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Rejeté…

L’instinct tribal nous fait désirer la compagnie et la reconnaissance de nos proches.

Selon le magazine Psychology Today :

« Le sentiment d’être exclu a servi une fonction essentielle dans notre passé… Dans notre passé de chasseurs-cueilleurs, être exclu par le groupe équivalait plus ou moins à une peine de mort, parce que l’individu avait peu de chances de survivre bien longtemps. Les anthropologues qui se sont penchés sur la question estiment que le cerveau humain a mis en place un système de détection pour nous avertir que nous courions le risque d’être rejetés. Parce que l’exclusion avait de très graves conséquences, ceux dont le cerveau ressentait le plus fortement cet avertissement (parce que la menace d’exclusion était douloureuse comme un mal physique) ont gagné un avantage évolutif. Ces individus étaient davantage susceptibles de réagir, et donc avaient de meilleures chances de demeurer au sein du groupe. »

D’où ce sentiment si violent quand nous avons l’impression qu’on nous montre du doigt en ricanant.

Nous sommes si sensibles au regard des autres qu’une simple paire d’yeux fixés sur nous suffit à ce que nous nous sentions menacés ou, du moins, mal à l’aise.

C’est le thème du célèbre poème de Victor Hugo sur l’assassin Caïn. Caïn est poursuivi à travers le monde entier par un œil, qui le regarde. Il est terrorisé. Et pourtant l’œil ne fait rien d’autre que de l’observer ! Mais cet œil le suit jusque dans la tombe. Nous éprouvons tous un frisson d’horreur en entendant ces paroles fatidiques : « L’œil était dans la tombe et regardait Caïn. »

Rejeté par la foule…

Cette réaction de crainte des regards fixés sur nous était bien justifiée autrefois. Malheur à celui qui était entouré d’une foule menaçante.

Il ne fallait pas longtemps avant que quelqu’un ne se baisse, ramasse une pierre et la lance sur la victime. Dans un vaste mouvement « mimétique », c’est-à-dire d’imitation spontanée, les autres suivaient. En quelques instants, la victime se retrouvait immolée sous un tas de pierres, lapidée. Le philosophe René Girard a écrit des livres entiers sur ce phénomène du « bouc émissaire ».

En Europe, la lapidation n’a disparu qu’il y a quelques décennies à peine. On se souvient de la scène poignante de lapidation dans Zorba le Grec, fameux film avec Anthony Quinn dans les années 1940 en Crète :

Mais cette terrible réalité est restée profondément gravée dans notre inconscient.

  • Dès que nous avons le sentiment d’être rejetés,
  • ou même dès que nous avons l’impression que quelque chose en nous justifierait que nous soyons rejetés

notre confiance en nous-mêmes s’effrite.

La vie nous semble hostile, dangereuse.

Nous avons peur qu’il nous arrive malheur, peur de souffrir.

Nous réagissons alors par le stress, la fuite ou, au contraire, par l’agressivité.

Pire encore, nous pouvons être saisis par le sentiment qu’il vaudrait mieux en finir tout de suite. C’est alors que l’idée du suicide peut montrer son visage hideux et menaçant. Le suicide pour éviter un avenir qui nous paraît insupportable.

Mais c’est une erreur ! Une erreur de jugement.

Comment le monde a changé, et les conséquences pour les personnes qui se sentent « rejetées »

Nos vies, aujourd’hui, sont bien différentes de ce qu’elles furent dans l’Antiquité, et même dans les villages retirés d’Europe au XXe siècle. Nous ne risquons plus d’être lynchés par la foule.

Nous vivons aujourd’hui dans ce que le philosophe Karl Popper a appelé une « société ouverte », par opposition aux tribus fermées d’autrefois, où toute personne qui ne faisait pas partie de la tribu était ennemie à mort.

  • Une personne vous rejette ? Pas de problème, il y en a des milliers, ailleurs, qui ne demandent qu’à découvrir un nouvel ami. « Une de perdue, dix de retrouvées », dit sagement le dicton.
  • Un groupe vous rejette ? Changez de groupe !
  • Votre entreprise ne veut plus de vous ? Changez d’entreprise !
  • Votre village, votre quartier, vous déteste ? Déménagez.

Il ne tient qu’à nous de repartir sur de nouvelles bases, si notre situation ne nous convient plus, si nous nous sentons « rejetés ».

Le principal obstacle, c’est nous-mêmes.

C’est notre conviction que les autres « ne veulent pas de nous ».

Méfiez-vous de vos instincts

Nous devons donc nous méfier de nos réflexes, de nos instincts. Autrefois, ils nous protégeaient. Aujourd’hui, ils nous menacent.

  • Ainsi, telle personne licenciée qui croit qu’elle est définitivement « fichue », que plus personne ne voudra d’elle, qu’elle est « inemployable », et qui ne trouve plus en elle-même la ressource pour se remettre en selle.
  • Telle personne abandonnée par son conjoint qui pense qu’elle est condamnée à la solitude définitive, et qui s’enferme dans l’isolement.
  • Telle personne rejetée par sa famille, qui croit qu’elle ne pourra jamais retrouver la chaleur d’un foyer, et qui sombre dans la dépression.
  • Cet adolescent qui croit qu’il n’a plus d’avenir parce qu’il est critiqué sur Facebook. « Tous mes amis m’ont vu » dans telle situation compromettante. Il croit que c’est définitif, que mieux vaut mourir tout de suite !

C’est ainsi que chaque jour meurent des victimes qui font cette erreur de jugement.

L’erreur du suicide

Le suicide est une solution définitive à un problème qui est, en général, momentané.

Pas toujours momentané.

Ainsi, ce soldat kurde qui s’est suicidé avant de tomber entre les mains de l’ISIS. Ou Hitler qui s’est tué dans son bunker avant de tomber aux mains des Russes… Vu les supplices qu’ils auraient subis, ils ont sans doute gagné au change en se tuant avant d’être pris.

Mais les personnes tentées par le suicide font en général une grave erreur d’appréciation.

Elles croient être confrontées à un problème terrible. Elles croient ne pas pouvoir affronter la vie et ses douleurs. Elles croient être « fichues ». Mais… elles se trompent !

Rejeté… sur Facebook

Les adolescents d’aujourd’hui (mais aussi certains adultes, malheureusement) sont victimes d’un phénomène nouveau particulièrement vicieux : l’impression d’être rejetés créée par Facebook ou Internet.

Si vous avez été critiqué sur Facebook, vous pouvez allumer votre écran à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit et vous rendre sur la page en question : vous verrez votre image attaquée, critiquée, mise en cause. Et vous paniquerez en pensant que cela restera pour l’éternité gravé dans les mémoires informatiques.

C’est la version moderne de « l’œil » qui regardait Caïn, où qu’il aille. C’est un sentiment affreux, qui peut pousser à la dépression. Des adolescents se tuent après avoir été victimes de « cyber-harcèlement ».

Mais Internet n’est pas la réalité. Vous avez l’impression que ce sont « vos amis », ou d’autres personnes (blogueurs en tout genre), qui vous accusent. Mais non. Ce sont des machines informatiques qui font apparaître sur les écrans des mots, des images et autres « contenus ». Ne les voient que les personnes qui en ont l’envie, le temps et l’idée, et l’expérience montre que les modes sur Internet tournent à toute vitesse.

Rarement une photo, une information, ne fait le « buzz » plus de quelques heures. Immédiatement après, les gens passent à autre chose et la fréquentation de la page en question s’effondre.

On ne compte déjà plus les « Wikileaks », « Luxleaks », « Swissleaks », « Panamaleaks », les piratages de la CIA, des grands partis politiques, des grandes entreprises, etc.

Qui se souviendra, dans trois ans, des « révélations fracassantes » sur Hillary Clinton, les maîtresses de son mari, les stages de la famille Fillon, les emplois fictifs de Marine Le Pen et des « dérapages » de Macron ?

Interrogez des adolescents : ils confondent déjà François Mitterrand et Jacques Chirac. La plupart n’ont jamais entendu parler de Lionel Jospin. Ils n’ont aucun souvenir de sa défaite du 21 avril 2002, qu’on nous avait présentée à l’époque comme si « marquante » pour l’avenir de la France…

Je suis prêt à parier que, dans cinq ans, la plupart n’auront plus le moindre souvenir des frasques de Dominique Strauss-Kahn, qui ont pourtant été étalées pendant des mois dans la presse du monde entier !

Apprendre à nos jeunes à être heureux

Le jeune enfant est heureux quand il lit l’amour et la joie dans le regard de ses parents. Cela lui suffit pour se remplir de bonheur.

Mais l’adolescent a besoin de lire ce même amour, cette même joie dans le regard de ses pairs dans sa classe, son groupe, sa bande…

C’est là que les choses se corsent.

Car, justement, les adolescents cultivent l’art de la dérision, de la moquerie, de la « vanne » permanente : « Haha, trop nul !!! », « Trop zarbi… », « Y est trop chelou, lui »…

Être gentil et aimable est le meilleur moyen de passer pour un « looser » (un perdant). Il faut avoir l’air caillera (racaille), rebelle, être agressif, imiter les footballeurs de la télé et surtout les rappeurs toujours maussades, menaçants, souvent furieux.

À ce jeu, les adolescents les plus transgressifs sont les plus admirés. Celui qui a osé fumer acquiert plus de prestige que l’enfant sage. Celui qui ose le cannabis plus que celui qui n’a fumé que du tabac. Celui qui ose la cocaïne encore plus. Et les autres se sentent mal. Chacun a ses raisons de se sentir nul.

