Si vous vous intéressez de près au monde de la santé naturelle, vous avez forcément entendu parler du curcuma.
Avec 10 000 études au compteur et plus de 600 bienfaits démontrés, cette épice ancestrale indienne est considérée par beaucoup comme le remède naturel le plus important avec la vitamine D.
Il faut bien reconnaître que les preuves scientifiques de son action ont de quoi impressionner :
- le curcuma combat les cancers, l’Alzheimer et le diabète ;
- il soulage les rhumatismes et les problèmes digestifs ;
- il prévient les maladies du cœur et des artères.
Cette épice merveilleuse a donc l’intérêt remarquable d’agir contre les maladies les plus répandues et les deux premières causes de mortalité (cancers et maladies cardiaques).
Mais pour cela, encore faut-il être sûr de ne pas se tromper sur la marchandise. On trouve aujourd’hui du curcuma pratiquement partout et sous de nombreuses formes : en poudre, en jus, en complément alimentaire…
Or l’efficacité de ces produits est variable.
Entre le curcuma de base que l’on trouve dans la plupart des commerces et le curcuma de nouvelle génération dont je vais vous parler dans un instant, l’efficacité peut différer de 1 à 185 !
Il est donc crucial de bien choisir votre curcuma. Car les vertus de cette épice sont vraiment prodigieuses, à commencer par ses effets anticancer.
La meilleure épice anticancer
Pour découvrir les vertus anticancer de la curcumine (la substance active du curcuma, qui est une racine), les scientifiques sont partis de ce constat étonnant.
En Europe, les statistiques montrent qu’un homme sur deux et une femme sur trois subiront un cancer au cours de leur vie. Parmi ces cancers, les plus fréquents sont ceux du côlon, du sein, de la prostate et du poumon.
Or on a découvert qu’en Inde, l’incidence de ces cancers était 10 fois plus faible qu’en Europe !
Là-bas, le cancer de la prostate est même une maladie rare.
Après des années de recherche, les scientifiques ont réussi à percer ce mystère. Ils en sont arrivés à la conclusion que ce phénomène presque miraculeux était le résultat, au moins en partie, de l’abondance du curcuma dans la cuisine indienne.
Grâce à ces recherches, on connaît désormais les mécanismes à l’origine des bienfaits anticancer du curcuma. Le Pr Philippe Chollet, oncologue au centre Jean-Perrin de Clermont-Ferrand, explique que « la curcumine est un agent préventif du cancer ».
Ce sont d’abord ses vertus dites « pro-apoptotiques » qui lui confèrent ce pouvoir. L’apoptose n’est ni plus ni moins qu’un suicide de la cellule cancéreuse. Elle débarrasse votre corps des cellules dangereuses qui se reproduisent anormalement et forment des tumeurs.
« Le curcuma joue ce rôle d’aspirateur » des cellules dangereuses, explique le Pr Bommelaer. Plus exactement, la curcumine va freiner le développement des cellules cancéreuses [1] et aider votre corps à les éliminer plus facilement [2].
À l’hôpital de Clermont-Ferrand, des chercheurs en cancérologie et l’équipe médicale mènent une expérience unique en France. Depuis 2013, ils associent la prise de curcumine aux traitements anticancer conventionnels, en particulier pour les cancers du sein et de la prostate les plus avancés.
La curcumine bientôt prescrite par tous les oncologues ?
Selon le chef du service du centre régional de lutte contre le cancer de Clermont-Ferrand, la curcumine est utilisée pour accroître l’efficacité des chimiothérapies et réduire leurs effets indésirables (nausée, diarrhée, fatigue, douleur, perte de poids…) [3].
Toutes les études réalisées jusqu’à aujourd’hui ont montré que la curcumine ne présentait aucun danger et qu’elle était très bien tolérée, même à forte dose.
Les effets anticancer de la curcumine sont si prometteurs que de nombreux chercheurs sont persuadés que, dans les années à venir, lorsque d’autres études cliniques auront été publiées, la curcumine sera alors prescrite par tous les oncologues et pour tous les types de cancers.
En plus de ses bienfaits contre le cancer, la curcumine a également montré des résultats spectaculaires contre de nombreuses autres maladies.
