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Victoria’s secrets : Pour ou contre les mannequins obèses ?

 

Vous le savez certainement, le monde de la mode est accusé de favoriser l’anorexie, la dépression, les tendances suicidaires chez les femmes, à force de montrer des mannequins filiformes.

La marque de lingerie Victoria’s Secrets, célèbre pour ses publicités de femmes sexy, s’est débarrassée de son PDG en 2019. Désormais, elle affirme ne plus recruter de mannequins ressemblant à des playmates. Victoria’s Secret se veut être une marque inclusive :


model victoria secrets
 
victoria-secret
Bon, vous vous en doutez :

C’est de la pure hypocrisie à l’américaine.

Les mannequins “grande taille”, comme ils les appellent, restent l’exception, plutôt difficile à trouver dans leur catalogue.

A de rares exceptions près, les prétendus mannequins grande taille sont des femmes certes un peu enrobées, mais surtout délicieusement pulpeuses, présentées d’ailleurs à côté d’autres mannequins tout aussi maigres que les modèles traditionnels de la marque :


victoria secrets model
 

Tout a commencé en 2015 avec une campagne de presse internationale affirmant que les mannequins ressemblant à des Barbies ne vendaient plus.

Une marque américaine de lingerie, “Adore me”, avait réussi à faire la Une des journaux en affirmant avoir réalisé 4 fois plus de ventes avec un mannequin métisse en surpoids, qu’avec la traditionnelle blonde à la Claudia Schiffer. [1]

En réalité, le mannequin prétendument en surpoids était une certaine Betty, beauté brésilienne voluptueuse et rassurante, la blonde étant une certaine Véronica au regard halluciné paraissant, effectivement, spécialement étudiée pour faire fuir les acheteurs (j’ai bien écrit acheteurs et non acheteuses car les hommes représentent une importante proportion du chiffre d’affaires des magasins de lingerie, comme on peut s’en douter).

En tant qu’homme, j’affirme être bien plus attiré par Betty (à gauche sur la photo ci-dessous) que par Véronica. Betty me paraît douce, humaine, chaleureuse, protectrice, maternelle tandis que Véronica me fait l’impression d’être une harpie, s’il est encore permis d’utiliser le terme, et même d’être en plastique :


femme-model
 

Et il me paraitrait en effet aberrant que Betty cherche à perdre du poids. Il est urgent que les femmes réalisent que, non, plus maigre n’est pas forcément plus attirant.

Non, plus maigre n’est pas forcément plus attirant

Certains hommes narcissiques ont besoin de se promener en public avec de grandes perches ressemblant en effet à des Barbies.

Cela leur permet de se faire remarquer et d’impressionner la galerie.

Les acteurs, les hommes politiques, les rockeurs, qui sont souvent des personnalités narcissiques, sont des spécialistes. Ils appellent cela des “femmes trophées” (Trophy wives).

Mais ces femmes-trophées sont-elles aimées ? Non, pas forcément car elles sont d’abord là pour la promotion personnelle de l’homme, et l’aider à surmonter son complexe d’infériorité (car, bien sûr, ces hommes sont complexés, sans quoi ils ne se soucieraient pas autant du regard des autres).

J’encourage donc mes lectrices qui pourraient être tentées de se laisser impressionner par ces femmes qui sortent avec des célébrités, à prendre conscience du mensonge, de l’illusion véhiculée par ces images. Non, les hommes normaux ne recherchent pas forcément des femmes impressionnantes, longues et maigres, bien au contraire.

Peur du rejet

Rappelez-vous toujours que les hommes ont avant tout peur du rejet, même s’ils cachent bien ou très bien leur jeu.

Car pour un homme, le “non” d’une femme signifie toujours : “ Vois-tu, je n’ai pas envie de faire passer tes gènes à la génération suivante”. C’est une forme de jugement qui explique que tant d’hommes aient peur des femmes. Ils préfèrent ne même pas prendre le risque de tenter, pour ne pas être mis face à la réalité d’un “non” qui leur fait mal au plus profond de leur être.

Mais revenons à notre sujet principal, sur les mannequins en surpoids. Que faut-il en penser ? Faut-il vraiment l’encourager, et considérer qu’il s’agit d’un progrès ?

Pour moi, c’est un sujet très délicat.

Le délicat sujet de l’obésité

Beaucoup de personnes obèses ne peuvent tout simplement pas perdre du poids.

Elles souffrent de causes insolubles, pour des raisons médicales, métaboliques, génétiques ou psychologiques.

Pour ces personnes, il est bon de faire en sorte qu’elles ne se sentent pas rejetées, méprisées ou ignorées à cause de cela. Les représenter dans les médias et les publicités me semble une bonne chose. Elles ont le droit à ce qu’on fasse attention à elles et à une reconnaissance pleine et entière de leur place dans la société.

Toutefois, il faut faire attention, et ne pas franchir un pas de trop et faire en sorte que la chose soit présentée comme normale, positive ou même désirable. Car le risque alors est de répandre l’idée que la meilleure solution serait d’accepter l’obésité, et donc de cesser de la combattre.

Non, le surpoids et l’obésité doivent être combattus partout où cela est possible.

Il est absolument faux, trompeur et nuisible pour les personnes qui en souffrent, de leur présenter ce problème comme étant une norme sociale arbitraire, imposée par la société sans aucune bonne raison.

Il est inutile, je suppose, de rappeler aux lecteurs de Santé Nature Innovation que l’obésité augmente le risque d’un nombre incalculable de maladies, y compris la plupart des cancers, l’arthrose, ou encore la prostate.

Affirmer que notre société est injustement biaisée lorsqu’elle encourage les gens à avoir un poids “normal” est faux. Car il est effectivement désirable d’avoir un indice de masse corporelle compris dans une fourchette (sans jeu de mot) allant de 18,5 à 25.

Je ne suis donc pas à l’aise avec ces publicités de Victoria’s Secret, et des autres marques d’ailleurs qui contribuent au mouvement de banalisation du surpoids, qui plus est de façon hypocrite comme on l’a vu plus haut.

Bien sûr qu’il est nécessaire de prévoir de la lingerie et des vêtements de toutes les tailles. Mais bien sûr aussi qu’il est important que chacun (et chacune) ait bien conscience que, non, au-delà d’un certain point, il serait vraiment préférable de trouver une solution pour revenir à une taille en-dessous.

Si Victoria’s Secret s’inquiète vraiment de son impact sur le bien-être des femmes, peut-être pourrait-elle ajouter un bandeau de mise en garde sur ses publicités concernées, en recommandant d’adopter un mode de vie naturel et sain, et de s’attaquer d’urgence aux problèmes psycho-affectifs qui expliquent les kilos en trop ?

Oui, je sais, c’est compliqué. C’est un long chemin, beaucoup d’efforts et de sacrifices, pour trouver en particulier l’équilibre intérieur qui fait qu’on n’a plus besoin de se sentir enveloppé, et protégé, par des kilos en trop. Mais la récompense d’une vie plus légère, au sens propre comme au sens figuré, n’en vaut-elle pas la peine ?

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Comment sauver vos genoux sans abandonner le sport ?

 

A force de courir comme un dératé, tu vas te détruire les genoux.”

Cela paraît évident, et pourtant une revue systématique des 43 dernières études IRM ne montre aucune indication d’un lien entre le fait de courir et les problèmes de cartilage aux genoux.

Dans la mesure où quasiment la moitié des Français souffriront un jour d’arthrose au genou, la question qui se pose est :

– Si s’abstenir de courir ne protège pas mes genoux, que faire ??

Nourrir le cartilage

Le cartilage est une couche fine et souple de tissus qui forment un coussin au bout des os qui frottent les uns contre les autres. La destruction du cartilage entraîne de terribles douleurs d’arthrose.

La particularité du cartilage est qu’il n’est pas irrigué par des vaisseaux sanguins et qu’il n’a pas de nerfs. On a longtemps cru que cela en faisait une matière inerte.

Et pourtant, pas du tout : à l’échelle microscopique, le cartilage ressemble à de l’éponge. Il est donc très sensible aux actions de pression et dépression provoquées par les mouvements.

En fait, votre cartilage adore les mouvements répétitifs, comme la marche à pied et la course. Ces mouvements compressent le cartilage et en expulsent les déchets, puis lui permettent d’absorber le liquide synovial dans lequel il baigne, et qui est chargé de nutriments et d’oxygène. Ce n’est donc pas une simple matière absorbante condamnée à vieillir avec le temps. Cela explique pourquoi, par exemple, dans une petite étude de 2010, [1] les personnes qui ne couraient pas et qui se sont mises à la course à pied ont connu une amélioration des indicateurs de résistance et de bonne santé de leurs cartilages des genoux.

Quand on a mal au genou, la solution paraît simple :

Rester assis, se ménager, ou aller vers des activités réputées plus douces pour les genoux comme la natation ou le vélo.

Cela paraît être une évidence, et pourtant cela n’aboutit qu’à “affamer le cartilage”, selon l’expression de Jackie Whittaker, qui mène des recherches sur l’arthrite à l’Université de British Columbia, interrogée dans le New York Times. [2]

Bien entendu, il existe une limite à l’effort que vous pouvez imposer à votre cartilage. Il ne peut pas s’adapter du jour au lendemain à une sollicitation inhabituelle. Selon Jean-François Esculier, directeur de recherche d’une clinique spécialisée pour les coureurs, une douleur de genou qui persiste plus d’une heure après votre séance d’exercice, ou qui apparaît le lendemain matin du jour de votre entraînement, indique que vos articulations ont été sur-sollicitées. Cela ne veut pas dire qu’il faille arrêter de vous entraîner, mais en revanche vous gagneriez à fractionner vos séances. Deux fois une heure de tennis seront mieux supportées par votre cartilage qu’une fois deux heures.

Peu à peu, vos cartilages s’habitueront et supporteront des séances de travail de plus en plus longues sans vous faire mal.

Si vous envisagez d’aller aux sports d’hiver

La saison de ski s’accompagne toujours d’une arrivée massive de personnes accidentées des genoux dans les urgences hospitalières.

C’est en effet l’activité idéale pour se blesser, dans la mesure où des personnes sédentaires toute l’année vont fréquemment se mettre à skier plusieurs heures de suite sans la moindre préparation, et souvent sans échauffement.

Il est classique alors de s’abîmer, ou se déchirer, les ligaments du genou ou le ménisque.

Et c’est là que commencent vraiment les problèmes de cartilage et d’arthrose.

En effet, le grand danger pour les cartilages est que l’articulation ne soit plus bien tenue par les ligaments. Les os vont alors se frotter et se heurter aux mauvais endroits, là où le cartilage est plus fin, et c’est alors que les dégâts commencent. De plus, les personnes qui ont des accidents du genou doivent interrompre leur activité sportive et certaines ne reprendront jamais le sport.

