Pages

Subscribe:

santé nature innovation

27 conseils de santé et nutrition qui ont fait leurs preuves

Chère lectrice, cher lecteur,

Il n’est pas toujours facile de savoir ce qu’il faut faire ou ne pas faire quand il s’agit de santé et de nutrition.

Même les plus grands experts semblent avoir des avis opposés.

Cependant, malgré de nombreux désaccords, un certain nombre de conseils sont appuyés par des données scientifiques solides.

Voici vingt-sept conseils en matière de santé et de nutrition validés par la science. Ils ont été sélectionnés par le nutritionniste islandais Kris Gunnars, fondateur du site “Authority Nutrition” et une des plus grandes autorités dans le domaine de la nutrition santé sur Internet. [1]

1 – Evitez les boissons sucrées

Les boissons sucrées comptent parmi les pires façons de vous hydrater.

Quand vous mangez des aliments solides, votre cerveau est capable d’évaluer la quantité absorbée, et régule ainsi votre appétit. Mais le mécanisme ne fonctionne pas quand vous buvez une boisson sucrée. Votre cerveau n’a alors pas la moindre idée du nombre de calories qui arrivent dans votre estomac. Ainsi vous pouvez boire un verre de soda et absorber finalement beaucoup plus de calories qu’avec certains aliments solides, sans que cela ne vienne apaiser votre faim, au contraire.. [2] [3] [4]

Ces boissons peuvent être cause d’obésité, de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de bien d’autres maladies encore. [5] [6] [7] [8]

Il est important de garder à l’esprit que certains jus de fruits sont aussi mauvais qu’un soda. Ils contiennent parfois autant de sucre. Leur faible teneur en antioxydants n’annule pas les effets nocifs du sucre. [9]

2 – Mangez des noix

Bien qu’elles soient riches en graisse, les noix sont excellentes pour la santé.

Elles contiennent du magnésium, de la vitamine E ou encore des fibres. [10]

Des études montrent que les noix peuvent aider à perdre du poids et à combattre le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. [11] [12] [13]

De plus, votre corps n’absorbe pas 10 à 15% des calories contenues dans les noix.

Certaines recherches montrent également que cet aliment peut stimuler votre métabolisme. [14] [15]

3 – Évitez la malbouffe et les aliments transformés

Les aliments transformés sont extrêmement mauvais pour la santé.

Ces aliments ont été conçus pour déclencher le plaisir et par conséquent inciter votre cerveau à trop manger. Dans certains cas, cela peut aller jusqu’à la dépendance alimentaire. [16]

Ils sont généralement pauvres en fibres et en protéines mais riches en ingrédients malsains, comme par exemple, les sucres ajoutés ou raffinés.

4 – N’ayez pas peur du café

Le café est bon pour la santé.

Il est riche en antioxydants, et des études ont associé la consommation de café à la longévité et à un risque réduit de diabète de type 2, de maladies de Parkinson et d’Alzheimer et de nombreuses autres maladies. [17] [18] [19] [20] [21] [22]

5 – Mangez des poissons gras

Le poisson est une excellente source de protéines de haute qualité et de bonnes graisses.

C’est particulièrement vrai pour les poissons gras, comme le saumon, le maquereau, le hareng et les sardines, qui sont riches en acides gras, oméga-3 et en divers autres nutriments. [23]

Des études montrent que les personnes qui mangent le plus de poisson ont un risque plus faible de développer certaines maladies, comme les maladies cardiaques et la dépression. [24] [25] [26]

6 – Dormez suffisamment

Pour votre santé, il est important d’avoir un sommeil de qualité.

Un mauvais sommeil peut entraîner une résistance à l’insuline, perturber vos hormones digestives et réduire vos performances physiques et mentales. [27] [28] [29] [30]

De plus, le manque de sommeil est l’un des facteurs de risque les plus importants en ce qui concerne la prise de poids et l’obésité.

Une étude a établi un lien entre un sommeil insuffisant et un risque accru d’obésité de 89% chez les enfants et de 55% chez les enfants. [31]

7 – Prenez soin de votre santé intestinale avec des probiotiques et des fibres

Les bactéries présentes dans votre intestin, appelées collectivement le microbiote intestinal, sont extrêmement importantes pour la santé.

Certaines maladies, comme l’obésité, peuvent être liées à une perturbation des bactéries intestinales. [32] [33]

Pour améliorer votre flore intestinale, consommez des aliments riches en probiotiques comme le yaourt et la choucroute. Vous pouvez également compléter votre alimentation avec des compléments alimentaires.

Les fibres sont aussi un bon carburant pour vos bactéries intestinales. [34] [35]

8 – Buvez de l’eau, notamment avant les repas

Boire suffisamment d’eau peut avoir de nombreux avantages.

Étonnamment, cela peut augmenter le nombre de calories que vous brûlez.

Deux études indiquent que cela peut augmenter le métabolisme de 24 à 30% en 1 à 1,5 heure. Cela peut représenter 96 calories supplémentaires brûlées si vous buvez 8 verres (2 litres) d’eau par jour. [36] [37]

Le moment optimal pour boire est avant les repas. Une étude a montré que prendre 2 verres d’eau (500 ml) 30 minutes avant chaque repas augmentait la perte de poids de 44%. [38]

9 – Ne faites pas trop cuire ou brûler votre viande

La viande peut être un élément nutritif et sain de votre alimentation. Elle est très riche en protéines et contient divers nutriments importants.