L’un est trop maigre, l’autre est trop gros. Trop boutonneux, trop grand ou trop petit. Une voix qui ne convient pas, une poitrine trop creuse ou trop généreuse, des cheveux trop épais ou pas assez, des pieds trop grands, des poils disgracieux, un grain de beauté mal placé, des dents jaunes et mal alignées, de mauvaises notes, un handicap : tout est bon pour alimenter la crainte de ne pas être aimé, d’être rejeté…

Pour surmonter son angoisse, sa peur, chaque adolescent cherche à se conformer au mieux à l’image qu’il croit que les autres attendent de lui. C’est ainsi que vous les voyez porter tous les mêmes baskets, les mêmes pantalons serrés, les mêmes sacs à dos, vestes et smartphones, les mêmes coiffures, employer les mêmes expressions.

Chose qui n’existait pas à mon époque, il est devenu essentiel chez les adolescents de porter des chaussettes à ras des chaussures. À l’heure où retentit partout la revendication d’une prétendue « liberté », originalité, rejet des conventions, des contraintes, et où le mot « obéissance » est un gros mot, il est inenvisageable de partir au lycée, y compris en plein hiver, avec des chaussettes qui remonteraient de plus d’un centimètre et demi au-dessus des chaussures (de running).

L’adolescent, plus encore que les autres, craint d’être rejeté. À lui, en particulier, il faut expliquer que les critiques, la solitude, le chagrin d’amour, l’échec à l’école, le mépris des professeurs, les défauts physiques, n’auront pas en eux-mêmes de conséquences graves pour son avenir.

On peut vivre avec tout cela aujourd’hui. Cela n’implique rien sur les chances d’une vie réussie ou non, trente ans plus tard.

Ce qui est grave, c’est de se convaincre que ces échecs vont durer, qu’ils sont définitifs, et de s’enfermer dans un comportement destructeur, à cause de cela.

Il faut lui dire que, quand il prendra des cheveux blancs comme nous, il comprendra que la plupart des épreuves de la vie n’ont qu’un temps.

Vous avez de la chance ? Tant mieux. Vous n’avez pas de chance ? Tant mieux aussi. Car le manque de chance vous oblige toujours à faire une chose que vous n’aviez pas prévue, ou envie, de faire.

Et c’est en faisant cette chose que, comme par miracle, vous faites une découverte, une rencontre, vous vivez une expérience que vous n’auriez pas connue autrement.

  • Combien de personnes licenciées ont compris après coup que ça avait été une chance, qui leur a permis de trouver un emploi plus gratifiant ?
  • Combien d’entrepreneurs en faillite, après une période de désespoir, remontent une société qui, finalement, fera dix fois mieux que la première ?
  • Combien d’amoureux délaissés ne trouvent-ils pas la perle rare ?

Et même si, par la suite, vous ne parvenez pas à retrouver une situation aussi enviable, les aléas de l’existence ne sont-ils pas, finalement, ce qui fait l’intérêt de la vie ?

On lit les mémoires des explorateurs : quand la mer est calme, que le soleil brille et que le bateau vogue normalement, cela tient en une ligne. Mais que se produisent une tempête, un naufrage, un débarquement en catastrophe sur un îlot peuplé de cannibales, voilà que la plume s’emballe, que notre auteur en met des pages et des pages !

Il me semble que, quand les années s’accumulent, il importe peu finalement que les événements aient été heureux ou malheureux.

Au contraire, même : souvent ce sont les événements malheureux qui nous ont le plus façonnés, renforcés, et fait progresser. Ce sont eux qui nous donnent une force morale, une résistance aux chocs, une endurance face aux vexations et aux douleurs, que nous ne pensions pas acquérir un jour et qui nous rendent plus paisibles et donc plus heureux.

Je n’aime pas beaucoup la phrase de Nietzsche qui disait que « ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort ». Car il y a beaucoup d’événements dans la vie qui, sans vous tuer, peuvent néanmoins vous affaiblir, fortement.

Mais j’aime beaucoup la phrase de l’Évangile qui dit : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui sort de la bouche. »

Elle veut dire que ce ne sont pas les événements extérieurs, ce qu’on vous fait, ce qu’on vous impose, qui vous salit et vous affaiblit. C’est ce que vous décidez de dire et de faire qui importe.

Or cela tombe bien, puisque justement, on nous dit également qu’il « n’est jamais trop tard pour bien faire ».

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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"On peut aussi bâtir quelque chose de bien avec les pierres qui encombrent le chemin" - Goethe - Nous devons impérativement parler des glucides car dans les nouvelles diététiques ce sont les principaux changements apportés. Tout est proportions, qualité,...

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Contre l’avis de toutes les grands-mères du monde, les pédiatres « modernes » ont mis les bébés sur le ventre à partir des années 1970.

Les conséquences n’ont pas tardé à se manifester : dès 1978, on a observé une explosion de décès chez les nourrissons.

Était-ce un virus ? Une toxine ? Un agent polluant ?

De réunion savante en congrès, on a fini par créer une nouvelle maladie : la « MSN », ou mort subite du nourrisson, qui touchera en moyenne 1 500 enfants en France chaque année.

L’épidémie durera jusqu’en 1992, date à laquelle les mêmes pédiatres ont décrété qu’il fallait mettre les enfants… sur le dos !

Enfant sur le dos = risque de bronchiolite et de tête plate

En mettant les bébés sur le dos, l’épidémie de mort subite du nourrisson s’est interrompue. Il n’y a plus eu en 2011 que 189 cas de MSN [1].

Mais les grands-mères ont malgré tout été surprises aussi par cette nouvelle mode. Elles savent que la position sur le dos est à proscrire : si le bébé régurgite, il peut s’étouffer, parce que le reflux envahit les bronches.

Or les nourrissons sont trop faibles pour tousser. Ils ne savent qu’éternuer et ne peuvent dégager leurs bronches.

De fait, la mode du « bébé sur le dos » a provoqué une épidémie de bronchiolites, qui nécessitent de la kinésithérapie respiratoire pour éliminer les substances indésirables dans les bronches.

Mais surtout, trop petits pour se retourner, les bébés couchés sur le dos font peser sur l’arrière de leur crâne, mou et pas encore soudé, une pression continue qui provoque un aplatissement de la boîte crânienne.

C’est un problème complètement sous-estimé par la médecine et la pédiatrie actuelle, au sujet duquel les Dr Bernadette de Gasquet et Thierry Marck viennent de tirer le signal d’alarme en publiant un livre passionnant : Mon bébé n’aura pas la tête plate, aux éditions Albin Michel. (Je ne touche aucune commission sur les ventes.)

Bébé à la tête plate, avant et après le traitement par le port d’un petit casque permettant de corriger l’anomalie.

Sauf en Suisse, les médecins européens estiment que la plagiocéphalie (le terme médical pour « tête plate ») n’est pas un problème. En France en particulier, on aime se gausser des parents qui s’inquiètent. « C’est normal, ça va s’arranger, ça n’aura aucune conséquence. »

Ces promesses ne sont pas sérieuses.

La plagiocéphalie n’est pas normale. Le phénomène était très rare autrefois. D’autre part, le problème ne s’arrange pas tout seul. Un enfant de dix-huit mois ayant un crâne mal formé restera comme ça toute sa vie. Enfin, il est scandaleux d’affirmer que cela n’aura pas de conséquences.

Le cerveau est composé de deux hémisphères en principe équilibrés. La ligne de séparation des deux hémisphères est droite. Si la boîte crânienne est asymétrique, le cerveau va se déformer en se développant. Il contourne les obstacles et s’engouffre là où on lui laisse de la place. La ligne de séparation des deux hémisphères se tord, ce qui implique que les influx nerveux n’auront plus la même vitesse à droite et à gauche.

Les travaux de Miller et Clarren ont montré que 39,8 % des plagiocéphalies non traitées avaient pour conséquences des retards dans le développement neurologique [2].

Et toutes les études soulignent que les enfants souffrant de plagiocéphalie ont des résultats inférieurs aux autres aux tests de langage et de développement cognitif.

Les parents qui constatent ce problème chez leur enfant doivent agir vite (avant l’âge de dix-huit mois et, si possible, dès trois ou quatre mois), en faisant porter à leur enfant un petit casque qui permet, en quelques semaines, de corriger le problème.

Cela peut paraître cruel, mais les enfants, contrairement à ce qu’on pourrait croire, s’en accommodent très bien. C’est un casque fait sur mesure, qu’ils portent en permanence, jour et nuit, sauf pendant le bain.

C’est une question très importante et je recommande aux parents qui veulent tout savoir sur le sujet de se procurer au plus vite le livre Mon bébé n’aura pas la tête plate.

Quelle est la position naturelle du bébé, alors ?

Dans les sociétés traditionnelles, les enfants sont couchés sur le côté, calés avec des serviettes de toilette roulées. On les change de côté à chaque tétée.

On les met sur un matelas ferme, mais pas rigide, garni de végétaux (coprah, feuilles séchées, algues) ou de crin.

La surface d’appui est plus importante que sur le dos, notamment parce que le bébé met une de ses jambes repliées en contact avec le matelas.

