invention ?

C’est en 1967 que la CIA a inventé les expressions « théorie du complot », « complotiste » et « conspirationniste » (en anglais, « conspiracy theory »). On en a la preuve dans ce document :

L’expression devait servir de mot d’ordre utilisé par les dirigeants des agences de renseignement américaines, pour faire taire et discréditer les adversaires posant des questions dérangeantes.

Ainsi, plutôt que de répondre aux arguments, il suffisait de s’écrier : « C’est la théorie du complot ! » pour couper court à tout débat.

50 ans plus tard, la technique ne s’est jamais aussi bien portée :

Tweet Agnès Buzyn

Notre expérience avec les compléments pour femmes enceintes

Ma femme a mal supporté ses premières grossesses. Nausées, fatigue extrême, douleurs, insomnie, jambes lourdes, ce fut un tel calvaire que nous avons failli nous arrêter là, bien que nous aimions énormément les enfants.

Et puis ce fut la découverte. La Révolution.

Un ami qui tient un petit laboratoire de compléments alimentaires lui a préparé un « cocktail » spécial de vitamines et minéraux pour femmes enceintes : « Germag », « Tonugen » et « oméga-3 » de Lorica.

A sa troisième grossesse, elle a pris ces compléments sans trop y croire au début. Mais ce fut un miracle : elle resta en pleine forme pendant toute sa grossesse et ne connut ni le « baby blues » ni les coups de barre ni même les pertes de cheveux après l’accouchement.

Elle était debout dans les heures après la naissance. Les sages-femmes n’en revenaient pas. Le bébé, lui, était pétant de santé (et il l’est toujours !).

Nous sommes devenus des fans.

A votre santé !

JM Dupuis

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Après les révélations de l’économiste Charles Sannat sur les opérations financières du leader des vaccins Sanofi (proche de Macron), d’autre révélations explosives :

Des nanoparticules toxiques dans les vaccins

Une étude publiée dans l’International Journal of Vaccines et portant sur 44 types de vaccins commercialisés en France et en Italie montre la « présence de contaminants particulaires à ce jour inexpliquée.1»

Ce sont des particules qui ne sont ni biodégradables ni biocompatibles : tungstène, titane, zirconium, hafnium, strontium, aluminium, nickel, fer, antimoine, chrome, or, zinc, platine, argent, bismuth, cérium, cuivre, plomb, étain, baryum, vanadium, magnésium, souffre, silicium, calcium, sodium, manganèse…

On sait que ces métaux sont dangereux :

L’injection intramusculaire de microparticule de tungstène, cobalt et nickel chez des rats de laboratoires a rapidement causé l’apparition de cancers avec tumeurs métastatiques agressives. Les autres métaux ont une longue liste d’effets inquiétants.2

Or on trouve cependant du nano tungstène combiné ou non, dans les vaccins Infanrix Hexa, Typhérix, Priorix du laboratoire GlaxoSmithKline, dans le vaccin Menjugate de Novartis, dans les vaccins Prevenar et Meningitec du laboratoire Pfizer, dans le vaccin Meningitec de Wyeth Pharmaceutical (UK).

« La présence de ces nanoparticules dans les vaccins permet d’étudier sous un angle nouveau les causes de certains effets secondaires.

Elle permet également une nouvelle approche quant aux accidents post-vaccinaux et certaines maladies qui en découlent, autisme, sclérose en plaque, désordres immunitaires, maladies neuro-dégénératives, voire mort subite du nourrisson… », explique F. Morin sur le site de la newsletter Morpheus.3

Les vrais enjeux financiers autour des vaccins

Le journal Le Monde a marqué les esprits, et déclenché l’hilarité générale, en expliquant que la multiplication des vaccins obligatoires n’était « pas si juteuse que cela ». « Quelques millions de bénéfices seulement » pour l’industrie pharmaceutique, avançait le journaliste.4

Un article du Dr Michel de Lorgeril, sur son site, révèle l’ampleur de la manipulation.

En réalité, les vaccins sont la pierre d’angle des profits de la future industrie pharmaceutique du 21e siècle. Ce ne sont pas des millions, ni même des milliards dont il est question mais des centaines de milliards.