Or, nous avons vu plus haut que le sport était nécessaire au maintien de la bonne santé du cartilage.

C’est pourquoi la moitié des personnes ayant souffert de blessures du genou auront de l’arthrose dans les quinze ans. [3]

Les petits gestes simples qui réduisent votre risque d’arthrose

Pour éviter l’arthrose du genou, je vous recommande donc une activité physique régulière, avec un entraînement progressif et de bons échauffements qui réduiront votre risque d’accident.

Mais dans la vie de tous les jours, il existe des gestes simples qui permettent de mettre les chances de votre côté.

  • lorsque vous vous levez d’une chaise ou d’un fauteuil, utilisez à la fois vos mains et vos pieds, et maintenez vos genoux et vos hanches alignées au-dessus de vos pieds ;
  • lorsque vous montez les escaliers ou lorsque vous vous asseyez sur les toilettes, veillez à bien faire fonctionner vos articulations dans le même axe.

Si vous vous apercevez que vous ne parvenez pas à maintenir vos articulations bien alignées, c’est un signe que vous avez urgemment besoin de vous muscler les jambes et les hanches, Prenez contact avec un bon kiné ou un coach sportif expérimenté, surtout si vous êtes en surpoids.

En effet, le surpoids provoque une compression permanente des cartilages qui gêne le va-et-vient naturel du liquide synovial. Il provoque une inflammation du cartilage qui déclenche un cercle vicieux destructeur. Or, les douleurs d’arthrose dans le genou sont un calvaire qui peuvent compromettre des années ou des décennies de votre vie.

Dans la mesure où l’exercice physique peut procurer beaucoup de joie, diminuer le risque de maladies cardiovasculaires, métaboliques (diabète), nerveuses (dépression) ainsi que le cancer, vous avez la certitude que vous vous direz un jour un immense merci d’avoir pris les choses en main quand il était encore temps.

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Le problème de l’âge

 

Quand j’étais jeune, il était normal d’être parent vers 25 ans, grand-parent vers 50 et, à 70 ans, d’être dans la tombe.

On s’émerveillait qu’une personne de 50 ans puisse encore faire du ski ou du vélo.

Une personne de 80 ans était considérée comme ancestrale.

En 50 ans, les choses ont totalement changé, et il n’est plus rare du tout de voir passer des cyclistes de 75 ans en maillot de lycra fluorescent, lunettes de soleil profilées, exhibant des mollets saillants et musclés comme ceux d’un culturiste bulgare.

Mais dans les esprits, les choses n’ont, bizarrement, pas évolué à la même vitesse.

Aujourd’hui encore, la société nous voit :

  • jeunes et fous à 20 ans,
  • matures à 30,
  • déjà vieillissant à 40,
  • bientôt inemployable, ou en tout cas difficile à “reconvertir” à 50 ans (ou même 45).

Pour les personnes de 60 ans et plus, n’en parlons pas. Elles sont considérées sur le plan professionnel et social comme usées, finies. On les relègue au placard, on ignore leurs avis. On ne les écoute plus, et on fait comme si leurs avis n’étaient que des rengaines archaïques et dépassées. On se détourne dès qu’elles cherchent à raconter un souvenir et on se moque de leurs « histoires d’anciens combattants »:

Tout cela alors qu’elles ont une expérience de la vie irremplaçable qui ne demande qu’à être valorisée.

A 60 ans, vous avez une expérience énorme et des dizaines d’années devant vous. Qu’allez-vous en faire ?

A 60 ans, vous avez une expérience énorme. Et vous avez encore des dizaines d’années de vie devant vous.

Qu’allez-vous en faire ?

Pourquoi ne pas décider de commencer une nouvelle carrière, une nouvelle vie ?

Je vous donne un chiffre :

Il faut 10 000 heures à une personne normale pour devenir experte dans un domaine qu’elle ignore complètement.

10 000 heures, cela représente 6 heures par jour pendant cinq ans.

Oui, cinq ans d’engagement.

Est-ce trop ? Est-ce impossible ?

Pour un jeune, qui commence ses études supérieures, cela paraît long.

Mais pour nous, qui avons déjà si longtemps vécu, nous savons que 5 ans est une période très courte, qui passe en un clin d’œil si l’on se consacre à un projet qui nous passionne.

Aucune bonne raison de ne pas avoir d’ambition à 60 ans

Il n’y a strictement aucune bonne raison, à 60 ans, de ne pas avoir d’ambition.

Rien ne vous empêche de commencer à apprendre, à partir de zéro, le chinois, le russe, la trompette ou la menuiserie.

Si vous travaillez six heures par jour, sérieusement, vous serez aussi bon dans cinq ans qu’un étudiant de 20 ans qui commencerait aujourd’hui.

En théorie, vous pourriez même devenir ingénieur, professeur, avocat ou médecin interne.

C’est dans la tête que ça se passe

J’entends d’ici les objections : “A mon âge, la mémoire flanche” ; “Chez les jeunes, ça entre comme dans du beurre…

Mais qui a dit ça.

Qui l’a décidé ??

Si des études montrent un temps de réaction plus long et moins de facilité de mémoire lorsqu’on vieillit, cela peut être largement compensé par l’expérience, les connaissances emmagasinées et une volonté plus forte.

Ainsi rien ne prouve qu’il soit plus difficile d’apprendre quand on est vieux.

L’équipe de Ana Ines Ansaldo, chercheuse en psychologie à l’Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal (Canada), a étudié l’apprentissage d’une seconde langue chez les adultes. Les chercheurs ont demandé à un groupe de jeunes adultes et à un groupe de personnes de plus de 65 ans, d’apprendre 100 mots espagnols en trois semaines. A l’issue de cet entraînement, les personnes âgées ont obtenu des temps de réponse et des nombres de bonnes réponses comparables aux jeunes adultes, montrant que les deux groupes ont des performances d’apprentissage similaires.

Si nous avons l’impression que c’était plus facile dans notre jeunesse, c’est que nous avons oublié le mal que cela nous a demandé, étant petit, d’apprendre l’orthographe, les tables de multiplication, ou les déclinaisons.

Et de toutes façons, pour atteindre un objectif, rien n’est aussi important que la volonté, la détermination, la force morale.

C’est comme en alpinisme :

“A 70 ans, ils sont encore plein venin !”

C’est une réflexion de mon guide de haute montagne, avec qui j’escalade les cimes des Alpes.

Quand je lui ai demandé si ça ne l’embêtait pas d’emmener des clients trop vieux, il a éclaté de rire : “A 70 ans, je peux te dire que tous mes clients sont encore plein de venin !”.

Comme de vieux chênes noueux durcis par les années, ses vieux clients sont les plus durs, ceux qui résistent à toutes les épreuves, les fatigues, les souffrances.

Ils ont les nerfs. L’expérience. Le moral. Ils se connaissent, et ils n’ont plus peur. Son meilleur client, m’a-t-il dit, est une cliente, une femme de 65 ans qui fait plus de 60 ascensions par an et détient un niveau technique excellent grâce à on expérience.

Combien de retraités se mettent au bridge, aux mots-croisés, au sudoku, aux échecs, au scrabble, et deviennent imbattables en quelques années de pratique ? Cela ne démontre-t-il pas une capacité intacte à apprendre ??

De même, qui a dit que les dernières œuvres des grands écrivains, poètes, musiciens, philosophes, morts à un âge avancé, étaient moins valables que leurs œuvres de jeunesse ?

C’est souvent le contraire : l’âge et l’expérience sont un avantage pour apprendre et découvrir.

Indispensable aujourd’hui de reconsidérer le déroulement de notre vie, pour tenir compte de la longévité réelle

En 1945, quand fut créé le système de retraite “ par répartition”, le monde était encore fort différent d’aujourd’hui :

Vous commenciez à travailler à 12 ou 14 ans, vous preniez votre retraite à 60 ans.

Après 45 ans de labeur dans les champs, les usines, les mines, vous étiez totalement usé.

A 65 ans, vous faisiez vos adieux.

Ainsi, il n’était pas absurde de prélever un petit quelque chose sur le salaire des actifs, très nombreux, pour financer les pensions de retraite des vieux, qui ne duraient que quelques années.

Les choses ont bien changé aujourd’hui. Mais nous n’avons pas fait les ajustements nécessaires dans nos vies.

Les jeunes continuent à planifier leur existence comme si plus rien d’important ne pouvait se passer après 65 ans. La vie sociale est organisée pour que les vieux laissent la “place aux jeunes” à un âge beaucoup trop précoce.

Cela pose des problèmes catastrophiques, pas seulement pour le financement des retraites, mais aussi pour le sens de la vie des personnes âgées. Beaucoup sont privées de responsabilités importantes alors qu’elles ont une énorme expérience de la vie, et encore des dizaines d’années à vivre devant elles.

Les loisirs, les voyages, les clubs, et le soin des petits-enfants ne suffisent pas à combler leur vie. Elles risquent alors de tomber dans une vie routinière et déprimante, dans laquelle les pépins de santé prennent une importance démesurée.

En fin de carrière, commencer votre vraie vie

Mes vieux et fidèles lecteurs connaissent ma blague favorite :

La vie, c’est comme un immeuble qu’il faut gravir. A vingt ans, vous montez la première volée d’escaliers, puis la seconde, puis la troisième, puis la quatrième. A quarante, ou à cinquante ans, vous arrivez sur le toit, vous regardez autour de vous et là… vous vous apercevez que vous vous êtes trompé d’immeuble.

Cette impression ne doit pas vous donner l’impression d’avoir raté votre vie. Car pendant cette première escalade, vous avez acquis de l’expérience.

Maintenant que vous êtes en haut de l’immeuble, vous voyez les choses de haut, en perspective. Vous n’êtes plus le nez collé au pare-brise.

C’est donc le moment de vous asseoir, de réfléchir, et de commencer votre vraie vie.

De devenir, enfin, la personne que vous étiez vraiment.

En vous retroussant les manches, dans cinq ans, vous pourriez avoir appris un tout nouveau métier n’ayant strictement rien à voir avec ce que vous avez fait toute votre vie. Et vivre une seconde vie puis, pourquoi pas, une troisième et une quatrième.

Pourquoi se priver, maintenant que vous avez le truc ?

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

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Des bonbons bons pour la santé

 

Je vais choquer les puristes mais…

Après des recherches approfondies sur le sujet…

Et après avoir reçu le feu vert de mon avocat… 😉

J’ai décidé de prendre le risque d’autoriser mes lecteurs qui le souhaitent…

… de manger des bonbons.

Oui, vous avez bien lu.

Vous pouvez manger des bonbons, ou du moins certains bonbons comme nous allons le voir.
Et aussi étonnant que cela puisse paraître, nous allons même parler de nounours, frites acidulées, et autres bonbons bourrés de gélifiants.

Vous êtes choqué ? Donnez-moi juste le temps de préciser.