Chez nous, on peut jusqu’à l’âge de deux mois faciliter le maintien d’une bonne position sur le côté grâce à un cale-bébé :

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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On l’a oublié, mais les « élégantes » qui circulaient sur les grands boulevards parisiens au 19e siècle avaient un secret pour étourdir les hommes : les effluves de patchouli répandues sur leur passage.

Le patchouli était réputé pour sa charge érotique explosive : dans les grands magasins, on s’arrachait les châles en cachemire enveloppés dans des feuilles de patchouli importés d’Inde.

Ceux d’entre nous qui sont allés à Katmandou dans leur jeunesse se souviennent bien du patchouli. Les fleurs dans les cheveux et sur les chemises, les pantalons pattes d’eph’, les minibus Volkswagen et la musique d’Easy Rider étaient inséparables de l’odeur enivrante du patchouli qui flottait dans les campements…


Aromatic Elixir
, le « parfum de la libération sexuelle », n’était ni plus ni moins qu’un parfum au patchouli.

Pour les jeunes qui nous lisent et qui ne connaîtront jamais l’excitation de ces années un peu folles, tentons malgré tout de leur expliquer qu’il s’agissait d’une odeur puissante et orientale, à la fois boisée, terreuse et sèche, avec des accents fumés, de cuir, camphrés, liquoreux et même moisis.

Moisis ? Eh oui, car, ce n’est qu’après l’avoir fait fermenter que des molécules odorantes comme le patchoulène, le seychellène, l’alpha bulnesène, s’expriment [1]. La plante fraîche de patchouli n’a pas d’odeur.

L’huile essentielle de patchouli se bonifie en vieillissant. Sa couleur de vieil or tourne à l’ambre brun, et ses arômes deviennent plus riches et plus doux.

Une huile précieuse et chère…

L’huile de patchouli est très chère et cela semble avoir toujours été le cas.

Le pharaon Toutankhamon, célèbre pour son sarcophage, y avait fait mettre cinquante litres d’huile de patchouli.

Les commerçants européens du haut Moyen Âge échangeaient une livre d’huile de patchouli contre une livre d’or.

Elle a en effet de nombreuses vertus médicinales qui peuvent soulager ou guérir, à l’extérieur comme à l’intérieur de nos corps.

… aux nombreuses vertus médicinales

L’huile essentielle de patchouli est anti-inflammatoire, antidépresseur, antiseptique, astringente, diurétique et déodorante [2].

  • En massage, et donc diluée dans une autre huile, elle calme les inflammations et les irritations. Elle peut être employée pour lutter contre les crises de goutte et l’arthrite.
  • Contre les infections fongiques (champignons) : elle inhibe la croissance des champignons et protège contre les mycoses.
  • Rhume et grippe : elle stimule le système immunitaire pour éviter les infections comme le rhume et la grippe.
  • Problèmes sexuels (hommes et femmes) : elle stimule la production d’hormones comme les œstrogènes et la testostérone, et augmente le désir. Elle est utile contre l’impuissance, la perte de libido, la frigidité.

L’huile essentielle de patchouli accroît le bien-être général en stimulant l’estomac, le foie, les intestins pour optimiser les fonctions métaboliques. Elle régule les sécrétions endocrines d’hormones et d’enzymes, et renforce le système immunitaire et le système nerveux.

Les Romains s’en servaient pour stimuler l’appétit. Elle est utilisée en médecine traditionnelle chinoise, en Malaisie et au Japon pour traiter les problèmes de peau, de cheveux : acné, dermatite, eczéma, cheveux gras, pellicules…

En aromathérapie (soin par les huiles essentielles), l’huile de patchouli est réputée soulager l’anxiété, le stress et la dépression. [3] Elle a un effet calmant très efficace pour la relaxation et la méditation. Mettez simplement quelques gouttes dans un diffuseur d’huiles essentielles.

Vous pouvez aussi la mélanger pour faire une crème de visage, une lotion ou un shampoing.

Quant au désir charnel, ses effets sont attestés par son usage dans les exercices sexuels tantriques.

Faites vous-même votre huile de patchouli !

Vous pouvez fabriquer votre propre macérat huileux de patchouli, à la maison, en laissant tremper des feuilles bien sèches de patchouli dans de l’huile de jojoba, d’olive ou d’amande douce dans un récipient fermé (bouteille avec bouchon). L’huile de jojoba est meilleure pour les baumes apaisants, l’huile d’olive pour les massages, et celle d’amande douce pour adoucir le corps et le cuir chevelu.

Il faut veiller à ce que le récipient soit très propre et très sec. Après y avoir mis les feuilles de patchouli et versé l’huile, fermez-le, secouez-le et faites-le chauffer au bain-marie dans une casserole d’eau. Coupez le feu avant de parvenir à ébullition et laissez refroidir. Secouez-le encore et placez-le dans un endroit sec et sombre pendant un mois. Agitez-le régulièrement pour que les feuilles puissent bien imprégner l’huile.

Au bout d’un mois, filtrez le mélange et mettez l’huile dans un flacon propre.

Précautions à prendre

L’huile de patchouli n’est pas dangereuse. Vous pouvez la mélanger avec de l’huile essentielle d’encens, de sauge, de cèdre, de géranium, de lavande, d’ylang-ylang et de rose.

Cependant, elle peut être irritante et je vous recommande d’en appliquer d’abord sur un petit carré de votre peau pour vous assurer que vous ne faites pas de réaction allergique. Ne pas la mettre dans les yeux, le nez ou les oreilles.

Vous pouvez, par contre, en ingérer, en en mettant une ou deux gouttes dans une cuillerée de miel, sauf si vous avez des problèmes digestifs ou d’autres contre-indications médicales.

En grande quantité, elle peut avoir un fort effet sédatif (apaisant). Elle peut couper l’appétit et provoquer de la photosensibilité (sensibilité à la lumière).

À votre santé !

Sources :

[1] Patchouli’s History and Uses

[2] Patchouli Essential Oil

[3] 11 Ways A Bottle Of Patchouli Essential Oil Will Improve Your Life

 

 

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"Dans la vie tu as 2 choix le matin. Soit tu te recouches pour continuer à rêver, soit tu te lèves pour réaliser tes rêves". - Je suppose que ce phénomène est arrivé à peu près à tout le monde. Quelquefois on a l'impression que c'est la terre entière...

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Lyme : l’invasion

Amis de la nature et des promenades en forêt, souriez !

Les scientifiques prévoient cette année une explosion sans précédent de tiques dans nos campagnes et donc du nombre de malades de Lyme.

Les tiques, en effet, sont longtemps restées des parasites rares, localisés dans certaines régions du centre de l’Europe (Alsace, Bade-Wurtemberg, nord de la Suisse) et du nord-est des États-Unis.

Aujourd’hui, c’est une invasion. Elles s’élancent simultanément à l’assaut de la Tchécoslovaquie, de la Pologne, de la Russie, de la Finlande, des Pays-Bas, de la Belgique, de la France, de l’Angleterre… Bref, de toute lEurope.

Autrefois, les larves de tiques mouraient des rigueurs de l’hiver.

Actuellement, avec ces hivers qui n’en sont plus, elles survivent par millions. Elles éclosent alors sous forme de « lymphes » (tiques adolescentes) qui se logent dans la fourrure des rongeurs.

Une seule souris peut porter plusieurs centaines de lymphes dans ses poils, qui se nourrissent de son sang.

Et c’est là que le problème commence.

La maladie de Lyme se répand à partir des souris

La plupart des souris sont porteuses, dans leur sang, d’une redoutable bactérie en forme de spirale : Borrelia burgdorferi. Cette bactérie a été découverte par un Suisse : Willy Burgdorfer.

Les lymphes qui sucent le sang des souris infectées par la Borrelia burgdorferi sont fatalement contaminées par la bactérie. Celle-ci vient alors se loger dans leurs intestins.

Au stade adulte, l’objectif inlassable des tiques est d’entrer en contact avec les jambes ou les bras des promeneurs. Elles se cachent dans les herbes hautes et attendent leur heure.

Dès qu’une victime passe par là, elles s’accrochent à ses vêtements, puis se dirigent vers un endroit bien chaud de sa peau, où le sang affleure. Là, elles enfoncent une sorte de seringue qu’elles ont sur la tête et qui se fiche dans la chair comme un hameçon. Puis, elles se mettent à pomper pendant des heures, des jours entiers, pour se gorger de sang, la tête délicieusement enfoncée dans la peau, comme l’autruche met la tête dans le sable.

C’est durant ce festin que la tique peut transmettre dans votre sang la bactérie, ce qui provoque la terrible maladie de Lyme.

Vous aurez bien noté que j’ai écrit : « peut transmettre ». En effet, la transmission n’est pas automatique. Même si la tique est infectée, la bactérie met en réalité 36 à 48 heures pour passer dans le sang. En effet, elle loge dans le tube digestif de la tique. Pour le remonter à contre-courant, y compris dans la seringue, elle a besoin de ce délai.

Dans l’intervalle de temps, vous vous êtes en principe rendu compte que vous étiez piqué, et vous aurez retiré la tique. En effet, une tique accrochée dans la peau provoque rapidement une forte démangeaison vous permettant de la repérer.

Il faut procéder avec précaution, sans écrabouiller la tique, car alors vous risqueriez de lui faire « vomir » le contenu de ses intestins et d’accélérer la contamination. D’où l’intérêt des « tire-tiques », ces pinces spéciales en forme de mini-pieds-de-biche qui permettent de saisir la tique par le cou pour l’extraire.