Mais il n’est pas bon de trop la cuire ou de la brûler. Cela peut entraîner la formation de composés nocifs qui augmentent votre risque de cancer. [39]

Lorsque vous faites cuire de la viande, assurez-vous donc de sa bonne cuisson.

10 – Evitez les lumières vives avant de dormir

Lorsque vous êtes exposé à des lumières vives le soir, cela peut perturber votre production de la mélatonine, une hormone du sommeil. [40] [41]

Une solution consiste à utiliser une paire de lunettes de couleur ambrée qui empêchent la lumière bleue de pénétrer dans vos yeux le soir.

Cela permet la production de mélatonine et vous aide à mieux dormir. [42]

11 – Prenez de la vitamine D3 si vous vous exposez peu au soleil

La lumière du soleil est une excellente source de vitamine D.

Mais la plupart des gens ne sont pas suffisamment exposés au soleil.

Selon l’étude ESTEBAN publiée par Santé publique France, 75 % des adultes sont en-dessous du seuil adéquat de vitamine D, qui est pourtant une vitamine essentielle. [43]

Si vous ne parvenez pas à obtenir une exposition solaire adéquate, les suppléments de vitamine D sont une bonne alternative.

Leurs avantages comprennent une amélioration de la santé des os, une résistance accrue aux infections, une réduction des symptômes de dépression et un risque moindre de cancer. La vitamine D peut également vous aider à vivre plus longtemps. [44] [45] [46] [47] [48] [49] [50]

12 – Mangez des fruits et des légumes

Les fruits et les légumes sont chargés en fibres prébiotiques, en vitamines, en minéraux et en de nombreux antioxydants.

Des études montrent que les personnes qui consomment le plus de légumes et de fruits vivent plus longtemps et présentent un risque moindre de développer des maladies cardiaques, un diabète de type 2, de l’obésité et d’autres maladies. [51] [52]

13 – Assurez-vous de manger suffisamment de protéines

Manger suffisamment de protéines est vital pour une santé optimale.

De plus, ce nutriment est particulièrement important pour la perte de poids. [53]

Un apport élevé en protéines peut augmenter considérablement le métabolisme. Il vous donne un sentiment de satiété qui vous conduit à réduire automatiquement vos apports en calories. Il peut également réduire les fringales et le grignotage tard le soir. [54] [55] [56] [57]

Il a également été démontré qu’un apport suffisant en protéines réduit la glycémie et la pression artérielle. [58] [59]

14 – Faites un peu d’exercice physique

Faire de l’exercice aérobie, également appelé cardio, est l’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour votre santé mentale et physique.

Il est particulièrement efficace pour réduire la graisse du ventre, ou graisse abdominale, qui s’accumule autour de vos organes, et fait partie des plus nocives. Moins de graisse abdominale devrait améliorer fortement votre métabolisme. [60][61] [62]

15 – Ne fumez pas, ne consommez pas trop de médicaments et buvez avec modération

Si vous fumez régulièrement, je vous recommande de consulter un spécialiste car c’est une des pires habitudes pour la santé. Un régime alimentaire et l’exercice physique peuvent attendre, jusqu’à ce que vous ayez résolu ce problème.

Si vous buvez de l’alcool, faites-le avec modération et envisagez de l’éviter complètement si vous avez tendance à trop boire.

Concernant les médicaments, voyez avec votre médecin quels sont ceux qui vous absolument indispensables.

16 – Consommez de l’huile d’olive extra vierge

L’huile d’olive extra vierge est l’une des huiles végétales les plus saines.

Elle contient des graisses mono-insaturées saines pour le cœur et de puissants antioxydants capables de combattre l’inflammation. [63] [64] [65]

L’huile d’olive extra vierge est bénéfique pour la santé cardiaque, car les personnes qui la consomment ont un risque beaucoup plus faible de mourir de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. [66] [67]

17 – Diminuez votre consommation de sucre

Le sucre ajouté est le pire ingrédient dans l’alimentation moderne. En trop grande quantité, il peut nuire au bon fonctionnement de votre métabolisme. [68]

Un apport élevé en sucre peut entraîner de nombreuses maladies, notamment l’obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiaques et de nombreuses formes de cancer. [69] [70] [71] [72] [73]

18 – N’abusez pas des sucres lents

Tous les sucres ne se valent pas.

Les féculents qui ont été hautement transformés pour éliminer leurs fibres sont pauvres en nutriments et peuvent nuire à votre santé lorsqu’ils sont consommés en excès.

Des études montrent que les sucres lents sont liés à la suralimentation et à de nombreuses maladies métaboliques. [74] [75] [76] [77] [78]

19. N’ayez pas peur des graisses saturées

Les graisses saturées ont été très controversées.

S’il est vrai que les graisses saturées augmentent le taux de cholestérol, elles augmentent également le (bon) cholestérol et réduisent le mauvais cholestérol, ce qui diminue le risque de maladie cardiaque. [79] [80] [81] [82]

De nouvelles études menées auprès de centaines de milliers de personnes ont remis en question l’association entre l’apport en graisses saturées et les maladies cardiaques. [83] [84]

20. Soulevez des charges lourdes

Soulever des poids est l’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour renforcer vos muscles et améliorer votre composition corporelle.