Des bonbons à base de collagène et de vitamine C

Bien entendu, je ne vous conseille pas de vous jeter sur le premier paquet de fraises Tagada ou bonbons bourrés de sucre et de colorants vendus dans les pompes à essence.

Mais je prétends qu’il est possible de trouver des bonbons qui sont non seulement autorisés, mais même plutôt bons pour la santé.

En effet, il n’y aucune raison en soi que des bonbons vous fassent du mal :

  • leur consistance gélifiée peut parfaitement être obtenue avec une gélatine provenant d’un collagène de haute qualité, celui-là même que l’on trouve dans les compléments nutritionnels pour les articulations, les os et la peau : le collagène est une substance essentielle pour le maintien de notre squelette, de nos muscles, de nos tendons et ligaments, de notre peau. En fait, 30 % des protéines du corps sont constituées de collagène. Les bonbons comme les nounours, les gommes, peuvent être fabriqués avec un gélatine de bonne qualité issue du collagène, qui vous apporte des nutriments présents dans le meilleur bouillon d’os de nos grand-mères ; une petite étude de 2011 a montré que, en mangeant dix grammes de collagène par jour pendant six mois, des personnes avaient connu une amélioration du cartilage de leur genou ; [1]
  • leur goût acidulé peut parfaitement être donné par de l’acide ascorbique, qui n’est que l’autre nom de la vitamine C ;
  • leur goût sucré peut provenir d’un bon xylitol ou maltitol, qui n’est pas absorbé par le corps humain et n’a aucun effet sur la glycémie (sucre sanguin). Il ne vous apporte aucune calorie.
  • enfin leur couleur et leur goût peut venir d’un extrait naturel de fruit, qui ne vous apportera que de bonnes choses comme des anthocyanosides et des antioxydants.

Les publicités que l’on voit parfois pour des bonbons végans ou bons pour la santé ne sont donc pas forcément des publicités mensongères.

Bien sûr, les petites marques bios et éthiques qui se lancent n’ont pas les budgets marketing de Haribo et ne peuvent pas se payer des spots à la télévision pour créer un imaginaire festif favorisant l’achat et la consommation. Elles restent souvent cantonnées aux rayons un peu poussiéreux des magasins biologiques, surtout qu’elles font aussi l’effort d’utiliser des emballages recyclables à base de papier, carton et coloris naturels, qui n’ont pas l’effet magique sur le client des emballages en plastiques chatoyants des grands industriels.

On a tendance à moins leur faire confiance, à juger leurs bonbons moins attractifs, alors que cela devrait être le contraire. Mais c’est ainsi, on ne change pas si facilement des réflexes conditionnés par des décennies de “culture” télé.

Scoop : le secret du goût des schtroumpfs enfin révélée !

Les bonbons schtroumpfs sont considérés comme les plus chimiques.

Ils ont un goût inimitable, certifieront les adolescents.

Inimitable ?

Le goût de schtroumpfs est pourtant tout simplement celui de la… framboise !

En revanche, ils sont strictement déconseillés car effectivement bourrés de sucre. Quant à leur couleur bleu, il s’agit d’un colorant chimique assez inquiétant dit « Bleu patenté V », dérivé du pétrole, interdit aux USA.

Une mise en garde encore

Un des grands problèmes des bonbons est qu’ils se mangent sans faim, et souvent sans fin, qui plus est en dehors des repas.

Dans la mesure où ils sont bon marchés à fabriquer, très facile à conserver (presque) indéfiniment dans les rayons, et que les gens peuvent les emporter facilement dans une poche, ils sont l’aliment idéal du grignotage, de la prise de poids, et des maladies métaboliques.

Cette lettre n’a évidemment pas pour but d’encourager cette fâcheuse habitude.

Les bonbons que je recommande se mangent à l’unité, ou par deux, à la fin d’un repas par ailleurs équilibré.

Cela va sans dire, mais cela va mieux en le disant.

Vous l’avez compris, il ne vous reste plus maintenant qu’à aller explorer les étiquettes des bonbons vendus comme étant bons pour la santé (il existe même des marques spéciales pour les diabétiques).

A votre santé

Jean-Marc Dupuis

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Insuffisance cardiaque : prenez les conseils de votre médecin avec un grain de sel

 

L’insuffisance cardiaque est un grave problème médical causé par le manque de force du muscle cardiaque (myocarde). Votre cœur ne se contracte plus assez, il ne pompe plus assez de sang. Le sang refoule dans le cœur, des liquides s’accumulent dans les poumons, vous vous essoufflez. En fait, c’est un début de noyade qui peut provoquer un sentiment d’étouffement extrêmement angoissant.

La cause de cet affaiblissement du muscle cardiaque est souvent un problème d’artères coronaires. Ces petites artères qui entourent le cœur pour lui apporter les nutriments pour battre, forment autour de lui une petite couronne, d’où leur nom de “coronaire”. Avec le temps, chez de nombreuses personnes, ces artères se bouchent, se rigidifient, et n’apportent plus assez de sang au muscle du cœur qui s’affaiblit peu à peu. En revanche, à l’intérieur des artères, la pression du sang monte car les artères ne sont plus capables de se dilater normalement. On constate alors une hypertension artérielle.

Les symptômes de l’insuffisance cardiaque

Les symptômes de l’insuffisance cardiaque sont nombreux car, à partir du moment où votre cœur ne marche plus correctement, c’est le corps tout entier qui se détraque.

  1. D’abord, nous l’avons dit, vous êtes essoufflé, y compris lorsque vous êtes couché dans votre lit. En effet, le volume de vos poumons est réduit par la présence de liquides, les échanges gazeux se font mal, le cœur ne pompe pas assez et vous êtes en détresse respiratoire ;
  2. Bien entendu, vous vous sentez faible et fatigué, y compris au niveau au niveau mental puisque le cerveau, comme tous nos organes, a besoin de nutriments et d’oxygène pour bien fonctionner ; vous avez du mal à vous concentrer, vous n’êtes pas attentif ;
  3. Votre activité étant ralentie, de la lymphe s’accumule un peu partout dans votre corps ; en effet, la lymphe ne circule pas grâce à une pompe comme le cœur, mais grâce à tous les mouvements du corps, que ce soit la respiration ou l’activité physique. Vous gonflez un peu partout, surtout dans les jambes, les chevilles et les pieds, votre ventre grossit, vous prenez du poids ;
  4. Vous perdez l’appétit et souffrez de nausées ;
  5. Vous toussez et crachez du mucus rose légèrement teinté de sang.

Ce que vous dira votre médecin

Si votre médecin vous examine et diagnostique effectivement une insuffisance cardiaque, la première chose qu’il vous conseillera sera de faire du sport, doucement au départ pour ne pas risquer une crise cardiaque. C’est un bon conseil.

La seconde chose est qu’il vous mettra immédiatement au régime sans sel.

Le raisonnement est le suivant : plus vous mangez de sel, plus vous avez besoin de boire. Et plus vous buvez, plus vous allez encore gonfler. Vous allez vous charger d’eau, vos poumons vont se charger de liquide, vos jambes vont enfler, et votre cœur, déjà faible, risque de lâcher.

En réduisant la consommation de sel, on diminue l’envie de boire, la pression artérielle baisse un peu, et on espère ainsi soulager le cœur et réduire le risque de crise cardiaque.

Tout cela serait bien beau si, effectivement, cela fonctionnait.

En réalité, il n’existe pas de preuves scientifiques de l’efficacité des régimes sans sel pour prévenir les accidents cardiaques, en cas d’insuffisance cardiaque.

Selon la revue médicale de Harvard (Harvard Medical Review) :

Les cardiologues ont tendance à pratiquer la médecine fondée sur des preuves, pourtant beaucoup de nos recommandations concernant la consommation de sel chez les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque sont fondées sur de simples suppositions. De façon surprenante, il est difficile de dire s’il y a assez de preuves pour affirmer sans l’ombre d’un doute qu’il faille restreindre la consommation de sel (sodium) à moins de 2 grammes par jour, ainsi que le recommandent la plupart des médecins.

Une revue systématique des neuf études les plus rigoureuses publiées sur le sujet conclut au contraire qu’il n’existe que des indications limitées en ce sens, insuffisantes pour en tirer la moindre conclusion définitive. Ces conclusions ont été publiées en 2018 dans le JAMA Internal Medicine.

Le véritable avantage du régime sans sel, que les médecins n’osent pas avouer

Le vrai avantage en réalité du régime sans sel est qu’il est simple à comprendre, et à imposer à son patient.

Il représente un moyen efficace pour les médecins d’obliger leurs patients à, enfin, perdre du poids.

La nourriture sans sel est insipide. Vous n’avez plus envie de manger votre steak, vos frites, ou même vos haricots verts, vos brocolis, ni vos tomates.

Ajouté au fait que l’insuffisance cardiaque provoque souvent des nausées, le régime sans sel conduit les patients à réduire considérablement leurs apports caloriques, avec une perte de poids souvent salutaire.

C’est ce qui se passe à l’hôpital quand vous recevez ce plateau en plastique déprimant de purée tiède avec un morceau de dinde sans sauce. Vous préférez au bout du compte ne rien manger du tout, ou seulement quelques bouchées juste pour vous couper l’appétit.

De plus, rien de plus facile pour le personnel de la cantine de vous préparer des repas “adaptés” à votre régime. On fait tout pareil, mêmes ingrédients bon marché, même préparation hâtive, même présentation bâclée, et simplement on ne met pas de sel et ainsi on a l’impression qu’on a bien fait son travail puisque c’est un repas spécial pour vous !

Mon opinion cependant, qui ne regarde que moi, est qu’il est cruel et inefficace d’imposer aux patients des traitements punitifs, qui le privent de sel dans son assiette mais aussi du sel de la vie. Je préfère un patient requinqué par un bon repas, qui va y puiser l’énergie d’affronter sa vie et sa maladie, de sortir, bouger, inventer, créer, à un patient écœuré et déprimé par la perspective de ne plus jamais avoir de plaisir à manger. Ce patient risque bien d’adopter tous les comportements les pires pour une personne en insuffisance cardiaque : rester prostré chez lui, enfermé devant la télé, prendre des médicaments, fumer, prendre un p’tit verre, et régulièrement faire des craquages sur la malbouffe ; se couper progressivement de son entourage car il perd la convivialité des repas qui sont un moment essentiel de socialisation.

Il me semble qu’un tel patient est bien plus en danger que celui qui aura mangé du sel.