Belles récoltes, mauvaise nouvelle

Des scientifiques américains et polonais se sont récemment aperçus d’un enchaînement étonnant qui permet de prévoir la hausse de la population de tiques [1].

Une année de bonnes récoltes de céréales provoque une multiplication des souris l’année suivante. Plus de souris signifie plus de lymphes de tiques. L’année d’après, lorsque ces lymphes se transforment en tiques adultes, on constate une recrudescence du nombre de tiques.

Chez nous, la maladie de Lyme n’a pas cessé de progresser ces trente dernières années. Moi qui me promène beaucoup dans la nature, je peux confirmer que, jusqu’à mes vingt ans, je n’avais jamais été piqué par une tique.

Puis un jour, cela s’est produit. À partir de là, chaque année, les cas se sont multipliés. J’ai parfois dû retirer à mes enfants jusqu’à huit tiques, logées dans leurs aine, aisselles, cou et, pire encore, dans leur nombril.

Aujourd’hui, plus question de partir en promenade sans nous mettre du spray anti-tiques sur les chevilles et les poignets, et sans porter des vêtements et chaussures bien couvrants. On recommande, par exemple, de porter des pantalons longs, et de mettre le pantalon dans les chaussettes.

Néanmoins, pendant la promenade, nous nous inspectons régulièrement. À notre retour, rebelote, nous procédons à une inspection complète. Le bain des enfants est l’occasion de vérifier dans tous les plis qu’aucune tique ne nous aura échappé.

Traitement de la maladie de Lyme

Ces précautions vous permettent de réduire fortement votre risque de contamination. Mais il se peut toujours qu’une tique particulièrement petite et mal placée vous échappe.

Le problème est qu’il n’est pas évident de diagnostiquer la maladie. Tout le monde parle du fameux anneau rouge qui apparaît autour de la piqûre, et qui justifie alors une cure d’antibiotiques, mais celui-ci n’est pas systématique.

Vous éprouvez alors des symptômes similaires à ceux de la grippe, avec de la fièvre et des douleurs articulaires. De plus, le corps met plusieurs semaines à fabriquer des anticorps. Les tests de détection de la maladie de Lyme ne sont donc pas fiables. En l’absence de traitement adéquat peut se déclencher la forme grave, chronique, de la maladie de Lyme.

La maladie devient alors invalidante, notamment à cause d’une arthrite (inflammation articulaire) chronique et d’une terrible fatigue qui peuvent vous clouer au lit pendant des années. Elle est, en outre, extrêmement difficile à traiter.

Chaque patient devra alors prendre son bâton de pèlerin.

Son objectif sera de renforcer son système immunitaire et de traiter ses symptômes. Il s’agit d’une complémentation complexe, à laquelle nous avons consacré tout un dossier dans un numéro de Plantes & Bien-Être consacré à la maladie de Lyme [2]. Voici les principales pistes :

  • Magnésium sous forme chélatée : glycinate, bisglycinate ou taurinate de magnésium, à des doses de 300 à 600 mg par jour. C’est un incontournable de la maladie de Lyme, qui aide à réduire l’anxiété et l’excitation neuromusculaire.
  • Un bon complément de vitamines et de minéraux, pour parer les déficits fréquents au cours de la maladie. Optez pour un complexe contenant de la vitamine E et du bêta-carotène naturels, de la choline, de l’acétyl-L-carnitine, de l’acide alpha-lipoïque et de la coenzyme Q10 antioxydante.
  • L’extrait de griffe-de-chat (Uncaria tomentosa) stimule l’immunité à la dose de 200 à 600 mg par jour : elle augmente le nombre de macrophages et de lymphocytes (globules blancs), réduit l’inflammation et soulage les douleurs articulaires.
  • L’effet de cette plante est renforcé par d’autres qui stimulent l’immunité : 400 mg d’andrographis, deux à trois fois par jour (extrait normalisé contenant de 4 à 6 % d’andrographolide) ; 750 à 1 000 mg par jour d’extrait sec d’astragale, en deux ou trois prises ; 200 à 600 mg par jour d’éleuthérocoque en extrait sec.
  • En cas de problème digestif (type dyspepsie), le chardon-Marie est réputé. On prescrit souvent un extrait normalisé à 70 ou 80 % de silymarine : 150 à 200 mg une à trois fois par jour.
  • La fatigue chronique et les éventuels problèmes cardio-vasculaires sont soulagés par la coenzyme Q10 (s’il n’y en a pas dans votre multivitamines) à 120 mg par jour. L’effet est renforcé avec un champignon qui fait baisser la fatigue et possède des propriétés anti-inflammatoires et immunostimulantes : le reishi (Ganoderma lucidum), 500 mg par jour.
  • Les oméga-3, notre substance anti-inflammatoire préférée, favorisent aussi la bonne santé cardio-vasculaire et la régénération nerveuse. Ils sont à consommer quotidiennement (dans les huiles de poisson, les graines de lin, de chia, et le pourpier), si possible en quantité égale aux oméga-6 présents dans l’huile de maïs, de tournesol.
  • Pour aider les cellules à se détoxifier et à lutter contre l’inflammation, la N-acétyl-cystéine est prescrite en général à la dose de 200 à 600 mg par jour.
  • En cas d’arthrite de Lyme (inflammation des articulations), les produits recommandés sont les mêmes que pour les arthrites ayant une autre cause (voir la lettre récente sur les rhumatismes).
  • Idem pour les autres symptômes possibles de la maladie chronique de Lyme : dépression, fièvre, maux de tête, nuque raide, fatigue chronique, douleurs, paralysie faciale, radiculite, myélite, inflammation des nerfs crâniens, chorée, encéphalite, palpitations, vertiges, douleurs thoraciques, problèmes de peau (acrodermatite atrophiante chronique) : il faudra alors traiter les symptômes de ces maladies indépendamment de la cause (maladie de Lyme).

Une quête que chaque malade devra entreprendre

Pour conclure, la maladie de Lyme doit être prise très au sérieux, mais il ne faut pas non plus se faire d’illusions : personne ne semble aujourd’hui avoir à coup sûr la clé de l’explication de la maladie.

La maladie étant mal comprise, mal identifiée, les traitements le sont tout autant. Ils s’apparentent à une quête que chaque malade devra entreprendre, avec d’autant plus de détermination que ses symptômes seront graves et forte sa volonté de s’en sortir.

Sans donner de faux espoirs aux malades, dont je sais les souffrances, j’espère avoir malgré tout apporté une petite aide aux personnes qui se trouvent aujourd’hui dans cette douloureuse situation. N’hésitez pas à me tenir au courant des suites.

 

Sources :

[1] Oak acorn crop and Google search volume predict Lyme disease risk in temperate Europe – PDF
[2] Ces traitements ont été détaillés dans le Plantes & Bien-Être n° 21 consacré à la maladie de Lyme, février 2016. Pour en savoir plus sur Plantes & Bien-Être et recevoir ce numéro, cliquez ici.

 

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santé nature

"Tout pourrait être mieux mais tout pourrait être plus mal, donc tout est bien !" - Henri Duvernois - Tout le monde veut maigrir, on peut dire que 90% de gens se trouvent trop gros. Et si on applique ce pourcentage aux dames, cela doit monter à 95%.Toutes...

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santé nature innovation

La France est-elle en train de devenir une dictature ?!

Associations, syndicats médicaux et rhumatologues protestent de façon désespérée contre le déremboursement par la Sécurité sociale des injections d’acide hyaluronique.

Mais le gouvernement s’en moque ! La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a signé, sourire aux lèvres, le décret de déremboursement le 28 mars dernier [1].

Ce traitement est pourtant le seul traitement allopathique ayant une petite action sur lévolution de larthrose et le confort des patients.

Des dizaines darticles sont parus ces derniers jours dans la presse. Tous disent la même chose : la décision de la ministre de la Santé Marisol Touraine de signer le décret de déremboursement a « sidéré l’ensemble de la profession [2] ».

« Selon des études récentes, ce traitement est le plus efficace pour soulager les patients atteints de gonarthrose, avec le meilleur rapport bénéfice-tolérance », s’indigne la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) [3].

« Ce déremboursement prétend faire économiser 68 millions d’euros à la Sécurité sociale. Mais il va provoquer une dépense ultérieure de 800 millions, selon les différentes organisations représentant les rhumatologues et les malades [4]. »

En effet, grâce à ce traitement simple (l’acide hyaluronique est une substance naturelle qui se trouve dans les articulations, et qui aide à lubrifier les cartilages), on pratique en France deux fois moins de prothèses du genou que dans les pays voisins.

S’attaquer à ce traitement, c’est s’exposer à un violent retour de bâton. Des centaines de milliers de patients, accablés de douleur, se tourneront vers les prothèses, lesquelles coûtent de 7 000 à 13 000 euros l’unité [5] ! Les injections d’acide hyaluronique, elles, coûtent 120 euros, soit cent fois moins !

L’Association française de lutte anti-rhumatismale (AFLAR) a lancé une grande pétition pour la défense des personnes souffrant d’arthrose. Cette pétition est relayée par l’Institut pour la protection de la santé naturelle.

Je vous invite à la signer et à la relayer partout autour de vous : http://ift.tt/2gMcf0Z

Non seulement c’est une décision médicalement injuste.

Mais c’est aussi une décision financièrement stupide, qui va nous coûter des centaines de millions d’euros de dépenses de santé supplémentaires !