Cela conduit également à des améliorations significatives de votre métabolisme, y compris une meilleure sensibilité à l’insuline. [85] [86]

La meilleure approche serait de soulever des poids, mais faire des exercices seulement avec le poids du corps peut être tout aussi efficace.

21. Evitez les acides gras artificiels

Les acides gras hydrogénés sont des graisses artificielles nocives qui sont fortement liées à l’inflammation et aux maladies cardiaques. [87] [88] [89] [90]

22. Utilisez beaucoup d’herbes et d’épices

Il existe de nombreuses herbes et épices incroyablement saines.

Par exemple, le gingembre et le curcuma ont tous deux de puissants effets anti-inflammatoires et antioxydants entraînant des bienfaits pour la santé. [91] [92] [93] [94]

En raison de leurs puissantes vertus, vous devriez essayer d’inclure autant d’herbes et d’épices que possible dans votre alimentation.

23. Prenez soin de votre vie sociale

Les relations sociales sont extrêmement importantes non seulement pour votre bien-être mental, mais aussi pour votre santé physique.

Des études montrent que les personnes qui ont des amis proches et de la famille sont en meilleure santé et vivent beaucoup plus longtemps que celles qui n’en ont pas. [95] [96] [97]

24. Mesurez précisément votre consommation de nourriture de temps en temps.

La seule façon de savoir exactement combien de calories vous consommez est de peser vos aliments.

Il est également essentiel de vous assurer que vous consommez suffisamment de protéines, de fibres et de micronutriments.

Des études révèlent que les personnes qui suivent leur consommation alimentaire ont tendance à mieux réussir à perdre du poids et à suivre une alimentation saine. [98]

25. Si vous avez un excès de graisse, perdez-le

La graisse du ventre est particulièrement nocive.

Elle s’accumule autour de vos organes et est fortement liée à une maladie métabolique. [99] [100]

Pour cette raison, votre tour de taille peut être un marqueur beaucoup plus fort de votre santé que de votre poids.

Réduire les glucides et manger plus de protéines et de fibres sont d’excellents moyens de se débarrasser de la graisse du ventre. [101] [102] [103] [104]

26 – Ne faites pas de régime

Les régimes sont parfois inefficaces et fonctionnent rarement bien à long terme.

En fait, les régimes amaigrissants sont l’un des prédicteurs les plus puissants d’une prise de poids future. [105]

Au lieu de suivre un régime, essayez d’adopter un mode de vie plus sain.

Concentrez-vous sur le fait de nourrir votre corps au lieu de le priver.

Une alimentation équilibrée devrait permettre une perte de poids.

27 – Mangez des oeufs

Les œufs entiers sont si nutritifs qu’ils sont souvent appelés « multivitamines naturelles ».

C’est un mythe de dire que les œufs sont mauvais en raison de leur teneur en cholestérol. Des études montrent qu’ils n’ont aucun effet sur le cholestérol sanguin chez la majorité des gens. [106]

De plus, une étude massive a révélé que la consommation d’œufs n’avait aucun lien avec le risque de maladie cardiaque. [107]

Les œufs figurent parmi les aliments les plus nutritifs de la planète. Notamment, le jaune car il contient presque tous les meilleurs nutriments.

Le mot de la fin

Quelques étapes simples peuvent grandement contribuer à améliorer votre alimentation et votre bien-être.

Mais si vous êtes à la quête d’une vie plus saine, ne vous concentrez pas uniquement sur les aliments que vous mangez. L’exercice, le sommeil et les relations sociales sont également importants.

En appliquant ces conseils, vous devriez sentir très vite les bienfaits sur votre corps.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis (avec mes remerciements à Kris et à Marion)

The post 27 conseils de santé et nutrition qui ont fait leurs preuves appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/3b8U1Ul

santé nature innovation

Covid : ma boule de cristal se rallume !

 

Depuis des mois, presque une année !, ma boule de cristal s’était éteinte.

Dans un premier temps, je m’étais résigné à attendre, comme tout le monde, les annonces gouvernementales sur les infections, les réanimations, les masques, la fermeture ou la ré-ouverture des restaurants…

Puis j’ai fini par me lasser. Vers Noël, je ne prêtais plus qu’une oreille distraite à des annonces qui, pour moi, n’avaient plus de sens. J’avais renoncé à essayer de comprendre…

Mais il y a quelques jours, ô surprise, ma boule de cristal s’est rallumée !

Oh, elle ne donne encore qu’une faible lueur. A peine une teinte bleutée, comme un clair de lune en hiver sur la neige…

C’est pourquoi j’ai hésité à vous en parler. Mais aujourd’hui, je me lance, et j’ai de bonnes nouvelles !

Les médias ne veulent pas vous le dire, mais les choses s’améliorent… rapidement !

Oui, c’est vrai, depuis un an maintenant, nous avons pris l’habitude d’informations bonnes ou mauvaises, aussitôt contredites.

Et pourtant, le fait est que les courbes de l’épidémie indiquent partout dans le monde une amélioration considérable de la situation.

Par un phénomène étrange s’étant produit avec la nouvelle année 2021, les chiffres mondiaux des contaminations se sont mis en baisse rapide et significative, alors même que tout l’hémisphère nord était plongé dans sa période la plus froide et la plus humide de l’année, la plus favorable aux virus !