Dans l’article de Harvard que je citais plus haut, les auteurs, qui sont des cardiologues, écrivent d’ailleurs :

La vie de nos patients souffrant d’insuffisance cardiaque est déjà assez compliquée comme ça. Il est impératif que nos prescriptions ne contribuent pas à empirer encore leurs vies déjà si difficiles. Notre priorité en tant que médecin devrait être de les orienter vers des solutions qui ont fait leurs preuves. C’est pourquoi nous conseillons à nos patients de prendre nos recommandations avec un grain de sel” (une expression qui signifie, avec du recul, et un poil de méfiance)

Je ne suis donc pas le seul à être de cette opinion. C’est rassurant, certes, mais combien de cardiologues auront le courage de se départir des vieilles habitudes et des consignes officielles ? C’est tellement plus confortable, et sûr, de rester dans le train-train. Le cardiologue ne prend pas de risque, ce qui est au fond peut-être le plus important pour lui, et tant pis s’il pourrit la vie de son malade pour rien, au moins personne ne risque de jamais venir embêter un médecin qui aura prescrit un régime sans sel parfaitement inutile et même nuisible.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Le sommeil profond : une fontaine de jouvence pour les personnes qui vieillissent

Les Français dorment mal, et la crise du Covid a encore aggravé les choses.

De nombreuses personnes se persuadent qu’il est “normal” de mal dormir parce qu’elles vieillissent. Elles se rassurent à bon compte, en se disant que les personnes âgées ont moins besoin de sommeil.

En réalité, il est possible de bien dormir, même âgé. C’est même hautement préférable car le manque de sommeil précipite les maladies du vieillissement.

La seule véritable solution aux insomnies est de traiter les causes profondes. Notre cerveau ayant naturellement besoin de se reposer, il faut partir du principe qu’il souhaite dormir, et qu’il en est capable.

Si le sommeil profond ne vient pas, ou s’il s’interrompt très rapidement, c’est que votre cerveau a identifié une urgence encore plus importante que celle de se reposer.

Une urgence qui justifie de vous réveiller immédiatement. Et là, la seule personne à savoir réellement quelle est cette urgence, c’est vous.

Reconnaître la menace, la regarder en face, et ce n’est pas évident. Car nous sommes incroyablement forts pour nous cacher à nous-mêmes nos propres problèmes.

La force psychique la plus importante, c’est le déni. C’est une forme de protection très efficace. Le déni nous permet de survivre face aux problèmes que nous pensons ne pas avoir la force d’affronter. Nous faisons alors comme s’ils n’étaient pas là.

Dans un premier temps, la stratégie peut fonctionner. Mais les problèmes qu’on ne regarde pas en face ne disparaissent en général pas tout seuls. Au contraire, ils ont souvent tendance à grandir, et à devenir de plus en plus ingérables.

Pour rester dans le déni, il faut de plus en plus d’énergie. Car s’aveugler volontairement demande d’enfouir dans notre inconscient des pensées, pour éviter qu’elles ne deviennent conscientes.

Si nous ne faisons rien, un jour ou l’autre la pression devient tellement forte que les idées finissent par sortir malgré tout, comme un gisement de pétrole qui finit par sortir du sol en un jet puissant, comme dans Tintin en Amérique, après des millions d’années de pression accumulée.

C’est la nuit, lorsque nos défenses sont au repos, que ces idées noires surgissent en premier. C’est la mauvaise conscience qui nous assaille. Elle nous réveille, elle nous rappelle qu’il y a un, plusieurs, ou même une multitudes de problèmes urgents dans notre vie, que nous avons voulu laisser de côté :

  • Il y a toutes les choses que nous aurions dû faire, et que nous n’avons pas faites…
  • Il y a, aussi, toutes les choses que nous n’aurions pas dû faire, et que nous avons faites…
  • Il y a toutes nos blessures, nos douleurs, nos regrets, nos angoisses, nos complexes…
  • Il y a toutes les choses, enfin, que nous avons tant envie de faire, et dont nous réalisons que nous ne pourrons jamais les faire, parce que c’est trop tard désormais.

Toutes ces pensées tapies dans l’ombre surgissent dans la nuit et nous attaquent comme des fauves ou des reptiles. Elles nous provoquent des cauchemars où nous sommes agressés par des bêtes sauvages, ou par une foule hostile, riante et grimaçante, parfois composée de nos proches, collègues, amis.

Et alors, exactement comme si nous étions attaqués par un fauve ou un reptile, nous nous réveillons, l’esprit en alerte, ou même paniqués.

C’est alors que nous commençons à penser, penser, penser, et à ne plus pouvoir nous rendormir. Il est quatre heures du matin, ou peut-être même trois heures, deux heures, une heure ou minuit dans les cas les pires, et ça se met à s’agiter dans tous les sens. C’est la “folle du logis” qui s’active.

Et il n’est pas étonnant que les personnes âgées aient plus de mal à dormir : plus notre vie a été longue, plus nombreux, complexes, ou même indétricotables, sont les problèmes dans lesquels nous nous sommes mis.

L’idéal de la vieillesse est de devenir aussi sage que Bouddha, Socrate, Sénèque ou tel ou tel philosophe, Saint, Prophète ou Messie, qui a su si bien agir au cours de sa vie qu’il arrive au contraire au seuil de la mort la conscience parfaitement tranquille, ayant réglé tous ses problèmes, et laissant derrière lui une maison propre, bien rangée et une situation bien réglée et apaisée. Il peut alors s’endormir du “sommeil du Juste”, sans craindre quoi que ce soit.

Mais reconnaissons que nous sommes bien peu nombreux à nous approcher de cet idéal et qu’il est malheureusement fréquent au contraire d’avoir de nombreuses et légitimes sujets de réflexion voire de préoccupation…

A quoi sert la mémoire

Dans ces moments, on aimerait parfois ne plus avoir de mémoire.

Pourquoi être ainsi toujours inquiet, se réveiller la nuit, alors que les animaux, qui sont bien plus en insécurité que nous, dorment d’un sommeil profond ? Les animaux, ou les plantes, les arbres ! Ils sont là, ils vivent, mais ils ne s’inquiètent pas du lendemain. Ce serait tellement mieux !

Mais c’est une méprise.

Les gens imaginent que la mémoire nous sert à nous souvenir du passé.

Mais ce n’est pas à cela que nous sert la mémoire.

Le but de la mémoire, c’est de nous permettre d’extraire du passé des leçons qui nous permettront de mieux gérer l’avenir. Éviter de souffrir à nouveau des conséquences des mêmes erreurs. Renouveler les actions qui nous ont apporté satisfaction et réussite.

C’est pourquoi on peine à s’endormir aussi bien après une terrible déception qu’après un grand succès. Dans les deux cas, notre cerveau s’active pour tirer les leçons, et au cours du sommeil nous les stockons dans notre mémoire à long terme.

Une fois que nous avons tiré les leçons du passé, les histoires cessent de nous hanter. Nous finissons par les oublier. Nous pouvons nous endormir, la conscience tranquille.

Alors bien sûr, pour bien dormir, il faut un bon lit, une chambre calme et fraîche, des rideaux qui occultent bien la lumière, n’avoir pas trop mangé protéiné le soir, avoir bien bu, être passé aux toilettes et avoir évité le sport et les écrans. Mais il n’y a pas de bon sommeil sans une vie qui est, dans les grandes lignes, sous contrôle.

Difficile d’atteindre le sommeil profond quand on vieillit

Maintenant, il est vrai qu’on sait que les personnes âgées ont aussi des raisons physiologiques de mal dormir.

D’abord, il faut savoir que les parties du cerveau qui se détériorent le plus vite sont celles qui permettent un sommeil profond et réparateur pendant la jeunesse.

Ensuite, on sait que les personnes âgées ont plus de mal à produire les ondes cérébrales qui permettent le sommeil profond. Leur cerveau peine à fabriquer les neurotransmetteurs qui font passer du sommeil à l’état éveillé.

C’est ce qui explique cette désagréable sensation de mal dormir la nuit, et d’être fatigué le jour.

Les ondes cérébrales lentes nous aident à transférer nos souvenirs des zones de mémoire à court terme, dans l’hippocampe, vers les zones de mémoires à long terme, dans le cortex préfrontal. Ces ondes cérébrales fonctionnent bien dans la jeunesse mais sont perturbées par l’âge, ce qui explique les problèmes de mémoire.

Malheureusement, comme je le répète souvent, les somnifères chimiques ne rétablissent pas les ondes cérébrales. Ces produits provoquent une anesthésie du cerveau qui cesse de fonctionner, mais sans générer les ondes cérébrales du sommeil naturel. Les très importants processus qui se produisent durant la phase de sommeil profond et de sommeil paradoxal sont remplacées par une forme de paralysie.

Vous êtes inconscient mais votre cerveau n’accomplit pas les fonctions vitales liées au sommeil. C’est pourquoi les somnifères ne procurent pas le sentiment de repos et d’apaisement d’une bonne nuit de sommeil. Au contraire, ils augmentent la sensation de somnolence, fatigue pendant la journée, l’inattention, le manque de concentration. D’où le risque élevé d’accident de la circulation, accident du travail, oublis et lacunes dans le travail de bureau et le travail intellectuel.

C’est une situation pénible que les scientifiques n’ont pas encore résolue… Mais peut-être, un jour viendra… Je vous tiendrai en tout cas au courant de toute avancée sur ce front.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Comment les baleines peuvent contribuer à sauver l’atmosphère terrestre

 

En ces temps de grisaille et de morosité, il est important de trouver de bonnes raisons de se remonter le moral.

Alors voici de très bonnes nouvelles qui nous arrivent des chercheurs qui travaillent actuellement sur les baleines.

Bonnes nouvelles pour le climat

 

De récentes études nous permettent de comprendre beaucoup mieux la façon dont les baleines s’alimentent, et cela pourrait avoir des effets positifs extraordinaires sur… le climat.

Cela paraît étonnant.

Et pourtant, après les explications qui vont suivre, vous trouverez cela évident.

Il s’agit d’une importante étude qui vient d’être publiée dans la revue scientifique Nature [1].

En accrochant des capteurs sur le dos de baleines différentes, les chercheurs se sont aperçus qu’elles dévoraient des quantités démentielles de nourriture.

Tenez-vous bien, ils se sont aperçus qu’elles mangeaient jusqu’à deux mille tonnes de nourriture par an.

Oui, deux mille tonnes par baleine !! C’est trois fois plus que ce qu’on pensait jusqu’à présent.

Et les conséquences pour l’humanité sont énormes, et très réjouissantes.

La baleine est une sorte d’Airbus A320

 

Prenez les baleines de type “rorqual commun”, les plus grosses après la baleine bleue.

Elles vivent près de cent ans, pèsent fréquemment cinquante tonnes, et mesurent trente mètres de long.

En d’autres termes, il faut les comparer à un Airbus A320.

L’Airbus est légèrement plus long (37 mètres, donc 7 mètres de plus) mais considérablement plus léger qu’un rorqual adulte (40 tonnes, donc 10 tonnes de moins).

Or, le rorqual mange chaque jour le tiers de son poids en krill, soit seize tonnes par jour quand il est dans les zones riches en krill.