C’est pourquoi j’en appelle à toute la population concernée par ces dépenses scandaleuses, pour protester en signant la pétition.

L’arthrose est une maladie qui touche dix millions de personnes en France. La plupart des personnes âgées en seront victimes : aux hanches, au genou, au poignet, au cou, à l’épaule, dans le dos… Les douleurs peuvent devenir insupportables et entraîner un handicap total.

Mais c’est une maladie compliquée : la médecine est démunie et ne propose aucun traitement définitif.

À court terme, on peut prendre des antidouleurs, des anti-inflammatoires ; mais leur effet ne dure pas.

Ces médicaments pris quotidiennement sont peu efficaces. Le 17 mars 2016, une grande étude publiée dans la plus prestigieuse revue médicale du monde, The Lancet, a montré que le médicament chimique le plus prescrit contre l’arthrose, le paracétamol,

« ne permet pas de calmer efficacement leurs douleurs ou d’améliorer leurs capacités physiques [6]. »

En revanche, ces médicaments provoquent de graves problèmes à l’estomac, aux intestins. Ils peuvent aussi causer des accidents aux reins et des empoisonnements (le paracétamol est la cause la plus fréquente de destruction du foie, ou hépatite fulminante [7]).

Pour éviter cela, on passe à des traitements plus lourds : les infiltrations de cortisone. Mais elles affaiblissent le système immunitaire et abîment les os, ce qui est exactement le contraire de ce qu’il faut aux personnes qui souffrent d’arthrose, maladie qui concerne autant les os que les cartilages.

Et, de toute façon, la cortisone non plus ne peut être donnée sur le long terme sans graves effets indésirables : destruction du squelette, perforation des viscères.

Quand le corps n’en peut plus, reste la chirurgie : prothèse de la hanche ou du genou principalement. Au-delà des douleurs et des risques de l’opération, il faut compter des semaines d’immobilisation et des mois de rééducation.

Les médecines douces sont donc la solution à privilégier contre l’arthrose :

  • on maîtrise la douleur grâce à l’acupuncture, le qi gong, les automassages aux huiles essentielles, les techniques de visualisation ;
  • on apporte aux tissus des articulations (tendons, cartilages, os sous-jacents) les nutriments riches en soufre (sulfate de glucosamine, de chondroïtine, MSM) et les protéines (collagène) nécessaires en supplémentation nutritionnelle ;
  • on réduit l’inflammation grâce à des plantes naturellement anti-inflammatoires : harpagophytum, curcumine, teinture-mère de cassis, reine-des-prés, peuplier, ortie, saule blanc, vergerette du Canada.

Si rien de tout cela ne procure de soulagement suffisant, l’injection d’acide hyaluronique dans l’articulation est la première stratégie allopathique (médecine conventionnelle) à tenter.

Cette méthode se situe entre les médecines douces et la médecine dure.

L’acide hyaluronique, en effet, est un produit entièrement naturel et présent dans la synovie, le liquide où baignent normalement les articulations et qui les lubrifie. C’est lui qui permet aux cartilages de glisser naturellement et sans douleur l’un contre l’autre. Il augmente la viscosité du liquide synovial et rend le cartilage plus élastique.

Ce traitement est aussi appelé « visco-supplémentation ».

Piquer avec une seringue dans une articulation n’est pas ce qu’il y a de plus naturel ; mais il s’agit d’y introduire une certaine quantité d’un produit qui s’y trouve déjà.

La solution n’est ni radicale ni d’une efficacité assurée. Mais l’accumulation de témoignages de patients affirmant que les injections d’acide hyaluronique les ont sauvés est impressionnante. Rien que le 4 avril ont été publiés, sur le site de l’Aflar, les témoignages suivants (et il y en a des milliers d’autres [8]) :

« Voilà six ans que je reçois des injections. J’ai 56 ans. Mes genoux me faisaient énormément souffrir et depuis plus rien, et en plus sans aucun effet secondaire. Donc je confirme l’efficacité de ces injections : je marche, je fais du vélo tranquillement, je nage. Et tout ça sans douleurs, alors qu’avant je ne pouvais plus rien faire, sauf en me gavant d’antalgiques. Alors, les études bidon, je n’y crois pas, et vu le nombre de témoignages ici, je suis sûr du bienfait de ces traitements. »

« Je vais prendre ma retraite à presque 63 ans avec des genoux en compote. Il y en aurait eu des arrêts de travail si je n’avais eu ce traitement. Je n’accepte pas cette décision de déremboursement.

La prothèse, c‘est bien plus cher . Ce n’est pas du confort, encore moins de l‘esthétique, juste la possibilité de maintenir son activité.

Votre décision va multiplier les handicaps graves, les opérations, les fauteuils roulants… Elles seront où, les économies ? »

« Déjà 12 ans que des injections dans les deux genoux me permettent d’avoir une vie à peu près normale. Bien sûr, pas de randonnée, ni de longues promenades dans des sentiers escarpés, mais je conduis et je fais mes courses. Je viens d’avoir une arthroscopie qui sera suivie d’une injection. Après, c’est la première prothèse ! Je n’ai que 66 ans. Déjà le déremboursement du Flexea m’avait privé d’un produit qui me faisait du bien. Si les injections ne sont plus remboursées, à quel produit anti-arthrosique le gouvernement va-t-il s’attaquer ensuite ? »

Car, en effet, ce gouvernement a déjà déremboursé l’année dernière la glucosamine et la chondroïtine, des nutriments naturels très utilisés contre l’arthrose, ayant montré leur efficacité [9], aussi appelés AASAL (anti-arthrosiques d’action lente).

Cet acharnement à dérembourser des produits simples, bon marché et plus efficaces dans de nombreux cas, est incompréhensible.

C’est aussi inacceptable. Mais si nous ne faisons rien, le décret de déremboursement entrera en vigueur au 1er juin 2017.

Il nous reste quelques semaines pour faire monter notre clameur de protestation.

En politique, il y a un vieux dicton : « Qui ne dit mot consent. »

C’est pourquoi j’espère que vous signerez, des deux mains, la grande pétition de protestation, et que vous mobiliserez votre entourage.

Je vous redonne l’adresse pour signer : http://ift.tt/2gMcf0Z

Merci de votre mobilisation. C’est une question de bon sens, de bien commun, mais surtout d’élémentaire justice.

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis

 

 

Sources :

 

[1] Arthrose. L’acide hyaluronique déremboursé, les médecins en colère

[2] Arthrose du genou : polémique autour du déremboursement

[3] Déremboursement de la viscosupplémentation : mieux vaut être riche et bien portant

[4] Collège français des médecins rhumatologues, Société française de rhumatologie, Syndicat national des médecins rhumatologues, Association française de lutte anti-rhumatismale, Institut pour la protection de la santé naturelle.

[5] Les rhumatologues protestent contre le déremboursement de l’acide hyaluronique

[6] Effectiveness of non-steroidal anti-inflammatory drugs for the treatment of pain in knee and hip osteoarthritis: a network meta-analysis

[7] Même faible, le surdosage de paracétamol est dangereux

[8] http://ift.tt/2oZN3eI

[9] Towheed TE, Maxwell L, et al. « Glucosamine therapy for treating osteoarthritis ». Cochrane Database Syst. Rev., 2005 Apr. 18, (2) : CD002946. Review.
Richy F, Bruyère O, et al. « Structural and symptomatic efficacy of glucosamine and chondroitin in knee osteoarthritis : a comprehensive meta-analysis ». Arch. Intern. Med., 2003 Jul 14, 163 (13) : 1514-1522.Bruyère O, Burlet N, et al. « Evaluation of symptomatic slow-acting drugs in osteoarthritis using the GRADE system ». BMC Musculoskelet. Disord., 2008 Dec. 16, 9 : 165. http://ift.tt/2o8Xckc PJ, Sperry M, Wilson AF. « Dietary supplements for osteoarthritis ». Am. Fam. Physician, 2008 Jan. 15, 77 (2) :177-184. Review. www.aafp.orgBlack C, Clar C, Henderson R, et al. « The clinical effectiveness of glucosamine and chondroitin supplements in slowing or arresting progression of osteoarthritis of the knee : a systematic review and economic evaluation ». Health Technol. Assess., 2009 Nov., 13 (52) : 1-148. Review. www.hta.ac.uk

 

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santé nature

"Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve" - A. de St Exupéry - C'est humain de penser que nous n'y sommes pour rien et puis, c'est tellement rassurant et facile ! La maladie nous tombe dessus par hasard, ou par manque...

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santé nature innovation

Je dois vous faire un aveu.

Quand j’ai découvert ces nouvelles études consacrées au traitement de l’arthrose et des douleurs articulaires, j’ai éprouvé un sentiment terrible. Pendant des années, nous sommes peut-être passés à côté de l’essentiel.

Si autant de personnes se trouvent démunies face à leurs douleurs, c’est parce qu’on n’aurait pas pris le problème par le bon bout.

Les chercheurs ont passé des décennies à se focaliser sur les cartilages, persuadés qu’ils étaient la source du problème.

Moyennant quoi, ils ont sous-estimé le rôle crucial des tendons qui lient et stabilisent les articulations.

Ce sont les tendons qui tiennent et protègent les articulations

Mettez une main devant vous.

Puis serrez le poing.

Vous venez d’actionner au moins 38 tendons.

Vous comprenez bien avec ce simple exercice le rôle essentiel des tendons dans le mouvement articulaire.

