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Si vous cherchez à perdre du poids et que vous n’y parvenez pas, c’est sans doute qu’il vous manque un ingrédient.

Cet ingrédient, ça peut être une bonne flore intestinale.

On a longtemps pensé que la flore intestinale intervenait essentiellement sur les défenses immunitaires. Et pour cause : 80 % de vos défenses immunitaires sont assurées par votre flore intestinale. C’est un service considérable.

Mais la recherche a évolué. Récemment, les scientifiques se sont aperçus que la flore intestinale jouait aussi un rôle clé dans le contrôle du poids.

Aujourd’hui, j’aimerais justement vous parler de deux probiotiques méconnus mais dont les bienfaits pour la flore intestinale et la perte de poids sont spectaculaires.

Dans une étude de référence menée en 2013, l’un de ces probiotiques a même permis de doubler (!) la perte de poids des femmes qui l’utilisaient [1].

J’y reviens dans un instant, mais auparavant permettez-moi de vous expliquer comment une meilleure flore intestinale pourrait vous aider à perdre enfin vos kilos en trop.

Des chercheurs décodent le lien mystérieux entre flore intestinale et surpoids

C’est une révolution qui se prépare suite aux récentes découvertes faites par des équipes de chercheurs au Japon et en Angleterre.

Grâce à leurs études, de plus en plus de scientifiques estiment désormais qu’implanter dans votre intestin de bonnes bactéries (probiotiques) pourrait jouer un rôle décisif contre le surpoids et l’obésité. C’est l’idée présente derrière la pratique instinctivement repoussante de « transplantation fécale », où l’on introduit dans l’intestin d’une personne obèse un peu d’excréments d’une personne en bonne santé.

Les résultats ont montré une perte de poids de la personne obèse, suite au développement des bactéries fécales de la personne en bonne santé dans son intestin !

De nombreuses études soulignent, en effet, que la flore intestinale des personnes en surpoids a une composition différente de celle des personnes minces [2].

Notre système digestif abrite près de 500 espèces de bactéries qui participent à la digestion et à l’immunité. La population de chacune de ces espèces se compte en milliards. Pour vous donner une échelle, ces micro-organismes sont dix fois plus nombreux que les cellules de votre corps, soit 100 trillions – 14 zéros.

Ces milliers de milliards de micro-organismes peuplent votre intestin et, nuit et jour, en occupant la place, ils le protègent, le nettoient et empêchent les bactéries et levures nuisibles de se développer. C’est cette armée immense qu’on appelle la « flore intestinale ».

Votre flore intestinale peut jouer avec ou contre vous

On estime qu’une flore intestinale saine contient 85 % de bonnes bactéries pour 15 % de mauvaises.

Lorsque votre flore intestinale respecte cet équilibre, vous avez toutes les chances de pouvoir compter sur une immunité qui fonctionne normalement. Vous digérez plus facilement et vous éliminez mieux les graisses.

Pour maintenir cet équilibre, vous devez l’entretenir en vous nourrissant d’aliments sains et en réensemençant régulièrement votre flore intestinale avec de bonnes bactéries (probiotiques), que l’on trouve dans les aliments fermentés.

Autrement, votre flore devient le refuge d’espèces nuisibles qui augmentent le stockage des calories et rendent plus difficile la perte de poids.

Une flore intestinale mal équilibrée peut également déclencher de nombreux problèmes digestifs et des maladies plus graves comme la colopathie fonctionnelle, la diarrhée sanglante, le cancer du côlon, le diabète de type 2.

Le problème est que l’équilibre de notre flore intestinale est aujourd’hui constamment perturbé par des toxiques externes dont une grande partie se cache dans nos aliments.

Ces aliments détraquent votre flore intestinale

L’alimentation moderne de base détraque la flore intestinale en réduisant sa variété et en favorisant des espèces de bactéries néfastes.

Par exemple, le gluten, que l’on retrouve dans le pain, les pâtes et les pizzas, est souvent mal digéré. Il provoque alors une inflammation chronique de l’intestin. Cette inflammation signale un appauvrissement de la flore intestinale.

L’action du gluten est comparable à celle d’un papier de verre qui abraserait continuellement la paroi intérieure de votre intestin. Il détruit la muqueuse qui protège la paroi intestinale. Cette muqueuse est composée de milliards de bactéries. Sans elles, personne ne ferait le ménage dans votre intestin pour le maintenir propre et sain. La paroi de votre intestin devient poreuse et laisse pénétrer toutes sortes de substances néfastes dans votre sang. Ces substances provoquent alors de nombreux dégâts, dont une accélération du stockage des graisses.

Tous les aliments sucrés ou qui se transforment rapidement en sucres simples sont également néfastes pour votre flore intestinale. Cela inclut le glucose issu de la digestion des pommes de terre, le fructose des jus de fruits et le lactose des produits laitiers. Tous favorisent la prolifération d’une flore fongique (champignons) qui altère l’immunité, induit le risque de surpoids, de diabète, d’accidents cardio-vasculaires et de tous types de cancers.

Une flore intestinale saine facilite la perte de poids

Une flore intestinale mal entretenue est donc un gros handicap si vous souhaitez perdre du poids.

C’est comme si vous souhaitiez grimper une côte à vélo alors que votre dérailleur reste bloqué sur le petit pignon (grande vitesse).

De la même manière, selon le soin que vous apportez à votre flore intestinale, celle-ci peut jouer avec vous ou contre vous.

  • Une bonne flore intestinale peut faciliter votre digestion, vous procurer les nutriments et les vitamines nécessaires, améliorer votre métabolisme pour stocker moins de graisses, et vous protéger des virus, des champignons, des mauvaises bactéries et des maladies qui vous guettent.
  • Une mauvaise flore intestinale va non seulement vous laisser sans défenses contre les attaques, compliquer votre digestion, avec des risques accrus de constipation, de diarrhée, etc., mais elle va surtout permettre à des bactéries malsaines, des levures et des champignons opportunistes et pathogènes (par exemple, Candida albicans) de proliférer dans votre intestin, en leur assurant chaleur, nourriture et protection.

Il est donc impératif de soigner votre flore intestinale. En plus d’une alimentation saine, vous pouvez accélérer le processus de réparation intestinale en apportant régulièrement à vos intestins de nouvelles souches de bactéries « favorables à la vie ».

Il en existe de nombreuses variétés, dont certaines sont particulièrement reconnues pour faciliter la perte de poids. C’est le cas du Lactobacillus rhamnosus, dont les effets sont particulièrement intéressants.

Le probiotique L. rhamnosus multiplie par deux la perte de poids

La souche Lactobacillus rhamnosus a été identifiée en 1985 par les scientifiques Sherwood Gorbach et Barry Goldin. Vous pouvez aussi la trouver sous le nom de Lactobacillus GG, d’après les initiales des chercheurs qui l’ont découverte.

Le L. rhamnosus est employé depuis vingt-cinq ans pour renforcer le système immunitaire et faciliter la digestion. Plus de mille études scientifiques lui ont déjà été consacrées et c’est la souche de probiotiques la plus étudiée au monde.

Pourtant, c’est seulement en 2013 qu’une étude publiée dans le British Journal of Nutrition a mis en avant son efficacité spectaculaire dans la perte de poids [3].

Pendant douze semaines, les 125 participants en surpoids ont pris soit un placebo soit un supplément de Lactobacillus rhamnosus sous forme de gélule.

Les femmes qui ont pris le supplément ont perdu en moyenne 4,4 kg après douze semaines seulement, contre 2,6 kg pour le groupe ayant reçu le placebo.

Douze semaines plus tard, les femmes qui avaient pris le probiotique ont continué de maigrir, contrairement aux femmes ayant reçu le placebo.

Au terme des vingt-quatre semaines, les femmes qui avaient pris le Lactobacillus rhamnosus avaient perdu deux fois plus de poids que les autres !

Des résultats similaires ont été observés par des chercheurs japonais avec une autre variété de probiotiques : le Lactobacillus gasseri. Ils ont également constaté que cette souche probiotique agissait particulièrement au niveau des graisses abdominales, les plus dangereuses pour la santé.

L. gasseri permet de perdre du poids, surtout au niveau du ventre

En 2010, des chercheurs japonais ont mené une étude dont l’objectif était d’examiner l’impact du probiotique Lactobacillus gasseri sur le surpoids et l’obésité.

L’essai clinique multicentre a été mené en double aveugle, randomisé et contrôlé par placebo, sur 87 sujets ayant un surplus important de graisse abdominale [4].

Après douze semaines, les sujets traités au L. gasseri avaient perdu en moyenne 4,6 % de graisse abdominale et 3,3 % de graisses sous-cutanées. Leur poids avait diminué de 1,4 % et leur tour de taille de 1,8 %.

L’implantation de L. gasseri permet d’épaissir la barrière muqueuse de l’intestin. Ainsi, les substances nocives ne peuvent plus pénétrer librement dans votre sang [5]. L. gasseri permet aussi de modifier les signaux chimiques provenant du système digestif, pour changer le traitement de la graisse dans le corps. Ces mécanismes biologiques facilitent votre perte de poids.

Comme dans l’étude anglaise portant sur le L. rhamnosus, ces résultats confirment qu’il y a véritablement un lien de cause à effet entre la prise de probiotiques et le fait de perdre du poids.