Plus fort que l’ibuprofène contre les rhumatismes
Comme vous le savez probablement, les rhumatismes sont principalement causés par une inflammation. La curcumine va agir au cœur de vos articulations pour éteindre le feu provoqué par l’inflammation [4].
En 2014, une étude réalisée sur 40 personnes souffrant d’arthrose du genou a clairement montré qu’une supplémentation avec 1 500 mg de curcumine par jour pendant 6 semaines réduisait les douleurs du genou.
Ces personnes ont ressenti une plus grande facilité pour effectuer des tâches quotidiennes comme descendre et monter des escaliers, conduire une voiture, faire ses courses, sortir de son lit, faire le ménage [5]…
Une autre étude indique que le curcuma est aussi efficace que l’ibuprofène contre l’arthrose, les effets secondaires en moins (l’ibuprofène peut provoquer des trous dans l’estomac [6]).
La curcumine apaise le feu dans vos intestins
Des études ont montré que la curcumine facilitait la digestion et apaisait les troubles intestinaux même sévères.
Pour les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable, la curcumine stimule la mobilité intestinale et la fermentation des aliments par la microflore intestinale [7]. Cette action permet de réduire les symptômes dans 67 % des cas, selon une étude [8].
Les vertus anti-inflammatoires de la curcumine soulagent aussi la maladie de Crohn et la rectocolite. En plus, les effets sont visibles après seulement deux mois de supplémentation [9]. Grâce à cette action, les risques d’aggravation diminuent (cancer du côlon, occlusion intestinale).
Bénéfique pour le cœur et les artères fragiles
De nombreuses études cliniques ont mis en évidence l’effet bénéfique de la curcumine sur les maladies cardio-vasculaires.
L’une d’elles a été réalisée sur 121 personnes ayant subi un pontage coronarien. On sait que ces personnes sont beaucoup plus susceptibles d’être victimes d’un infarctus du myocarde.
Les résultats montrent que la consommation de curcumine avant l’opération a permis de réduire de 56 % le risque d’infarctus du myocarde [10].
Elle ralentit le vieillissement du cerveau
En plus de protéger votre cœur, la curcumine ralentit le vieillissement de votre cerveau et prévient la maladie d’Alzheimer. Comment le sait-on ?
Comme pour le cancer, la prévalence de la maladie d’Alzheimer est quatre fois plus faible en Inde que dans les pays occidentaux. Une étude a même confirmé le fait que les personnes consommant le plus de curcuma étaient celles qui étaient les moins touchées par la maladie d’Alzheimer [11].
Il a été montré que les propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires de la curcumine protégeaient les neurones [12]. Mais, plus intéressant encore, des études ont mis en évidence le fait que la curcumine réduisait la formation des plaques amyloïdes ainsi que la formation de fibres à l’intérieur des neurones, deux facteurs liés à l’apparition de l’Alzheimer [13]. Elle aide aussi votre cerveau à créer de nouveaux neurones [14].
Le vrai potentiel de la curcumine est encore ignoré !
Malgré les nombreuses études déjà menées, les scientifiques estiment que le champ d’action de la curcumine n’est que partiellement exploré à ce jour. Autrement dit, certaines vertus restent à découvrir.
Comme l’inflammation joue un rôle majeur dans la plupart des maladies chroniques, les chercheurs pensent que les vertus anti-inflammatoires de la curcumine pourraient offrir de l’espoir à des millions de patients supplémentaires.
Par exemple, ceux atteints de maladies neurodégénératives (démence, Alzheimer, Parkinson), de maladies des poumons, de maladies auto-immunes (sclérose en plaques, lupus, sclérodermie) et de tumeurs (amas de cellules) [15].
Or le prix du curcuma est faible par rapport aux médicaments et thérapies concurrents. C’est un cadeau de la nature accessible à tous.
Toutefois, comme je vous l’ai dit, toutes les curcumines ne se valent pas.
Les différentes curcumines
Le problème avec le curcuma que l’on trouve dans les commerces d’alimentation est qu’il n’est pas très riche en curcumine, le principe actif qui agit sur notre santé. Vous devriez en absorber de très grandes quantités pour commencer à bénéficier de ses bienfaits.