Si vous multipliez ce chiffre par 100 000 (le nombre estimé de rorquals dans les océans), on parle donc de 200 millions de tonnes de krill absorbées, digérées et rejetées chaque année sous forme d’excréments.

A cela il faut ajouter la consommation de tous les autres types de rorquals et baleines mangeuses de krill.

Un effet massif sur la composition de l’atmosphère

 

Au bout du compte, on arrive à des quantités tellement sidérantes de krill consommé, et d’excréments rejetés, que ce cycle de consommation impacte la composition de l’atmosphère.

En effet, le krill est constitué de toutes petites crevettes qui elles-mêmes mangent du plancton.

Chaque fois qu’une baleine mange du krill et le digère, elle libère le fer qui avait été absorbé par le plancton pour se développer.

Cela augmente la richesse des océans en fer, et relance la formation du plancton, qui absorbe en même temps du CO2 pour la photosynthèse.

Si la population de rorqual retrouvait son niveau de 1910, quand ils étaient 1,5 million, le plancton supplémentaire absorberait une quantité de CO2 égale à celle de la forêt amazonienne !

Imaginez 1,5 million d’Airbus A320 tournant en permanence dans l’Antarctique pour absorber du CO2 !!

Or, il suffit pour cela de laisser les baleines se reproduire et augmenter naturellement leur population dans les océans.

Même les Japonais ne veulent plus manger de baleine

 

En effet, si les populations de baleines ont été décimées au 20e siècle, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Depuis 1986, la pêche est interdite pour toutes les espèces. Seules un millier de baleines par an sont encore pêchées, dont beaucoup accidentellement.

Selon le WWF, le nombre de rorquals a doublé entre 1970 et 2018 et la baleine grise, qui était “en danger critique d’extinction” est passée dans la catégorie “en danger” (simple) [2]. Elle compte désormais plus de 25 000 individus.

Le Japon, un des derniers pays à pratiquer la chasse, enregistre une chute de la consommation de viande de baleine au Japon depuis plusieurs années. Les Japonais n’en consomment désormais plus qu’une trentaine de grammes chaque année par personne. En janvier 2020, près de 4 000 tonnes d’invendus étaient entassées dans des stocks grandissants. Cela correspond à environ 200 baleines.

Dans 60 ans, autant de baleines qu’au 18e siècle ?

 

Selon la Commission Internationale pour les Baleines [3], le nombre de baleines augmente vigoureusement dans les océans, probablement à un rythme annuel de 2,5 à 8 % pour plusieurs espèces (pour d’autres, il n’y a pas de chiffres car les études sont trop compliquées à faire). La baleine bleue pourrait retrouver la place qu’elle occupait autrefois dans l’hémisphère nord, et les chiffres augmentent rapidement dans l’hémisphère sud. Au rythme actuel (8 % par an), elles seront à nouveau 300 000 dans 64 ans, soit autant qu’au 18e siècle.

Cela nous fait une splendide perspective, et une très belle motivation, pour poursuivre nos efforts de protection des baleines, qui non seulement enchanteront nos petits-enfants, mais rendront à notre planète un poumon essentiel qui pourrait sauver son avenir.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Ce qu’il faut boire chaque jour

Et comment les grands nez nous font économiser l’eau et augmentent nos chances de survie

Chère lectrice, cher lecteur,

En permanence, notre corps élimine de l’eau.

Sans effort particulier, et même dans un climat tempéré comme celui de la France, nous perdons de l’eau sous forme :

  • de sueur (un demi-litre par jour),
  • d’urine (un litre par jour)
  • de respiration (un demi-litre par jour)

Soit en tout deux litres par jour pour une personne sédentaire de taille et d’âge moyen.

 

La soif se déclenche dès que nous perdons 2 % de notre poids en eau, et aussitôt nos capacités physiques et mentales baissent

Cette quantité varie selon le sexe : les hommes perdent plus d’eau que les femmes.

Elle varie aussi selon l’âge : le corps des personnes âgées contient 55 % d’eau contre 75 % chez les nouveaux-nés. Ces derniers perdent plus proportionnellement à leur corpulence, et doivent donc boire plus, ce qui explique qu’ils soient bien quand ils ne se nourrissent que de lait.

Nous perdons plus d’eau bien sûr aussi si nous faisons du sport et s’il fait chaud.

Or, nous avons besoin de conserver une quantité quasi-constante d’eau dans notre corps. Cette eau nous sert en effet à transporter les nutriments, l’oxygène, les sels minéraux et les hormones dans le sang. L’eau est nécessaire à la vie des cellules. Elle sert enfin à réguler la température du corps et à évacuer les déchets.

Nous avons donc un mécanisme d’alerte très efficace pour nous indiquer que notre corps manque d’eau. Dès que nous perdons plus de 2 % de notre masse en eau, soit 1,3 litre pour une personne de 65 kg, la soif se déclenche. Il est important de réagir car, très vite, la sensation de soif se change en souffrance de plus en plus intense, avec une perte d’énergie et de capacité de réflexion, puis des hallucinations quand nous avons perdu 10 % de notre masse en eau. Une perte de 15 % entraîne la mort.

 

Quelle quantité boire ?

Nous n’avons toutefois pas besoin de boire autant d’eau que nous en perdons.

En effet, notre nourriture contient beaucoup d’eau. 90 % pour les légumes verts, les fruits frais, les yaourts, 75 % pour les œufs, la viande, le poisson, 50 % pour le fromage et autant pour les céréales cuites à l’eau comme les pâtes ou le riz.

Une personne moyenne, non sportive, qui perd deux litres d’eau par jour n’aura donc besoin de boire que 1,3 litres par jour.

On remarque qu’il s’agit d’une quantité très réduite. En effet, l’homme est, parmi tous les animaux qui lui ressemblent, particulièrement économe en eau.

 

L’homme est un animal particulièrement économe en eau

C’est une sorte de miracle de la nature, et quelque chose dont nous pouvons être fiers, surtout que ce n’est pas évident au départ.

En effet, l’homme transpire, bien plus que les autres animaux.

Nous avons dix fois plus de glandes sudoripares que les singes. Nous pouvons perdre deux litres d’eau par heure en cas d’effort physique intense comme le football ou la course à pied.

De ce fait, on pourrait croire que l’homme aurait besoin de plus boire que les autres animaux. Eh bien non, au contraire.

Une étude toute récente, publiée par l’Université de Duke aux Etats-Unis, a montré que les singes ont besoin pour vivre de 30 à 50 % d’eau en plus que les hommes.

Selon l’auteur principal de cette étude, le Professeur Herman Pontzer, cette capacité à économiser l’eau a permis aux hommes de survivre plus longtemps que les autres primates dans la savane.

 

Les singes ont besoin de 30 à 50 % d’eau en plus que nous pour survivre

Pour cette étude, les chercheurs ont recruté 309 participants, incluant des travailleurs de bureau, des chasseurs, des agriculteurs, et les ont comparés avec 72 grands singes dans des zoos et dans la nature. Ils ont pu s’apercevoir qu’à activité et température égales, les hommes absorbaient et rejetaient en moyenne trois litres par jour, contre 6 litres pour les singes.

Cette capacité à économiser l’eau serait, selon le Pr Pontzer, un résultat de l’évolution de la forme de notre nez.

 

Notre nez, super-condensateur pour récupérer l’humidité de l’air

En effet, les fossiles d’hommes préhistoriques nous montrent que, jusqu’à il y a 1,6 millions d’années, nous avions le nez plat, intégré dans le visage comme celui des grands singes.

chimpanzés

Les chimpanzés, gorilles et autres grands singes, n’ont pas de nez sortant de leur face.

Mais notre nez s’est mis à grandir et sortir de notre tête jusqu’à faire, aujourd’hui, une protubérance.

Lorsque nous respirons par le nez, l’air qui le traverse refroidit. Cela permet à l’humidité de condenser pendant le cycle de la respiration.

C’est une quantité d’eau infime, mais il ne faut pas oublier que nous respirons 20 000 fois par jour !

Sans nous en apercevoir, nous “buvons” ainsi par le nez ! Cette remarquable évolution nous a rendu capables de survivre dans des zones inhabitables aux autres primates, nous donnant un avantage considérable pour notre espèce.

Car notre capacité à récupérer l’humidité de l’air nous permet de plus transpirer, sans avoir besoin de boire plus d’eau. Cette capacité à transpirer nous rend particulièrement endurants. L’homme, contrairement à ce qu’on pense souvent, peut ainsi courir bien plus longtemps, et sur de plus longues distances, qu’un cheval ou même une antilope.

En se mouillant, notre corps refroidit et peut ainsi éviter la surchauffe, comme un moteur d’automobile équipé d’un radiateur.

Cela permettait à nos ancêtres de courser des bêtes sur des dizaines de kilomètres jusqu’à ce que celles-ci, haletantes et épuisées, se laissent capturer.

C’est cet avantage évolutionniste qui explique que vous et moi soyons aujourd’hui ici pour en parler.

Cette étude a été publiée dans la revue scientifique Current Biology.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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“Jean-Marc Dupuis délinquant sexuel !”

Le jour où je ferai la Une des journaux

Immense scandale dans la santé naturelle ! Jean-Marc Dupuis accusé de harcèlement sexuel par quatre lectrices !! Bouleversants témoignages dans l’édition spéciale du Nouvel Obs.

Il est cinq heures de matin et je me réveille en sueur, paniqué, empêtré dans mes draps.

Ouf, ce n’était qu’un mauvais rêve !

Non, rassurez-vous :

  • Je n’ai jamais harcelé personne
  • Mon nom n’est pas dans les journaux ce matin.
  • On ne va pas interroger mes accusatrices traumatisées à la télévision ;
  • Google ne va pas être rempli, pour l’éternité, d’articles décrivant le calvaire que j’aurais fait subir à mes lectrices dans les années 70, lorsqu’elles n’avaient encore que 13 ou 15 ans…

Ce n’est pas encore une réalité… du moins pas encore !!

Jean-Marc Dupuis pas (encore) sur la liste #Me-Too

L’affaire #Me-Too a révélé que notre société était capable enfin de dénoncer les viols, les comportements immondes des Harvey Weinstein, Dominique Strauss-Kahn et tant d’autres…

Elle a permis à de nombreuses femmes blessées d’obtenir, sinon réparation, au moins reconnaissance des terribles abus qu’elles ont subis sans pouvoir se défendre parce qu’elles étaient en situation d’infériorité…

Maintenant que le mouvement est lancé, les révélations ont quitté les mondes sulfureux du cinéma et de la politique. On découvre que le problème est tout aussi grave ailleurs (sport, entreprises, écoles…) et en fait dans toute la société.

Mais comme on ne peut tout de même pas accuser tous les hommes qui aiment les femmes d’être des violeurs, la question se pose de savoir quelles sont les possibilités que l’on donne aux innocents, pour se défendre.