Voici la courbe mondiale des nouvelles infections, au niveau mondial donc :

cas-covid-journalier-monde

Le sommet a été atteint le 8 janvier avec 845 693 infections exactement. Un mois plus tard, le nombre avait été plus que divisé par deux, à 387 868 cas le 8 février !

L’Angleterre, ravagée par le terrible variant anglais, qui fait couler tant de salive dans les salles de rédaction, et pousse nos gouvernants à nous promettre “du sang et des larmes” pour le mois de mars et au-delà, n’échappe pas au phénomène. Au contraire, le nombre de nouveaux cas y a été divisé par quatre sur la même période. Voici la courbe épidémique officielle :

cas-covid-angleterre

C’est bien simple, l’épidémie a retrouvé son niveau de septembre dernier, et semble partie pour continuer à baisser rapidement.

C’est la même chose chez le “vilain petit canard” du Covid, la Belgique :

cas-covid-belgique

Si le nombre de nouveaux cas ressemble à un “plateau” depuis novembre, le nombre de décès, lui, est bien en baisse constante depuis l’automne :

cas-mort-covid-belgique

La Suisse, où le discours public est également très anxiogène, axé sur la promesse d’une forte recrudescence des cas avec les variants anglais, sud-africains et brésiliens, connaît pour l’instant elle aussi une évolution favorable. Hier, mercredi 10 février, le pays a déploré 24 morts et le nombre de cas est lui aussi en forte décrue :

nombre-cas-covid-suisse

En Allemagne, la seconde vague a pris la forme d’un raz-de-marée par rapport la première, qui comme en Suisse (ci-dessus) est désormais à peine visible sur le graphique. Mais le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes a été divisé par six en un mois (5000 contre 30 000) :

nombre-cas-covid-allemagne

Nos voisins italiens en revanche continuent à souffrir. Eux qui ont connu, les premiers, le cauchemar au printemps dernier, souffrent d’un nombre de cas qui reste élevé, même s’il a beaucoup baissé par rapport au mois de novembre :

nombre-cas-covid-italie

L’Espagne, qui a connu une authentique troisième vague, se porte plus mal, elle aussi. On observe toutefois une baisse ces dernières semaines, dont on espère qu’elle va se poursuivre :

 nombre-cas-covid-espagne

Les Suédois en revanche font très fort. Ce pays devenu célèbre pour son approche atypique de l’épidémie connait une belle baisse du nombre de nouvelles infections, mais surtout, vous regarderez le second graphique ci-dessous, une quasi-extinction des décès, qui ne se chiffre plus qu’à quelques unités ces derniers jours :

 

nombre-cas-covid-suede

Nombre de décès en Suède :

nombre-mort-covid-suede

Comment font-ils ? On aimerait que nos chers journalistes, si frénétiques pour s’exprimer à tous les sujets, s’attardent un peu plus sur ce phénomène étrange, tout aussi étrangement ignoré…

Et en France ?

En France, c’est, comme d’habitude, une situation un peu particulière, exceptionnelle…

nombre-cas-covid-france
 

Chaque jour, on espère que le nombre de contaminations va baisser, et chaque jour il est un peu plus haut !

Néanmoins, l’explosion des cas à cause du variant anglais, tant annoncée, tarde à apparaître.

Mais surtout, il se passe quelque chose de très bizarre au sommet de l’Etat, et dans les médias officiels. Vous l’avez certainement remarqué ces derniers jours.

Depuis des semaines, nous étions enlisés dans les déclarations contradictoires. Mais depuis mardi, un authentique changement de discours s’est produit en haut lieu. Des politiques commencent à relativiser la gravité de la pandémie, et à se réjouir ouvertement de n’avoir pas reconfiné :

« Il est évidemment possible qu’on ne soit jamais reconfiné« , a déclaré mardi matin le ministre de la Santé, Olivier Véran.

« On a trouvé le bon dosage« , a déclaré un ministre à la sortie du “conseil de défense sanitaire” du mercredi 10 février au matin. « Maintenant, nous sommes sortis de la zone de danger”… “Si on avait écouté tous les ‘Cassandre’, on serait en train de travailler avec nos enfants sur les genoux depuis trois semaines. » [1]

De telles déclarations dans la presse officielle (Radio-France), je n’en avais pas entendu depuis des mois où tout était fait au contraire pour affoler les populations, et les préparer à des mesures toujours plus rigoureuses.

Pour qu’elles soient ainsi savamment diffusées à la population, c’est que, peut-être, espérons-le du moins, il s’agit de justifier par avance des bonnes nouvelles dans les jours qui viennent, sans que le public ne soit trop surpris d’un brutal changement de ton.

Dans quatre à six semaines, retour progressif à la normal (ma prédiction personnelle)

Bien que je ne sois pas Madame Irma, je me permets aujourd’hui un authentique optimisme. Je prédis une levée des mesures anti-Covid plus rapide qu’on ne pouvait l’espérer il y a encore quelques jours.

Je prédis que, dans quatre à six semaines, la vaccination des personnes les plus vulnérables aura considérablement progressé, et que le nombre de décès va connaître une forte diminution. Les services de réanimation des hôpitaux vont peu à peu être soulagés, pour retrouver un niveau tout-à-fait habituel pour cette période de l’année.

Cela viendra d’autant plus vite qu’il n’y a aucune fréquentation des hôpitaux due aux maladies hivernales habituelles (grippe, gastro, bronchite). Ces maladies ont été éteintes par les mesures anti-Covid. Le phénomène se produit au niveau mondial.[2]

Sauf grave déconvenue, donc, je me prépare personnellement à un printemps à peu près normal.