Combien de kilos pouvez-vous espérer perdre ?

Les études démontrant les bienfaits de la prise de probiotiques pour perdre du poids ont porté sur des hommes, des femmes, des personnes en léger surpoids et d’autres souffrant d’obésité avérée.

Dans tous les cas, la prise d’un probiotique a été bénéfique pour faciliter la perte de poids.

Toutefois, je ne voudrais pas que vous vous imaginiez que le simple fait de prendre ces probiotiques vous fera fondre du jour au lendemain comme par magie. Les preuves de leurs bienfaits sur la perte de poids sont là, mais ils seront d’autant plus efficaces que vous les prendrez dans le cadre d’une bonne hygiène de vie.

Dans ces conditions, ajouter un probiotique peut vraiment faire la différence. Il est certain que si vous mangez sainement, que vous faites de l’exercice et que, malgré tout, vous n’observez aucun changement sur la balance, prendre un probiotique comme le L. gasseri ou le L. rhamnosus aura des chances d’être le déclic qui vous permettra de perdre vos kilos en trop.

Un choix restreint de produits de qualité

En pharmacie, les probiotiques minceur tels que le Lactobacillus gasseri ou le Lactobacillus rhamnosus sont difficiles à trouver, car les pharmaciens privilégient des souches dont le spectre d’action concerne plutôt des problèmes digestifs ou l’immunité.

Sur Internet, je vous recommande comme d’habitude la marque Cell’Innov, car elle offre à ses clients une garantie satisfait ou remboursé à vie sur ses produits. Elle vous propose, en outre, des produits de qualité pharmaceutique à des dosages très élevés, ce qui vous assure du fait que vous n’êtes pas en train de prendre une poudre de perlimpinpin.

  • Pour le probiotique Lactobacillus gasseri, il vous suffit d’une gélule par jour pour obtenir 10 milliards de micro-organismes probiotiques, une quantité suffisante pour être réellement active. Les gélules de ce produit sont gastrorésistantes afin d’améliorer leur implantation dans votre intestin. Chaque gélule est conditionnée individuellement sous blister afin de protéger le produit de l’air et d’améliorer sa stabilité dans le temps. Vous pouvez vous procurer ce L-gasseri en vous rendant ici.
  • Vous pouvez également acheter le probiotique minceur Lactoslim des laboratoires Olliscience. Ce nouveau complexe de probiotiques pour la perte de poids associe le L. gasseri et le L. rhamnosus dans une formulation unique dosée à 12 milliards de micro-organismes par jour (une seule gélule). Vous bénéficiez ainsi des effets conjugués de ces deux variétés de probiotiques reconnus pour leurs bienfaits sur la flore intestinale et la perte de poids. Les gélules de ce produit sont gastrorésistantes (DR Caps) et conditionnées individuellement sous blister pour une meilleure protection des actifs. Rendez-vous ici pour vous procurer Lactoslim.

Dernière précision importante : les probiotiques sont toujours à consommer le matin à jeun avec un grand verre d’eau tiède. Ainsi, les bactéries probiotiques évitent les attaques acides des enzymes présentes dans votre salive et dans votre estomac.

En principe, vous commencerez à observer des effets bénéfiques au bout de six semaines.

 

Sources :

[1] Marina Sanchez, Christian Darimont, Vicky Drapeau, Shahram Emady-Azar, Effect of Lactobacillus rhamnosus CGMCC1.3724 supplementation on weight loss and maintenance in obese men and women.

[2] How the Bacteria in Your Gut is Linked to the Size of Your Waistline…

[3] Marina Sanchez, Christian Darimont, Vicky Drapeau, Shahram Emady-Azar, op. cit.

[4] Kadooka Y., Sato M., Imaizumi K., Ogawa A., Ikuyama K., Akai Y., Okano M., Kagoshima M., Tsuchida T., « Regulation of abdominal adiposity by probiotics (Lactobacillus gasseri SBT2055) in adults with obese tendencies in a randomized controlled trial », Eur. J. Clin. Nutr., 2010 June, 64 (6) : 636-43. doi: 10.1038/ejcn.2010.19. Epub 2010 Mar 10.

[5] Nutrition soins santé, Effet du microbiote sur notre santé : obésité et diabète de type II

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Les médecines naturelles sont victimes d’une nouvelle attaque violente, qui vient cette fois des États-Unis.

Deux chercheuses, Jessica Martucci et Anne Barnhill, ont publié un article dans la revue scientifique Pediatrics, consacrée à la santé des enfants, où elles dénoncent tout usage du mot « naturel » dans le cadre médical [1].

Leur conclusion est même qu’il faudrait interdire les mots « naturel », « non naturel » et même « nature » dans toute communication scientifique ou médicale officielle.

Leur raisonnement est le suivant. Il part de la question de l’allaitement et de la vaccination :

« Promouvoir l’allaitement maternel comme la solution “naturelle” pourrait être problématique sur le plan éthique et, plus troublant encore, cela pourrait encourager la croyance selon laquelle les approches “naturelles” sont supposées meilleures pour la santé. Cela peut aller à l’encontre d’objectifs de santé publique dans d’autres contextes, en particulier la vaccination des enfants. »

Elles ajoutent :

« Les études ont montré que les parents qui étaient rétifs à l’égard de la vaccination avaient tendance à vivre dans des réseaux d’individus partageant leurs opinions et entretenant des croyances similaires. Ces poches de résistance à la vaccination ont tendance à se recouper avec celles qui pratiquent ou s’intéressent aux médecines complémentaires et alternatives, qui manifestent du scepticisme face à l’autorité institutionnelle et qui ont une forte implication et un grand intérêt pour les connaissances en matière de santé, l’autonomie et l’adoption d’un mode de vie sain. »

Oui, vous ne rêvez pas. Pour ces chercheuses, les personnes qui cherchent à accroître leurs connaissances en matière de santé, à vivre sainement et de façon plus autonome, sont présentées comme dangereuses ou, pour le moins, suspectes (et donc à surveiller).

Leur raisonnement repose sur une mise en parallèle abusive et trompeuse entre l’allaitement, d’une part, qui est une pratique qui ne pose aucun problème, et la vaccination, de l’autre, qui, elle, comporte des risques reconnus par les études et indiqués sur la notice même des produits !

Plus loin, les chercheuses précisent leur pensée :

« L’idée de “naturel” implique une notion de pureté, de bonté, d’innocuité. En revanche, les substances synthétiques, les produits et technologies fabriqués en masse par l’industrie (notamment les vaccins) sont considérés comme “non naturels” et suscitent des soupçons. Une partie de ce système de valeurs repose sur l’idée que ce qui est “naturel” est plus sûr, meilleur pour la santé et moins risqué. Ce problème du naturel opposé au non-naturel concerne un grand nombre de questions médicales et scientifiques actuelles au-delà de la vaccination, dont le rejet des aliments génétiquement modifiés, une préférence pour le bio plutôt que pour la nourriture issue de l’agriculture conventionnelle, et le rejet des technologies d’assistance reproductive, ainsi que des inquiétudes sur les toxines dans l’environnement et l’ajout de fluor dans l’eau du robinet. »

Mais les chercheuses ne se contentent pas de mettre dans le même sac la méfiance à l’égard des OGM, les toxines dans l’environnement, la vaccination et la préférence pour l’allaitement.

Elles franchissent un pas supplémentaire dans le ridicule en accusant les partisans de la santé naturelle de favoriser les préjugés… sexistes !

« Faire un parallèle entre nature et maternité peut involontairement encourager le préjugé de déterminisme biologique sur les rôles du père et de la mère dans la famille (par exemple, que les femmes seraient plus aptes à s’occuper des enfants). Faire référence à l’aspect “naturel” dans la promotion de l’allaitement pourrait alors, involontairement, promouvoir un ensemble de valeurs controversées sur la vie de famille et le rôle de chaque genre (gender), ce qui serait éthiquement inacceptable. Brandir le mot “naturel” est aussi déplacé parce qu’il n’a pas de définition claire. Pour des raisons similaires, le récent rapport de bioéthique Nuffield affirme que les agences publiques, les gouvernements et organisations contribuant aux débats politiques et publics sur la science, la technologie et la médecine devraient éviter lusage des termes naturel, non-naturel et nature, à moins de désigner explicitement les valeurs et les croyances qui les sous-tendent. »

Vous avez bien lu. Le mot « naturel » n’ayant pas, selon ces chercheuses, de définition assez précise à leur goût, il faut interdire son emploi, ainsi que celui de « nature ».

Les questions de l’allaitement et de la vaccination ne sont donc en fait que des prétextes.

Le but, beaucoup plus large et inquiétant, est d’attaquer la notion même de santé naturelle.

Ces élucubrations pourraient paraître sans importance. Malheureusement, l’histoire récente a montré, à d’innombrables reprises, à quelle vitesse ce type de propos pouvait s’imposer dans les institutions puis dans les esprits, au nom du « politiquement correct ».

Oui à l’allaitement naturel des bébés !

Mais ce qui est aussi choquant dans le discours de ces chercheuses, c’est de constater à quel point les considérations d’ordre politique prennent le pas sur la question de la santé et de ce qui est bon pour les gens !

Car évidemment leur article sur les prétendus « risques » de désigner l’allaitement comme étant naturel fait passer au second point la seule question intéressante, qui est de savoir si les enfants et les mamans bénéficient, ou non, de l’allaitement « naturel » (j’emploi le mot exprès !).

