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Nouvelles du front

 

Tous les jours en regardant les nouvelles sur le Covid, je me désole pour les milliers de familles en deuil. Apparemment cela se confirme, les morts du Covid ne sont pas uniquement des personnes qui “seraient décédées de toutes façons” quelques semaines ou mois plus tard.

Il n’y a pas “d’effet moisson”, pour parler comme les statisticiens.

Et je m’inquiète pour l’avenir :

  • Je me désole d’imaginer ces repas de Noël dans la solitude, ou en tout petit comité après avoir exclu les membres de la famille qui dépassent les normes gouvernementales.
  • Je suis affligé à l’idée d’enfants obligés d’ouvrir leurs cadeaux avec des masques, sans que l’on ne puisse voir leurs sourires, et sans qu’ils ne puissent lire les émotions des grandes personnes.
  • Je suis consterné que des centaines de millions de personnes basculent dans la ruine, la grande pauvreté, la famine à cause de cette crise qui n’en finit pas.

Bref, je déprime et ma seule joie, si l’on peut dire, est de penser que j’ai bien fait de déclarer publiquement mon incompétence sur cette épidémie. Comme les mouvements de la Bourse, elle défie toute prédiction, elle baisse quand on croit que ça va monter, et monte quand on croit que ça “ne peut que” baisser.

Les plus grands experts s’y sont brûlés les doigts, ou même les ailes. On ne compte plus les “autorités” qui se sont discréditées. Les unes parce qu’elles annonçaient qu’il y aurait très peu de morts, pas de seconde vague, les autres parce qu’elles doutaient de l’efficacité des masques, ou encore des mesures de confinement.

De Merkel à Donald Trump, même combat

 

Ce qui me fascine aussi avec cette crise est que tous les gouvernements du monde ont réagi de la même façon.

Masques, distanciation sociale, confinement, fermeture des restaurants, vaccins, il y a eu quelques rodomontades au Brésil et aux Etats-Unis qui ont fait mine de ne pas confiner tout de suite. D’autres pays comme l’Allemagne ou la Pologne ont semblé, dans un premier temps, mieux gérer la crise que les autres.

Mais peu à peu, tous ont basculé. Tous ont fini par prendre les mêmes orientations, en dépit des conséquences économiques, sociales, et même psychiques (car le Covid est vraiment en train de faire vriller collectivement les esprits) catastrophiques.

Certains pays ont autorisé l’hydroxychloroquine, d’autres non, mais tous ont été touchés.

La seule exception serait la Suède, mais depuis novembre les rassemblements publics de plus de huit personnes sont interdits et les lycées ont été fermés le 3 décembre pour au moins un mois. Si les Autorités n’imposent pas le confinement, elles le recommandent fortement, à une population par ailleurs plutôt disciplinée.

Bref, du pays d’Angela Merkel à celui de Donald Trump, de Tokyo jusqu’à Lisbonne, peu importent les partis au pouvoir, les majorités religieuses, les traditions populaires, les particularités locales : c’est partout le même spectacle de populations apeurées, masquées et, de plus en plus, isolées.

L’exception africaine

 

En mars 2020, le chef de l’ONU Antonio Guterres prévoyait une catastrophe en Afrique et des « millions de morts » du Covid-19.

Huit mois plus tard, il n’y a toujours rien à l’horizon.

Certes, à l’extrême-nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie, Egypte) et à l’extrême-sud (Afrique du Sud), la situation ressemble un peu à celle de l’Europe, quoique nettement moins grave.

Mais si vous vous aventurez plus profondément dans les terres, la jungle, les savanes… la vie continue comme avant le Covid !!

Les taux de contamination sont environ cent fois plus bas que ceux des pays européens (50 cas de Covid pour 100 000 habitants, contre 5 000 chez nous, depuis février).

Les mauvaises langues disent que c’est la faute des Africains qui ne font pas assez de tests, ne se préoccupent pas assez, n’accordent pas assez d’importance à la santé.

Mais qu’en savent-elles, exactement ?