Je dis bien “à peu près” car on ne sort pas de ce type de crises du jour au lendemain. Ils vont continuer à nous embêter, ou même à chercher à nous faire paniquer (les mauvaises nouvelles font vendre du papier, et attire l’audimat !) pendant quelques mois. Sans doute il va y avoir des aller-retour, des hésitations et des tergiversations.

N’oublions pas que les Autorités sont absolument ravies de tenir un prétexte qui permet d’occuper les esprits, tandis que passent discrètement toutes sortes de lois et mesures qui, autrement, auraient déclenché un tollé. Egalement, les gilets jaunes et autres contestations sont ainsi opportunément réduits au silence, si ce n’est à l’inaction, et cela ne peut qu’arranger fortement les affaires du Président Macron.

L’exécutif ne se laissera donc pas priver facilement des pouvoir spéciaux conférés par un « état d’urgence sanitaire », qui l’arrange formidablement. Ce ne serait donc certainement pas avant la fin de l’été que la vie pourra vraiment reprendre son cours.

Mais concernant le strict sujet des malades et les morts de la Covid, il y a, je pense, de bonnes raisons d’espérer.

Croisons les doigts pour que des mauvaises nouvelles ne viennent pas me donner tort !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Covid : ma boule de cristal se rallume ! appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/3qb69Kx

santé nature innovation

Vaccin Covid : la malédiction de Pinocchio

 

La punition des menteurs, ce n’est pas de se faire attraper.

C’est de ne plus être cru lorsqu’ils disent la vérité.

C’est la malédiction de Pinocchio, et aussi de ce petit garçon qui criait “Au loup, au loup”, pour s’amuser et qui finit par être dévoré le jour où le loup surgit vraiment.

Ces histoires que l’on racontait autrefois aux enfants sont en train de nous arriver, grandeur nature, et cette fois pour un sujet d’une gravité extrême.

La malédiction de Pinocchio est en train de ravager le monde médical

La revue médicale The Lancet a publié mercredi 3 février 2021, les résultats d’une grande étude sur le vaccin Covid Spoutnik. Cette étude conclut à une forte efficacité du vaccin (91,6 %), sans causer plus d’effets secondaires que les autres vaccins. Il y aurait même eu moins d’événements indésirables graves dans le groupe vacciné que dans le groupe placebo ! 0,3 % contre 0,4 %. [1]

Aucun des problèmes de santé graves apparus après la vaccination n’a été attribué au vaccin lui-même.

Le problème est que The Lancet, qui était autrefois la revue médicale la plus prestigieuse et la plus respectée du monde, s’est discréditée le 22 mai 2020 en publiant une étude sur la chloroquine et l’hydroxycholoroquine comme traitements de la Covid-19.

Il s’agissait d’une étude invraisemblable qui concluait à une extrême dangerosité de ces substances (10 % de mortalité) sans aucun rapport avec les données observées historiquement pour ce médicament bien connu des médecins.

Devant le tollé, The Lancet a dû rétracter son article le 4 juin 2020. Mais aucune explication n’a été fournie entre temps : comment cette revue “à comité de lecture”, où chaque article publié est censé avoir été scrupuleusement analysé par des experts indépendants, a-t-elle pu publier de telles énormités ?

Cette étude ayant entraîné l’arrêt immédiat des essais cliniques portant sur la chloroquine, il était impossible de ne pas soupçonner un coup fourré de quelque laboratoire puissant, désireux de torpiller un traitement trop simple, trop connu et trop bon marché à leur goût…

Une nouvelle imprudence du Lancet

Cette étude sur le vaccin Spoutnik V paraît beaucoup plus sérieuse que l’étude sur la chloroquine. Vous pouvez en lire les détails sur ce site si vous êtes passionné par le sujet :
https://www.jim.fr/medecin/actualites/medicale/e-docs/spoutnik_v_sur_orbite__186294/document_actu_med.phtml

Mais que voulez-vous ?

On ne sait plus si on peut faire confiance à ce qui est écrit. En tout cas, en ce qui me concerne, ce n’est pas demain la veille que je pourrai tendre mon bras pour me faire injecter du Spoutnik sans arrière-pensées !!

Surtout que cette étude contient une bizarrerie : les personnes ayant fait un test PCR positif à la Covid ont été considérées par les chercheurs comme non-atteintes par la maladie à partir du moment où elles n’avaient pas de symptômes.

Cela ne remet pas en cause les conclusions de l’étude, si les données sont fiables. Mais ce qui est très étonnant, c’est que la chose n’a pas surpris les relecteurs du Lancet, qui ont fait un accueil enthousiaste à cette étude, sans se donner la peine d’en relever cette incohérence pourtant assez “énorme”.

Cela contribue à faire flotter un parfum de soufre sur le vaccin Spoutnik V, justifié ou non. Personne au fond ne peut le savoir avec certitude malheureusement.

A noter que Spoutnik V, tout comme son frère le vaccin d’Oxford-Astrazeneca sont fabriqués en modifiant génétiquement un adénovirus inoffensif. Cela en fait des OGMs, avec le risque que l’ADN modifié de l’adénovirus se recombine avec celui d’un autre virus pour produire un mutant dangereux qui provoquerait une nouvelle pandémie.