Dans les années 1960, 1970 et 1980, beaucoup de médecins ont raconté aux mamans qu’il était dangereux d’allaiter car on ne pouvait contrôler scientifiquement la qualité du lait ni la quantité absorbée par l’enfant.

Aujourd’hui, on sait que les laits en poudre maternisés ne peuvent répondre avec autant de pertinence aux besoins du bébé que l’allaitement au sein. Le lait maternel est produit selon les besoins du bébé et évolue très précisément au cours de sa croissance, ce que ne peuvent faire les laits maternisés artificiels.

Le lait maternel est riche en nutriments, facteurs de croissance, en probiotiques, prébiotiques, qui aident à la constitution d’un bon microbiome (flore intestinale) et donc d’un bon système immunitaire. Il contient aussi la quantité exacte de cholestérol dont le cerveau de l’enfant a besoin pour un développement neurologique optimal.

Les bébés allaités au sein connaissent moins d’infections aux oreilles, dans les voies respiratoires, l’estomac et les intestins que ceux qui boivent du lait maternisé.

L’allaitement profite également à la mère, car cela l’aide à brûler plus de calories et à se débarrasser des kilos supplémentaires pris pendant la grossesse. Ces kilos avaient pour but précisément de fournir la réserve énergétique nécessaire à la croissance du bébé dans l’utérus, mais aussi après sa naissance via l’allaitement.

L’allaitement diminue le risque de cancer du sein et de maladies cardio-vasculaires pouvant survenir plus tard dans la vie de la mère. Celle-ci voit aussi son risque de diabète de type 2 réduit, car elle a moins besoin d’insuline, surtout si elle a souffert de diabète gestationnel.

Attention, toutefois : la qualité du lait maternel est fortement tributaire du mode de vie et de l’alimentation de la mère. Certains médicaments passent dans le lait maternel, ainsi que certaines toxines. Il est donc particulièrement important de manger (et de vivre) bio avant et pendant l’allaitement.

Les arguments de Martucci et Barnhill selon lesquels le mot « naturel » recouvrirait des préjugés potentiellement nuisibles à la santé publique ne sont donc pas raisonnables. Il est, au contraire, important de fournir au public une information fiable, basée sur des faits, afin de promouvoir les meilleures pratiques pour la santé, qu’elles soient naturelles ou créées en laboratoire.

En ce qui concerne l’allaitement, il n’y a aucun doute sur le fait qu’il s’agit là du meilleur choix pour la grande majorité des mères et des enfants, et il est vraiment regrettable que des chercheuses jettent un doute à ce sujet en essayant de déclencher une polémique qui n’a pas lieu d’être.

Dans la mesure où les bébés ont été efficacement nourris au sein depuis l’origine de l’humanité, il paraît raisonnable de dire que c’est une pratique « naturelle » et que le lait maternel est la nourriture idéale et la plus saine possible pour les enfants.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

[1] http://ift.tt/1SJlLAR

 

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Je vous avais écrit, il y a quelques mois, mon admiration pour l’alpiniste Ueli Steck [1]. Voici qu’il est mort dimanche 30 avril sur l’Everest. [2]

La veille, j’étais parti dans le val Ferret (massif du Mont-Blanc), pour ma première sortie en ski-alpinisme depuis mon accident au genou en février. (À ce sujet, merci à tous mes lecteurs qui m’ont écrit pour avoir des nouvelles : oui, le traitement naturel a bien fonctionné et je suis content d’avoir refusé tous les examens et traitements que l’on voulait me faire à l’hôpital ; mon genou reste sensible, mais ne m’empêche plus de marcher ni de skier.)

C’était une journée splendide, ensoleillée après de fortes chutes de neige toute la semaine.

En cette saison, on craint les avalanches. La neige fraîche, poudreuse, ne tient pas sur la vieille neige fondue et verglacée, surtout sur les versants sud exposés au soleil, et j’étais au sud du massif.

Cela n’a pas manqué. Alors que je montais vers le petit col Ferret, une avalanche monstrueuse s’est déclenchée sous mes yeux.

Tombée de la face sud du mont Dolent, je l’ai vue se développer de simple filet de neige en cataracte, puis de cataracte en explosion quasi nucléaire. Dans toutes les directions, des volutes et des gerbes immenses enjambaient les falaises, gonflaient jusqu’à obscurcir le ciel, dans un grondement de tonnerre. À chaque seconde, le souffle soulevait des dizaines, puis des centaines de tonnes de neige poudreuse qui se joignaient aux flots blancs déchaînés dévalant la montagne.

C’était comme dans Tintin au Tibet : « La Déesse blanche » !

Il y avait deux skieurs devant moi, qui n’ont eu que le temps de déchausser et de s’enfuir hors du champ. Ce type d’avalanche de neige sèche dévale de la montagne à 250 km/h, son souffle suffit à tuer, l’homme est transformé en un fétu de paille…

« Rarissime ! », s’est exclamé un vieux guide qui arrivait derrière. Il m’a confirmé que nous étions au bon endroit, dans le passage « le plus sûr », celui qu’empruntent les habitués de la montagne qui ne veulent prendre aucun risque.

Manifestement, le risque zéro n’existe pas…

Mais, dans le cas d’Ueli Steck, peut-on être surpris ? Il passait sa vie sur des parois verticales et glacées, qui n’avaient pas été prévues pour qu’on s’y promène… Il avait 40 ans.

Ueli Steck accroché à une cascade de glace.

 

Paix à son âme

Ueli Steck s’est fait incinérer au Népal, un pays bouddhiste. Là-bas, l’incinération est de tradition. Ils font cela afin que l’âme puisse se réincarner le plus tôt possible, et donc continuer à vivre dans un autre corps.

En Europe, c’était le contraire : nous écrivions autrefois sur les tombes « RIP », ce qui voulait dire « Requiescat in pace » (« Qu’il/elle repose en paix ! »). On priait afin que « les âmes des fidèles défunts reposent en paix », selon l’expression consacrée.

Reposer en paix…

Il me semble qu’en ce qui concerne Ueli Steck, c’est cela qu’on peut lui souhaiter.

Car sa passion, sa folie, du sport extrême manifestait une âme qui n’était pas en paix avec elle-même. Mon collègue Emmanuel Duquoc, qui écrit dans Alternatif Bien-Être, l’avait très bien expliqué dans une réponse qu’il avait faite à ma lettre :

« Ces exploits apparaissent comme un symptôme du mal-être de celui qui les accomplit », écrivait-il.

« Ces gens-là ne transcendent pas leurs souffrances existentielles, ils ne sont pas des résilients par le sport, ils recouvrent leur mal-être par de l’euphorie. Quand on sait la triste réalité qui se cache derrière leurs exploits, ceux-ci perdent une grande part de leur pouvoir de fascination (…).

Je pense à Sylvain Tesson, explorateur tout-terrain, varappeur d’un excellent niveau et bêtement accidenté un soir de réveillon un peu trop arrosé pour avoir tenté d’escalader une façade en pleine nuit. Il en garde une perte auditive et une atrophie de certains muscles faciaux. Avec sincérité, il a reconnu : “C’est une escalade totalement adolescente, peu recommandable, plus proche de la roulette russe que de l’alpinisme. Ça me plaisait beaucoup de vivre tout le temps sur ce fil. Jusqu’au jour où ça s’est mal terminé.”

Je pense à mon presque voisin, jeune père de famille et grand sportif, décédé d’un arrêt cardiaque sans prévenir, à l’aube de la quarantaine. Un classique chez les accros au sport [3]. »

Emmanuel avait raison… Je l’avais reconnu à l’époque, mais je le répète aujourd’hui.

Plus que la réincarnation, souhaitons à l’âme d’Ueli Steck qu’elle trouve enfin… le repos.

Jean-Marc Dupuis

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Les crampes aux jambes provoquent une souffrance curieuse : très intense, on est surpris de cette douleur qui monte rapidement et s’étend dans le membre. On pousse un cri, on s’apprête à souffrir horriblement mais, en général, la douleur disparaît en quelques dizaines de secondes, sans laisser de trace.

Cela ne paraît donc pas grave. Sauf que les crampes aux jambes se produisent souvent la nuit et, chez de nombreuses personnes malchanceuses, plusieurs fois par nuit.

Elles souffrent donc de réveils nocturnes débouchant sur de l’insomnie ou, du moins, un mauvais sommeil. Une récente étude a montré que, parmi les personnes de plus de soixante ans, 31 % d’entre elles disent être réveillées la nuit par des crampes aux jambes et 15 % plus de trois fois par mois en moyenne [1]. La zone la plus souvent touchée par ces crampes sont les mollets.

Le problème, c’est que plus vous dormez mal, plus vous avez de crampes.

Que se passe-t-il ?

Les crampes, toujours un mystère pour la médecine !

Le mécanisme exact des crampes n’est toujours pas compris par la médecine. On sait qu’il tient à des problèmes nerveux et de fatigue musculaire autant qu’à un dérèglement dans le mouvement des électrolytes au sein des cellules (les électrolytes sont le calcium, le magnésium, le potassium et le sodium, qui régulent les échanges dans les cellules).