En effet :

« Les vaccinologues modernes s’intéressent à toutes les pathologies : les cancers, les maladies cardiovasculaires et même… (certains en parlent) un vaccin anti-gluten… », explique le Dr Michel de Lorgeril.5

« Certains labos travaillent, je ne plaisante pas, sur un vaccin anticholestérol ; qui serait en fait « dirigé » contre des molécules participant au métabolisme du cholestérol, et pas contre le cholestérol lui-même ; avec l’idée absurde de diminuer le cholestérol circulant aux plus bas niveaux possibles…

Des centaines de vaccins sont aujourd’hui en préparation ou en phase d’essai dans le monde !

Dans la vaccinologie moderne, le business est roi ! L’industrie du vaccin n’est donc qu’à ses balbutiements ; (…) Dans ce contexte, chacun peut comprendre que les vaccins anti-polio ou anti-coqueluche (efficacité supposée et toxicité niée) sont une sorte de petit caillou dans la chaussure de l’investisseur… Il s’en fout l’investisseur de la polio et du tétanos.

Mais il ne se fout pas du tout du principe vaccinal ; ça il faut le défendre ; car en défendant le vaccin, on défend aussi les anticorps monoclonaux ; et aussi la vision moderne de la médecine dite personnalisée. »

C’est la raison pour laquelle les enjeux de ce débat sont énormes. Faire passer l’obligation des onze vaccins est capital pour l’industrie pharmaceutique. En écrasant la résistance, en remportant définitivement la victoire légale et médiatique en faveur des vaccins, elle s’ouvre la voie vers le marché le plus juteux du millénaire !

Mensonges sur l’épidémie de rougeole

On dit qu’une image vaut mille mots.

Chacun a entendu le Premier ministre parler, avec des trémolos dans la voix, d’une épouvantable épidémie de rougeole qui sévirait actuellement en France, remplirait les cimetières et… justifierait de rendre obligatoire dare-dare le vaccin.

Or voici les chiffres des cas de rougeole relevés par l’Institut de Veille Sanitaire :

Le pic date du début de l’année 2011. C’était il y a plus de six ans.

Depuis la courbe est plate, au plancher, même en plissant les yeux…

Parler d’une épidémie au présent de l’indicatif est un peu, comment dire… abusif, pour rester poli. Et pas très sérieux pour un Premier ministre qui vient d’arriver en poste.

A votre santé !

JM Dupuis

 

Sources :

[1] New Quality-Control Investigations on Vaccines: Micro- and Nanocontamination

[2] http://ift.tt/2t3RbZx

[3] Idem.

[4] Antivaccins : des mensonges dans un débat légitime

[5] LES GRANDES ILLUSIONS DE LA VACCINOLOGIE

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À peine élu, Macron paie la tournée à Big Pharma.

Serge Weinberg, PDG de Sanofi (un des plus grands groupes pharmaceutiques du monde), doit se frotter les mains de l’avoir soutenu pendant sa campagne. Le jackpot est tombé dans la foulée.

Il gagnait déjà 4,5 milliards avec les vaccins. Avec les onze vaccins obligatoires, c’est autant qui tombe directement dans sa poche, sans compter les rappels !

Vous avez remarqué : soudain, plus question d’économies, d’austérité, de déficits !

Comme par enchantement, les vannes à argent sont ouvertes. Les soucis financiers miraculeusement envolés.

Et ce n’est pas une « simple » tournée à 200 000 euros, comme à Las Vegas quand il était ministre de l’économie.

Cette fois, c’est un cadeau à cent millions d’euros par an !

Emmanuel Macron non-concerné par les vaccins infantiles

Accidents, allergies, effets indésirables, maladies auto-immune, sclérose en plaque ??

Macron s’en soucie peu. Il n’a PAS d’enfant, ni de petits-enfants. IL N’EST MÊME PAS CONCERNÉ par les vaccins infantiles.

Mais il se permet d’imposer aux autres une mesure qui ne le concernera jamais.

Ce n’est pas lui qui aura à voir son petit hurlant, terrorisé, se faire vacciner à peine né, alors que son système immunitaire est encore immature.

De toute façon, il le sait, c’est vous et vos enfants qui assumerez les effets indésirables et les accidents.

N’y a-t-il que l’argent et le pouvoir qui l’intéressent ???

Montez sur les barricades !

Montrons-lui que nous ne sommes pas en dictature mais en DÉMOCRATIE.

Notre seul moyen de nous faire entendre est de récolter des millions de signatures. On sait que ça marche.