Chaque mouvement sollicite vos tendons. Et encore, dans ce cas, vous n’avez fait appel qu’aux tendons de votre main.

Maintenant, si vous consultez l’article « Tendons » sur Wikipédia, vous apprenez que les tendons ne servent pas seulement, ni même principalement, à « tendre » les muscles aux os pour les faire bouger.

Le premier rôle des tendons cité par Wikipédia est de tenir les articulations en place :

« Les tendons ont pour fonction de stabiliser par intermittence des articulations osseuses (tandis que les ligaments offrent une stabilité permanente) avec l’aide du muscle auquel ils sont liés [1]. »

Et en effet, c’est évident quand on y réfléchit.

On s’inquiète toujours des frottements entre les cartilages. Mais pourquoi y a-t-il trop de frottements ? Pourquoi deux os en viennent-ils à racler l’un contre l’autre et ainsi provoquer des douleurs abominables ?

Parce que l’articulation nest plus bien tenue. Elle n’est plus retenue comme il faut par les tendons. Et c’est ainsi que le cartilage s’use et que les os finissent par se retrouver en contact l’un avec l’autre.

Votre cartilage et vos tendons peuvent être comparés aux freins dun vélo :

  • votre cartilage, ce sont les patins de frein, c’est-à-dire les caoutchoucs qui frottent contre la roue ;
  • vos tendons, ce sont les câbles qui serrent ou desserrent les patins de frein.

Si les câbles sont détendus, rouillés, bloqués, vous aurez beau mettre des patins de compétition, votre vélo ne freinera pas, votre vélo sera un danger public, pour les autres et pour vous-même.

C’est pourquoi vous devez vous poser cette question : mes tendons sont-ils en bonne santé ? Sont-ils assez solides ? Retiennent-ils comme il faut mes articulations ? Permettent-ils d’éviter les mauvais frottements du cartilage ?

Notre corps est bourré de tendons !

Ces questions sont d’autant plus importantes que nous avons bien plus de tendons que nous n’en avons en général conscience.

Je vous ai parlé ci-dessus des 38 tendons de la main.

Mais vous avez aussi des tendons pour tenir les articulations de vos bras et de vos jambes. Des tendons qui tiennent en place vos hanches et vos épaules. Des tendons dans le cou, dans le dos, les coudes, les genoux, les pieds, les doigts, les poignets et les orteils… Le tendon d’Achille, que vous connaissez bien, n’est qu’un seul de vos tendons parmi 4 000 !

Le moindre mouvement de votre part fait appel à des milliers de tendons qui, pratiquement tous, peuvent se détériorer et ainsi entraîner de terribles douleurs articulaires au cou, aux épaules, au dos, aux hanches, aux poignets, aux doigts et, bien sûr, aux genoux.

Il est donc important que chacun d’entre eux soit en pleine forme pour vous aider à vous déplacer et à poursuivre vos activités (jardinage, cuisine, marche, etc.).

Le problème, c’est que même en sollicitant « normalement » vos tendons, ils s’usent avec les années.

Il n’y a pas que les sportifs qui abîment leurs tendons

La dernière fois que vous avez entendu parler des tendons, c’est peut-être par votre petit-fils qui a fait une chute à ski, ou devant un événement sportif à la télévision.

Et pourtant, vous n’avez pas besoin de faire du sport de haut niveau pour abîmer vos tendons.

Le simple fait de vieillir suffit à les user. Les tissus de votre corps se réparent de moins en moins bien avec l’âge, en particulier pour les femmes après la ménopause [2]. Vous en voyez l’effet sur la peau, qui n’est pas la même à 50 ans qu’à 20 ans.

Pour les tendons, c’est un peu la même histoire. Avec les années, ils se dessèchent [3]. Le manque d’activité les rend rigides et fragiles, car c’est le mouvement qui suscite leur hydratation. Alors, dès qu’on les sollicite plus que de coutume, ils font mal. Et malheureusement, quand les tendons sont devenus rigides, il est très difficile de les assouplir à nouveau.

Les anti-inflammatoires peuvent abîmer vos tendons

La tentation, face à la douleur, est de prendre des médicaments antidouleur (antalgiques), comme le paracétamol, l’aspirine et les autres « anti-inflammatoires non stéroïdiens » (AINS).

C’est une option possible à court terme, mais qui ne convient pas pour les douleurs chroniques.

Rappelons avec force qu’au-delà de 3 grammes par jour sur le long terme, le paracétamol est très toxique pour le foie et peut provoquer la mort par hépatite fulminante. C’est une option à bannir absolument.

L’aspirine, l’ibuprofène et les autres AINS entraînent des effets secondaires fréquents et dangereux sur le tube digestif, dont des hémorragies. Quand ils sont pris de façon continue, ils provoquent des saignements dus à des trous dans la paroi de l’estomac et de l’intestin. C’est une conséquence fréquente. Plus de 20 000 personnes chaque année sont touchées, rien qu’en France, par ces graves effets indésirables.

Ces médicaments sont, en outre, particulièrement nuisibles aux articulations : ils contrarient le renouvellement des cellules du cartilage et des tendons. Lorsqu’ils sont pris régulièrement ou pendant de longues périodes, des études rapportent que ces anti-inflammatoires peuvent même conduire à une rupture des tendons [4].

Or les pathologies rhumatismales sont des maladies chroniques. Le point crucial n’est donc pas de vous soulager quelques jours ni quelques semaines, mais de poursuivre une stratégie thérapeutique de long terme qui protégera vos articulations dans la durée.

Pour cela, il faut donc renforcer vos tendons. La première mesure à prendre est d’augmenter vos apports en collagène. Vous allez comprendre pourquoi.

Le rôle clé du collagène pour renforcer vos tendons

Le collagène est la protéine la plus abondante du corps humain. Elle compose la majeure partie des tissus conjonctifs, c’est-à-dire les tissus qui tiennent nos organes ensemble, dont les tendons. Mais le collagène est aussi très présent dans le cartilage et les os, à la base de la structure des articulations.

Les extrémités des tendons, qui en sont les parties les plus solides, peuvent être composées jusqu’à 99 % de collagène.

Quand la quantité ou la qualité de votre collagène est insuffisante, de petites déchirures apparaissent dans le tendon, ce qui l’affaiblit et cause une douleur. Lorsque ces petites déchirures se produisent au niveau du genou, de la hanche, des doigts, vous avez l’impression d’avoir « mal aux articulations ». En réalité, ce sont vos tendons qui vous font souffrir.

Avec l’âge, ce phénomène s’accentue, car votre corps produit de moins en moins de collagène. C’est comme cela pour tout le monde. Mais la consommation de tabac, d’alcool, de café, mais aussi le stress, la pollution ou encore la ménopause épuisent encore davantage vos réserves de collagène.

À 40 ans, le niveau de vos réserves en collagène peut être réduit de 30 %. À 50 ans, de 45 %. À 60 ans, de 60 %. À ce stade, il est urgent de réagir en aidant votre corps à reconstituer ses réserves de collagène.

Il existe plusieurs types de collagène, mais celui qui se trouve dans les articulations et les tendons est le collagène de type II.

Voici comment reconstituer vos réserves de collagène

Une manière naturelle et peu coûteuse d’augmenter vos réserves en collagène consiste à réintégrer dans votre alimentation des plats gélatineux et à base de cartilage (os à moelle, bouillon, poissons entiers, tête ou foie de veau, pied de cochon, poule au pot, tripes, andouillette…). Si vous ne consommez pas ces plats régulièrement, il est impossible de maintenir des apports suffisants en collagène.

Toutefois, si vous souffrez déjà de rhumatismes, la consommation régulière de ces plats sera sans doute insuffisante pour reconstituer vos réserves.

C’est pourquoi de nombreuses personnes prennent des compléments nutritionnels de collagène. Ceux que l’on trouve dans le commerce proviennent en général de cartilages bovins et de poissons (appelé « collagène marin »). Ces collagènes d’origine animale sont intéressants, car ils ont des compositions en acides aminés très proches de celles des collagènes humains.

Mais le problème est que leur mode de fabrication n’est pas toujours transparent. De nombreux spécialistes remettent en cause leur traçabilité (origine) et la sécurité des matières utilisées lors des traitements auxquels ils sont soumis : nettoyage, dégraissage, traitement à l’aide d’acides ou de bases, extraction par hydrolyse, purification, concentration et séchage.

Il est donc important de veiller à la qualité du collagène que vous achetez. Pour cela, il vous faut vérifier sur l’étiquette qu’il s’agit bien de « collagène natif ».

De bons résultats sur les douleurs grâce au collagène natif

Le collagène natif est un collagène non dénaturé ou chimiquement transformé.

Vous le trouvez sous l’appellation UC II® (Undenatured Collagen, « collagène non dénaturé »).

Selon le docteur Trentham, chercheur à l’université de Harvard et spécialiste du collagène, « pour être efficace, le collagène de type II doit être sous sa forme native ».

Voici les résultats obtenus dans les études.