Statistiquement, il a été observé que de nombreuses maladies et de nombreux états de santé étaient associés à des crampes plus fréquentes : traitement du cancer, maladies cardiaques, maladies du foie, dialyse des reins, hypothyroïdie, artérites, diabète, insuffisance veineuse et grossesse. De très nombreux médicaments peuvent aussi déclencher des crampes, notamment les statines, la pilule contraceptive, le naproxène, les diurétiques, les antipsychotiques et la cortisone.

D’une façon générale, tous les problèmes ralentissant l’irrigation des muscles accroissent le risque de crampes : cela peut être des médicaments éliminant ou bloquant l’action des nutriments, mais aussi la déshydratation ou le simple fait de rester immobile trop longtemps, par exemple assis les jambes croisées.

Les personnes souffrant d’insuffisance veineuse courent, bien sûr, plus de risques d’attraper des crampes, tout comme les personnes diabétiques, dont les petits vaisseaux sanguins (capillaires) sont abîmés et irriguent mal les organes.

L’élimination excessive de sels minéraux, qui se produit en cas de diarrhée prolongée, peut entraîner un déficit dans les muscles. Des crampes se produisent. La solution est alors de veiller à bien boire de l’eau riche en sels minéraux (bouillons de légumes, par exemple). À l’inverse, en cas d’exercices physiques intenses, il faut veiller à ne pas boire trop d’eau, les minéraux du sang étant alors trop dilués, ce qui provoque des crampes.

Lutter contre les toxines

Un rapport publié en 2017 ayant porté sur 5 563 personnes âgées de 18 à 85 ans a montré que « un niveau élevé de pesticides, de métaux lourds, de phtalates et d’hydrocarbones poly-aromatiques était associé à des crampes aux jambes pendant le sommeil [2] ».

De même, certains produits présents dans notre alimentation augmente le risque de crampes. Ce sont :

  • l’aspartame (édulcorant artificiel) ;
  • la caféine ;
  • le gluten ;
  • le monosodium glutamate (MSG), un additif alimentaire très courant dans les plats préparés ;
  • l’alcool ;
  • le tabac ;
  • l’excès de sucre raffiné.

Des études menées à l’Université de l’État de Washington (Washington State University) ont mis en évidence le fait que les patients souffrant de crampes liées à la fibromyalgie avaient vu leur état s’améliorer en supprimant complètement l’aspartame et le MSG de leur alimentation.

L’aspartame et le MSG sont des « excitotoxines » pour les tissus nerveux, qui peuvent provoquer des contractions musculaires et des crampes.

Le déficit de magnésium peut contribuer aux crampes dans les jambes

Sept adultes sur dix ont un faible niveau de magnésium et n’en sont pas conscients. Les symptômes classiques du manque de magnésium sont les tremblements, les fasciculations musculaires (muscles qui se contractent spontanément, souvent dans la paupière) et les crampes.

Comment se fait-il que nous puissions manquer de magnésium alors que nous sommes censés avoir un mécanisme de régulation interne qui assure l’équilibre (absorption intestinale, excrétion rénale, échanges avec les os) ?

Une partie de la réponse est que le magnésium qui manque en cas de crampes est le magnésium musculaire, lequel est très difficile à mesurer et n’est, en général, pas détecté.

Le déficit en magnésium est souvent mesuré par une prise de sang, alors que seul 1 % du magnésium de notre corps se trouve dans le sang. Environ la moitié de notre stock se trouve dans nos cellules, l’autre moitié dans nos os. Les fluctuations à ce niveau sont extrêmement imprécises et difficiles à interpréter. Il en va de même avec le calcium, dont moins de 1 % se trouve dans le sang. C’est pourquoi la littérature scientifique indique que les manques en magnésium et en calcium dans la population sont très sous-estimés par les diagnostics.

Comme si ça ne suffisait pas, les AJR (apports journaliers recommandés) par les autorités de santé sont beaucoup trop faibles pour une santé optimale. Ils ne sont que de 350 mg environ par jour, et 70 % des personnes ne les atteignent pas de toute façon [3]. J’écris « environ », car les conseils ne sont pas les mêmes selon l’âge, le sexe, l’état de santé, et que les recommandations varient d’un pays à l’autre… La nutrition n’est pas encore une science exacte.

Médecins et pharmaciens n’hésitent pas à en prescrire ou à en donner en cas de fatigue, d’apathie, d’irritabilité, de stress. Le magnésium fait ainsi partie des compléments alimentaires les plus prescrits et les plus consommés avec la vitamine C. Encore faut-il qu’il soit pris sous une forme bien assimilable, sans quoi il part aussitôt dans les selles (s’il ne passe même pas la barrière intestinale) ou dans les urines (s’il est aussitôt excrété par les reins car non absorbé par les os et les cellules).

Or, pour ce qui est du magnésium, il en existe de nombreuses formes qui n’ont pratiquement rien à voir les unes avec les autres. Il ne faut surtout pas confondre :

  • les sels inorganiques de magnésium (chlorure et oxyde), très laxatifs au-dessus d’un certain seuil ;
  • les sels organiques comme le citrate, le lactate, le pidolate et l’aspartate ;
  • les nouveaux sels liposolubles (solubles dans les graisses), qui n’accélèrent pas le transit (glycérophosphate de magnésium) ;
  • les sels chélatés (le bisglycinate).

C’est pour ces deux dernières formes qu’il faut opter, car elles sont mieux absorbées.

Aliments à privilégier

Les aliments riches en magnésium sont les lentilles et autres légumes secs, les légumes verts, les abricots, les bananes, le chocolat noir et le sarrasin. Certaines eaux minérales comme l’eau d’Hépar sont très riches en magnésium, mais il s’agit de magnésium sulfate, peu biodisponible et laxatif, c’est pourquoi on recommande cette boisson en cas de constipation.

Les plantes contre les crampes

Les plantes médicinales utiles contre les crampes sont dites « antispasmodiques ». Cette expression signifie « contre les spasmes », donc « contre les contractions musculaires » incontrôlées : achillée millefeuille, angélique, gentiane, ortie, pissenlit, plantain, sauge, valériane et passiflore pour les plus connues.

Ce sont des plantes qui relaxent, qui détendent. On peut les utiliser en tisanes ou en teinture-mère diluée, appliquée sur la zone sujette aux crampes.

Les sportifs ont leur remède préventif d’huiles essentielles contre les crampes, à appliquer en massage sur le muscle :

  • 1 goutte d’huile essentielle de lavandin abrial (antidouleur et relaxant musculaire) ;
  • 1 goutte d’huile essentielle de clous de girofle (antispasmodique, réchauffe la peau) ;
  • 1 goutte d’huile essentielle de laurier noble (tonifiant musculaire et lymphatique).

Ils insistent aussi sur l’importance de l’échauffement et des étirements, au cours desquels on tire très progressivement, sur les muscles et en évitant tout excès pouvant provoquer une déchirure, en insistant bien sur le muscle sujet aux crampes.

Attention : je suis bien conscient du fait que cet article ne vous donnera peut-être pas la solution définitive face à vos crampes. Je répète que ce phénomène, bien que banal, est en fait mal compris par la médecine, et sans doute pas assez étudié.

Si vous vous promenez sur les forums Internet, vous trouverez un nombre incroyable de remèdes et d’astuces plus ou moins crédibles. Certains jurent que mettre du gros sel sous la langue les soulage très rapidement ; d’autres que c’est le chlorure de magnésium (pourtant peu assimilé) qui est souverain contre les crampes. Les remèdes homéopathiques sont aussi très populaires : Arnica Montana 9CH, trois granules toutes les heures pendant l’effort, ou encore un « médicament » homéopathique spécial, Solucrampes, tous deux abondamment recommandés vendus sur Internet.

Je vous encourage à mener votre propre investigation, car vous trouverez certainement des produits qui marchent pour vous. Pour ma femme Valérie, c’est le produit Germag de Lorica. Dès qu’elles arrêtent d’en prendre pendant trois jours, ses crampes reprennent (note : je ne touche pas de commission sur ces produits). Mais comme souvent pour ces sujets un peu mystérieux, aux causes multiples, c’est à vous plus qu’à votre thérapeute ou à votre médecin que reviendra probablement la responsabilité – et le mérite ! – d’avoir trouvé votre solution.

N’hésitez pas à m’écrire pour m’indiquer le remède qui aura marché pour vous. J’en ferai ainsi profiter les autres lecteurs de Santé Nature Innovation.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources :

[1] Maisonneuve H., Chambe J., Delacour C., Muller J., Rougerie F., Haller D.M., Leveque M. « Prevalence of cramps in patients over the age of 60 in primary care : a cross sectional study ». BMC Fam. Pract., 2016 Aug. 12, 17 (1) : 111. PubMed PMID : 27520635.

[2] Shiue I. « Urinary arsenic, pesticides, heavy metals, phthalates, polyaromatic hydrocarbons, and polyfluoroalkyl compounds are associated with sleep troubles in adults : USA NHANES, 2005-2006 ».

Environ. Sci. Pollut. Res. Int., 2017 Jan., 24 (3) : 3108-3116. PubMed PMID : 27858272.

[3] Les besoins en magnésium et les excès

 

 

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santé nature innovation

Il faut un litre de pétrole pour produire un hamburger1.