Les pétitions sont les BARRICADES de l’âge d’Internet.

Ce sont les actions collectives de ce type qui ont permis, tant de fois déjà, de sauver la mise, de faire reculer les puissants qui avaient sous-estimés la révolte populaire.

Nous savons que cela va marcher. Déjà, nous avons gagné devant le Conseil d’Etat. Ils ont commencé à reculer en annonçant que les 11 vaccins obligatoires seront peut-être, parfois, facultatifs.

Faites-vous entendre. Faites monter la révolte. Signez la pétition et nous bloquerons cette catastrophe sanitaire. Aucun pays du monde ne l’a fait ! La France ne nous jettera pas dans l’inconnu. Nous ne serons PAS les cobayes de Big Pharma !

Jean-Marc Dupuis

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Chère lectrice, cher lecteur,

Médicalement parlant, la ménopause est l’interruption des cycles menstruels pendant douze mois consécutifs.

Le jour où cela vous arrive, cela veut dire que vos ovaires produisent moins d’œstrogènes et que vous n’avez plus la possibilité de tomber enceinte. Cela se produit entre 45 et 55 ans chez la plupart des femmes.

La moyenne se situe autour 51 ans, mais la plupart des femmes ont leur ménopause à un âge proche de celui de leur mère.

Un moment difficile à passer

C’est un moment difficile à passer. Il existe une liste horriblement longue de symptômes désagréables qui peuvent accompagner la ménopause :

  • bouffées de chaleur, transpiration nocturne, insomnie (65 à 75 % des femmes) ;
  • perte osseuse et fractures, tassement de la colonne vertébrale ;
  • modification des cheveux, poils sur le visage, changement du timbre de la voix ;
  • perte de libido, désintérêt vis-à-vis de la sexualité, sécheresse et douleurs ;
  • variations de l’humeur, anxiété, dépression et irritabilité ;
  • fonte musculaire, augmentation de la masse graisseuse, sur le ventre et les hanches.

Les femmes traitées à l’urine de jument !

La médecine a cru avoir trouvé une solution dans les années 1980 avec le traitement hormonal substitutif (THS). Il s’agissait en théorie de remplacer par des pilules les hormones que les ovaires ne fabriquent plus.

En réalité, ces traitements étaient fabriqués à base d’hormones synthétiques ou d’origine douteuse.

Ainsi, aux États-Unis, le THS standard était-il fait à base d’œstrogènes (hormones) de jument (oui, la femelle du cheval !), collectée dans les urines de l’animal ! Cette hormone était trop violente pour les femmes. Par ailleurs, le traitement contenait de la médroxyprogestérone, une hormone synthétique.

Des millions de patientes se sont engagées dans le traitement, sans savoir.

Quand les Américains décident enfin de vérifier si, par malheur, ce traitement ne provoquait pas d’effets secondaires indésirables, ce fut la douche froide : des milliers de décés par cancer du sein, AVC et démence furent répertoriés comme étant causés par le THS, lors de la Women’s Health Initiative (WHI) qui a suivi 160 000 femmes concernées par le traitement entre 1997 et 2002.

Le traitement fut massivement abandonné. En réalité ce n’étaient probablement pas les hormones en tant que telles qui étaient responsables de la catastrophe, mais ce traitement particulier.

Les hormones « bio-identiques » sont sûres

Les études qui ont suivi sur le même sujet l’ont démontré, qu’elles soient réalisées en France1, aux États-Unis2 ou en Grande-Bretagne3 : on ne retrouve pas ces effets secondaires néfastes lorsque les hormones utilisées sont des hormones bio-identiques. « Bio-identiques » signifie qu’elles sont chimiquement identiques aux hormones naturellement synthétisées par les femmes, ce qui paraît relever du simple bon sens.

Les actuels THS ne présentent donc pas de danger, en principe. Ils sont uniquement contre-indiqués en cas de cancer hormono-dépendant déclaré, c’est-à-dire certains cas de cancers du sein, du col de l’utérus, de l’endomètre, de l’ovaire, et également si vous avez déjà eu un accident type infarctus, AVC, phlébite, embolie pulmonaire.

Les hormones sont des substances naturelles, et qui se trouvent naturellement dans notre organisme

J’ai souvent expliqué ma position sur les hormones. Contrairement aux médicaments, ce sont des substances qui se trouvent naturellement dans notre organisme. Nous les fabriquons nous-mêmes dans nos glandes endocrines (thyroïde, glandes surrénales, ovaires, testicules, hypophyse…). Elles sont donc tout ce qu’il y a de plus « naturel ».