  • Des chercheurs de Harvard ont mené une étude sur 60 patients atteints de rhumatismes inflammatoires sévères. Après trois mois de cure, les patients qui avaient pris le collagène UC II® avaient des articulations moins gonflées et moins douloureuses (ce qui n’était pas le cas des patients sous placebo). Parmi les 28 patients qui avaient pris le collagène UC II®, 4 ont connu une rémission complète de leur maladie après trois mois : des résultats très encourageants [5].
  • En 2016, de nouvelles études ont apporté des preuves supplémentaires de l’efficacité du collagène UC II contre les raideurs et douleurs articulaires [6].
  • Dans l’une de ces études réalisées sur 52 sujets de 40 à 75 ans souffrant d’arthrose du genou, la prise de collagène UC® II a amélioré la qualité de vie des patients de 33 % [7]. Cela signifie qu’ils avaient sensiblement accru leur capacité à effectuer les activités du quotidien comme, par exemple, saisir un objet, éplucher des pommes de terre, monter un escalier, etc.

Accroître l’effet du collagène UC II® avec la glucosamine

L’effet bienfaisant du collagène UC II® peut être augmenté grâce à un apport de sulfate de glucosamine, une molécule très spéciale riche en soufre et connue pour sa capacité à lubrifier et nourrir les cartilages en pénétrant dans le liquide synovial.

Mais la glucosamine répare aussi les tissus articulaires fragilisés comme les tendons. Elle fait partie des nutriments les plus puissants pour freiner la progression de l’arthrose et apaiser les douleurs.

Les spécialistes qui siègent à la Ligue européenne contre les rhumatismes (EULAR) recommandent depuis des années de prendre un complément alimentaire de glucosamine aux personnes souffrant d’arthrose ou de rhumatismes [8].

Où trouver ces produits ?

Si vous souffrez d’arthrose ou d’autres formes de rhumatismes, vous pouvez utiliser le collagène UC II® et la glucosamine ensemble ou séparément.

Pour la glucosamine seule, vous pouvez en trouver ici à la dose quotidienne de 1 000 mg de sulfate de glucosamine. Quant au collagène UC II® seul, sa fabrication, son stockage et son transport nécessitent des précautions très strictes pour ne pas le dénaturer, si bien que peu de pharmacies en vendent. Vous pouvez vous en procurer dans la boutique en ligne de Supersmart (nous ne touchons aucune commission sur les ventes générées !).

Il existe aussi un produit qui vous apporte simultanément du collagène natif UC II® et de la glucosamine, disponible ici. Trois gélules par jour permettent d’ingérer 40 mg de collagène natif UC II® et 1 100 mg de sulfate de glucosamine, ce qui correspond aux recommandations des études de référence.

Ce produit contient également de la vitamine C et du boswellia. La vitamine C est bonne pour les tendons, car elle augmente l’assimilation du collagène par votre corps et donc son efficacité. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) reconnaît officiellement que « la vitamine C contribue à la formation du collagène pour une fonction normale du cartilage ». Le boswellia est une plante anti-inflammatoire connue pour soulager les douleurs articulaires naturellement et sans risque d’effets secondaires.

Merci de penser à moi si vous décidez d’essayer ce produit. Écrivez-moi pour me dire quels sont les effets ressentis : au niveau de la douleur, de la souplesse, des raideurs matinales et lors des changements de météo.

Ce n’est pas obligatoire, évidemment. Mais je vous en serais très reconnaissant, car cela m’intéresse d’avoir votre retour d’expérience et, bien sûr, de savoir si j’ai pu vous aider comme je l’espère.

À votre santé !

 

Sources :

[1] Wikipedia : Tendon

[2] Frizziero A., Vittadini F., Gasparre G., Masiero S. « Impact of oestrogen deficiency and aging on tendon : concise review ». Muscles Ligaments Tendons J., 2014 Nov. 17, 4 (3) : 324-328.

[3] Thorpe C.T., Godinho M.S., Riley G.P., Birch H.L., Clegg P.D., Screen H.R. « The interfascicular matrix enables fascicle sliding and recovery in tendon, and behaves more elastically in energy storing tendons ». J. Mech. Behav. Biomed. Mater., 2015 Dec., 52 : 85-94.

[4] Ziltener J.L., Leal S., Fournier P.E. « Anti-inflammatoires non stéroïdiens en médecine du sport : utilité et controverses ». Ann. Phys. Rehabil. Med., 2010 May, 53 (4) : 278-282, 282-288.
http://ift.tt/2nCKee6 http://ift.tt/2n9nmro

[5] Trentham D.E., Dynesius-Trentham R.A., Orav E.J., Combitchi D., Lorenzo C., Sewell K.L., Hafler D.A. & Weiner H.L. « Effects of oral administration of type II collagen on rheumatoid arthritis ». Science, New Series, Vol. 261, No.5129 (Sep. 24, 1993), p. 1727-1730.

[6] Lugo J.P., Zainulabedin M. « Efficacy and tolerability of an undenatured type II collagen supplement in modulating knee osteoarthritis symptoms : a multicenter randomized, double-blind, placebo-controlled study ».

[7] Crowley D.C.,Lau F.C., Sharma P., Evans M., Guthrie N., Bagchi M., Bagchi D., Dey D.K., Raychaudhuri S.P. « Safety and efficacy of undenatured type II collagen in the treatment of osteoarthritis of the knee : a clinical trial ».

[8] Zhang W., Doherty M., Leeb B.F., et al. « EULAR evidence-based recommendations for the diagnosis of hand osteoarthritis. Report of a task force of ESCISIT ». Ann. Rheum. Dis., 2009, 68 : 8-17.

 

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"En omettant de vous préparer, vous vous préparez à échouer." Benjamin Franklin - Le petit café ! Le matin, c'est le starter, on se lève un peu patraque et puis miracle, un petit café et nous voilà prêt à soulever des montagnes. Moi le premier, j'ai toujours...

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Un Français sur deux est en surpoids, selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire [1].

Cependant, de nombreuses personnes ont aussi le problème inverse, qui est d’être trop maigres.

C’est un problème, car être trop maigre peut être aussi mauvais pour la santé qu’être en surpoids.

De plus, de nombreuses personnes qui ne sont pas cliniquement trop maigres aimeraient légitimement avoir plus de muscles.

Mais que ce soit pour des raisons médicales ou pour des raisons de force et d’esthétique, les principes pour gagner du poids sont les mêmes.

C’est pourquoi je vous ai traduit et adapté les intéressants principes suivants donnés par le site Authority Nutrition [2], le site faisant « autorité » en la matière, comme son nom l’indique.

Attention : cet article s’adresse uniquement aux personnes qui pensent être trop maigres et souhaitent grossir. Il ne concerne pas les personnes souffrant d’anorexie mentale, qui « croient » être trop grosses, et doivent être accompagnées par un professionnel.

Que veut dire vraiment « être trop maigre » ?

Est qualifié de « trop maigre » celui qui affiche un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 18,5. C’est ce qui est estimé comme trop peu pour être dans une santé optimale.

Vous pouvez aller sur le site donné en référence pour calculer et suivre votre indice de masse corporelle [3].

Cependant, gardez à l’esprit que le calcul de l’IMC a des défauts. D’abord parce qu’il ne tient pas compte de la masse musculaire.

Certaines personnes sont naturellement très maigres, mais en bonne santé. Être « trop maigre » selon cette échelle ne veut pas forcément dire que vous avez un problème de santé.

Il est deux à trois fois plus fréquent d’être trop maigre chez les femmes. Aux États-Unis (seul grand pays pour lequel je dispose de statistiques), 1 % des hommes et 2,4 % des femmes de plus de 20 ans sont en « sous-poids ».

Quelles sont les conséquences d’une maigreur excessive ?

De bons muscles sont essentiels pour la force – c’est évident –, pour l’équilibre et pour nous protéger des fractures et des problèmes articulaires.

En effet, ce sont les muscles qui tiennent les articulations, permettent les réflexes rapides qui évitent les chutes.

Ce qu’on sait moins, c’est que les muscles constituent aussi un réservoir important de protéines pour le système immunitaire. Être trop maigre élève le risque d’infections [4], d’ostéoporose et de fractures [5], et pose des problèmes de fertilité [6].

Les personnes trop maigres s’exposent aussi à un risque plus élevé de sarcopénie (perte de muscles liée à l’âge) et de démence.

D’après une étude, être trop maigre est donc associé à une hausse de 140 % du risque de mort prématurée chez les hommes, et de 100 % chez les femmes [7].

Dans cette étude, l’obésité était « seulement » associée à un risque 50 % plus élevé de mort prématurée. Autrement dit, être trop maigre serait encore pire pour votre santé.

Une autre étude a observé un risque accru de décès pour les hommes trop maigres, mais pas pour les femmes [8].

Les multiples causes qui rendent les gens trop maigres

Pourquoi est-on trop maigre ? De nombreux problèmes peuvent en être la cause.

En voici quelques-uns :

  • problèmes d’alimentation : cela inclut l’anorexie mentale, un grave trouble psychopathologique ;
  • problèmes de thyroïde : une thyroïde trop active (hyperthyroïdie) peut accélérer le métabolisme et provoquer une perte de poids ;
  • maladie cœliaque : c’est la pire forme d’intolérance au gluten. La plupart des personnes touchées n’en sont pas conscientes [9] ;
  • diabète : un diabète non contrôlé de type 1 peut conduire à une forte perte de poids ;
  • cancer : les tumeurs cancéreuses brûlent beaucoup de calories et peuvent provoquer une perte de poids ;
  • infections : certaines infections peuvent entraîner une forte perte de poids, comme la tuberculose, le sida, les parasites.

Si vous êtes trop maigre, il peut être nécessaire de consulter un médecin afin d’exclure un grave problème de santé.

Faites-le, en particulier, si vous avez récemment commencé à perdre du poids sans le rechercher.