De plus, la curcumine n’est pas facilement assimilable par le corps. Par nature, la curcumine est rapidement éliminée. On dit qu’elle n’est pas très biodisponible. Cela limite son efficacité [16].
Plusieurs techniques ont donc été mises au point pour augmenter son absorption : la purification, l’ajout de pipérine (un actif extrait du poivre noir), la nano-émulsion ou son association à des phospholipides. Ces techniques ont permis de multiplier jusqu’à 29 fois la biodisponibilité de la curcumine. Ces premières avancées étaient encourageantes mais pas suffisantes sur le plan thérapeutique.
La découverte qui change tout
Les études cliniques ayant montré un effet bénéfique de la curcumine sur la santé ont parfois utilisé jusqu’à 12 grammes de curcumine par jour, ce qui équivaut à plus de 20 gélules d’un complément alimentaire contenant les curcumines de première génération dont je viens de vous parler.
Heureusement, des chercheurs de l’université de Stuttgart en Allemagne ont mis au point en 2014 un procédé révolutionnaire qui consiste à « encapsuler » la curcumine à l’intérieur de molécules d’acides gras.
Cette impressionnante avancée technologique a permis de multiplier la biodisponibilité et donc l’efficacité de cette nouvelle forme de curcumine par 185 par rapport à une curcumine classique [17] !
Un produit breveté
Cette nouvelle forme de curcumine brevetée porte le nom de « NovaSol® Curcumin ». C’est la curcumine la plus puissante au monde.
Vous n’avez besoin que de 2 gélules par jour (1 000 mg) pour recevoir l’équivalent de 11 g de curcumine classique, une dose thérapeutique recommandée par les spécialistes.
Une étude clinique a été réalisée avec le NovaSol® Curcumin chez des patients atteints d’une tumeur au cerveau. Les résultats ont révélé qu’après seulement 4 jours de supplémentation, des quantités détectables de curcumine se retrouvaient au sein de la tumeur et altéraient son métabolisme énergétique [18].
Vous retrouvez cette efficacité contre les autres problèmes de santé pour lesquels la curcumine a démontré ses bienfaits : arthrose, courbatures, syndrome du côlon irritable, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, risque d’accidents cardio-vasculaires (infarctus, AVC…), Alzheimer, diabète, hypertension, obésité, dépression, problèmes de foie, ulcères, psoriasis, faiblesse immunitaire.
En prenant du NovaSol® Curcumin, vous évitez également les risques liés aux préparations utilisant de la pipérine, car cet actif peut interférer avec certains traitements médicamenteux et avoir sur le long terme un effet négatif sur la paroi intestinale, avec pour conséquence des allergies alimentaires, des intolérances, voire des réactions auto-immunes. Vous évitez également les risques d’allergies liés à l’utilisation de curcumine mixée avec des liposomes constitués de lécithine de soja.
Comment vous procurer cette curcumine surpuissante sans vous ruiner ?
Les produits contenant du Novasol® Curcumin restent abordables par rapport aux produits contenant de la curcumine basique.
Le procédé de fabrication ingénieux n’est pas si coûteux et chacun peut donc accéder à cette curcumine surpuissante sans se ruiner.
C’est toutefois un produit difficile à trouver du fait de sa découverte récente. Peu de distributeurs le proposent et beaucoup de pharmaciens et médecins n’en ont pas encore entendu parler. Les seules sources disponibles en France pour l’instant le sont sous les deux marques connues que sont Solgar (1 boîte de 30 jours (800 mg/jour) : 49,90 euros), en magasin bio, et Cell’Innov (1 boîte de 30 jours (1 000 mg/jour) : 39,90 euros), moins cher mais seulement sur Internet.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Sources :
[1] Ann-Lii Cheng et al., « Phase I clinical trial of curcumin, a chemopreventive agent, in patients with high-risk or pre-malignant lesions », Anticancer Res 21, no 4B (2001): 2895–2900.
[2] Zhen-Yu He et al., « Upregulation of p53 expression in patients with colorectal cancer by administration of curcumin », Cancer investigation 29, no 3 (2011): 208–213.