Le Pr Axel Kahn, président de la la Ligue contre le Cancer avait exprimé sa méfiance au sujet de ces vaccins, et j’avais moi-même relayé une grande pétition “Non aux vaccins OGMs contre la Covid”. Si vous n’avez pas encore signé la pétition et que vous doutez des risques des vaccins OGMs, je vous invite à regarder la vidéo suivante :

Efficacité à 91 % du vaccin Pfizer en Israël. Peut-on le croire ?

De même, le second plus grand fonds de santé en Israël, appelé Maccabi, qui compte 2,5 millions de membres, a publié jeudi 4 février des données indiquant que, sur 416 900 personnes ayant reçu deux doses du vaccin Covid de Pfizer, seules 254 ont attrapé la Covid, contre 12 944 dans le groupe témoin (non vacciné), pendant la même période.[2]

Parmi ces 254 malades, la plupart ont des symptômes bénins. Seuls 4 ont été hospitalisés, tous dans un état rassurant.

Le groupe témoin (non vacciné) comptant 778 000 personnes, soit près du double du groupe vacciné, ces données montreraient une efficacité de 91 % du vaccin.

Maintenant, il faut savoir quel crédit accorder à ces informations, publiées dans le journal “Jerusalem Post”.[3] Y a-t-il des journalistes fiables, derrière ? Ou s’agit-il d’une opération de communication téléguidée par les labos ?

Là encore, c’est à la libre appréciation de chacun. Il n’y a strictement aucun moyen, même pour un chercheur scrupuleux dont c’est le métier, de vérifier de manière rapide et efficace si ces informations sont vraies ou non.

L’obligation vaccinale va être imposée, avec des pleurs et des grincements de dents

Soyons honnête, même si le gouvernement n’ose pas parler pour l’instant d’obligation vaccinale, on y court à toutes jambes.

Et si ce n’est pas imposé par la loi, cela sera imposé par les interdictions insurmontables pour les personnes non-vaccinées : exclusion des écoles, transports en commun, salles de spectacle, lieux publics, peut-être même hôpitaux.

Comment résister ?

Je crains que la seule réponse crédible soit une douche froide pour beaucoup de personnes qui n’ont pas encore réalisé à quel point nos libertés fondamentales ont fondu, ces dernières années, comme neige au soleil.

Avec les systèmes de traçage électronique en tout genre, y compris pour prendre un simple billet de train, il sera simple comme bonjour pour les autorités de repérer les contrevenants et leur imposer de lourdes amendes voire des peines de prison.

Pour résister, il faudra donc être prêt à tout perdre : non seulement nos biens matériels, suite à des saisies bancaires ou à l’interdiction d’exercer une activité professionnelle, mais également la suppression de nos libertés les plus fondamentales, y compris celle d’aller et venir, puisque les non-vaccinés seront considérés comme des nids de virus ambulants menaçant la sécurité publique et interdits un peu partout.

Je partage, bien entendu, la plus grande inquiétude à ce sujet. Si je suis à titre personnel prêt à me faire vacciner, car j’estime les risques liés à la vaccination moins graves que les conséquences sociales et médicales catastrophiques de cette épidémie qui perdure, je défends avec force la liberté de choix et m’opposerai de toutes les façons possibles à une vaccination généralisée des moins de cinquante ans en bonne santé.

Il est répréhensible d’imposer le vaccin Covid aux jeunes en bonne santé

Il me paraît absolument ridicule, et pour tout dire répréhensible, de vouloir vacciner de force, ou d’imposer des contraintes revenant à une obligation de fait, à toute la population de moins de 50 ans sans problèmes de santé.

On sait que, dans cette population, la mortalité par Covid est infinitésimale. Depuis le début de l’épidémie en France, seuls 0,5 % des décès concernent des 15-44 ans, et la quasi-totalité avaient des facteurs de risques importants. Les complications graves sont rarissimes. Il est mensonger d’affirmer qu’ils risqueraient de saturer les services de réanimation des hôpitaux, car de telles complications sont très rares chez ce profil de patients : en tout et pour tout, il n’y avait au plus haut de la seconde vague que 235 patients Covid de moins de 50 ans, soit 10 %.[4]

En revanche, il ne faut se faire aucune illusion sur la fiabilité de vaccins fabriqués à la hâte et testés de façon évidemment insuffisantes.

Dans ce type de situations d’urgence, s’il peut être justifié de prendre des risques pour essayer de protéger les personnes que l’on sait très vulnérables, il me paraît absolument aberrant et contraire à toute éthique médicale de vacciner des jeunes en bonne santé pour une maladie qu’ils ne craignent pas.

N’oublions pas qu’on est en train de parler de centaines de millions de doses, de milliards même de doses, fabriquées en quelques semaines. Des accidents industriels sont possibles. Des défauts de fabrication. D’éventuelles contamination des produits…

Nous avons beau être devenus très forts pour la production de masse, nous ne sommes pas encore des dieux, capables d’organiser la vaccination de 100 % d’une population en un temps record en écartant tout risque de catastrophe.

Mais je crains que ces paroles de bon sens ne soient pas entendues, dans le fracas des décisions autoritaires confinant à l’hystérie, auquel on nous a habitués depuis un an.

Que faire aujourd’hui ??

Que faire aujourd’hui ? La réponse est, malheureusement, qu’il va falloir se résigner à vivre une époque devenue folle.