Comment gagner du poids de façon saine

Si vous souhaitez prendre du poids, il est très important de le faire de façon saine.

Se gaver de sodas et de viennoiseries peut vous aider à gagner du poids, mais détruira votre santé par la même occasion.

L’objectif est de gagner en masse musculaire et en graisse sous-cutanée : cette graisse doit être régulièrement répartie sous la peau, et non former de gros amas de graisse viscérale (graisse située dans le ventre, très dangereuse pour la santé).

Car, attention : il est possible d’être maigre mais de souffrir, malgré tout, des maladies habituellement liées à l’obésité : diabète, problèmes cardio-vasculaires [10].

Pour grossir, il faut ingérer plus de calories qu’on n’en brûle

La chose la plus importante que vous puissiez faire pour prendre du poids est d’absorber plus de calories que votre corps n’en a besoin.

Vous pouvez déterminer votre besoin en calories avec le calculateur de calories donné en référence [11].

Si vous voulez gagner du poids lentement et sûrement, visez 300 à 500 calories de plus que ce que vous brûlez chaque jour suivant ce calcul.

Gardez à l’esprit que le calcul de vos besoins caloriques est une estimation, qui peut varier de plusieurs centaines par jour, selon votre activité et la température extérieure.

Vous n’avez pas besoin de compter les calories jusqu’à la fin de vos jours, mais cela vous aidera pendant les premiers jours/premières semaines pour vous faire une idée du nombre de calories que vous mangez.

Mangez beaucoup de protéines

Les nutriments les plus importants pour gagner du poids sainement sont les protéines.

Les muscles sont faits de protéines, et sans cela l’essentiel de vos calories supplémentaires seront stockées sous forme de gras.

Les études montrent que, durant les périodes où l’on mange plus, un régime riche en protéines augmente les chances que les calories supplémentaires soient changées en muscle [12]. C’est particulièrement vrai si, en plus de cette nouvelle alimentation, vous faites du sport. Toutefois, si l’apport en protéines est vraiment trop important, l’excès sera transformé en graisse.

Gardez à l’esprit, cependant, que les protéines sont une arme à double tranchant. Car elles provoquent aussi un très fort sentiment de satiété, ce qui peut réduire votre appétit de façon très significative. Elles rendront plus difficile l’absorption de calories supplémentaires.

Si vous essayez de gagner du poids, visez deux grammes de protéines par kilo de masse corporelle. Vous pouvez aller encore au-delà si votre consommation de calories est très forte.

Les aliments riches en protéines sont la viande, le poisson, les œufs, les produits laitiers, les légumineuses, les noix.

Mangez beaucoup de glucides et de graisses, et prenez au moins trois repas par jour

Mangez aussi beaucoup de nourritures riches en glucides et en graisses si votre priorité est de gagner du poids.

Le mieux est de manger beaucoup de protéines, graisses et glucides à chaque repas.

Évitez également de jeûner pendant cette période. Assurez-vous de prendre au moins trois repas par jour et de manger des snacks riches en énergie chaque fois que possible. Les personnes qui ont un petit appétit ont généralement de bons résultats en faisant des repas légers mais plus fréquents : un bon petit-déjeuner, une petite collation dans la matinée, un déjeuner, un bon goûter puis un dîner, par exemple.

Mangez beaucoup d’aliments riches en énergie et accompagnez-les de sauces, d’épices et de condiments

Encore une fois, il est très important de manger des aliments sains, entiers, biologiques.

Le problème est que ces aliments ont tendance à rassasier plus vite que la malbouffe industrielle, ce qui rend plus difficile l’absorption de beaucoup de calories.

Pour mieux « faire passer » la nourriture, accompagnez-la d’épices, de sauces, de condiments. Meilleur est le goût de la nourriture, plus il est facile d’en ingurgiter beaucoup.

Essayez aussi de manger des nourritures denses en énergie, c’est-à-dire qui contiennent beaucoup de calories par rapport à leur poids.

C’est le cas, par exemple, des :

  • noix et fruits à coque : amandes, noix de Grenoble, noix de macadamia ;
  • fruits secs : raisins secs, pruneaux, abricots secs ;
  • cacahuètes et des dattes ;
  • huiles et graisses : huile d’olive extra-vierge, huile d’avocat ;
  • céréales : blé entier, riz brun, flocons d’avoine ;
  • viandes : poulet, bœuf, porc, agneau, etc. Choisissez les morceaux les plus gras ;
  • tubercules : pommes de terre, patates douces, ignames ;
  • du chocolat noir, avocats, lait de coco, fromage…

Beaucoup de ces aliments rassasient vite et vous aurez parfois à vous forcer pour continuer à en manger même si vous vous sentez plein.

Évitez de manger trop de légumes, qui occuperont beaucoup de place dans votre estomac pour moins de calories.

Mangez des fruits entiers est une bonne chose, mais favorisez ceux qui ne demandent pas de trop les mâcher, comme la banane.

Soulever des gros poids et gagnez en force

Pour être sûr que vos calories supplémentaires iront dans vos muscles et pas seulement dans vos cellules adipeuses (graisseuses), il est absolument crucial de soulever des poids.

Allez dans une salle de sport et soulevez-en deux à quatre fois par semaine. Soulevez du lourd, et essayez d’augmenter les poids et les répétitions avec le temps.

Si vous êtes en très mauvaise forme ou commencez l’entraînement à zéro, alors envisagez de recruter un coach personnel pour vous aider à démarrer.

Vous pouvez aussi consulter un médecin si vous avez un problème de squelette ou tout autre problème médical.

N’investissez pas trop sur la cardio (efforts d’endurance). Concentrez-vous principalement sur les exercices de force.

Dix trucs supplémentaires pour gagner du poids

Accroître vos apports en calories et faire des exercices de force sont les deux principaux éléments pour prendre du poids sainement.

Mais voici dix autres conseils pour gagner du poids encore plus rapidement :

  • Ne buvez pas d’eau avant les repas, mais après. Car cela remplit l’estomac.
  • Mangez souvent : ajoutez un repas en plus ou un snack chaque fois que vous le pouvez, par exemple avant d’aller vous coucher.
  • Buvez du lait entier biologique : le faire quand vous avez soif est un moyen facile de consommer plus de protéines et de calories ; à condition de ne pas être intolérant aux produits laitiers, bien sûr.
  • Choisissez des assiettes plus grandes : il est prouvé que les petites assiettes vous font automatiquement moins manger.
  • Ajoutez de la crème à votre café : c’est une façon simple d’absorber des calories.
  • Prenez de la créatine : malgré les ridicules campagnes de propagande dont elle est la cible, la créatine est un excellent complément alimentaire pour faire du muscle et peut vous aider à gagner quelques kilos de masse musculaire. Mais ça ne marche que si vous faites de la musculation en même temps.
  • Dormez beaucoup : bien dormir est très important pour la croissance des muscles.
  • Mangez les protéines d’abord, les légumes ensuite. D’une façon générale, absorbez les aliments les plus caloriques en premier, lorsque vous avez plusieurs ingrédients dans votre assiette.
  • Ne fumez pas : les fumeurs ont tendance à être plus maigres que les non-fumeurs car la nicotine coupe la faim, et arrêter de fumer fait en général gagner du poids.

Gagner du poids peut être difficile. La persévérance est la clé de la réussite sur le long terme

Il peut être très difficile pour certaines personnes de gagner du poids.

Et cela parce que votre corps a un certain poids d’équilibre qui correspond à sa zone de confort.

Si vous essayez de dépasser ce poids, votre corps résiste au changement en régulant votre niveau d’appétit et votre métabolisme, qui s’accélère et brûle plus de calories.

C’est le problème exactement inverse des personnes qui cherchent à maigrir. Dès que vous essayez de manger plus de calories pour prendre du poids, attendez-vous à ce que votre corps réagisse en diminuant votre appétit et en augmentant votre métabolisme.

Cette réaction est largement gérée par le cerveau, ainsi que par les hormones régulatrices du poids comme la leptine.

Ainsi, vous devriez vous attendre à un certain degré de difficulté. Dans certains cas, vous aurez littéralement besoin de vous forcer à avaler, bien que vous vous sentiez déjà rassasié.

Mais changer de poids est affaire de marathon, pas de sprint. Cela peut prendre beaucoup de temps, et vous devez être persévérant si vous souhaitez réussir sur le long terme.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

P.-S. : Je rappelle que cette lettre est une traduction/adaptation de l’article de référence de Kris Gunnars, que vous pouvez retrouver en version originale ici : http://ift.tt/1nLZxRK. Merci à Authority Nutrition.

 

Sources :

[1] Santé : un Français sur deux est en surpoids

[2] How to Gain Weight Fast and Safely

[3] Calcul de l’Indice de Masse Corporelle (IMC)

[4] PDF : Childhood and maternal underweight

[5] Bone mineral density and body composition in underweight and normal elderly subjects.

[6] Lower fertility associated with obesity and underweight: the US National Longitudinal Survey of Youth

[7] Underweight, overweight and obesity as risk factors for mortality and hospitalization.

[8] Overweight, underweight, and mortality. A prospective study of 48,287 men and women.

[9] The Prevalence of Celiac Disease in the United States

[10] PDF : National Health Statistics Reports

[11] Calcul besoins caloriques

[12] Effect of Dietary Protein Content on Weight Gain, Energy Expenditure, and Body Composition During Overeating

 

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