Mais elles n’évoquent que des images négatives : « poulet aux hormones », « dopage des sportifs aux hormones stéroïdes », « scandale de l’hormone de croissance contaminée », « pilule hormonale contraceptive » dont on connaît les dangers (embolie, cancer).

De plus, la consommation industrielle d’hormones féminines a des conséquences pour l’environnement. Les stations d’épuration ne peuvent les filtrer lorsqu’elles se retrouvent dans les eaux usées. L’eau du robinet des grandes villes en contient donc de petites quantités qui sont bues indifféremment par les hommes, les femmes, les enfants, sans qu’ils ne se doutent des conséquences !

Les hormones, toutes naturelles qu’elles soient, sont donc souvent devenues un problème dans la société moderne. Elles éveillent une légitime méfiance. Si vous êtes concernée, chère lectrice, vous serez certainement intéressée de savoir que des thérapeutes, médecins et phytothérapeutes (médecine par les plantes) ont élaboré des traitements hormonaux naturels de la ménopause (THM).

Traitement de la ménopause à base de plantes

Les traitements hormonaux naturels de la ménopause (THM) reposent sur des plantes médicinales qui ont des effets similaires aux progestatifs et aux œstrogènes (et qui d’ailleurs répondent aux mêmes contre-indications que les hormones bio-identiques).

On parle de « phyto-œstrogènes » et « phyto-progestagènes », le mot « phytos » signifiant « plante » en grec.

Les phyto-œstrogènes les plus efficaces sont le lin, les isoflavones de soja, le houblon, la sauge.

Les phyto-progestagènes sont le gattilier, l’achillée millefeuille, la verveine officinale, la mélisse.

Spécifiquement contre la sécheresse vaginale, il faut prendre de la sauge et compléter si nécessaire avec des ovules à placer dans le vagin deux ou trois fois par semaine comme Cicatridine Ovules, un mélange de calendula, d’hydrocotyle, d’aloès et de mélaleuca.

Mais la plante la plus efficace est l’actée à grappes noires (Cimicifuga racemosa), connue déjà par les Indiens d’Amérique qui l’utilisaient pour combattre les douleurs menstruelles.

C’est une plante qui n’a pas d’action œstrogénique, contrairement à ce qu’on pensait autrefois, mais qui est très utile dans le cadre de la ménopause.

Elle fut rapidement adoptée par les colons américains, qui firent son succès commercial sous le nom de Lydia Pinkham’s vegetable Compound. L’actée à grappes noires devint le traitement officiel contre les symptômes de la ménopause en Allemagne au milieu du XXe siècle et son effet était reconnu contre les bouffées de chaleur, les accès de transpiration, les troubles du sommeil, la dépression et l’anxiété4.

Elle est aussi efficace que la tibolone (traitement médicamenteux classique contre la ménopause5) et les autres traitements hormonaux6. Elle est plus efficace que la fluoxétine (médicament anti-dépresseur7).

Elle est encore plus efficace associée au millepertuis8.

Elle ne présente aucun danger pour les femmes ayant eu un cancer du sein9.

Depuis les années 1970, c’est-à-dire depuis l’époque où l’industrie pharmaceutique a cherché à « pousser » ses traitements hormonaux substitutifs auprès des femmes, des assauts répétés ont lieu contre l’actée à grappes noires et les traitements de la ménopause à base de plantes.

L’actée à grappes noires a été victime, comme toutes les plantes, d’une campagne de dénigrement visant à persuader la population que ce remède « de bonne femme » était moins efficace que les pilules ultramodernes.

Ne tombez pas dans ce panneau. Avant tout traitement hormonal, essayez les plantes médicinales, vous vous apercevrez dans bien des cas qu’il est complètement inutile de chercher d’autres solutions plus coûteuses, et surtout plus risquées.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources :

[1] Etude E3N5.

[2] Etude Keeps, 2012.

[3] Nurses Health Study, 2006.

[4] Organisation mondiale de la Santé. WHO monographs on selected medicinal plants, vol. 2, pp 55 à 65, Suisse, 2002.

