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Nouveau remède à l’obésité et au diabète : la transition écologique

 

En 1950, il n’y avait pratiquement pas de gros en France. Le diabète ne touchait que 1 % des hommes, 2 % des femmes. Chez les enfants, le diabète de type 2 comme l’obésité étaient inconnus.

Entre temps, nous avons eu :

  • les supermarchés, les plats préparés, le Coca et la malbouffe…

et surtout :

  • la voiture ;
  • le chauffage central.

Aujourd’hui, la moitié de la population française est en surpoids ou obèse. La France compte près de 5 millions de diabétiques, avec une augmentation rapide et constante.

Allons-nous atteindre – ou dépasser ? – la situation des Etats-Unis et du Mexique ?

Sur 10 adultes américains, 3 sont en surpoids, 4 sont obèses et 1 est grand obèse, soit 8 adultes sur 10. Le Mexique, lui, détient le triste record du monde de l’obésité des jeunes, qui touche un enfant sur deux.

Mais voilà qu’arrive… la transition écologique.

Il va falloir se bouger

Il est difficile de suivre tous les changements qu’on nous annonce, que ce soit pour cause de transition écologique ou de guerre en Ukraine (mais les deux phénomènes vont dans le même sens).

Le gaz, le pétrole vont se renchérir, le charbon disparaître. Le nucléaire sera de plus en plus encadré. On va manquer de blé, d’engrais, d’huiles alimentaires. Les pénuries vont se multiplier sur les machines, les matériaux de construction, du fait de ruptures dans la chaîne d’approvisionnement.

En même temps, on interdit le diesel, et bientôt les voitures à essence (en 2035). Les chaudières à mazout sont de plus en plus mal vue, et la France est en train d’interdire la location de logements mal isolés, ce qui concerne 6 millions de logement (1 sur 4 en France).

Dans les villes, la circulation devient impossible, les parkings prohibitifs. Dans les campagnes, les radars quasiment impossible à éviter renchérissent le coût de la circulation, quand ils ne débouchent pas sur des retraits de permis.

Ceux qui ne l’ont pas encore fait vont devoir rapidement s’équiper de vélos, de bonnes chaussures, de poêles à bois, de pull-overs.

Ceux qui voudront s’offrir des produits frais de qualité auront intérêt à les produire eux-mêmes, dans leur potager.

Le mode de vie de nos grands-parents va rapidement s’imposer comme une évidence, et une obligation.

Et cela va brûler des calories, et faire fondre les kilos superflus.

Petit retour en arrière

On l’a oublié mais la plupart des maisons n’avaient pas le chauffage central, ni même l’eau chaude, en 1950.

Cela faisait une différence considérable dans les dépenses énergétiques, et donc le poids des habitants.

On se chauffait surtout en s’activant : couper du bois, à la hache, réchauffe plus qu’un feu de cheminée.

Faire la lessive, au lavoir du village, fait transpirer. Les mains sont certes plongées dans l’eau glacée, mais on s’exténue à donner de grands coups de battoir, frotter, essorer.

Au marché du village, autrefois, on ne passait pas avec un immense caddie roulant sur du carrelage bien lisse : il fallait porter des cabas, qui sciaient les mains et les bras. Il y avait une limite “naturelle” à la quantité de nourriture qu’on pouvait rapporter à la maison.

Les rationnements, instaurés pendant la Guerre, avaient été maintenus jusqu’en décembre 1949 : pain, sucre, lait, beurre, œufs, charbon. C’était le “Ministère du Ravitaillement” qui gérait tout ça.

Pratiquement aucun enfant n’allait à l’école en voiture, ni même par les transports en commun : c’était à pied et, pour les plus chanceux, à vélo.

Il n’y avait pas de week-ends puisque tout le monde, y compris les élèves, travaillait le samedi (après-midi aussi).

Les “vacances” ne servaient pas à se reposer, mais au contraire à participer aux travaux des champs : moissons, vendanges, du petit matin jusqu’à tard le soir.

On ne se prélassait pas dans des bains chauds : la toilette se faisait tout nu avec un gant de toilette ; exceptionnellement, on prenait un bain de pieds avec de l’eau bouillante prise dans le poêle à bois.

Sans chauffage central, le corps brûle des calories pour se maintenir à 37 °C. Rien que cela rendait beaucoup plus difficile d’accumuler des “réserves” dans les cuisses ou le ventre.

La vraie vie au grand air

J’ai une bergerie dans la montagne qui n’a ni électricité, ni gaz. Juste de l’eau dans un abreuvoir et une cheminée.