Comment peuvent-elles deviner, aujourd’hui, qu’il n’y a pas des choses que font les Africains, qui les protègent ? Un aliment, un fruit, une épice, une plante, ou encore une certaine attitude ? Quelque chose dans leur mode de vie, dans leur immunité ou même leur microbiote qui ferait une différence en leur faveur ? Pourquoi devraient-ils toujours être désavantagés ??

En ce qui me concerne, je me réjouis pour eux et je dis “pourvu que ça dure !”

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : je n’ai pas parlé de “l’exception chinoise”, où le Covid aurait disparu du jour au lendemain, sur tout le territoire, autour du 10 avril, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, qui très courageusement n’émet aucun doute sur ce scénario pourtant unique au monde… C’est que j’ai ma petite idée sur les méthodes très spéciales qui sont en cours dans ce pays où les réseaux sociaux sont étroitement contrôlés par les Autorités, et où toute personne qui signalerait publiquement une maladie suspecte ou une disparition dans son entourage risquerait de disparaître à son tour, sans laisser de trace.

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Pourquoi les gens se battent sur le vaccin Covid

 

Vacciner, c’est introduire une forme atténuée de la maladie dans le corps d’une personne saine. Cela peut-être un virus affaibli, ou même tout simplement les petites substances fabriquées par le virus, qui mettent en route notre système immunitaire (défenses naturelles).

Il en faut juste assez pour provoquer la réaction, et ainsi permettre au corps de réagir plus vite le jour où il est contaminé par la vraie maladie. Mais pas trop, pour éviter qu’il ne tombe gravement malade tout-de-suite.

Notre système immunitaire a en effet besoin d’apprenre à combattre les maladies. Lorsqu’il rencontre pour la première fois une maladie inconnue, il réagit lentement. Il a besoin de quelques jours pour tester diverses réactions, et trouver la bonne.

Dans le cas des maladies graves et mortelles, ce délai peut être trop long. Avant que la réaction ne se mette en place, la maladie a eu le temps de se développer, causer des dommages, des séquelles, parfois même tuer le malade et, entre temps, lui faire contaminer son entourage, favorisant la contagion.

Grâce au vaccin, la réaction immunitaire est beaucoup plus rapide. Les symptômes n’ont souvent même pas le temps d’apparaître. Déjà, la maladie disparaît et la personne ne s’est rendue compte de rien. Elle n’est même pas passée par le stade où elle était contagieuse, ce qui protège aussi son entourage.

Alors bien sûr, la vaccination est un système très intéressant pour les maladies graves et mortelles : la variole, la rage, le choléra, la poliomyélite, la lèpre…

La limite de la vaccination est que :

1/ il faut trouver un vaccin efficace, ce qui finalement n’est possible que pour certaines maladies. Il n’y a toujours pas de vaccin pour le cancer, le Sida, l’arthrose, le diabète, l’Alzheimer et tant et tant d’autres maladies dont les maladies auto-immunes qui font des ravages ;

2/il faut organiser la vaccination, ce qui coûte de l’argent et prend beaucoup de temps quand il s’agit de vacciner toute une population ;

3/il peut y avoir des effets secondaires au vaccin (généralement moins graves que la maladie elle-même, mais pas toujours) ;

4/ l’immunité procurée par le vaccin n’est pas toujours très forte. En tout état de cause, elle ne peut pas dépasser l’immunité naturelle que l’on développe si on contracte la maladie. Le fait qu’il s’agisse d’une forme atténuée de la maladie fait que la protection par la vaccination est souvent moins efficace, et doit être renouvelée. Pour les maladies de faible gravité, peu dangereuses pour les personnes jeunes et en bonne santé, il peut être préférable, pour mieux immuniser la population, de ne pas vacciner. C’est le choix qui a été fait longtemps pour les maladies comme la rougeole, la varicelle, les oreillons, peu dangereuses pour les jeunes enfants mais dangereuses à l’âge adulte.

Si tous ces problèmes n’existaient pas, les choses seraient simples ! On vaccinerait automatiquement tous les enfants à la naissance, contre toutes les maladies. Il n’y aurait plus besoin d’hôpitaux, de pharmacies, de médecins, sauf pour les accidents. Ce serait presque le paradis.