Une époque où il faut prendre des décisions médicales, pour soi-même ou pour ses proches, sur la base d’informations scientifiques possiblement incomplètes ou falsifiées.

Une époque où vous ne savez plus ce que vous lisez dans les journaux ne sera pas contredit le lendemain ou même quelques heures plus tard. Une époque où beaucoup de journalistes – et de citoyens – se comportent comme une meute hurlant tous la même chose, et dépeçant sur leur passage les personnes qui tiennent des propos qui ne vont pas dans le sens du vent.

Une époque où tout débat, discussion respectueuse et constructive, est pratiquement devenu impossible, puisqu’il s’agit d’ignorer, caricaturer, calomnier ses opposants, plutôt que de leur répondre tout simplement sur le fond.

Pour ma part, cela faisait quelques années que je m’inquiétais des signes annonciateurs de cette “ère nouvelle”, où le mensonge et la vérité allaient devenir impossible à distinguer.

Mais franchement, dans mes pires anticipations, je ne pensais pas que la “malédiction de Pinocchio” allait s’abattre si vite, et à tous les niveaux de notre société…

Malgré tout, l’histoire a montré à de multiples reprises que, dans ces moments obscurs, il suffit qu’une seule personne garde son intégrité et continue à s’efforcer de dire ce qui est vrai, pour que soudain, comme une traînée de poudre, la vérité se répande et éclaire à nouveau le monde. Gardons espoir, donc !

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Vaccin Covid : la malédiction de Pinocchio appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/3jpfufb

santé nature innovation

Acharnement contre la vitamine D : quelle mouche les pique ?

 

Une fois de plus, les sites d’informations crépitent de mises en garde contre les risques de la vitamine D.

Le changement de ton aura donc été de très courte durée.

Mais quelle mouche les pique ?

Quelle mouche les pique ?

Cette fois, il s’agit d’une “alerte” lancée lundi 1er février dans le journal La Voix du Nord par deux médecins, le rhumatologue Bernard Cortet, et le Dr Julien Tison du Centre anti-poison du CHU de Lille :

« Depuis quelques jours, le Centre anti-poison du CHU de Lille reçoit des appels à cause du surdosage en vitamine D », disent-ils. [1]

Ils évoquent des surdosages toxiques aux risques multiples : « nausées, fatigue, risques osseux, convulsions, voire coma », appellent à la vigilance et signalent que « des produits disponibles sur Internet peuvent être très dangereux ».

Ce matin, France-Info relayait l’affaire : “Covid-19 : n’abusez pas de la vitamine D, son surdosage est dangereux pour la santé.” [2]

Mais le récit, déjà, n’est plus exactement le même. Cette fois, il est expliqué que :

“les centres antipoisons et l’Agence du médicament ont constaté récemment des surdosages de vitamine D chez des enfants qui en prenaient pour favoriser leur croissance osseuse et diminuer les risques de rachitisme.”

Les enfants atteints de rachitisme ? Mais alors ce n’est plus du tout pareil !!

Et il y a une autre chose qui change : la cause des ces surdosages n’est plus les “produits disponibles sur Internet”, comme l’annonçait la Voix du Nord, mais :

 “des gommes, des pastilles à mâcher ou des gouttes qui contiennent une très grande quantité de vitamine D, des compléments alimentaires qui sont trois à quatre fois, voire dix fois plus dosés que les médicaments que l’on administre habituellement à un enfant.

Ils citent le Dr Christine Tournoud qui explique que :

le risque apparaît sur une exposition chronique : si vous donnez une ou deux gouttes par jour et que vous donnez un peu plus à chaque fois, on peut avoir des complications.« 

Si vous arrêtez là votre lecture et votre réflexion, c’est clair, il faut fuir la vitamine D. C’est ce qu’en déduiront probablement 99 % des lecteurs. Peut-être même 99,9 % !

Dès qu’on gratte un peu, on trouve plus de trous dans ces articles que dans le gruyère (français)

Mais dès qu’on gratte un peu, on s’aperçoit que ces articles ressemblent à des gruyères (français) tant ils sont troués de partout !!

Vous pouvez les lire et les relire, vous ne trouverez :

  • aucune indication, même très vague, du nombre d’intoxications à la vitamine D ces derniers mois : 5, 50, 500, 5000 ?? Ils ne donnent pas le moindre indice. Pourquoi ?
  • ils ne donnent pas non plus le nombre de cas graves et le nombre de cas bénins ;
  • ils mettent en garde contre des produits “très dangereux” vendus sur Internet. C’est important de le savoir. Mais lesquels ? qui ? Sur quels sites ? Mystère et boule de gomme. Ils ne citent aucun nom, aucune marque, et nous laissent dans le flou total.
  • De même, on ne saura pas, même vaguement, comment se prémunir contre le risque de surdosage. Quelle est la dose normale, acceptable, à partir de quelle quantité se met-on en danger ? Comment se protéger ? Toujours rien. Silence radio.
  • On apprend que des compléments alimentaires et produits en vente libre contiendraient jusqu’à 10 fois la dose de la vitamine D prescrite sous forme de médicaments par les médecins, ce qui est rigoureusement interdit par la loi. Un tel produit serait un poison. Que fait la police ? Pourquoi n’arrête-t-on pas les trafiquants qui cherchent ainsi à intoxiquer la population ? Qui sont-ils ? Pourquoi font-ils cela ? D’où vient d’ailleurs cette “information” ? A-t-elle été vérifiée avant d’être diffusée au grand public et de semer le trouble dans les esprits ? (je n’ai, pour ma part, jamais entendu parler de ces produits et une recherche sur Internet ne m’a donné aucun résultat).
  • Sur France-Info, le Dr Christine Tournoud explique que : “si vous donnez une ou deux gouttes par jour et que vous donnez un peu plus à chaque fois, on peut avoir des complications. » D’accord. Mais quel est le produit dont on peut augmenter la dose tous les jours sans jamais avoir de problème ? “Tout est poison, rien n’est poison, seule la dose fait le poison”, disait Paracelse. De plus cette phrase est incompréhensible. Soit on donne une ou deux gouttes par jour, soit on en donne un peu plus à chaque fois. On ne peut pas faire l’un et l’autre en même temps !!