[5] Bai W, Henneicke-von Zepelin HH, et al. Efficacy and tolerability of a medicinal product containing an isopropanolic black cohosh extract in Chinese women with menopausal symptoms: a randomized, double blind, parallel-controlled study versus tibolone. Maturitas. 2007 Sep 20;58(1):31-41.

[6] Efficacy of Cimicifuga racemosa on climacteric complaints: a randomized study versus low-dose transdermal estradiol. Nappi RE, Malavasi B, Brundu B, Facchinetti F. Gynecol Endocrinol. 2005 Jan;20(1):30-5.

[7] Oktem M, Eroglu D, et al. Black cohosh and fluoxetine in the treatment of postmenopausal symptoms: a prospective, randomized trial. Adv Ther. 2007 Mar-Apr;24(2):448-61.

[8] Briese V, Stammwitz U, et al. Black cohosh with or without St. John’s wort for symptom-specific climacteric treatment–results of a large-scale, controlled, observational study. Maturitas. 2007 Aug 20;57(4):405-14.

[9] Walji R, Boon H, et al. Black cohosh (Cimicifuga racemosa [L.] Nutt.): safety and efficacy for cancer patients. Support Care Cancer. 2007 Aug;15(8):913-21. Review.

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Mon jouet préféré quand j’étais petit était la pierre ponce dans la baignoire de mes grands-parents.

On n’en trouve plus dans les salles de bain. Quel dommage !

Je m’en servais comme bateau insubmersible. Un caillou qui remonte à la surface, c’était une source inépuisable d’amusement.

Je ne me doutais pas cependant de son usage pour les adultes. Il a fallu que je vieillisse à mon tour pour réaliser l’importance de cet objet, qui sert à soigner ses pieds.

Soin des pieds : plus nécessaire que se brosser les dents

Mes fidèles lecteurs savent l’importance que j’accorde au soin des dents. Non seulement parce qu’un beau sourire et une haleine fraîche sont plus agréables. Mais aussi parce que les gencives infectées, les dents dévitalisées, sont sources d’inflammation permanente dans l’organisme. Cela augmente le risque cardiaque. C’est souvent par les gencives malsaines que pénètrent les bactéries dans l’organisme où elles causent des ravages.

Cependant, prendre soin de ses pieds est encore plus important.

En effet, au-delà des problèmes de santé liés aux pieds eux-mêmes, c’est quand vos pieds vous font mal que vous arrêtez de bouger, de vous activer, et souvent d’entreprendre.

Vous tenez le prétexte idéal pour rester chez vous, vautré dans votre canapé voire dans un lit. Faute de sortie pour vous distraire, vous grignotez des cochonneries et c’est alors que vous commencez à prendre du poids, ce qui augmente le risque de la plupart des maladies.

Le diabète et les maladies cardiaques viennent en premier à l’esprit. Mais rappelons que l’obésité est aussi facteur de cancer et de dépression.

Justement, la dépression : quand vous avez mal au pied et que vous ne sortez plus, vous perdez la principale occasion de vous changer les idées, de vous oxygéner le cerveau, et ainsi d’échapper à la sinistrose…

Et c’est là que j’en reviens à ma pierre ponce :

La pierre ponce indispensable pour nos pieds maltraités

Enfermés presque toute l’année dans des chaussures souvent plus choisies pour leur allure que pour leur ergonomie, nos pieds souffrent. La peau est ramollie par l’humidité, tandis qu’elle est comprimée par des angles ou des coutures qui forment des cales, et peuvent même déformer les articulations. Les marches avec des chaussures de ville provoquent la formation d’une épaisse couche au niveau du talon, sous l’avant du pied et sous les orteils. Cette couche, censée vous protéger, finit par durcir et provoquer douleurs et inflammations.

C’est là qu’intervient la pierre ponce. Elle est issue de roche volcanique en fusion qui s’est refroidie rapidement au contact de l’air, contrairement à la plupart des roches qui se sont refroidies très progressivement dans les profondeurs de la croûte terrestre et sont compactes.

Des petites bulles de gaz ont formé dans la structure de la pierre ponce des milliers de trous qui lui donnent l’aspect d’une éponge. C’est pourquoi elle flotte. Mais elle est très résistante, abrasive, et c’est le matériau naturel idéal pour les soins des pieds et l’élimination des peaux mortes.

Bien avant les inventions marketing des crèmes « exfoliantes » et autres limes, nos ancêtres romains pratiquaient des gommages tout aussi efficaces grâce à la pierre ponce. Car celle-ci a un inconvénient majeur pour les commerçants : elle est inusable !