Mais nous ne vivons (malheureusement) pas dans ce pays merveilleux.

Nous vivons dans un monde où vacciner tout le monde est long, compliqué, coûte cher, peut comporter des risques, et n’est pas toujours efficace. Pour la grippe, il faut recommencer chaque année, et bien souvent le vaccin ne protège pas : “Selon la saison et selon les personnes vaccinées, les études estiment l’efficacité du vaccin contre la grippe de 20 à 80 %”, explique le site officiel suisse de la vaccination, infovac, réputé pour sa fiabilité.

Pour le Covid, hé bien… c’est vraiment compliqué, et c’est pourquoi les gens se disputent à ce sujet.

1/ Existe-t-il des vaccins efficaces ?

 

La réponse semble être oui, désormais. Il existe plusieurs vaccins efficaces, chacun l’aura entendu à la télévision. Les trois principaux en Occident sont le vaccin de Pfizer efficace à 95 %, celui de Moderna, efficace à 94 %, et celui de Astrazeneca, efficace à 70 %.

2/ Peut-on organiser rapidement la vaccination massive de la population ?

 

La réponse est non, car il faut partir de zéro. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il va falloir des années pour vacciner tout le monde. Surtout pour les vaccins Pfizer et Moderna qui nécessitent d’être congelés à -73°C, ce pour quoi aucun pays n’est correctement équipé à ce jour.

3/ Y a-t-il des effets secondaires ?

 

C’est impossible à dire car ces vaccins sont, par définition, tout récents puisque la maladie n’a été identifiée qu’il y a un an.

Certains vaccins, comme celui d’Astrazeneca, sont des vaccins OGMs dont les effets à long terme sont inconnus.

Les vaccins réputés les plus sûrs (vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna) sont d’un nouveau type, qui n’a jusqu’à présent pas été utilisé pour les êtres humains.

A noter que le vaccin de Moderna a été développé en un week-end ! On peut être confiant dans la technologie, sans pour autant être aveugle. Le Professeur Eric Caumes, chef du service d’infectiologie à l’hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris, très opposé aux “antivaccins”, a néanmoins estimé que l’on manquait de recul sur les vaccins à ARN. Le Pr Axel Kahn, président de la Ligue contre le Cancer, a déclaré que, à titre personnel, il préférait attendre avant qu’on ne lui injecte un vaccin à adénovirus (vaccin OGM).

4/ L’immunité procurée par le vaccin est-elle forte ?

 

Il est possible que l’immunité ne dure que quelques mois, et que le vaccin doive donc être réitéré très fréquemment.

Faut-il absolument vacciner toute la population ?

Le Covid-19 n’est pas la rage. Il est dangereux pour les personnes très âgées et très malades, mais les enfants, les adolescents, les jeunes en bonne santé, semblent la plupart du temps ne manifester que des symptômes bénins, voire aucun symptôme.

Vacciner tout le monde a l’avantage de réduire le risque d’infection des personnes, finalement assez nombreuses, qui ne peuvent pas être vaccinées, parce qu’elles sont trop malades, ou ont des allergies aux vaccins (et aux substances qu’ils contiennent).

Conclusion

 

Vous le voyez, je reste prudent, très prudent, car évidemment je ne sais pas mieux que les autres (et surtout pas mieux que les grands experts qui s’expriment dans les médias), ce que vont donner ces vaccins contre le Covid.

Mon objectif n’était pas de dire s’il faut vacciner ou non.

Je n’en sais rien.

La maladie est trop récente. Certains affirment même que le virus a désormais tellement muté qu’il ne s’agit même plus du même Covid qu’au printemps ! Les vaccins sont si récents que les revues scientifiques spécialisées elles-mêmes sont à peine en train de publier les premiers résultats !

Faire des déclarations péremptoires à ce sujet ne me paraîtrait pas sérieux. Mais j’espère avoir montré, par cet article, qu’on a le droit de réfléchir, et de poser des questions, au sujet des vaccins, de tous les vaccins, y compris ceux du Covid, sans être un “complotiste” ni un ennemi du peuple et de la santé.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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