C’est la part du carburant nécessaire aux tracteurs, aux machines et aux camions pour cultiver les champs, soigner les bêtes, transporter les produits, puis les transformer : nettoyage, préparation, cuisson, emballage…

Mais il en faut aussi pour produire les fertilisants : le principal ingrédient des engrais chimiques est l’ammonitrate, fabriqué à partir d’énergies fossiles.

L’ammonitrate est ce fameux engrais qui explose parfois au cours de sa fabrication, comme lors de la catastrophe de l’usine AZF de Toulouse en 2001, et de tant d’autres (Ocean Liberty à Brest, West Fertilizer au Texas en 2013, port de Tianjin en Chine en 2015).

La production alimentaire est responsable de 30 % des émissions de gaz à effet de serre.

Un moyen décisif de protéger l’environnement consiste donc à manger biologique ou, mieux, à cultiver soi-même ses légumes de façon biologique.

Produire de la nourriture sans énergie fossile

Mais comme nous vivons dans un monde de plus en plus fou, voici qu’est apparue une nouvelle façon de cultiver sans énergie fossile.

Cette fois, il ne s’agit plus de « retour à la terre » mais, au contraire, d’un « grand bond en avant » (vers le précipice ?).

Il n’y a plus de terre, plus d’animaux et même plus de soleil.

On nous annonce que c’est un mode de culture encore plus « propre ». Tout se passe dans un bunker qui pourrait être souterrain, éclairé par des LED.

Ce sont les Hollandais, experts en agriculture hors sol, qui ont lancé ces expérimentations.

Comment les Hollandais ont inventé la « nourriture digitale »

Vous savez que c’est de Hollande que viennent quantité des fruits et légumes vendus en supermarché.

Cette tradition est étonnante pour un pays surpeuplé (quatre fois plus dense que la France) et minuscule, dont l’essentiel des terres ont dû être gagnées sur la mer grâce à de complexes systèmes de digues et de drainage (d’où les fameux moulins de Hollande, qui ne servent pas à moudre du blé, mais à pomper l’eau des canaux vers la mer, pour maintenir le terrain à peu près sec).

De plus, il s’agit d’un pays situé au nord, où il fait froid et où, l’hiver, les nuits sont longues.

Comment l’idée leur est-elle venue de concurrencer la France, l’Espagne et l’Italie dans la production de légumes ?

C’est à cause des gisements de gaz naturel qu’ils ont trouvés au large de leurs côtes, en mer du Nord.

Plutôt que de brûler stupidement ce gaz en haut des puits, comme le pratiquent encore de nombreux pays, les Hollandais ont eu l’idée de s’en servir pour chauffer des serres. Le gaz naturel étant exploité à proximité, il est gratuit pour eux. C’est un avantage sur les autres pays qui, malgré leur climat plus favorable, ont une saison d’hiver durant laquelle chauffer des serres est ruineux.

Ce système leur a permis de s’emparer du marché des fruits et légumes hors saison. Depuis des décennies maintenant, ils vendent tomates, courgettes, aubergines en plein hiver !

Les gens y ont pris goût, bien sûr. Nous avons tous oublié que, quand nous étions petits, il n’y avait dans les rayons des supermarchés, de novembre jusqu’à avril, que des choux, de vieilles carottes, des pommes de terre, des betteraves, quelques poireaux et oignons, quelques haricots.

En avril, c’était même la « fin des haricots ».

Il était dur d’attendre la saison nouvelle, en mai, avec les premiers radis, les premières laitues, échalotes, les premiers épinards, puis en juin les pommes de terre « nouvelles » et les petits pois.

Toujours est-il que les Hollandais sont devenus les experts mondiaux de la culture sous serre puis, aujourd’hui, hors sol.

Ils ont constamment amélioré leurs connaissances en agro-ingénierie, jusqu’à prétendre aujourd’hui obtenir de meilleurs résultats grâce à un éclairage de LED, sans lumière solaire !

C’est ce qu’un récent documentaire appelle la « nourriture digitale » (Digital Foods2).

Cultiver sans le soleil

J’avais appris étant petit que le Soleil était à l’origine de toute vie sur Terre. Eh bien, c’est fini !

La société hollandaise Deliscious est la première entreprise à cultiver en espace complètement fermé. À l’intérieur, les légumes poussent sur sept couches superposées, l’une sur l’autre.

Les fondateurs, les frères Roy et Mark Delissen, sont des spécialistes de logistique et d’agronomie. Ils expliquent que, proportionnellement à la surface cultivée, ce système permet une productivité sept fois supérieure à celle des serres traditionnelles.

Dans la nature, une plante peut mettre cent jours pour atteindre une taille de 20 cm. Mais grâce à leur système, cela ne prend jamais plus de trente jours. Les frères affirment avoir trouvé la bonne « recette » de lumière pour une croissance optimale.

Faire mieux que la nature ?

La lumière solaire est constituée de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. « Mais au bout du compte, vous n’avez besoin que de rouge, de bleu et d’infrarouges pour opérer la photosynthèse », explique Mark Delissen dans le documentaire Nourriture digitale.

« Chaque couleur a son propre effet, et les plantes y sont très sensibles. Vous pouvez manipuler le goût en jouant sur la quantité de bleu et de rouge. Si vous ajoutez juste un tout petit peu de bleu, vous obtenez des plants très différents. C’est étonnant, la façon dont la nature réagit à ça. »

Ils expliquent, en effet, que mettre plus de bleu a pour effet d’allonger la plante ; elle s’étend plus.

Les autres avantages de la culture sous LED en milieu fermé sont qu’il ne faut pas nécessairement de pesticides. Elle requiert 80 % d’eau en moins. Elle protège les plantes contre toute exposition aux polluants (glyphosate notamment) présents dans les eaux de pluie.

Le système reste cher actuellement, car l’éclairage par LED est une nouveauté technologique, comme les ordinateurs dans les années 1980. Mais les frères Delissen expliquent que le prix va fortement diminuer dans les années qui viennent et que ce mode de culture pourrait s’étendre, voire se généraliser.

Les Japonais s’y mettent

Mais une société japonaise de Yokohama s’est lancée dans la course et semble faire « mieux » encore.

Vous pouvez regarder le documentaire suivant (en anglais) : https://www.youtube.com/watch?v=extgjud6ME0

Leur système, installé dans un simple conteneur de 6 m de long, permet de cultiver autant de laitues que sur 970 m2, soit près de 60 fois plus (1 500 laitues en trente jours) !

Ils affirment même que les laitues ainsi cultivées sont meilleures que les laitues naturelles (qui ont poussé dans la terre et au soleil) :

  • elles seraient plus tendres ;
  • plus appréciées par les personnes âgées ;
  • les nutriments apportés de façon optimale, permettant à la laitue d’être plus riche en vitamines et polyphénols que celle qui pousse à l’air libre.

Le documentaire explique que c’est la solution pour que les populations urbaines puissent continuer à manger des légumes de qualité malgré le recul des terres agricoles et la pollution.

Où va-t-on ?

Comme pour tant d’autres prouesses technologiques et médicales actuelles, on ne peut qu’être un peu, voire très mal à l’aise avec ces progrès.

Ainsi, le soleil lui-même, finalement, ne serait pas indispensable, ni même idéal, pour faire pousser les plantes ?

On ne peut pas expliquer pourquoi on est dérangé. C’est peut-être instinctif. On a peut-être tort. Ces nouveautés sont peut-être formidables ! Il ne tient peut-être qu’à nous de nous en réjouir, d’applaudir, d’en demander plus.

C’est comme ce chirurgien italien qui a annoncé qu’il allait faire dans l’année la première tentative de transplantation de tête sur un nouveau corps, en Chine3. Ou l’utérus artificiel qui permet désormais de faire grandir les fœtus hors du ventre de leur mère4.

On nous dit : « C’est mieux ! », « On sauve des vies ! », « Que diriez-vous si c’était vous qui étiez menacé de mort, ou bien votre enfant ? ».

Je n’ai pas de réponse à ça. Il y a trop de « peut-être ». C’est un mystère. En fait, je pense que l’être humain n’était tout simplement pas préparé à se poser ce type de questions.

Peut-on ou non vivre en rupture totale avec la nature ? La technologie peut-elle effectivement tout remplacer ?

Manifestement, oui.

Serons-nous heureux d’aller vivre sous cloche sur la planète Mars, de manger des laitues cultivées sous LED ?

Peut-être.

Permettez-moi de m’arrêter là. Car, très franchement, je n’ai aucun élément à ajouter… C’est à chacun d’essayer d’y voir clair, dans cette obscurité…

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources :

[1 ]http://ift.tt/2qi8h75

[2] https://www.youtube.com/watch?v=extgjud6ME0

[3] http://ift.tt/2ps6M6c

[4] http://ift.tt/2qi5xXB

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Je vous ai récemment parlé de la plaie des « fake news », ou fausses informations sur Internet.

Ce sont des informations fantaisistes ou mensongères répandues grâce à Internet via les grands sites, y compris les sites d’information officiels (médias, journaux, télévisions, etc.).

C’est une calamité car, sous l’apparence du vrai, en profitant de limage de sérieux du titre dun magazine ou dun journal bien connu, des informations visant à vous influencer insidieusement sont diffusées. Elles espèrent orienter vos opinions, votre vote, vous faire acheter une marque ou, au contraire, vous détourner d’une autre.