Et c’est là que j’en reviens à mon cas :

Le petit Jean-Marc joue au docteur…

Soyons franc, j’ai toujours aimé les femmes.

Pour tout dire, je me souviens comme si c’était hier de la jolie Hélène dont j’étais amoureux chez les petits de la maternelle.

Nous avions trois ans. La maîtresse avait raconté à nos mamans nous avoir vu faire des bisous sous le toboggan.

Je n’ai pas épousé Hélène mais je ne l’ai jamais oubliée. En CE1, j’étais amoureux de Wendy, puis ce fut Claire, Joséphine, une autre Hélène, Dorothée, Sabine et Nathalie, tout cela avant même la classe de… 6e.

Avons-nous “joué au docteur” (j’ai eu très tôt la “vocation” !) ? Si oui, m’avaient-elles expressément donné leur consentement ?

Cela remonte à si loin que je ne m’en souviens pas.

Et j’en tremble.

Je ne pense pas avoir commis d’impairs, de gestes déplacés, ni d’indélicatesse,

Mais suis-je pour autant à l’abri ??? 😳😳😳

J’ai bien souvent ressenti mon cœur battre un peu trop fort

Et ce n’est pas le plus grave.

Car les comportements enfantins ne sont pas, pour le moment, réprimandés par la loi.

C’est par la suite que mon cas s’est aggravé, toutes les fois où, adulte, j’ai senti mon cœur battre un peu trop fort, lors d’un stage, d’une formation, d’une réunion…

Or, étant souvent dans une position d’autorité du fait de mon âge, j’ai certainement dû dire ou laissé entendre, ou laissé supposer des choses.

Rien de grave dans mon esprit, mais c’est précisément là le problème.

Il semble que mes critères de “dinosaure” ne soient plus applicables aujourd’hui.

Et je commence à craindre de me retrouver bientôt dans la catégorie de ceux qui peuvent se faire accuser d’avoir fauté, ou du moins abusélorsque j’ai fait des remarques de “gros lourd”, comme on dit maintenant.

Car au fond, quelles sont les nouvelles règles ?

Un entraîneur, un cinéaste, un petit patron, prend-il des risques quand il complimente une femme sur son décolleté, ou qu’il lance sur un air enthousiaste : “Eh bien, Geneviève, vous avez mis une bien jolie robe aujourd’hui ! ”, ou alors “Hmm, Catherine, j’aime beaucoup vos nouvelles chaussures !

A partir de quand se met-il en danger ?

Et si un homme veut aborder une femme et qu’il esquisse un geste physique, quelles sont les parties du corps désormais interdites, qui peuvent lui valoir une garde-à-vue ? des articles de presse ?

Les tactiques à éviter quand on cherche à se défendre

Quand les accusations fusent, sous forme d’une plainte, d’un livre ou d’un article dans les journaux, il est déjà trop tard.

Se déclarer avoir été authentiquement amoureux n’excuse rien :

“ – Vous prétendez avoir été amoureux, Monsieur, mais vos bons sentiments n’empêchent pas cette femme de s’être sentie profondément humiliée.

Expliquer qu’il n’y a pas eu de contrainte ?

“ – Pas de contrainte ? Prouvez-le ! Avez-vous une preuve qu’elle vous avait autorisé à la toucher ???”

Se réfugier derrière le fait que, pendant quarante ans, l’affaire semblait n’avoir causé aucun problème ?

“ – Mais précisément ! Si votre victime s’est tue si longtemps, c’est parce que vous avez été tellement odieux qu’elle s’est murée dans le silence pendant plusieurs décennies !!”

Nier en bloc ?

– Que vaut la parole d’un pervers comme vous face au témoignage d’une femme blessée qui est votre propre victime ?

Demander pardon ?

 “- Puisque vous demandez pardon, c’est donc que vous reconnaissez votre culpabilité !

Invoquer le fait que, dans les années 70, 80 et 90, on riait sans s’offusquer des “promotions canapé” et des histoires de “patron avec sa secrétaire” ?

C’est vraiment la pire des réactions, témoignant que vous n’êtes toujours pas sorti de vos schémas masculinistes toxiques et oppressifs !!”.

Que faire alors ?

Que dire ?

Je ne vois rien.

Rien qui permette de distinguer de façon certaine les innocents (il y en a forcément), des coupables dangereux.

Il faut accepter de se faire suspendre, renvoyer, puis attendre des années qu’un procès ait lieu. Faire confiance, si on se sait innocent, à la Justice.

Mais, si la Justice vous disculpe, les journalistes prendront-ils soin d’en informer le public ?

Et, de toutes façons, cela servira-t-il à quelque chose ? Retrouverez-vous votre emploi, votre tranquillité, votre honneur ? Que faire si, entre temps, vous avez été mis au ban de la société et que vous avez tout perdu, votre emploi, votre mariage, vos amis, vos enfants ?

Le jour où cela arrive, il faudra faire preuve de résignation, de sagesse, et, si possible, d’humour pour rire de ses malheurs. Il n’y aura de toute façon pas d’autre solution.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : pour ceux qui suivent les dossiers, l’homme qui eut le triste privilège d’être le premier à être dénoncé sur #BalanceTonPorc a gagné son procès contre son accusatrice. Mais cette “victoire” n’a rien changé pour lui.

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Sommes-nous vraiment si “riches” ?

En principe, nous sommes de plus en plus riches. Mais beaucoup d’entre nous ont l’impression au contraire de s’appauvrir.

Pourquoi ?

Imaginez être propriétaire d’un appartement au centre-ville de Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille ou Paris.

Depuis 1970, vous voyez sa valeur monétaire s’envoler.

Il valait 100 000 francs à l’époque, il est passé à 300 000, puis 500 000 F. Aujourd’hui, il vaut 300 000 euros, soit 2 000 000 de francs !!

Apparemment, votre appartement vaut donc 20 fois plus cher. Vous avez l’impression d’être plus riche, même en tenant compte de la hausse du coût de la vie.

Vous avez l’impression d’être plus riche, même en tenant compte de la hausse du coût de la vie. Et pourtant…

Et pourtant.

A y regarder de plus près, c’est toujours le même appartement. Vous n’avez pas gagné un mètre carré à l’intérieur.

Par ailleurs, votre quartier autrefois calme est devenu bruyant. Vous connaissiez vos voisins, les enfants et les commerçants. Le facteur, votre banquier même, étaient presque des amis.

Vous pouviez échanger des nouvelles et de menus services. Aujourd’hui, la population a changé. Vous ne connaissez plus grand monde, voire personne. Les commerces sont devenus des magasins de chaîne de chaussures, de lingerie, téléphones portables, auto-écoles et assurances…

En 1975, vous pouviez garer votre voiture au pied de l’immeuble, la charger et la décharger tranquillement. En 40 minutes vous étiez déjà loin dans la campagne, au milieu des prés, des fermes et des forêts.

Aujourd’hui, il n’y a plus de place pour s’arrêter. Lorsque vous déchargez, vous devez surveiller de ne pas vous faire voler des affaires. Quant à sortir de la ville, c’est devenu une odyssée entre les feux rouges, les bouchons et les nœuds autoroutiers.

Votre cinéma de quartier a fermé. Récemment la façade de votre immeuble a été taguée. Vous avez une impression désagréable de saleté qui gagne. Le square où s’égaillaient autrefois des bandes de joyeux galopins héberge aujourd’hui des individus louches qui trainent sur les bancs en pleine journée.

Votre appartement vaut toujours, en argent, vingt fois plus cher qu’en 1975.

Mais vous, êtes-vous plus riche, ou… plus pauvre ?

L’illusion de la richesse façon 21e siècle

La définition classique de la richesse est exclusivement financière : le compte en banque, les placements, les biens matériels.

On part du principe que l’argent permet d’acquérir tout ce qu’on peut désirer : le pouvoir, le logement, les moyens de transport, les biens de toutes sortes, les services.

Le biais de ce raisonnement est évident : beaucoup de choses de grande valeur ne peuvent pas être achetées, quel que soit le prix que nous serions prêt à y mettre.

Par exemple, la santé : une fois perdue, vous ne pouvez pas la racheter pour un million, ni même pour cent millions. L’amitié : vous pouvez attirer à vous des profiteurs intéressés par votre argent, non “acheter” des amis. La définition même de l’amitié est qu’elle est gratuite.

Cela explique la multitude de personnes désespérées dans notre société alors qu’elles sont, selon tous les points de comparaison dans l’espace et dans le temps, riches ou très riches, n’ayant absolument aucun manque de nourriture, ni de vêtements, ni de sécurité physique, ni de logement.

Tout pour être heureux, et pourtant pauvre

Beaucoup de personnes ont “tout pour être heureuses” et pourtant elles n’ont rien.

Jamais il n’y a eu autant de dépressifs, d’angoissés, de suicidaires, de malheureux qu’à notre époque, que ce soit en proportion de la population ou en valeur absolue.

Contempler ce naufrage collectif ne peut que nous inciter à redéfinir la richesse, et je propose la définition suivante, qui est l’exact inverse de la définition classique : la richesse, c’est de posséder en abondance les biens qui ne peuvent être achetés. Posséder ce que l’argent ne peut pas vous apporter.

En effet, il suffit d’observer la société aujourd’hui pour s’apercevoir que notre monde produit en abondance les marchandises qui peuvent être achetées avec de l’argent. Il ne fait même pratiquement plus que ça. Si bien toute personne avec de l’argent, où qu’elle se trouve sur cette planète, peut s’acheter à tout moment les dernières baskets, le dernier iPhone, le dernier T-shirt, le nouveau menu de McDonald’s.

Mais est-ce ça, être riche ?

Je propose de considérer au contraire comme des richesses véritables uniquement les choses qui ne peuvent pas être produites à l’échelle industrielle, qui ne peuvent pas être achetées ni vendues dans les magasins ni sur Internet.

La richesse authentique, et comment l’acquérir pratiquement sans argent

Nous pouvons commencer notre enquête avec une série de questions :

1) Quelle serait la conséquence pour la santé d’une personne, si la médecine et les médicaments d’aujourd’hui ne lui étaient soudain plus accessibles ? Ou pour le dire d’une autre façon : dans quelle mesure sa “bonne santé” est-elle dépendante d’interventions marchandes, comme des médicaments ou des opérations ?

La définition même d’une bonne santé est qu’elle est assez solide pour se passer de médicaments ou d’interventions médicales coûteuses. C’est donc une forme authentique de richesse.
2) La forme physique et l’endurance : imaginez une personne qui fait naufrage en bateau. Trois kilomètres la séparent du rivage. Il n’y a pas de sauveteur pour l’aider. Son argent et sa carte de crédit ne lui sont d’aucune aide. Saura-t-elle nager et rejoindre la terre ferme ? Si oui, elle possède une vraie richesse.