L’usage de la pierre ponce est simple : tremper ses pieds dans de l’eau chaude savonneuse dix minutes pour attendrir la peau puis poncer en douceur les peau mortes en frottant plusieurs fois dans le même sens. Continuez jusqu’à ce que la peau devienne plus tendre, sans toutefois enlever toute la corne, qui protège l’épiderme.

L’usage régulier de la pierre ponce permet de retrouver des pieds de bébé, doux et souples, et ainsi d’éviter les inflammations, douleurs et plaies.

Le débat « pieds nus contre chaussures »

Faut-il porter des chaussures ?

Certains pensent que, si la Nature a doté l’homme de pieds comme les nôtres, c’était pour une bonne raison. La chaussure étant artificielle, ce serait à nous de ré-apprendre à vivre pieds nus. Ce serait l’idéal pour notre physiologie, et nous mettrait en contact direct avec « Gaïa », la déesse Terre.

Je n’irais pas me battre pour cela. Mais il y a quand même de bons arguments en faveur des chaussures.

De toute évidence, nos pieds, et en particulier notre plante des pieds, sont très sensibles.

Cela permettait à nos ancêtres de ressentir la moindre aspérité et ainsi de mieux grimper aux arbres, aux rochers et évoluer dans la nature primitive où l’on marchait sur la terre meuble et dans les herbes.

Notre mode de vie actuel, où nous n’habitons (généralement) plus dans des huttes arboricoles et sommes la plupart du temps sur le macadam ou des surfaces dures mais plates, justifient à mon avis les chaussures.

Elles nous permettent d’éviter de nous blesser, quand dans nos villes traînent régulièrement des tessons de bouteilles et autres débris dangereux. Elles nous permettent d’enchaîner les kilomètres, voire les dizaines de kilomètres, à pied ou en courant, ce qui est très bon pour notre système cardiovasculaire, notre glycémie, notre musculature, notre ossature, notre système respiratoire, l’oxygénation de notre cerveau et j’en passe !

Si les inconvénients des chaussures (ampoules, formation de cales), peuvent être compensés par des soins et notamment la pierre ponce, c’est l’idéal.

Il faudra cependant veiller à éviter les chaussures « boites de torture » qui contraignent les orteils à entrer dans une forme dure et étroite, provoquant le syndrome de Morton ou un hallux (oignon) très douloureux.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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L’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a lâché une bombe vendredi 16 juin.

Elle a classé le bisphénol A dans la catégorie des substances extrêmement préoccupantes, soit le plus haut niveau de toxicité selon les critères de l’Agence européenne.

Cette victoire intervient trop tard : les effets désastreux du bisphénol A affectent déjà des millions de citoyens victimes de cancer du sein, malformations génitales, diabète, troubles du comportements (autisme, hyperactivité, etc.) !

Mais de toutes façons, le bisphénol A n’est plus le problème. Interdit depuis le 1er janvier 2015 dans les récipients alimentaires, il a été remplacé par le bisphénol S, son frère jumeau en encore pire !

Selon le Pr Jean-François Narbonne, expert toxicologue à l’ANSES :

« Le bisphénol S est encore pire que le bisphénol A car il est plus persistant dans l’environnement !« 1

Oser regarder la situation en face

On sait que deux siècles de développement industriel ont abouti à ce que notre environnement, et donc notre nourriture, et donc nos corps eux-mêmes, soient désormais envahis par :

  • Les POP, ou « polluants organiques persistants » (PCB, benzène, chlordane, toxaphène). Ce sont des molécules capables de bio-accumulation dans les tissus vivants. Leur quantité s’accroît au long de la chaîne alimentaire. Chez les hommes, on les retrouve concentrés dans le cerveau, le foie, les tissus adipeux où ils provoquent tumeurs, troubles du comportement, diabète, syndrome métabolique, stérilité ;
  • Les perturbateurs endocriniens, qui imitent les propriétés des hormones et provoquent des anomalies physiologiques (dans le fonctionnement des organes), notamment les organes reproducteurs ; ils agissent à très faible dose et perturbent l’organisme, souvent de façon discrète. Ce sont les pesticides organo-chlorés, les plastifiants comme les phtalates, les médicaments en particulier les pilules contraceptives ; le bisphénol A en fait partie, rappelons qu’il s’agit d’une molécule très proche du Distilbène, un médicament censé éviter les fausses couches, mais qui fut à l’origine de milliers de malformations chez les enfants2; (aujourd’hui, le Distilbène est interdit sauf chez l’homme dans le traitement du cancer de la prostate) ;
  • Les additifs alimentaires nuisibles comme l’aspartame, le glutamate monosodique, la saccharine, les inosinates, le jaune de quinoléine, la tartrazine et bien d’autres ;
  • Les produits cosmétiques classiques qui contiennent du chlorhydrate d’aluminium, des parabènes, du propylèneglycol, du triclosan et d’autres toxines qui s’infiltrent à travers la peau, surtout au niveau des aisselles où ils peuvent migrer et provoquer le cancer du sein.