Neuf fois sur dix, de gros intérêts économiques et financiers sont en jeu.

La santé et la médecine sont particulièrement touchées. Je vous ai signalé, il y a quelques jours, une campagne ridicule sur le muguet, présenté comme une plante « meurtrière », et une autre sur lallaitement et la vaccination.

Tout ce qu’ils racontaient était faux ou exagéré, mais le but n’était pas d’informer : c’était de « faire cliquer » – pour engranger du revenu publicitaire….

Aujourd’hui, c’est une nouvelle campagne absurde contre le gluten qui est menée

Fake news sur le gluten

Le scénario est tout à fait classique.

À l’origine, on trouve un article scientifique sur le gluten publié dans une grande revue médicale, le British Medical Journal [1].

Cette étude a suivi des personnes pendant vingt-quatre ans et a examiné le risque de décéder d’une maladie cardiaque chez les personnes qui suivent un régime sans gluten.

La conclusion de l’étude : manger sans gluten n’a aucune incidence sur le risque de maladie cardiaque [2].

L’histoire aurait donc du s’arrêter là. Cependant, les auteurs ont ajouté une ligne à la conclusion de leur étude, en expliquant que les gens qui mangent sans gluten ne mangent pas de céréales complètes (forcément), et qu’ils sont donc privés des vitamines et minéraux de ces céréales :

« Néanmoins », ajoutent les auteurs, « éviter le gluten peut avoir pour résultat une consommation réduite de céréales complètes bénéfiques, ce qui peut affecter le risque cardio-vasculaire. » [3]

Il n’en fallait pas plus pour que les grands médias entrent en hystérie :

  • « Régime sans gluten : attention aux troubles cardiaques », alerte Ouest-France [4] ;
  • « Le régime sans gluten expose à un risque cardio-vasculaire », titre Santé Magazine [5] ;
  • « Maladies cardio-vasculaires : attention au régime sans gluten », Femme Actuelle [6] ;
  • « Régime sans gluten : une fausse bonne idée », prétend France-Info [7].

France-Info fait particulièrement fort en affirmant que :

« une étude tire la sonnette dalarme sur ce qui, finalement, savère être une mauvaise idée pour la santé… »

D’exagérations en abus

« Tire la sonnette dalarme »… « mauvaise idée pour la santé »…

Où les journalistes de France-Info (et ceux qui sont supposés vérifier leurs sources et contrôler l’exactitude des informations qu’ils relaient) sont-ils allés pêcher ça ?

Certainement pas dans l’étude publiée dans le British Medical Journal. C’est une exagération qui n’a aucune base. C’est du niveau de ce que nos parents appelaient des « bobards », racontés à leur époque dans certains journaux de propagande du plus bas étage.

Car voici le fond de l’affaire.

Ce qu’il faut retenir de l’étude sur le gluten

En réalité, les chercheurs, comme je l’ai expliqué plus haut, concluent leur étude par labsence de lien entre le gluten (ou l’absence de gluten) et le risque cardio-vasculaire.

Cependant, ils notent aussi que les personnes qui mangent sans gluten ne mangent donc pas de céréales complètes. Or les céréales complètes contiennent des minéraux, des vitamines (quoiqu’en faible quantité par rapport aux légumes verts et aux noix, par exemple).

Ils en concluent que cette absence de céréales complètes pourrait entraîner un manque de certains nutriments pouvant avoir un effet sur le système cardio-vasculaire.

Non seulement on est dans la pure supposition (et non dans l’observation scientifique) ; mais surtout ce problème a une solution très simple : manger des légumes !

Quand on lit l’étude, on se rend compte que les chercheurs n’ont pas spécialement cherché à étudier les personnes qui mangent sans gluten par souci de leur santé. Ils ont inclus dans leur étude celles qui mangent peu de gluten parce qu’elles se nourrissent… de chips et de bonbons !

C’est ainsi qu’ils parviennent à cette étonnante conclusion qu’un régime pauvre en gluten peut être pauvre en vitamines et donc peut avoir un lien avec les problèmes cardiaques !

Un bon régime sans gluten est riche en légumes et donc en vitamines et minéraux

Mais c’est évidemment tout le contraire de ce que font 99 % des personnes qui suivent un régime sans gluten. On sait que ces personnes s’efforcent, à l’inverse, de remplacer le pain, les pâtes et les viennoiseries par des aliments sains, riches en nutriments essentiels, des légumes bio !

Mais ce n’est pas ce que comprend le lecteur de Santé Magazine ou l’auditeur de France-Info, qui croit que le régime sans gluten en lui-même peut être mauvais pour la santé !

Quelle désinformation ! Quelle tristesse aussi… Et surtout, que font le CSA et les autorités de santé ?

Car le régime sans gluten, c’est bon pour la santé ! Je l’ai écrit. Je l’ai montré. D’autres que moi, surtout, l’ont démontré encore et encore. On parle de cent maladies réduites au silence…

Je vous invite à lire la vérité sur le gluten ici.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

Sources :

[1] Long term gluten consumption in adults without celiac disease and risk of coronary heart disease: prospective cohort study

[2] Ibidem.

[3] « However, the avoidance of gluten may result in reduced consumption of beneficial whole grains, which may affect cardiovascular risk. »

[4] Régime sans gluten. Attention aux troubles cardiaques

[5] Le régime sans gluten expose à un risque cardiovasculaire

[6] La tendance sans gluten peut s’avérer dangereuse pour les personnes en bonne santé

[7] Régime sans gluten : une fausse bonne idée

 

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Une nouvelle expérience révolutionnaire vient de prouver au Canada que le diabète de type 2 pouvait être guéri en quatre mois !

Les chercheurs estiment qu’il s’agit d’un « changement de paradigme » face à une maladie qui a toujours été considérée comme définitive, et même allant en empirant.

Jusqu’à présent, les patients se sont toujours vus expliquer par leur médecin qu’ils allaient devoir « vivre avec » cette maladie chronique, et apprendre à contrôler leur sucre via divers médicaments et/ou des injections d’insuline.

Mais voici que des médecins canadiens, à l’université McMaster de l’Ontario, ont fait une expérience qui a permis de stopper totalement la prise de médicaments chez un nombre conséquent de malades ayant participé à l’essai.

Cette nouvelle approche a permis à 40 % d’entre eux de vivre entièrement sans symptômes pendant trois mois après avoir cessé toute prise de médicaments. L’expérience ayant commencé en octobre 2016, ce sont les résultats dont on disposait fin mars 2017.

Le diabète expliqué en 5 paragraphes courts

Le diabète de type 2 touche quatre millions de personnes en France.

C’est un problème d’assimilation et de stockage des sucres apportés par l’alimentation.

Après un repas, le malade voit ce taux s’élever de façon excessive (hyperglycémie).

Normalement, le pancréas fabrique de l’insuline qui joue le rôle de « clé » pour ouvrir les portes des cellules, qui absorbent le glucose et font ainsi baisser le taux de sucre sanguin.

Mais, soit par manque d’insuline fabriquée par le pancréas (insulinopénie), soit parce que les cellules sont devenues résistantes à l’insuline (insulinorésistance), le sucre reste dans le sang chez les diabétiques. Il provoque alors des dégâts dans les vaisseaux sanguins (glycation des protéines), entraînant des problèmes surtout dans les vaisseaux les plus fins (capillaires).

Les organes du malade sont alors mal irrigués, et souffrent. Cela provoque des problèmes de reins, de foie, de cœur, abîme les yeux et peut rendre aveugle. Les extrémités des membres perdent leur sensibilité et peuvent se gangrener. C’est pourquoi le diabète est la première cause d’amputation en France.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont comparé chez 83 patients les effets d’un traitement métabolique intensif, comprenant un régime spécial, des exercices physiques et des injections d’insuline, à côté de la thérapie standard actuellement recommandée par les autorités de santé.

Un traitement naturel mais non « punitif » !!

À noter que ce régime alimentaire était beaucoup moins punitif que d’autres dont j’ai pu vous parler précédemment. Cette fois, il ne s’agissait « que » de réduire leur consommation alimentaire de 500 à 750 calories par jour (soit deux cheeseburgers de chez McDonald en moins, ou 150 gr de riz).

Ils devaient aussi faire du sport à intensité modérée pendant au moins 2 h 30 par semaine, et marcher au moins 10 000 pas par jour (mesurés par pédomètre).

Enfin, ils devaient prendre des cachets de metformine (un médicament qui fait baisser le taux de sucre dans le sang) et recevaient la nuit une piqûre d’insuline pour éviter un pic de glycémie.

L’un des trois groupes a suivi cette thérapie intensive durant seize semaines, l’autre durant huit semaines. Le troisième était un groupe « contrôle » ayant suivi la thérapie standard.

Trois mois après la fin du traitement, 11 patients sur les 27 qui avaient suivi le traitement durant seize semaines répondaient aux critères de « rémission » totale ou partielle. Ils ne manifestaient plus les symptômes du diabète. Le même résultat a été observé chez 6 patients sur 28 dans le groupe ayant suivi la thérapie de huit semaines.

Dans le groupe « contrôle », où se trouvaient tous les autres patients (27 personnes), seuls 4 présentaient des signes de rémission.

« Une véritable rémission » !!