3) Les connaissances et l’esprit. Cicéron disait : “Celui qui possède une bibliothèque et un jardin n’a besoin de rien d’autre.” A mon avis, il avait tort. La question n’est pas de savoir si quelqu’un possède une bibliothèque, mais combien de livres il a effectivement lu, compris, retenu.

Autrement dit, les connaissances et le plaisir qu’il sait retirer de la lecture sont sa vraie richesse, pas le nombre de livres achetés.

4) La même chose vaut pour le jardin. La question n’est pas de savoir combien la personne possède d’hectares ou d’arbres, ou de terre, mais ce qu’elle y fait : quel plaisir retire-t-elle à soigner ses fleurs, cultiver ses légumes, se promener ou se reposer (avec qui ?) dans son jardin.
Autant de choses que l’argent ne peut pas lui procurer.

Combien d’amitiés la personne a-t-elle su conserver, depuis la maternelle ? Sur combien de personne peut-elle compter vraiment en cas de crise extrême ? Combien de foyers lui sont ouverts, lui feront bon accueil, par beau comme par mauvais temps ?

Que se passerait-il si l’on considérait les personnes sans vrais amis comme des pauvres, qui méritent d’être plaints, et envers qui la société exigerait des efforts de solidarité, quel que soit le niveau de leur compte en banque et de leurs biens matériels ?

Beaucoup de personnes ont des relations professionnelles qu’elles considèrent comme des “amis”, pour masquer le puits sans fond de leur pauvreté en termes de vraies amitiés. Et beaucoup de personnes très entourées, dont tout le monde parle, n’ont pourtant, autour d’elles, aucun ami.

Qui sont les vrais amis d’Emmanuel Macron ? En a-t-il un, seulement ? Ou de notre milliardaire Bernard Arnault, actuellement l’homme le plus riche du monde ? Ou son gendre, Xavier Niel, qui lui aussi possède des milliards ?

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Combien de vrais amis Emmanuel Macron possède-t-il ?

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Et Bernard Arnault, l’homme le plus riche du monde ?

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Xavier-niel

Ou encore Xavier Niel, un des hommes les plus riches de France ?

5) Les compétences et talents artistiques : personne ne peut payer un pianiste pour faire les gammes à sa place. Ni quelqu’un pour chanter, danser, peindre ou sculpter, à sa place.

Si vous voulez développer vos talents artistiques, vous n’avez pas le choix. Il faut du travail, de la discipline, du temps. Cela ne s’achète pas, et pourtant celui qui possède de tels talents peut être considérée comme vraiment riche.

“Elle a des doigts en or”, dit-on. Mais ne nous y trompons pas. Même les plus grands génies n’auraient rien produit s’ils n’avaient pas travaillé sur eux-mêmes pour perfectionner leur art.

“Le génie, c’est cinq pourcent d’inspiration, quatre-vingt quinze pourcent de transpiration”, disait Ludwig van Beethoven.

6) De même, il n’existera jamais un magasin où l’on pourra acheter de la méditation, du yoga, de la sagesse, sur étagère.

La difficulté n’est pas d’acheter le Tipitaka (livre saint du Bouddhisme), ni le Livre de la Sagesse (dans l’Ancien

C’est, encore une fois, de les comprendre, les mettre en pratique et, plus encore, de s’y tenir !

Changer notre définition de la richesse, une urgence

Que se passerait-il donc si la richesse était mesurée en termes de santé, d’amitié, de talent, de courage, de sens de la justice, de modération, d’empathie, d’honnêteté, de sens du service et du sacrifice, y compris quand tout semble s’écrouler autour de nous ?

Ce ne serait, bien sûr, que le début du changement.

Il faudrait être capable de bâtir un monde fondé sur la vraie richesse durable, ce qui suppose tout un travail. Il faudrait commencer par identifier les plus grandes urgences de notre temps, y trouver des remèdes, motiver nos concitoyens pour élire les bonnes personnes au pouvoir pour redresser la situation, éviter les catastrophes, les souffrances inutiles.

Et lorsque nous réfléchissons à notre façon actuelle de considérer la richesse, cela pose la question : et si notre époque était en train d’atteindre un creux historique en termes de pauvreté de culture, d’esprit, de sagesse, d’intégrité, de chaleur humaine, de bonté, d’amitié, de sens pratique et de bon sens ?

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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Covid : quelles nouvelles de la Suède ?

 

Je ne vous parle plus du Covid car, depuis plus d’un an déjà, j’ai cessé d’y comprendre quoi que ce soit.

Hébété, je regarde les plus grands experts s’exprimer – et être contredits les uns après les autres par les faits.

Les pessimistes ont eu tort, les optimistes ont eu tort.

Le coronavirus et ses variants semblent prendre un plaisir vicieux à détruire les réputations scientifiques les mieux établies.

Ils ont entraîné la chute d’innombrables pontes de la médecine, discrédité les politiques, causé la fortune et la ruine de millions d’entrepreneurs. Et ce n’est pas fini.

Pourtant, j’aimerais vous reparler, parce que cela fait des mois que je ne l’ai plus fait, de nos amis les Suédois.

Vous vous souvenez, bien sûr… Ces fiers descendants des Vikings qui, alors que le monde entier tremblait, se riaient de la maladie et de la mort.

Alors que tout le monde confinait, ils laissaient ouverts les bars, les restaurants, les cinémas, les théâtres.

Les uns les ont acclamés. Les autres annonçaient l’Apocalypse.

Dix-huit mois après le début de l’épidémie, voici le bilan de ce pays.

  • elle a connu jusqu’à présent 109 000 cas de Covid pour 1 million d’habitants, contre 101 000 cas pour la France, soit légèrement plus
  • elle a connu 1438 décès par million d’habitants, contre 1732 pour la France, donc un peu moins

Par ailleurs, voici la courbe des décès en Suède, depuis le début de l’épidémie :

 

 

Depuis le tout début du mois de juin, la Suède n’a donc pratiquement plus de morts du Covid.

Mais la situation est-elle si différente en France ?

Voici les chiffres de chez nous.

Il faut noter que l’échelle n’est pas la même puisque. Les hauts des vagues en Suède correspondent à 100 morts par jour, tandis qu’en France elles correspondent à 2000 morts par jour. Toutefois, la Suède compte quasiment sept fois moins d’habitants que chez nous, donc il est aussi normal qu’ils aient moins de morts :

 

On voit que, au fond, la différence n’est pas notable. Disons que notre première vague a été plus concentrée, et la deuxième plus étalée.

Mais dans les deux cas, le nombre de morts a énormément baissé depuis le début du mois de juin, et notre “quatrième vague” qui fait couler tant d’encre semble tout de même, comparée aux précédentes, bien contenue.

Le temps serait-il venu de se détendre un peu, retrouver le sourire et la joie de vivre, et de constater que, au fond, quoique nous fassions, confinement ou non, masques ou non, Français ou Suédois, nous sommes tous, autant que nous sommes, considérablement soumis aux forces de la Nature ??

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

 

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Le basculement

La situation est grave.

Lorsque, il y a quelques mois, certains redoutaient la création d’un passeport vaccinal, ils se faisaient traiter de “complotistes”.

Quand le pass sanitaire a été créé, au mois de mai, le ministre de la Santé jurait que jamais il ne serait utilisé pour la vie quotidienne.

Il serait réservé aux événements exceptionnels réunissant des milliers de personnes. C’est d’ailleurs à cette condition seulement que la CNIL, l’organisme responsable de la protection des libertés et des données personnelles, avait donné son accord.

Le fait que nos dirigeants bafouent leur propre parole après à peine quelques semaines, doit nous faire réfléchir.

Désormais, les citoyens Français ne sont plus égaux en droits

A partir d’aujourd’hui, les citoyens français ne sont plus égaux en droits.

De nombreux lieux publics vous sont interdits si vous ne remplissez pas certains critères sanitaires. A partir du 1er août, vous serez discriminé à l’entrée des trains, des cafés et des restaurants selon votre état de santé.

Cette situation est déjà très perturbante. Mais je m’inquiète plus encore pour les centaines de milliers de citoyens enrôlés de force dans la mise en place de cette politique de surveillance.

Car le vrai basculement, qui doit vraiment nous inquiéter, c’est que ce ne sont plus les forces de l’ordre, dûment accréditées et rémunérées par l’Etat, qui seront responsables de faire appliquer les nouvelles règles.

Ce sont tous les gérants de café, les restaurateurs, les organisateurs d’événements, les directeurs de cinéma et de théâtre, le personnel de la culture, les soignants, ou même vos propres parents, lorsqu’ils organiseront un baptême ou un mariage.

Des centaines de milliers de Français transformés en auxiliaires bénévoles de ce système de surveillance généralisée

Tous vont être transformés, contre leur gré, en auxiliaires bénévoles de ce système de surveillance généralisée.

Ils ne recevront aucune compensation pour leur besogne. Le système marchera en les menaçant des plus lourdes sanctions pécuniaires et pénales (45 000 euros et un an de prison) s’ils omettent de vous contrôler.

Ainsi non seulement une telle mesure ne coûte rien à l’Etat, qui n’a pas à embaucher de policiers supplémentaires.

Mais elle représente une source de juteux revenu, grâce au produit des amendes qui ne manqueront pas de tomber, ne serait-ce que pour faire des exemples.

Imaginez la terreur qui va s’emparer des serveurs de restaurant, par exemple. Ils ont déjà du mal à courir assez vite pour prendre les commandes, apporter une carafe d’eau ou une corbeille de pain, ou même l’addition. Ils vivront désormais dans la hantise qu’un client sans pass sanitaire se soit installé dans leur établissement, et qu’une descente de police inopinée conduise leur établissement à la ruine, et leur patron en prison.

Suppression du statut de la fonction publique hospitalière

Quant au personnel soignant, le ministre de la Santé a tout simplement annoncé pour eux la disparition pure et simple du statut de la fonction publique.

Pour la première fois depuis 1945, ce statut que l’on croyait intouchable, est remis en cause par un claquement de doigt élyséen, sans débat parlementaire.

Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé qu’ils ne seraient plus payés à partir du 15 septembre, puis licenciés s’ils ne se plient pas à l’obligation vaccinale.

Personne n’explique ce qui adviendra des malades dans nos hôpitaux, où le personnel soignant est déjà au bord de la crise de nerfs, quand des milliers ou des dizaines de milliers d’infirmières et aides soignantes seront mises à pied.

Violation grave du Code de Nuremberg

Ces mesures sont bien entendu contraires aux Droits de l’Homme et même à toute notion de respect de la dignité humaine.

Le Code de Nuremberg (1947) déclare que pour tout acte médical, “le consentement du sujet humain est absolument essentiel.

Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, datant de de 1966, stipule que “nul ne peut être soumis sans son consentement à une expérience médicale ou scientifique”.

La totalité des vaccins anti-Covid étant encore en phase 3 de test, obliger quiconque à recevoir l’un de ces vaccins revient à le soumettre de force à une expérimentation médicale.