En parallèle, le mode de vie moderne nous expose également à de nombreuses toxines qui agissent comme des poisons sur l’organisme : particules fines issues des moteurs diesel, métaux lourds (plomb, mercure, cadmium), les polluants des nappes phréatiques issus de l’agriculture conventionnelle, les dioxines dues aux incinérateurs de déchets ménagers.

Face à ces menaces, manger biologique est devenu indispensable, et surtout sélectionner les aliments entiers, que l’on peut reconnaître, par opposition aux plats préparés et aliments transformés.

Autres précautions indispensables

  • Il faut éviter les plastiques, surtout dans l’alimentation et en particulier pour les cuissons et les plats réchauffés au micro-onde : utiliser bouteilles et récipients en verre, en céramique, terre cuite. Ne pas se laisser impressionner par les labels « sans bisphénol A » qui ont fleuri partout, puisqu’ils contiennent pratiquement à coup sûr d’autres types de bisphénols, tout aussi nuisibles.
  • Pratiquer régulièrement des cures de détox, périodes de jeune, et consommer des produits drainants et purifiants.

Je pense en particulier à cette micro-algue extraordinaire qu’est la chlorella, qui bloque les métaux lourds et augmente l’excrétion urinaire (élimination par les urines) du métal lourd cadmium.3

Traditionnellement, nos ancêtres consommaient aux changements de saison des aliments qui avaient la réputation de « nettoyer le sang » : cure de sève de bouleau au printemps, pissenlit pour stimuler le foie et le pancréas et extraire les toxines du sang, carottes crues pour nettoyer le foie, myrtilles et jus de myrtille en été, pommes crues et jus de pomme frais à l’automne réputés pour « éloigner le médecin », ail toute l’année.

  • Buvez de la bonne eau. La bonne eau permet de nettoyer le sang, les reins, d’évacuer les toxines de tout l’organisme.

La bonne eau est celle qui est le moins chargée possible en chlore, résidus de médicaments, plomb, aluminium et phtalates, tous produits malheureusement présents dans l’eau du robinet.

L’idéal est d’installer un filtre à osmose inverse pour filtrer l’eau du robinet.

La seconde solution est de boire de l’eau de source en bouteille.

Ces deux solutions sont coûteuses. L’eau en bouteille en plastique produit beaucoup de déchets. C’est donc un problème qu’il va falloir traiter collectivement.

  • Enfin, il faut absolument penser aux textiles que l’on porte : les fibres et teintures synthétiques sont une source majeure de polluants volatiles. Nous les respirons, elles forment un « bain » d’effluves invisibles. De plus, l’industrie du textile est la seconde la plus polluante derrière celle du pétrole. Elle est le principal producteur de chrome 6 hevavalent.

L’idéal est de choisir des vêtements en laine, coton, lin ou autres fibres végétales, colorés par des teintures naturelles.

Le problème des vêtements est le même que celui des textiles et revêtements qui nous entourent en voiture, à la maison et dans les lieux publics. Si vous avez la possibilité de vivre dans une maison ancienne faite de bois, brique, pierre, chaux, ou mieux encore, de terre crue, c’est autant de polluants que vous ne respirerez plus.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources:

[1] ADIEU BISPHÉNOL A, BONJOUR BISPHÉNOLS F, S, M, B, ETC.

[2] Distilbène: un héritage empoisonné

[3] Hagino, N. and Ichimura, S. [Effect of chlorella on fecal and urinary cadmium excretion in « Itai-itai » disease]. Nippon Eiseigaku Zasshi 1975;30(1):77.

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