[3] Mathilde Bayet-Robert et al., « Phase I dose escalation trial of docetaxel plus curcumin in patients with advanced and metastatic breast cancer », Cancer biology & therapy 9, no 1 (2010): 8–14.
Veena S. Ghalaut et al., « Effect of imatinib therapy with and without turmeric powder on nitric oxide levels in chronic myeloid leukemia », Journal of Oncology Pharmacy Practice 18, no 2 (2012) : 186-190.
Gianni Belcaro et al., « A controlled study of a lecithinized delivery system of curcumin (Meriva®) to alleviate the adverse effects of cancer treatment », Phytotherapy Research 28, no 3 (2014) : 444-450.
Yunes Panahi et al., « Adjuvant Therapy with Bioavailability-Boosted Curcuminoids Suppresses Systemic Inflammation and Improves Quality of Life in Patients with Solid Tumors. A Randomized Double-Blind Placebo-Controlled Trial », Phytotherapy Research 28, no 10 (2014) : 1461-1467.
[4] S. Julie et M. T. Jurenka, « Anti-inflammatory properties of curcumin, a major constituent », Alternative medicine review 14, no 2 (2009),
[5] Panahi et al., « Curcuminoid Treatment for Knee Osteoarthritis. A Randomized Double-Blind Placebo-Controlled Trial », Phytotherapy Research 28, no 11 (2014) : 1625-1631.
[6] Vilai Kuptniratsaikul et al., « Efficacy and safety of Curcuma domestica extracts compared with ibuprofen in patients with knee osteoarthritis: a multicenter study », Clin Interv Aging 9 (2014): 451–8.
[7] Akito Shimouchi et al., « Effect of dietary turmeric on breath hydrogen », Digestive diseases and sciences 54, no 8 (2009): 1725–1729.
[8] Rafe Bundy et al., « Turmeric extract may improve irritable bowel syndrome symptomology in otherwise healthy adults: a pilot study », Journal of Alternative & Complementary Medicine 10, no 6 (2004): 1015–1018.
[9] Peter R. Holt, Seymour Katz, et Robert Kirshoff, « Curcumin therapy in inflammatory bowel disease: a pilot study », Digestive diseases and sciences 50, no 11 (2005): 2191–2193.
[10] Wanwarang Wongcharoen et al., « Effects of curcuminoids on frequency of acute myocardial infarction after coronary artery bypass grafting », The American journal of cardiology 110, no 1 (2012): 40–44.
[11] Tze-Pin Ng et al., « Curry consumption and cognitive function in the elderly », American journal of epidemiology 164, no 9 (2006): 898–906.
[12] Pamela E Potter, « Curcumin: a natural substance with potential efficacy in Alzheimer’s disease », Journal of Experimental Pharmacology 5 (2 mai 2013): 23‑31, doi:10.2147/JEP.S26803.
[13] Fusheng Yang et al., « Curcumin inhibits formation of amyloid β oligomers and fibrils, binds plaques, and reduces amyloid in vivo », Journal of Biological Chemistry 280, no 7 (2005): 5892–5901.
[14] So Jung Kim et al., « Curcumin stimulates proliferation of embryonic neural progenitor cells and neurogenesis in the adult hippocampus », Journal of Biological Chemistry 283, no 21 (2008): 14497–14505.
[15] Bharat B. Aggarwal, « Potential therapeutic effects of curcumin, the anti-inflammatory agent, against neurodegenerative, cardiovascular, pulmonary, metabolic, autoimmune and neoplastic diseases », The International Journal of Biochemistry & Cell Biology, 41 (2009), 40-59.
[16] Jurenka J. S., « Anti-inflammatory properties of curcumin, a major constituent of Curcuma longa. A review of preclinical and clinical research », Alternative Medicine Review, vol. 14, n° 2, 2009.
[17] Christina Schiborr et al., « The oral bioavailability of curcumin from micronized powder and liquid micelles is significantly increased in healthy humans and differs between sexes », Molecular nutrition & food research 58, no 3 (2014): 516–527.
[18] Stephan Dützmann et al., « Intratumoral Concentrations and Effects of Orally Administered Micellar Curcuminoids in Glioblastoma Patients », Nutrition and Cancer 68, no 6 (2016): 943–948.
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