Faire pression sur les citoyens, en leur rendant la vie impossible s’ils ne sont pas vaccinés, ou simplement en les privant de droits fondamentaux comme celui d’aller au spectacle ou de visiter un musée, est une contrainte tout aussi intolérable.

S’inquiéter du respect de nos libertés fondamentales n’est pas “complotiste”

Les dictatures ne s’installent pas du jour au lendemain.

Elles sont le résultat de successions de petites démissions morales, d’atteintes apparemment insignifiantes aux droits humains, que les citoyens ont acceptés chacune après l’autre, sous prétexte que tout ça n’était “pas si grave”.

Si une personne accepte des violations graves de ses droits fondamentaux parce qu’elle a peur d’être privée d’aller au restaurant ou de partir en vacances, ne pensez pas qu’elle fera partie des résistants le jour où le risque sera de devoir sacrifier sa vie.

C’est une règle aussi vieille que le monde, et valable en toutes circonstances, que, si vous laissez quelqu’un empiéter une fois sur vos droits sans rien dire, il recommencera. Il recommencera tant que ça l’arrange, encore et encore, et si vous ne réagissez pas, il ira toujours plus loin. Jusqu’à ce qu’il vous ait tout pris. Jusqu’à ce que ne soyez plus rien.

C’est une loi de la Nature.

La situation sanitaire n’est pas hors de contrôle, et ne justifie pas des mesures d’exception

On sait aujourd’hui que le coronavirus est peu dangereux pour les personnes de moins de 60 ans en bonne santé. En dessous de 40 ans, sans facteur de comorbidité, le risque de mourir est nul.

Malgré le variant Delta qui se répand, le nombre d’hospitalisations liées au Covid reste à un niveau supportable de 7000 (contre près de 30 000 en haut des précédentes vagues). Le nombre de personnes en réanimation est de 900 à l’échelle du pays, contre 7000 lors de la première vague [1]. Aucun service de soin intensif n’est saturé actuellement à cause du Covid, ni ne menace de l’être.

Avec dix-huit mois de recul, et près de 200 millions de cas au niveau mondial, on connaît mieux le coronavirus. On sait que la stratégie vaccinale utilisée contre la grippe, qui consiste à vacciner à la demande les personnes âgées ou en mauvaise santé, lui serait parfaitement applicable. Personne n’a jamais songé à imposer aux enfants et aux adolescents le vaccin contre la grippe, sous le prétexte qu’ils risqueraient d’infecter leurs grands-parents.

En aucun cas le Covid-19 ne représente une menace existentielle sur notre pays, justifiant la suppression de libertés fondamentales.

Ne vous laissez pas piéger par les personnes qui vous accusent d’être “anti-vaccins”

Il ne s’agit pas d’être pour ou contre les vaccins !

C’est une question de principe : personne n’a le droit de vous priver de certaines activités pour des raisons de santé. Rappelez-vous les luttes acharnées menées depuis des décennies pour les droits des personnes touchées par le Sida. Oui, le Sida est une maladie contagieuse. Mais, non, ce n’est pas une raison pour autoriser les discriminations contre les personnes qui en sont touchées.

Cela nous a été répété sur tous les tons. Des lois ont été écrites pour sanctionner les discriminations, y compris les propos hostiles. Des budgets énormes ont servi à financer des associations qui sont allées dans les écoles enseigner ces principes aux enfants.

Comment un tel abandon, une telle inversion de nos principes a-t-elle pu se produire si vite ?

Les lecteurs qui me suivent se souviennent qu’il y a quelques mois, j’avais annoncé publiquement mon intention de me faire vacciner contre le Covid.

Cela m’a valu énormément de critiques et j’ai perdu beaucoup de lecteurs.

Mais je savais ce que je faisais. Mon but était d’envoyer un symbole fort de mon engagement pour en finir avec les confinements, les masques, les gestes barrières et autres mesures restrictives qui rendent notre société encore plus malade qu’elle ne l’était.

J’estimais que les risques du vaccin étaient sans commune mesure avec les souffrances psychiques, sociales et économiques causées par les mesures anti-Covid.

Les mesures anti-Covid font plus de dégâts que le Covid lui-même

Rappelons que ces mesures ont déclenché des effets domino catastrophiques dans les pays pauvres, où les famines ont dramatiquement augmenté.

Des centaines de millions de personnes, qui survivaient au jour le jour, ont perdu le peu qu’elles avaient. Le prix des aliments a augmenté de 40 % à l’échelle mondiale.

Le nombre de personnes victimes de famine est brutalement reparti à la hausse. Il a été multiplié par six entre 2020. D’ici la fin de l’année, onze personnes par minute vont probablement mourir de faim [2].

Et je ne parle pas de tous les drames qui se passent dans nos pays : la hausse massive des suicides chez les enfants, l’épidémie de dépression chez les adultes, qui touche une personne sur quatre [3] ; les innombrables maladies mal soignées (cancers, diabètes, maladies des reins, maladies cardiaques, etc.) et les pénuries de médicaments essentiels.

Nos jeunes sont privés de rencontres, de moments d’amitié, de contacts même avec leurs propres grands-parents. La natalité s’effondre [4].

Il fallait pour moi sortir au plus vite de ce marasme. La vaccination me paraissait faire partie des moyens, certes imparfaits, mais nécessaires.

La situation ne reviendra pas à la normale toute seule

Mais lorsque j’ai entendu Emmanuel Macron lundi 12 juillet à la télévision, j’ai compris que la situation n’allait pas revenir à la normale.

Car il n’est pas normal de présenter des documents de santé pour prendre un café dans un bar, ni pour des activités anodines, comme manger un croque-monsieur dans un restaurant.

Expliquer à la population qu’elle doit choisir entre pass sanitaire et confinement généralisé est un chantage absurde : dès lors que les plus vulnérables sont vaccinés, il n’y a aucune raison de fermer les théâtres et cinémas, les amphis et les commerces.

Le Président Emmanuel Macron outrepasse gravement les pouvoirs accordés par la Constitution. Il y a quelques années, ou même quelques mois, il aurait été invraisemblable que le Parlement autorise de telles mesures, et que le Conseil Constitutionnel les valide.

Aujourd’hui, non seulement cela est possible, mais c’est même hautement probable, toutes les mesures précédentes ayant été adoptées sans vrai débat, en dépit de leur caractère exorbitant.

Aucun des sacrifices que nous avons acceptés depuis un an et demi ne nous a permis de retrouver une vie normale.

Aucun des sacrifices que nous avons acceptés depuis un an ne nous a permis de retrouver nos libertés. Bien au contraire, chaque étape qui a été franchie a ouvert la voie à des restrictions supplémentaires.

N’ayons aucun doute sur la suite : si nous acceptons, aujourd’hui, le pass sanitaire, le nombre de lieux où il va devenir obligatoire n’ira qu’en augmentant. Le nombre d’activités surveillées va bien sûr se multiplier. Les sanctions contre les personnes qui s’y opposeront vont être progressivement durcies, à un rythme qui peut être extrêmement rapide.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

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Un exercice de respiration de 5 minutes fait baisser la tension artérielle (plus que les médicaments)

 

En France, 30% des adultes souffrent d’hypertension. Je me suis donc penché sur les solutions pour lutter contre l’hypertension artérielle [1].

Au cours de mes recherches, j’ai trouvé une intéressante étude américaine réalisée par l’université du Colorado [2].

Aux États-Unis, on estime que près des deux tiers des personnes de plus de 50 ans ont une pression artérielle élevée. Elles ont donc des risques de souffrir d’une maladie cardiaque, d’une crise ou d’un accident vasculaire cérébral.

Les chercheurs ont mis au point un appareil portatif dans lequel il suffit de respirer 5 minutes par jour.

Cet appareil utilise une technique appelée IMST : “Inspiratory Muscle Strength Training”. C’est en quelque sorte un entraînement des muscles respiratoires.

Cet appareil fournit une résistance qui augmente au fur et à mesure que le patient respire dedans. Cela permet de diminuer la pression artérielle et améliore la santé cardiovasculaire des patients. L’IMST pourrait être aussi bénéfique qu’un traitement médicamenteux.

Il existe également d’autres solutions pour aider les gens à maintenir leur santé cardiovasculaire en vieillissant, comme par exemple : changer de style de vie, d’alimentation, utiliser des huiles essentielles… Mais en réalité, elles demandent beaucoup de temps et peuvent être coûteuses. Alors que l’IMST peut être réalisée, chez vous, pendant 5 minutes en regardant la télévision.

Mieux qu’une marche quotidienne ?

Les scientifiques ont initialement développé l’IMST dans les années 1980 pour aider les patients gravement malades à faire face aux maladies respiratoires. En inspirant à travers l’appareil, un patient peut renforcer son diaphragme et d’autres muscles respiratoires grâce à la résistance que l’IMST créé dans le corps.

Contrairement aux entraînements de faible intensité destinés aux patients malades, les auteurs de l’étude ont examiné un groupe de 36 adultes en bonne santé âgés de 50 à 79 ans. Ces participants avaient tous une pression artérielle supérieure au niveau normal de 120 mm/Hg. Au cours de l’étude, la moitié de ces adultes a effectué 30 inhalations par jour à haute résistance six jours par semaine pendant six semaines. L’autre moitié a fait un exercice « placebo », avec un réglage de résistance beaucoup plus faible sur l’appareil.

Les résultats montrent que les participants du groupe IMST ont vu leur tension artérielle baisser de neuf points en moyenne. Selon les chercheurs, ce type d’amélioration est généralement supérieur à ce que les patients souffrant d’hypertension artérielle constatent en marchant 30 minutes par jour, cinq jours par semaine.

De plus, la pression artérielle est restée stable même après l’arrêt des exercices.

L’IMST efficace contre la tension artérielle, surtout chez les femmes ?

L’étude révèle que cet entraînement respiratoire rapide peut constituer une excellente alternative à l’exercice physique pour les femmes ménopausées. Mais pas seulement !

En plus de renforcer la respiration des patients, les chercheurs affirment que les premiers résultats montrent que l’IMST a également un impact sur la fonction cérébrale et la condition physique générale des utilisateurs.

Le responsable de l’étude donne cet exemple : “lorsque vous courez un marathon, vos muscles respiratoires se fatiguent et commencent à prendre du sang à vos muscles squelettiques. En développant l’endurance de ces muscles respiratoires, vous empêchez ce phénomène de se produire et vos jambes seront ainsi moins fatiguées. »

Pour l’instant, on ne sait pas encore exactement comment l’IMST contribue directement à faire baisser la pression artérielle. Mais on soupçonne que ce type “d’entraînement en résistance” incite les cellules présentent dans les vaisseaux sanguins à produire davantage d’oxyde nitrique. Cela permet à la personne de se détendre.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

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