Pour y vivre, il faut dépenser au moins trois fois plus d’énergie que d’habitude, tout en mangeant beaucoup moins.

  • La nourriture est souvent froide, cuisinée de façon rudimentaire ; les plaisirs de la table sont limités, on mange pour se nourrir mais pas par plaisir ; faire la vaisselle à l’eau froide dissuade de multiplier les plats et les assiettes…
  • il fait si aigre le soir qu’on pense plus à rejoindre son lit qu’à s’attarder à table pour un dessert ;
  • Sans frigo, moins de tentation de grignotage ; les aliments se conservent mal et sont souvent rances, tournés, moisis. Cela coupe l’appétit.
  • Sans électroménager, il faut s’activer une bonne partie de la journée pour maintenir la maison propre, laver, entretenir le feu.
  • Quand le soleil brille, impossible de rester tranquillement assis au soleil : on brûle immédiatement ; on se met à l’abri à l’intérieur mais il fait sombre et humide ; alors on sort et on se cherche une activité, comme bricoler, planter, arroser, reconstruire un muret, etc.
  • Quand on se couche le soir, les couettes sont froides et humides, même si on les a fait sécher comme on pouvait au soleil : c’est encore une dépense de calories pour se réchauffer.

En quelques jours de cette vie au grand air, on se sent changer physiquement et psychologiquement.

Le corps s’assèche. La peau se tanne. On boit beaucoup d’eau fraîche la journée, du thé chaud le soir et quand il fait froid, de temps en temps un petit verre d’eau-de-vie qui débouche tout.

Quand on réfléchit au fait que les gens autrefois vivaient ainsi toute leur vie, on comprend que le risque de prendre des kilos en trop et d’attraper des maladies métaboliques était faible ou inexistant.

Les bienfaits sociaux de la transition écologique

Pour ma part, je me réjouis des bienfaits sociaux de la transition écologique. Allons-nous bientôt voir réapparaître les grappes d’écoliers courant dans les rues, cartable sur le dos, à la place des embouteillages de voitures avec de pauvres enfants ceinturés dans d’énormes sièges auto ?

Les couples vont-il renoncer aux vacances aux Caraïbes ou aux Seychelles, et redécouvrir les joies de la promenade à pied, sac-au-dos, dans la campagne alentour, ou alors en tandem comme en 1936 ?

Nos centres commerciaux à la sortie des villes vont-ils tomber en ruines ? Nos supermarchés rétrécir, et redevenir des épiceries vendant dans des sacs en papier quelques produits locaux et “de saison”, ce qui, en hiver, signifie des choux, des poireaux, des endives, des pommes de terre germées ?

Va-t-on voir la viande disparaître de nos tables ?

Chaque année, nous mangeons moins de viande et de poisson que la précédente. En Angleterre, la consommation de viande est déjà un tiers inférieure à la nôtre. En Suisse, les élus du parti écologiste n’ont plus le droit de manger de viande du tout.

Bien sûr, on ne peut pas souhaiter que les choses deviennent comme au Venezuela, où la “transition sociale” a déclenché une perte de 11 kg par habitant, en 2017, et la fuite de 7 millions d’habitants, dans ce pays qui était plus riche que les Etats-Unis dans les années 60, et le plus avancé de tous les pays d’Amérique latine dans les années 1980.

Mais ce qui est sûr, c’est que, en France, au rythme où vont les choses, les problèmes que l’on croyait inéluctables, comme la surconsommation et toutes les maladies qui s’ensuivent, pourraient bien n’être, bientôt, qu’un lointain souvenir.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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Dialogue de sourd

 

J’essaye de me faire une opinion sur le cas de François Champart.

Vous l’avez certainement lu dans la presse, il s’agit d’un menuisier près de Bézier poursuivi par la Justice.

Il lui est reproché d’avoir menacé par courriel l’institutrice qui avait forcé son fils de 7 ans à porter un masque, malgré ses contre-indications médicales.

Un nouveau Samuel Paty ???

Le Procureur Daudens, chargé de l’affaire au Tribunal de Bézier, prend l’affaire très au sérieux :

“François Champart estime que la règle ne s’applique pas à son fils. C’est grave car cela met à mal le pacte Républicain. On a désigné une enseignante comme étant le mal. Nous sommes dans une logique sectaire.”

Il a requis une peine de 6 mois de prison avec sursis probatoire de 18 mois. La protection de l’institutrice en évitant tous messages haineux et en interdisant tout contact avec le prévenu.

Il a demandé l’affichage du jugement dans les écoles “pour rappeler les principes de la vie commune.