Selon le Dr McInnes, qui a dirigé l’étude, « cette recherche pourrait changer la prise en charge du diabète ; plutôt que de simplement contrôler le taux de sucre du patient, induire une véritable rémission puis surveiller le risque de rechute ».

« L’idée que l’on puisse guérir le diabète est très encourageante pour les malades. Cela les incite à changer de mode de vie pour atteindre un niveau normal de glucose, avec l’aide de médicaments. Il est possible que cela donne au pancréas l’occasion de se reposer et réduise la masse graisseuse dans le corps, ce qui augmente la production d’insuline et la sensibilité à l’insuline. »

Cette étude a été publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism [1].

Bien entendu, l’expérimentation va devoir être répétée sur de plus nombreux patients, suivis sur une plus longue durée, afin de confirmer l’intérêt de la démarche. Mais les médecins qui publient des articles chez SNI Éditions expliquent, depuis des années, que le diabète de type 2 est une maladie qui peut – qui doit ! – avant tout être traitée par un changement de mode de vie plutôt que par les médicaments (qui restent néanmoins, en général, indispensables dans un premier temps).

La recherche continue…

Cette étude représente un grand pas en avant, dans la mesure où elle propose une approche moins rude que les régimes extrêmes, notamment le régime « paléo-cétogène », dont nous avons souvent parlé. Le régime paléo-cétogène a été mis au point par des chercheurs hongrois comme thérapie expérimentale pour traiter les maladies auto-immunes, le cancer et les diabètes de type 1 et 2. Il consiste à ne manger pratiquement que du gras, de la viande, des abats, des œufs, des laitages et quelques légumes.

La recherche continue donc d’avancer, et c’est une bonne nouvelle.

À votre santé !

 

Jean-Marc Dupuis

 

Source :

[1] Pilot study suggests remission a possibility for Type 2 diabetes patients

 

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Oui, je viens de recevoir un deuxième coup dur. Lorsque j'ai su que j'avais la maladie de Lyme ce ne m'a pas fait le dixième du coup que j'ai reçu cette semaine. Non ce n'est pas une autre maladie, c'est simplement une séparation conjugale, 30 ans de...

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Les plantes médicinales sont, pour la plupart, faciles à cultiver.

Beaucoup poussent en terre pauvre, à l’ombre, et même si votre jardin est petit ou se réduit à un mètre carré sur un balcon, voire à un simple pot sur un appui de fenêtre, vous pouvez réussir vos cultures !

Ce jardin de « simples » appartenant à un monastère est sophistiqué. Mais beaucoup de plantes médicinales se contentent d’un balcon ou d’un coin mal exposé. Profitez-en.

Je vais donc vous indiquer dix plantes médicinales qui préfèrent lombre, et qui vous permettront d’exploiter au mieux les espaces à votre disposition.

Mais avant cela, permettez-moi de rappeler les bonnes raisons de faire cet effort.

Bonnes raisons de cultiver vos propres plantes médicinales

D’abord, les plantes médicinales fraîches sont plus efficaces car plus concentrées en actifs.

Vous avez sous la main, selon les saisons, les différentes parties utiles de la plante, sans avoir à courir à chaque fois au magasin. Vous savez précisément ce que vous mettez dans vos préparations et pouvez choisir les parties de plantes de la meilleure qualité.

Mais les plantes médicinales ne sont pas réservées aux personnes malades.

Les herbes médicinales sont aussi aromatiques. Notre culture culinaire est indissociable des préoccupations de santé :

  • C’est (entre autres) parce que la sauge est antiseptique qu’on en met souvent dans les plats à base de porc.
  • C’est parce que la menthe est digestive qu’on en fait des desserts et des tisanes.
  • C’est parce que l’ail et les oignons stimulent le système immunitaire, qu’ils sont riches en soufre (donc bon pour les cartilages) et ont des vertus antibiotiques qu’on en met pratiquement partout dans les plats salés…

Le mot « aromatarius » désignait, dans l’Antiquité et dans les monastères médiévaux, non pas la personne qui s’occupait du goût ou de l’odeur de la nourriture, mais le préparateur des produits médicinaux.

Dans la Bible, les « aromates » sont mentionnés non dans le cadre de la cuisine, mais quand il s’agit de soigner une plaie, de guérir une maladie ou d’embaumer un mort…

Cultiver des plantes médicinales (ou aromatiques, puisque c’est la même chose), c’est donc plus qu’économiser sur l’achat d’un petit flacon en verre « Ducros » au supermarché. C’est renouer avec un monde de traditions, de gestes et de bienfaits au fondement de notre culture et de notre santé.

Menthe

La menthe fait de belles feuilles vertes et charnues. Il faut la planter le long de votre maison et dans les endroits de passage, afin de profiter de son odeur. Elle pousse dans la terre humide mais bien drainée. Cueillez ses feuilles pour des tisanes digestives.

Thym

Il existe de nombreuses sortes de thym, dont on se sert pour assaisonner les viandes et les légumes, surtout ceux qui ont un goût fort comme le chou.

Le thym pousse presque partout, supporte la sécheresse. Vous pouvez le planter au pied d’un arbre, où il ne tardera pas à s’étaler et à produire plus que vous ne pourrez consommer. Mais vous pouvez le cueillir et le faire sécher pour l’hiver. Taillez-le régulièrement pour le maintenir vigoureux.

Le thym est anti-infectieux. Tisanes et macérat huileux de thym sont les premiers remèdes à prendre en cas d’infection respiratoire, de mal de gorge, de rhume, d’angine.

Angélique

L’angélique est une grande plante verte au goût proche du céleri. Elle était autrefois très utilisée sous forme confite pour décorer les pâtisseries.

Mais on croquait aussi l’angélique pour lutter contre la toux et le mal de gorge.

Il faut la planter à l’ombre des massifs et des arbres dans un terrain légèrement acide. Elle a besoin de beaucoup de place pour grandir. Donc mettez-la dans un coin reculé de votre jardin où vous pourrez vous rendre pour récolter les feuilles et les graines au besoin.

Les feuilles les plus grandes apparaissent au début de la croissance de la plante. Les graines doivent être replantées fraîches rapidement, car elles sèchent et meurent vite.

Ciboulette

Il est presque impossible de rater votre culture de ciboulette. Elle est, de plus, très simple à récolter, grâce à un simple coup de ciseaux, et on peut l’utiliser partout pour donner un frais parfum entre oignon et échalote, mais plus raffiné.

Elle repousse chaque année, donc vous n’avez même pas à la replanter. Ses fleurs se mangent et sont très décoratives sur un plat. Elle dissuade de nombreux parasites du jardin.

Elle aide à digérer, soulage les gaz. Et elle a, comme toutes les alliacées (la famille de l’oignon), des vertus antiseptiques et même antibiotiques.

Elle aime les sols riches et bien drainés, et préfère être légèrement à l’ombre, surtout l’après-midi.

Persil

Le persil est une plante d’origine méditerranéenne, mais qui est maintenant employée dans le monde entier, à toutes les sauces (c’est le cas de le dire). Sa racine peut être utilisée comme légume dans les soupes, ragoûts et pot-au-feu.

Ses feuilles sont désodorisantes et accompagnent très bien tous les plats qui laissent un goût fort dans la bouche, en particulier en présence d’ail et d’oignon cru.

Le persil fait un très bon cataplasme antidouleur et cicatrisant contre les piqûres d’insectes et les ecchymoses.

Il aime les sols humides, riches en matières organiques et préfère l’ombre légère : ainsi, ses feuilles se développent de façon plus luxuriante. Il est très résistant au froid et reste vert même en période de gel.

Coriandre

La coriandre est très intéressante comme plante aromatique, car le goût frais et citronné de La coriandre est très intéressante comme plante aromatique, car le goût frais et citronné de ses feuilles n’a rien à voir avec le goût épicé et doux de ses graines, qu’on récolte après la floraison.

La coriandre appartient à la même famille que le persil (les apiacées) et, comme lui, aime les terres riches, riches en humus, et humides.

La faire pousser à l’ombre permet de retarder le développement de ses fleurs, étape au cours de laquelle ses tiges deviennent plus épaisses et amères. On récolte les feuilles les plus anciennes et les plus grandes, laissant ainsi se développer les feuilles plus tendres au centre de la rosette.

En cas de besoin, toute la plante peut être arrachée et utilisée finement hachée.

Estragon

L’estragon est une plante aux feuilles minces et longues, parfumées à l’anis. Il appartient à la famille des marguerites. Ses tiges doivent être récoltées jeunes et fraîches.

L’estragon est un excellent antioxydant. Il protège contre les radicaux libres qui abîment les cellules, en particulier dans les artères. On l’ajoute volontiers à la cuisine parce qu’il aide à la digestion.

Macéré, il fait une excellente huile de massage pour dénouer les contractures, les crampes, les lumbagos, la sciatique, les rhumatismes.

Il aime les sols riches et bien drainés, mais sa saveur sera plus forte s’il est cultivé en sol pauvre.

Il poussera au mieux dans les endroits ensoleillés le matin mais bien à l’ombre l’après-midi.

Anis

L’anis est une belle plante produisant de larges couronnes de fleurs (ombelles), et qui est idéale pour les coins ombragés et bien drainés du jardin.

Les graines doivent en être semées directement en pleine terre, car l’anis déteste être transplanté. Il est très important de le faire pousser soi-même, car les graines d’anis ne se conservent pas. Elles sèchent et perdent aussitôt l’essentiel de leur parfum.