L’information médicale dans la presse française n’est pas toujours de première qualité. Mais là, c’est un chef-d’œuvre de lacunes et de confusion.

Les risques réels d’intoxication à la Vitamine D

Dans la littérature scientifique, on trouve des cas d’intoxication à la vitamine D.

C’est, par exemple, le cas de cette dame en 2013 qui s’est fait prescrire une mégadose unique de 300 000 UI de vitamine D à cause d’une carence sévère. Mais, pour des raisons jamais élucidées, la malheureuse est retournée à la pharmacie la semaine suivante qui lui a donné… dix mégadoses, de 300 000 chacune ! [3]

Cette pauvre dame, on ignore comment et pourquoi, a commencé à prendre une mégadose de 300 000 UI par jour ! (Les apports journaliers recommandés officiellement en France sont de 200 UI… soit 1500 fois moins)

Au bout de neuf jours, elle ressent des nausées, de la fatigue intense, des vertiges avec l’impression qu’elle va s’évanouir. Elle consulte son médecin en urgence qui constate alors la méprise et lui indique d’arrêter (évidemment). La dame se remettra peu à peu de sa mésaventure.

Combien de vitamine D par jour, alors ?

Il existe un débat entre les autorités sanitaires qui recommandent 200 UI par jour, et des spécialistes, très nombreux, qui recommandent plutôt 1500, 2000 voire 4000 UI par jour au plus profond de l’hiver, pour les personnes âgées qui souffrent de malabsorption intestinales et ne mettent jamais le nez dehors.

L’Académie Nationale de Médecine, par exemple, affirme que les besoins quotidiens en vitamine D doivent être réévalués à 1000 UI par jour, soit 5 fois plus que ceux préconisés par l’ANSES (agence nationale de santé et nutrition).

En réalité, pour être précis, il faudrait se faire mesurer par prise de sang le taux sérique de vitamine D dans le sang, qu’on appelle le 25-OH-D, et viser un taux entre 50 ng/mL et 75 ng/mL. C’est ainsi que vous ajustez vos doses de supplémentation. La plupart des Français ont un taux qui tourne autour de 15 ng/mL, ce qui est déficitaire et proche de la carence. Pour atteindre 50 ng/mL, prendre 3000 ou 4000 Ui par jour pendant plusieurs semaines ou mois sera sans doute nécessaire. Mais c’est impossible de faire des généralités car chacun a son propre taux d’absorption. Il faut donc surveiller son taux par prise de sang.

Si la fourchette paraît très grande entre 200 et 4000 UI par jour, les experts s’accordent pour dire qu’il n’y a pas d’effet indésirable à ces doses.

Le principal danger de l’excès de vitamine D, qui est l’hypercalcémie, ou une hypercalciurie, n’apparaît pas avant des doses de 10 000 UI/jour prises pendant des mois. C’est cela qui déclenche les effets indésirables dont il est question chez des gens qui, par erreur, ont pris des doses médicales très importantes de vitamine D de façon répétée sur de courtes périodes.

En l’occurrence, la patiente citée ci-dessus a reçu presque 3 millions d’unités sur dix jours au lieu des 6000 unités recommandées sur une telle période !

De tels accidents sont très improbables. Déconseiller la vitamine D dans ces conditions, c’est comme mettre en garde contre la ceinture de sécurité en voiture, sous prétexte qu’on peut s’étrangler en l’enroulant autour de son cou. Pourquoi affoler les populations pour cela ? Je n’en sais rien. Cela semble être un sport national, ou même international en ce moment.

Tout le monde est à cran, tout le monde stresse… On confond tout, on devient incapable de mettre en rapport les avantages et les risques des décisions.

Espérons que cela se calme bientôt car l’atmosphère devient irrespirable. Rappelons que la vitamine D est une substance naturelle, semblable à une hormone qui intervient dans plus de 300 fonctions métaboliques.

En plus de son effet possible contre la Covid, des études d’observation ont constaté une diminution du risque de cancer et de maladies cardiovasculaires à partir de 33 ng/mL de vitamine D (25-OH-D) dans le sang.

Dans la mesure où la grande majorité des Français sont bien en-dessous de ce taux, diffuser des messages pour mettre en garde contre l’excès de vitamine D ne me paraît pas d’actualité, surtout si c’est pour jeter le discrédit sur la vitamine D sans donner de précisions utiles.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

The post Acharnement contre la vitamine D : quelle mouche les pique ? appeared first on Santé Nature Innovation.



from Santé Nature Innovation https://ift.tt/3tiGXnD