Puis il a requis l’annulation des droits civiques et civils durant trois mois. “C’est une réquisition de l’ordre du symbole pour dire à la société ce qu’est la citoyenneté.

Évidemment la mort de Samuel Paty est encore aujourd’hui dans tous les esprits”, commente un journaliste de France-Bleu.

Samuel Paty ???

Le Professeur sauvagement décapité par un Islamiste hurlant Allah Akbar ???

Peut-on raisonnablement craindre que François Champart aurait pu en arriver là ??

Le contenu de ses menaces à la maîtresse

François Champart ne se cache pas d’être radicalement opposé à l’ordre imposé aux écoliers de porter le masque en classe (sur ce point, je le rejoins totalement).

Il avait obtenu que son fils de 7 ans puisse porter une simple visière en plastique, certificat médical à l’appui. Mais voici que l’élastique lâche. L’enseignante décide d’imposer au petit de porter un masque.

Apprenant la chose, François Champart demande à l’institutrice de le recevoir. Elle refuse.

Dans un second message, il s’énerve :

N’imaginez, même pas en rêve, lui remettre cette muselière en papier “… “Ne nous forcez pas à intervenir c’est dans l’intérêt de personne.” 

Et encore :

“Vous ne pourrez pas vous cacher éternellement derrière un protocole criminel. Obéir à un ordre criminel (qui est un vulgaire protocole sans aucune valeur juridique!) est par nature un crime. Votre responsabilité pénale est déjà engagée. Vous êtes coupable de maltraitance aggravée sur mineurs de moins de 15 ans. C’est 30 ans de prison dont 20 ans fermes que vous encourez. La route tourne. Je vous le dis, on se rencontrera, avec beaucoup d’autres parents qui n’en peuvent plus, et veulent défendre l’intérêt supérieur de leurs enfants , et nous viendrons reprendre notre pouvoir”.

Sur cette base, et malgré le fait que François Champart admette être navré et être prêt à s’excuser, les Autorités ont décidé de montrer la plus grande fermeté.

François Champart est-il un citoyen ?

De son côté, François Champart répond que, de toute façon, Emmanuel Macron a déclaré qu’il “n’était plus citoyen”.

“Je suis d’accord avec le procureur, la citoyenneté a été cassée en janvier 2022 par le président qui a décidé que je n’étais plus un citoyen. À partir de là je ne suis plus dans le pacte citoyen. La seule chose qui me motive, c’est le bon sens général et remettre les enfants au cœur du problème. Nous, les parents, nous portons la douleur de nos enfants. Le masque ne sert à rien. Il est nocif. Mon seul combat est de ne plus jamais vivre ça.”

En effet, dans son discours du 4 janvier 2022, le Président de la République avait déclaré :

Un irresponsable n’est plus un citoyen… J’ai très envie de les emmerder, donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie… Limiter autant que possible l’accès aux activités de la vie sociale » des personnes qui ne sont pas à jour de leurs vaccins.

Ce qui est surprenant dans l’affaire

Ce qui me surprend dans cette affaire, c’est que la presse lui est favorable.

Je ne vois que des articles qui le présentent plutôt comme un homme courageux et droit.

C’est étonnant parce que, actuellement, ce type de personnes est désigné dans les médias comme extrémiste, complotiste, anti-science, anti-vax et dangereux pour la société.

Le vent est-il en train de tourner ?

C’est l’impression que j’ai depuis quelque temps, et que j’avais partagée avec vous.

Ce qui me semble clair, c’est que l’institutrice qui prétend se sentir en danger, le Procureur qui parle de dérive sectaire menaçant le Pacte républicain, et le journaliste de France-Bleu qui compare l’affaire au terrorisme islamique, passent pour des nigauds.

Ils jouent un rôle. Peut-être arrivent-ils à se persuader eux-mêmes qu’ils défendent héroïquement la République menacée.

Mais soyons sérieux : la leçon du Covid, c’est au contraire que les Français dans leur immense majorité se sont soumis avec une facilité déconcertante aux ordres émanant des hautes sphères du pouvoir. Le doigt sur la couture du pantalon, ils se sont confinés, ont mis leurs masques, masqué leurs enfants, ils ont subi les tests, accepté les vaccins, montré leur passe sanitaire, etc.

Des résistants, il y en a eu. Mais si peu. Alors aujourd’hui, personne n’a envie que la Justice mette un énorme coup de gourdin sur la tête d’un des seuls pères de famille dans le pays, qui ait vraiment osé crier son indignation.

On se sentirait vraiment trop honteux.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



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