Fraîches, elles enrichissent les saveurs de très nombreux plats, salés comme sucrés.

En infusion (15 g de graines par litre d’eau), l’anis est très parfumé et aide à la digestion après un repas copieux.

Il entre dans la composition d’apéritifs traditionnels (pastis), car il stimule l’appétit.

Il est galactogène, c’est-à-dire qu’il augmente la production de lait chez les femmes qui allaitent.

Il est apaisant : les inhalations d’anis calment l’asthme, les congestions pulmonaires, la bronchite.

Aspérule odorante

L’aspérule odorante est une plante à feuilles vert foncé de 10 à 30 cm de hauteur. Elle porte des fleurs blanches en forme de clochettes et fait de petits fruits couverts de poils crochus.

On l’utilise en infusion pour traiter les insomnies, les états d’anxiété et les palpitations, les vertiges, la névralgie et les maux de tête. C’est la plante à cultiver quand on a un malade à la maison.

On boit trois tasses par jour de 50 g de fleurs d’aspérule odorante infusés pendant quinze minutes dans une tasse d’eau bouillante (il faut en mettre beaucoup, donc).

Avec ses feuilles, on fait un très bon cataplasme contre les entorses et les articulations douloureuses et gonflées.

Elle aime les conditions similaires à l’angélique : elle doit, elle aussi, être mise dans les zones ombragées, riches et bien drainées.

Périlla rouge (ou basilic japonais)

C’est une plante très riche en polyphénols, flavonoïdes et lutéoline, bien connue en Asie pour ses vertus antiallergiques. Elle était souvent associée en Chine et au Japon à la consommation de crabes et de coquillages (allergènes notoires).

La périlla rouge réduit la production d’histamine et d’immunoglobuline E [1]. Elle adoucit l’état inflammatoire provoqué par les intolérances (gluten, lactose).

Elle est souvent recommandée en nutrithérapie, car elle fait partie des rares plantes riches en acides gras oméga-3, et permet de faire une bonne huile.

Elle aime les sols riches, bien humides et partiellement ombragés. Pincez les boutons de fleurs avant qu’ils ne se développent, pour prolonger la production de feuilles.

 

Bon jardinage et à votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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santé nature innovation

  • « Le muguet, un porte-bonheur très toxique » (France-Info)1
  • « Attention pour votre 1er mai, le muguet peut être dangereux pour les enfants » (Le Monde – Huffington Post)2
  • « Le muguet, joli, mais toxique ! » (Le Parisien)3
  • « Sous ses airs gais et printaniers, le discret brin de muguet du 1er mai cache un redoutable meurtrier.» (France 5)4
  • « Charles IX a causé la mort de nombre de ses sujets en leur offrant du muguet ? Affamés après la sanglante Saint-Barthélemy, ils avaient cru bon de s’en servir pour épaissir leur maigre soupe… » (Le Parisien)5

Les médias étaient déchaînés ce matin de 1er mai.

Haro sur le muguet ! Vous pensiez que cette fleur à la blancheur virginale, symbole de pureté et d’innocence, au parfum délicat, était un cadeau de la Nature pour célébrer le retour du printemps et des journées ensoleillées ?

« Naïfs ! Malheureux ! Imbéciles ! », crient radios et journaux… « Vous risquez d’intoxiquer vos enfants !6 Les personnes âgées !7 Vos animaux domestiques !8 »

C’est fini. La magie est brisée…

Pourrai-je un jour regarder à nouveau ce frêle brin du muguet, trempant dans un pot de yaourt « La Laitière » rempli d’eau par un de mes enfants attentionné, sans que ne clignote dans mon esprit un voyant rouge : « Attention, danger !! » ?

Oui, bien sûr.

Car l’essentiel des propos sur le muguet racontés dans ces médias relève des « fake news » pures et simples.

Les « fake news » sont ces fausses informations dont l’unique but est de vous faire peur pour vous faire cliquer sur leur article, et ainsi « générer du trafic » créant du revenu publicitaire supplémentaire pour les sites d’informations.

Le muguet est innocent

Contrairement à ce qui est raconté un peu partout, vous ne risquez rien à acheter du muguet.

Strictement parlant, le muguet est une plante qui peut être qualifiée de toxique.

Mais vous risquez beaucoup plus à priver votre foyer de cette exquise tradition qui apporte un baume floral et printanier bienvenu dans nos intérieurs trop souvent pollués par les détergents, les vernis, peintures et autres perturbateurs endocriniens.

Vos enfants risquent beaucoup plus pour leur santé si vous les privez d’aller jouer dans le jardin, les parcs et les forêts où pousse le muguet.

On vous raconte que votre enfant risque l’intoxication s’il boit l’eau du pot où aura trempé le muguet, ou s’il mange des clochettes. C’est faux.

Il faudrait qu’il mange le brin entier, avec les feuilles, pour avoir mal à l’estomac, vomir, et peut-être avoir le cœur qui se mettrait à battre un peu la chamade. Et le problème passerait de toutes façons spontanément.

Pour en mourir, il faudrait que vos enfants se mettent à brouter du muguet, ce qui est extrêmement improbable vue la texture filandreuse bien pire que celle des haricots verts et du céleri, sans parler de l’amertume du muguet riche en convallataxine (un alcaloïde) qui le rend difficilement mangeable.

90 % des « intoxications au muguet n’entraînent aucun symptôme

Le Parisien annonce avec des trémolos que :

  • « En ce 1er mai, les centres antipoison s’attendent d’ailleurs à être un brin dépassés par les appels liés au muguet. »

Et il est vrai que, statistiquement, on sait que 200 à 300 appels sont faits aux centres antipoisons chaque année en lien avec le muguet.

Mais ce que le journaliste oublie soigneusement de préciser, c’est que 95 % de ces appels déboucheront sur des conseils apaisants du type :

  • « Mais non Madame, ne vous inquiétez pas… Votre enfant (ou votre belle-mère) a avalé une clochette blanche mais il ne va rien lui arriver… Ne croyez pas ce qui est raconté dans les journaux… »

Parmi les cas d’intoxication réelle, très minoritaires (environ 8 cas chaque mois de mai), 90 % sont des cas d’intoxication… asymptomatique, ce qui signifie sans signe extérieur observable ni ressenti par le patient !!!

C’est ce qui ressort de la dernière étude sérieuse réalisée sur ce sujet, publiée en avril 1999 par le CHU de Lille9.

Pourquoi les journalistes omettent-ils ce point essentiel ?

Parce que cela risquerait de rassurer les lecteurs au sujet des dangers du muguet, et des plantes en général. Ils éteindraient leur radio et, plutôt que d’écouter les publicités, partiraient dans la nature cueillir du muguet.

Le problème des fake news sur Internet

De plus en plus de sites d’informations exploitent une image de sérieux héritée du 20e siècle, à l’époque où il s’agissait de journaux, imprimés uniquement sur papier, et réalisés par des journalistes de l’ancienne école. Vous ne pouviez entrer dans la profession de journaliste sans connaître votre sujet et être capable de vérifier vos sources et croiser les informations.

Tout n’était pas parfait, bien sûr, et on relevait déjà à l’époque de nombreux biais dans les informations.

Néanmoins, aujourd’hui, Internet a transformé cela en une foire d’empoigne.

Ne vous laissez pas faire. Fuyez les articles sensationnalistes, conspirationnistes, les titres racoleurs de plus en plus nombreux.

Ils vous présentent de prétendus terribles dangers imminents. Ils dénoncent des fraudes immenses. Mais c’est la version moderne, pour adultes, du « grand méchant loup » toujours prêt à ressurgir pour dévorer les petits enfants.

Ces informations alarmistes désignent, plus souvent qu’à leur tour, les remèdes naturels, les médecines alternatives, des naturopathes. Ce sont des proies faciles car rien n’est plus simple que de raconter que telle plante ou produit naturel est un tueur caché, et que le patient se serait « tellement mieux porté » s’il avait sagement avalé des pilules chimiques.

C’est ce que n’hésite pas à faire le site « Allo Docteur » qui est dans la désinformation, la « fake news » caractérisée quand il affirme que le muguet est un « redoutable meurtrier »10, à ne « jamais laisser à portée des enfants ».

On est dans le délire.

Mais soyez sûr que, chez les Dupuis aujourd’hui, chacun des enfants ira cueillir lui-même, sans gants en caoutchouc ni masque à gaz, un brin de muguet dans le jardin.

Nous ne leur ferons aucune mise en garde lorsqu’ils humeront le parfum capiteux des clochettes blanches.

Nous ne les alerterons pas lorsqu’ils l’emballeront dans une feuille de papier coloriée à leur façon, pour l’offrir à leur Maman.

Je vous tiendrai au courant des suites… D’ici là, les journalistes peuvent retenir leur souffle !

A votre santé !

JM Dupuis

 

Sources :

[1] http://ift.tt/2pPReKz

[2] http://ift.tt/2qwj22E

[3] http://ift.tt/2pwUK9u

[4] http://ift.tt/21l48Jq

[5] Idem.

[6] Voir http://ift.tt/2qwj22E

[7] Ibid.

[8] Ibid.

[9] http://ift.tt/2qwi4Dt

[10] http://ift.tt/21l48Jq

 

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